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| Fairy, help-me... [Pv Elo wub] | |
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Edmée Ku Invité
| Sujet: Fairy, help-me... [Pv Elo wub] Lun 14 Aoû 2006 - 15:36 | |
| [Elo, voualà, j'espère que tu ne t'ennuieras pas en lisant ce Rp.... Gros bisoux, je t'adore énormément ]Cigarette ? S’tu l’dis, passe…. Allez fais pas ton con, mon beau, passe. Ah ça y est, tu sais le français ça s’apprend. Briquet ? Bon si tu comprends pas le français j’vais t’le dire plus vite, feu ? Ouais du euf ? Je sais pas comment ça s’dit en banlieusard mais tu vas m’en passer sinon comment j’fais avec ma clope pas allumée, j’bouffe les herbes qu’il y a dedans avec du goudron, yeahh ? Pff, t’es con, t’as vraiment cru qu’j’allais faire ça ? T’as un pois chiche ? Hein ? Ouais, j’crois bien. Ahhh mais tu l’fais exprès, allez je cherche toute seule… bah ça y est t’as sorti ton beau briquet aux couleurs de merde, ca y est ma clope est allumée.*Tous des cons ces Anglais !* pensa vivement Edmée en faisant un regard perçant à un mec qu’elle avait croisé dans la rue, il l’avait interpellé, pourquoi ? Aucune idée. Pour se la faire ? Hop, hop, hop…. Edmée était pas comme ça, elle était à Gryffondor, ouais mais si tu sors ça au mec ma belle, il va te prendre pour une fille qui revient d’l’asile. Edmée – « Eh mon beau, tu sais je suis pas comme tu l’crois, okay j’ai un look zarbi, ouais c’est le seul truc qu’on a en commun, j’crois…. (Elle lui envoya d’la fumée plein la gueule et dit doucement : ) Bye bye mec… »Rues de Londres, Big Ben, pleins d’magasins chics, beurk. Petits pois, Bacon, tout ce qu’est bien dégueu et encore on avait encore rien vu. Y’avait jamais d’fête, peut-être mais que des Anglais qui se dandinent comme des poules qui marchent, au secours ! D’un coup, Edmée regretta sa belle Grèce. Vacances en Angleterre, mauvaise idée. Pluie, que d’la pluie. L’eau coulait doucement dans ses cheveux bruns, noirs, très noires, les petites choses transparentes coulaient doucement comme un caressement, Edmée n’avait pas pris la peine de mettre une capuche, son blouson en jean. Pas de capuche. Le vent glacial lui glaçait le visage, en plus déjà qu’il était blanc, ses lèvres aux couleurs rosâtres gerçaient… horrible. Edmée s’éclaboussa. Putain d’eau, putain d’ville ! Yeahhh. Edmée remarqua que les trottoirs étaient impeccables, tiens que ça de bien. Yeahhh. Les bourges étaient partis faire leur marché et les campagnards à la mer. Calme, un calme qu’Edmée interrompait à cause de ses chaussures, des converses bleues sans lacets. Rahh… là, Edmée stoppa net. Pam ! Boutique de CDs, on y va ? Bah ouais. Edmée écouta pendant deux bonnes heures, du pur Rock ou d’la musique française, elle aimait cette langue compliquée qui dégorgeait de pleins de secrets. Elle comprenait que dalle mais aimait, point barre.
Elle sortit du magasin et vit un clebs. A qui il était, mon beau toutou ? Nan, Edmée était pas comme ça, elle aimait tellement les animaux y gardant de très mauvais souvenirs sauf son Lion. Ouais, un Lion.
Flash-Back
La petite fille brune peut-etre pas très grande mais émerveillée devant la cage du Lion nommé « King », pour ça oui c’était le Roi de la jungle disait tous ces contes de Walt Disney. Le père d’Edmée lui tenait la main joyeux qu’Edmée soit heureuse, après la mort d’Amy, la maman d’Edmée et la femme de Li, ils avaient eu une période très difficile, Edmée murmurait de sa voix enfantine au Lion :Edmée - « Lion, Lion…viens…. »Edmée avait sa paume de sa main ouverte pour qu’il touche sa main de son museau, le Lion arriva à pas lents devant Edmée et lui dit : Lion - « Bonjour Edmée »Ce qui se traduisit en un rugissement pour tout le monde, tous les gamins, tous les parents qui accompagnaient leurs enfants et Edmée s’était exclamée a son père : Edmée - « Papa !!! il m’a parlé !! Le lion !!! »Son père la regarda avec des yeux ronds et lui fit un « non » de la tête puis la ramena vers lui, Edmée déçue n’osa même plus regarder le Lion dans les yeux. La tristesse d’une petite fille, le Lion montra les dents pour faire comprendre qu’il voulait que la petite soit sous sa protection. Les petits yeux marrons à l’époque d’Edmée questionnèrent le Lion du regard. Son père la tirait en vain vers la sortie, la petite pleura, tendant une main où l’endroit où le Lion était.Père – « Edmée, stop ! Arrete tes conneries ! C’est qu’un Lion ! T’as entendu des voix ! »Son père devenait inquiet, très inquiet, elle était sorcière, sa fille une sorcière, les yeux de son père trahissaient le doute et la peur, Edmée laissa couler quelques larmes en regardant son père, pourquoi était-il si triste ? Hein ?
Fin du flash-Back
Edmée sourit, elle pleura. Pleurs de joie. Pourquoi ? Elle avait revu son père dans son esprit, dans sa pensée, son père, sa mère, sa famille… morte. Death. Le clebs partit en aboyant, pfff même les chiens anglais sont cons comme tous d’ailleurs. Edmée continua son chemin, ouais elle a un esprit de Gryffondor et de Serpentard. Gryffon et Serpent. Les rues désertes, rien. Souffle du vent. Konstantine. T’entends ? Ouais…. Konstantine, son groupe, un groupe, un mythe. Rockeuse mais amoureuse des chansons tristes. Regard vague, esprit ailleurs, esprit rêveur. Tu sais quoi ? J’t’aime toi. Rien que toi… C’est beau de rêver, tellement.
Elle continua sa route, regardant les ruelles mais putain Edmée dis moi ce que tu recherches ? La tranquillité pour penser, songer, rêver, un rêve féerique. Un rêve magique, elle aimait avoir l’esprit vagabondant. Style de Serpentard, Ame de Gryffondor. Un clochard, horrible. Elle continua tout droit en évitant un poteau, elle avait failli s’le prendre dis donc. Et…
Là. C’est là qu’il faut aller, la ruelle. Y’avait une boutique et pis cul de sac sur un mur de pierres pas de briques, nan pas l’Chemin de Traverse, aut’ choze. Beaucoup plus songeur, la boutique c’était un truc d’herbe. Une herboriste ? Ca s’dit comme ça ? Edmée jeta un coup d’œil, personne. Okay, elle sortit. Dame – « Ma jolie, sors pas comme ça…visite. »Edmée sursauta et se retourna la Dame Herboriste était une drôle de bonne femme. Les cheveux d’un roux, une sorcière ? Comme… enfin nan. Comme personne.Edmée – « Vous… »La timidité l’emporta, Edmée rosit et essaya de le dissimuler en se mettant dans un endroit dans le noir.Edmée – « Je ne recherche rien, je jette un coup d’œil, oui… pour voir, me laisser vagabonder, je… »Dame – « Ahh…. Dites-moi. Vous n’êtes jamais venue ici ? A Londres ? Si ? Nan ? Enfin nan, c’est pas une question. Excusez-moi, donc vous êtes venue ici pour vagabonder, se laisser aller, n’est-ce pas ? J’ai tout ce qu’il faut… Au fait, c’est gratuit, un nouveau truc que j’ai inventé, ça indique le futur. J’m’appelle Angela et vous ? »Un truc futuriste,bah ouais ça serait drôle même si Edmée y croit pas a ces trucs là, et puis elle avait l’air sympa cette Herboriste Angela, ohhh Angela, Angela Jones. Le même prénom, Angela, son rayon de soleil, son ange, sa prof préférée. Tiens, Edmée reprit confiance en elle, si elle s’appelait ainsi pas de problème.Edmée – « Eh bien… J’veux bien essayer pour voir ! Edmée, j’m’appelle Edmée, enchantée. »En restant deux heures dans son truc d’herboriste, nan de Botanique hopp j’en sais rien moi. J’vais dire le magasin à gadgets. En restant deux bonnes heures dans l’magasin à gadgets avec Angela, Edmée apprit son destin. Une grande amitié va se former, une destinée assez spéciale, le tempérament d’Edmée va se révéler contraire à ce qu’il était autrefois. Edmée ne comprit pas grand-chose mais la compagnie d’une Herboriste, la fit rire et sourire. Si les gens étaient tous comme ça !
Tiens un Bar. Ouais, un p’tit coup. Le bar était normal, les saouls d’un côté les monsieurs « ohhh Darling » de l’autre, Edmée se mit à une table. Quand le serveur vint passer la commande, Edmée faillit commettre une gaffe en se rattrapant « Bièrra…. Bièrre euhh nan un Soda, où ai-je la tête (elle prit un air niais), un Soda, limonade, quoi ! » Edmée regarda l’environnement, c’est louche, une fille de seize piges ici mais bon. Attendant sa boisson, elle songea à son « incroyable destinée » et sa « rencontre qui va devenir une grande amitié.. ». Là voilà ta boisson, Edmée regarda le liquide orangeatre ehhh Monsieur, c’est pas un jus d’orange que j’ai commandé mais une Limonade ! Ouais bon va t’coucher. Ah nan c’est une Limonade, tiens c’est bon…
La pluie recommença à torrents, Edmée qui était tout près de la fenêtre, regarda la rue, déserte. On aurait dit une rue mort-vivante. Pas un chat, ouais les chats aiment pas l’eau mais bon. Ohh une silhouette à l’horizon ! Croyant que c’était quelqu’un quelconque, elle laissa son regard vagabonder.
Vagabonder, sa conscience était autre part, là-haut, rejoignant ses parents, y’a toujours d’l’espoir on dit… ouais mais Edmée l’a perdu. Sa famille envolée dans le ciel, elle se rappelait d’une phrase qu’elle avait demandé et son père lui avait gentiment répondu. « Dis papa, c'est le bleu du ciel ou de l'océan qui brille dans te yeux ? » et son père n’avait rien dit de mieux, sa réponse était si belle… « Eh bien ma chérie c'est le bleu, le ciel de tes ancêtres et toi aussi tu auras un reste de nous quand on sera là-haut au ciel. » Elle admira son reflet, elle se trouvait mélancolique, elle regarda ses yeux, le bleu alors c’était un reste de ses parents ? sa vue se brouilla… elle pleurait, des larmes. Larmes de cristal, larmes d’appel à l’aide, aidez-moi…. Hey papa, maman m’entendez-vous ? Avez-vous ce que j’endure maintenant ? Je vous aime, vous me manquez…. Tellement. J’suis rien sans vous, I’m Nothing, Very Nothing. Voilà vous avez compris ? Je garde encore ce bout de vous dans mon regard…. Merci. Pour tous les moments ensemble, merci. Hey…. La pluie là. C’est vous qui pleurez aussi ? Dites…. J’vous manque ?
Pam ! Edmée se retourna vivement, elle remarqua la silhouette de toute l’heure, ses magnifiques cheveux blonds pailles, était-ce une fée ? Oui…. Pas un Ange, une fée… Fée, fée aide-moi disait Edmée dans son regard.
Help-me… Oh ouais, help. I need help. Fairy, help-me. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fairy, help-me... [Pv Elo wub] Mar 15 Aoû 2006 - 18:12 | |
| [rooo mais non je te l'ai dit, j'adore idem ] La pluie...Pourquoi fallait-il qu'à chaque fois que Satine daigne mettre un pied dehors, le temps ne se prêtait vraiment pas à ses rares sorties hors de l'enceinte du château? La jeune femme accéléra le pas, tentant de ne pas se faire heurter par les passants pressés au passage, car elle non plus n'avait pas de temps à perdre.*Vraiment, être trempée des pieds à la tête pour ce rendez-vous n'est pas ce que j'avais espéré...la poisse...*La poisse, peut-être pas tant que ça...Finalement ce rendez-vous avec cet employé du ministère ne lui plaisait guère, elle aurait netlement préféré rester tranquillement au château à mettre en pratique ses prochains cours de métamorphose. Peut-être qu'avec cette pluie torrentielle ce William aurait décidé d'annuler le rendez-vous. Quelque part l'appréhension montait en Satine, à chacun de ses pas la conduisant vers le lieu de rencontre fixé, un bar qui d'extérieur semblait miteux, délabré et abandonné, alors qu'à l'intérieur se réunissait une bonne partie du monde magique. La jeune femme souffla un bon coup, tentant d'évacuer son stress, car elle connaissait très bien le motif de ce rendez-vous, qu'elle n'avait pas pu éviter cette fois-ci. Ce n'était ni pour parler de son travail rendu en tant qu'ex Auror, ni pour parler affaires puisqu'elle se faisait parfois l'intermédiaire entre le Ministère et son père, mais pour régler une sombre histoire de meurtre.
Un mangemort mystérieusement assassiné dans les locaux de l'hopital Ste Mangouste, le Ministère voyait derrière ce geste son ennemi invisible, celui qui revendiquait son meurtre pour mieux avertir le Ministère qu'il avait à présent quelqu'un contre lui. En effet étant rallié aux Maraudeuses, et donc aux mangemorts, il se voyait le premier visé dans toute cette histoire, pensant que ce serait bientot son tour. Or c'était loin d'être le cas, Satine le savait car c'était elle, la meurtrière. Ce n'était là qu'un geste intéressé et servant son propre intérêt. Alarig, l'ami de son père ne tenterai plus d'entraver son chemin et ne lui profèrerait plus de menace. Etant considérée comme une proche de ce mangemort, le Ministère avait décidé d'envoyer un de ses employés à sa rencontre, afin de recueillir ses témoignages, ignorant qu'elle était la meurtrière en personne. Satine aurait très bien pu avouer les faits, après tout le Ministère ne s'en verrait que soulagé et il était fort possible qu'aucune sanction ne soit retenue contre elle. Mais c'était son histoire, son combat, c'était personnel. C'était tuer les mauvais souvenirs du passé, exorciser son angoisse seule, c'était redresser sa fierté.
Enfin elle arriva aux portes de ce bar, non sans sentir cette désagréable impression des vêtements glacés coller contre sa peau. Satine frissona légèrement, sentant couler quelques gouttes d'eau le long de son visage, avant de pousser la porte de bois vermoulu du bar. Une fois à l'intérieur, une marrée humaine parlait haut et fort, il était impossible de distinguer les conversations. Sans doute que la pluie les avait tous réfugiés à l'intérieur...N'étaient-il pas idiots? Il n'y avait rien de mieux que la pluie, comme pour les larmes d'une personne, c'était presque un soulagement pour le ciel que de pleurer ainsi. Satine avait toujours adoré se trouver sous ses torrents d'eau, fins ou violents, elle se sentait mieux par la suite. Seulement ce jour-ci la pluie ne se prêtait guère à ses occupations, aussi à l'aide d'un sortilège informulé elle sécha ses longs cheveux et ses vêtements de sa baguette.
Puis elle chercha ce William du regard, parmi tous ces gens trinquant à leur santé. Satine connaissait déjà cette personne, elle le croisait de temps à autres dans les couloirs du Ministère lorsqu'elle était encore Auror. Puis elle le vit, un grand jeune homme aux cheveux aussi blonds qu'elle, le regard saphir et brillant, un certain charme qui venait lui procurer une dimension sympathique que ses traits durs n'apportaient pas. La jeune femme se racla la gorge, ramena délicatement ses cheveux en arrière, les yeux fixés sur cette employé. Malgré l'appréhension qui montait en elle, sa démarche et son regard montraient une certaine confiance en elle, peut-être trop...Elle alla vers sa table, poussa la chaise de bois afin de s'y assoir, et lui tendit la main.-Monsieur Beckett? Je m'excuse du retard, mais je n'ai pas pu transplaner....Trop de moldus dans les ruelles.Satine ramena de nouveau ses cheveux dans un geste vif, avant d'observer discrètement les alentours. Une jeune adolescente brune et l'air mélancolique attira son regard, mais William prit aussitôt la parole, ce qui la fit sortir de ses rêveries. Les mains croisées devant elle, Satine écoutait avec attention les paroles de l'employé.-Bien Mademoiselle Mc Illian je m'excuse d'avance pour notre entrevue qui ne se passe pas dans nos locaux mais avec ces évènements nous ne laissons guère rentrer ceux qui n'y travaillent pas...ou ceux qui n'y travaillent plus dans votre cas...Bien je vois que vous êtes professeur à Poudlard, dit-il en sortant de sa sacoche de cuir noir, un dossier comportant toutes les informations sur Satine. Sage décision, mieux vaut être du côté des Tenshi pas vrai?Cette réflexion l'agaçait au plus au point. Certes elle avait quelques affinités avec les Tenshi, mais son appartenance à l'Ordre lui dictait de le remettre à sa place. Aussi elle rétorqua de manière froide et cinglante, ses yeux bleus devenat soudain glacials-Je serai vous je ne parlerai pas si fort, nous ne sommes pas seuls ne l'oubliez pas... Satine lui fit un sourire ironique, avant de reprendre un visage impassible. Gêné de cette remarque, William se racla la gorge, rougissant légèrement, avant de reprendre tout bas.-Oui bien sûr...Donc vous êtes certainement au courant de ce qui s'est passé pour Alarig? Connaissez-vous quelqu'un qui pourrait lui en vouloir au point de...-...oui moi...Satine s'adossa à sa chaise, se mettant à son aise. La jeune femme lui avait coupé la parole sans gêne, pour en plus lui parler avec franchise. L'employé la regardait avec des yeux ronds, sans doute ne s'attendait-il pas à tomber nez à nez avec une forte tête. Ou bien était-ce le physique de Satine qui la faisait passer pour une personne respectueuse et docile, seulement c'était ignorer sa mauvaise foi. Satine se pencha un peu plus près au devant de William, et lui dit à voix basse :-Mais enfin, réfléchissez. Tellement de gens lui en voulaient...Cet homme a tué, torturé, il a fait des veuves, des orphelins...Pensez-vous vraiment qu'il méritait d'être le porteur d'un acte symbolique? Je sais ce que vous pensez, mais pour moi ce meurtre n'a rien à voir avec le Ministère. Ce que je pense c'est que vous êtes trop concentrés sur votre nombril pour daigner protéger la population, voilà ce qui vous amène ici. Votre protection, pas celle des sorciers banals.Satine posa de nouveau son regard sur la jeune fille qui se leva pour se diriger vers la sortie, lorsque William se leva à son tour dans un soupir. Voyant, agréablement surprise -quoique pas tant que ça puisque Satine avait tout mis en oeuvre pour faire tourner court la conversation- qu'il allait donc partir, la jeune femme se leva à son tour et adressa une poignée de main à William qui répliqua d'un ton las :-Je vois que le Ministère ternit de plus en plus son image, et vous m'en voyez déçu de vous que vous pensiez une telle chose Mademoiselle Mc Illian..Pour une ancienne Auror à présent affiliée aux Maraudeuses...Nous ne vous embêteront plus, merci de votre coopération.La jeune fille lui adressa un sourire de "je m'en foutisme absolu", et attendit deux longues minutes avant de le précéder et de sortir à son tour du bar. Mais il pleuvait toujours, et impossible de transplaner...Peu importait, la pluie était fraîche et si agréable. Les yeux se baladant sur les flaques d'eau qui reflétaient la grisaille du ciel, Satine leva finalement la tête, sans savoir pourquoi. Puis elle reconnut la jeune fille du bar, mélancolique dans son regard, froide dans son attitude. N'ayant jamais été ni timide ni habituée aux règles de politesse qui consistait à ne pas s'adresser aux inconnus, elle se dirigea vers Edmée et lui demanda d'une voix quelque peu inquiète :-Dis moi...tu n'es pas un peu jeune pour te rendre ainsi toute seule dans un bar? Tu es étudiante à Poudlard n'est-ce pas?Sans doute avait-elle une bonne mémoire des visages, ou peut être que cette fille l'avait marquée pour elle ne savait quelle raison. Satine savait seulement d'Edmée qu'elle était de Gryffondor, son ancienne maison, et elle reconnaissait dans cette jeune fille l'attitude froide inhérente aux Serpentards...Comme Satine lorsqu'elle était jeune...Une Gryffondor fière de sa maison mais néanmoins assez sadique pour rentrer dans les couleurs de Serpentard.-Une vraie Gryffondor ou une fausse Serpentard? demanda-t-elle dans un sourire. |
| | | Edmée Ku Invité
| Sujet: Re: Fairy, help-me... [Pv Elo wub] Mar 15 Aoû 2006 - 21:19 | |
| [Rp court mais j’allais pas me traîner… pour raconter n’importe quoi ! J’espère que ça te plaira =D]
Flotte. Que de ça, eh papa, maman. Pleurez pas comme ça. C’est quoi déjà la chaleur de votre corps ? C’est quoi déjà vos mots doux que vous me disiez à l’oreille ? C’est quoi tout ça ? J’m’en rappelle plus et vous ? Souvenez-vous de nos vacances au bord de la mer en Grèce ? Hein ? Nan ? J’le savais pas la peine de me le redire…. Vous m’avez oublié, vous m’avez oublié… Et ma famille ? Qu’en reste t-il ? J’dis ça parce que c’est vrai ! Ouais, l’allusion du produit qui avait explosé et inondé pleins de fleuves, avait fait pleins de morts, nan Maman était pas là. J’avais vu son sac dans la salle de bain en revenant après. Suicide. Et papa ? Accident de Voiture ? Mon œil. Ouais, j’m’en souviens encore… Il était si triste après le suicide de ma mère, parce qui il savait ; il m’avait tout caché, tout. Ouais et voilà. Vous avez pensé à moi ? Pendant votre suicide ? Tous les deux ? Vous êtes contents ? Contents que je nage dans la merde ? Hein ? Pourquoi j’ai pas d’frères ni d’sœurs ? Egoïstes. Egoïstes. Là j’y repense. J’en ai les larmes aux yeux, il pleut… Grosses gouttes, m’en tape. Allez j’sors de ce Bar pourri. Nan.
Ecoute. Edmée se retourne encore une fois, un mec. La voix d’un Mec. Rahhh peux pas parler un peu moins fort ce con ? Nan ? Heureusement qu’il raconte pas sa vie, hein ? Sinon dès la fin d’la journée tu sais où il habite, comment s’appellent sa femme et ses enfants, etc. « Bien Mademoiselle Mc Illian je m'excuse d'avance pour notre entrevue qui ne se passe pas dans nos locaux mais avec ces évènements nous ne laissons guère rentrer ceux qui n'y travaillent pas...ou ceux qui n'y travaillent plus dans votre cas...Bien je vois que vous êtes professeur à Poudlard, sage décision, mieux vaut être du côté des Tenshi pas vrai? »
C’était qui Mademoiselle Mc Illian ? Elle regarda par curiosité, la personne en face de l’interviewer apparemment. Ouaif, le mec on l’voyait de dos donc on voyait que les cheveux et oh ! Les même cheveux que la fée et si c’était elle ? Ouais ça devait être elle… Sa fée ! Edmée écouta encore un petit peu juste pour entendre la voix de Mademoiselle Mc Illian. Ouais bon, pas très intéressant la conversation. Edmée se leva sans faire de bruit, elle paya vite-fait, sans tenter de regarder la fée et sortit dehors, merde encore de la pluie ! Putain d’merde ! Putain d’Dieu ! Voilà. Clope ? Ouais tiens. Edmée l’alluma, elle avait volé l’briquet à l’aut’ dragueur de british qui croyait qu’il allait s’la faire. Tous pareils, tous obsédés, tous des mecs. Ouais ben… voilà, quoi. Edmée mit sa clope entre ses doigts, elle ferma les yeux, se laissant envahir de l’odeur d’la clope. Mhhh l’odeur qui donnait mal à la tête mais c’était une sorte de soulagement… Problème, après tu toussais, t’avais l’impression de cracher tes poumons, c’était horrible.
Y’a pas de que ça à foutre mais… Edmée décida de partir quand un claquement de porte bruyant retentit, elle n’osa pas se retourner, de peur de se retrouver face a un ivrogne. Ouais, Edmée trouillarde. Londres, Edmée avait peur de Londres mais elle faisait la dure pour ne pas montrer ses faiblesses, une voix, la même voix qu’au Bar, la même voix féerique, l’interrompit dans ses rêveries de gamine.
« -Dis moi...tu n'es pas un peu jeune pour te rendre ainsi toute seule dans un bar? Tu es étudiante à Poudlard n'est-ce pas? »
Mhh Jeune ? Seize ans ? Ca va, nan ? Rahh. Plus l’droit d’rien faire, ces moldus ça… ça… Merde, pas une Moldue ? Sorcière ? Edmée se retourna, la fée… toujours aussi sublime, son cœur fit un bond, elle était prof ? Venue pour la surveiller ? Nan. Edmée n’était pas parano. Poudlard… Ouais, elle avait bien entendu. Edmée commença à parler mais ne trouva pas les mots, elle se ressaisit. Ouais, elle allait pas être trouillarde, elle tripota une de ses mèches de cheveux a peu près sèche. Puis elle commença à parler avec timidité.
Edmée – « Mhhh…. Jeune. Ouaif…. Si vous voulez, moi j’m’en fou, j’voulais m’réchauffer. Poudlard, j’ai bien entendu ? Oui…. Oui, j’suis étudiante et vous, vous êtes…. Professeur. » dit Edmée.
Peu à peu, sa timidité disparaissait. Elle prenait de l’assurance. Mademoiselle Mc Illian lui demanda une question … mhh pas indiscrète mais pas discrète nan plus. C’était vrai. Vraie Gryffondor ou Fausse Serpentard ? Les deux. Disons que… Gryffondor parce qu’Edmée avait du courage, elle était sympa la plupart du temps mais Fausse Serpentard surtout au niveau de son comportement des fois. Elle fumait et se droguait. Délinquante ? Si on veut. Mais Edmée vénérait sa maison.
Edmée – « Les deux. J’suis de Gryffondor pour mon courage, et euhh tous les trucs pour y aller mais des fois j’ai un comportement de Serpentard, de toute façon, tout le monde a des quatre maisons dans son sang. Parce que tout le monde est courageux, intelligent, froid et feignant mais chacun à sa façon. Voilà mon raisonnement. C’est vrai, j’suis souvent mal vue, tiens une Gryffondor ouais ! Allez on va lui faire sa fête ! Ouais mais quand y’a des Serps j’deviens vite leur alliée. »
Putain, Edmée qu’est-ce qui te prend ? Tu tapes la causette maintenant ? Pff, allez reprends-toi.
Edmée – « Désolée pour mon comportement de pipelette… je…. Enfin bon. Au fait part l’intermédiaire du, de l’interviewer c’est ça ? Dans le Bar j’ai appris que vous vous appeliez Mademoiselle Mc Illian. Je me nomme Edmée Kumi-Lang, seize ans. Enchantée… »
Voilà. La chose qu’elle avait rêvée. Rencontrer une fée. C’était fait. Allez souris, Edmée. Ton rêve est devenu réalité. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fairy, help-me... [Pv Elo wub] Sam 19 Aoû 2006 - 18:57 | |
| HJ : Gavaldaaaaaaaaaaaaa? Mince on m'a conseillé ce livre en plus tu sais "J’voulais m’réchauffer"...Sûr que l'été était là, mais son ciel bleu et son soleil de plomb n'étaient pas au rendez-vous. Normal, c'était Londres, la ville grise, mais si charmeuse. Satine adorait la pluie, si bien qu'elle avait même oublié que dans sa besace attendait un petit parapluie qui ne demandait qu'à être sorti. Mais ces gouttes d'eau sur son visage...Peut être était-ce son subconscient qui parlait, cette pluie tombant du ciel faisait l'effet d'une bénédiction, comme si elle purifiait...Depuis qu'elle était enfant, Satine se sentait sale, son âme souillée par un vice qui l'avait prise de cour, elle n'avait pas pu se débattre, elle n'était qu'une enfant à l'époque. Pourtant elle culpabilisait...C'était sa faute, Satine s'était laissée faire. Et aujourd'hui elle se retrouvait coincée entre deux monde : la lumière, l'Ordre du phénix, combattre pour elle même, et la noirceur, les Maraudeuses, les mangemorts, combattre pour que son père enfin soit fière d'elle. Puis un flash, un souvenir, une pensée en amenant une autre, Satine se remémora sa scolarité à Poudlard.O°o Flashback O°o Des couloirs sombres, où était-elle? Satine avançait, pas à pas, Lancelot à ses côtés. Il ne la quittait jamais, il ne voulait pas la quitter...Une main sur le mur, la jeune fille avançait à pas lents, le temps que ses yeux clairs se fassent à l'obscurité. La curiosité était un vilain défaut, oh oui elle l'était...La preuve en était que c'était ce même défaut qui l'avait poussée à s'engouffrer dans ce couloir sombre inconnu. Le froid, l'humidité, Satine tremblait de tous ses membres, glacée, tandis qu'un mince nuage de fumée se forma autour de ses lèvres bleutés. Et pourtant c'était le printemps, à croire que ce couloir n'avait pas été ouvert depuis longtemps. Puis soudain un bruissement, des bruis de pas....Ils n'étaient pas seuls. Satine posa une main sur l'épaule de Lancelot, pour l'arrêter. *Satine* Chut, pas de bruit il y a quelqu'un...Murmure...C'était inutile, sa faible voix partait en écho parmi les étroits murs de pierre. Puis elle avança, l'oeil attentif, avant d'apercevoir une lumière claire émaner d'une baguette. Quelle idiote, elle avait oublié la sienne sur sa table de chevet, un jour où l'autre ça la perdra...Puis elle s'approcha de la personne qui tenait la baguette dans la main. D'abord confuse, sa silhouette se dessina, puis devint plus distinste. Une jeune fille brune, fine, élégante, avec des airs asiatiques, se tenait devant elle et lui demanda avec froideur : *Mikomi* Qu'est-ce que vous faites là?*Satine* Qu'est-ce que ça peut te faire?Froideur sur froideur, les deux jeunes filles avaient l'air d'avoir le même tempérament. Et au lieu de continuer les provocations, elles se sourièrent l'une l'autre, amusées. Mikomi lança un rapide coup d'oeil sur l'uniforme de Satine avant de lancer d'une voix moins froide.*Mikomi* Un bon langage, du cynisme, mince, tu devrais être à Serpy, c'est dommage.*Satine* Je suis une Gryffondor, mais une Serpentard dans l'âme je crois.*Mikomi* Hmm...Je m'appelle Mikomi, mais les gens comme toi peuvent m'appeler Miki...Viens, j'ai des gens à te présenter...Lancelot ne comprenait pas, Satine avait d'un seul coup pris en amitié cette Serpentard qu'elle ne connaissait pas quelques minutes auparavant. Oui Satine avait l'âme Serpentard, et elle n'hésita pas à suivre Miki dans les démarches sadiques de l'AELAS (HJ on dit merci Nathan ,j'me comprends mdr) , associations pour les personnes à la vraie âme serpentarde. Depuis qu'elle était enfant, Satine ne savait plus de quel côté se placer. Elle aimait sa maison, elle aimait son âme serpy. Elle se vouait à l'Ordre, elle n'arrivait pas à haïr les mangemorts, encore moins les Tenshis...O°o Fin du Flashback O°o Et Edmée était là, face à elle, dans la même situation que Satine. Une gryffondor à l'âme mutilée. Mince, est-ce que cette jeune fille allait devenir comme Satine? Mieux valait éviter, une âme tourmentée n'était jamais à son aise. "J'voulais me réchauffer", encore cette phrase qui résonnait dans la tête de Satine , qui lui demanda doucement :-Mais.......tu n'as nul part où aller?La pluie tombait encore, et Satine se remémora soudain qu'elle avait bel et bien un parapluie dans son sac. Elle le sortit alors, l'ouvrit, et le plaça au-dessus d'elles. Deux même âmes sous un même abri...Mais la pluie, c'était beau....Sans doute qu'Edmée avait trop souffert pour regarder le ciel pleurer. Puis elle écouta les paroles de la jeune élève, dans un sourire.-Professeur, oui, mais seulement dans l'enceinte du château, je n'ai aucune autorité sur toi ici si cela peut te rassurer...Est-ce qu'Edmée avait froid? Satine regarda autour d'elle, il y avait un endroit chaleureux qu'elle connaissait, un endroit où elle allait lorsqu'elle était petite. Certes ce n'était pas ici qu'il fallait se rendre pour se réchauffer d'un point de vue physique, mais lorsqu'on réchauffait son coeur on n'avait plus froid. Et la mélancolie, il n'y en avait que de trop dans les yeux d'Edmée.-Tu es exactement comme moi lorsque j'avais ton âge...Et elle aurait voulu rajouter "Je ne sais pas si c'est une qualité...Regarde ce que je suis devenue, incapable ed me ranger..." Mais c'était inutile. Puis Satine avança, faisant signe à Edmée de la suivre. Elles passèrent l'Abbaye de Westminster, elles passèrent Big Ben...Satine ne put d'ailleurs s'empêcher de lever les yeux sur cette oeuvre d'art, c'était si beau. Chaque fois qu'elle regardait Big Ben, elle ne pouvait s'empêcher de contempler sa beauté qui durerait encore pour des siècles....Quelle chance. Puis elles passèrent le pont, longèrent la Tamise, Satine ne dit mot sur sa destination. Une rue bordée de magnifiques batiments de pierre, puis une autre plus étroite, puis encore une autre...Un vrai dédale. Et enfin, une bâtisse abandonnée, une porte de bois vermoulue, rien de l'extérieur ne présageait que l'intérieur renfermait un trésor. Satine s'arrêta devant la porte, et dit à Edmée dans un sourire, persuadée qu'elle allait comprendre son double sens :-Les gens ne jugent que sur l'apparance. Les pauvres, ils ne savent pas à côté de quoi ils passent. T'as vu ces gens qui passent devant cette porte? Ils n'y rentreront jamais, dommage pour eux...Tant mieux pour nous...Puis elle poussa la petite porte qui s'ouvrit dans un grincement, à l'intérieur, une petite pièce au mur de pierre et de bois. Des tapis de toutes les couleurs, des voiles légers, des mobiles suspendus au plafond qui jouaient des notes cristallines et qui renvoyaient des arcs-en-ciel sur le mur. Son enfance, une pièce pour les enfants, pour eux...Satine commença alors à s'expliquer, se tournant vers Edmée.-Tu vois lorsque j'étais gamine j'habitais Londres. Mon père...Je voulais pas le voir, alors avec des enfants de mon âge, on s'est fait un refuge. Je reviens ici de temps à autre, tu vois, depuis le temps il n'a pas été abandonné, d'autres enfants ont pris le relais....D'ailleurs ils ne sont pas là aujourd'hui...Bref, si tu ne sais pas où aller tu peux toujours venir ici...Satine alla s'assoir sur un des nombreux coussins vermeils posés au sol, invitant d'un sourire Edmée à venir s'assoir à son tour. Puis elle la regarda avec une certaine appréhension, d'un air qui voulait dire "allez, dis moi ce qui te tourmente, je te comprends tu sais." |
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