Journée pluvieuse {PV}

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Une goutte. De l’eau froide. Incompréhensible en ce mois de Juin. Mais c’était bel et bien le cas. Il pleuvait à Poudlard. Ce jour était bien différent du précédent, où le soleil avait régnait de plus belle. Laureline n’avait même pas profité de ce beau temps. Peut être était ce la vengeance du soleil vis-à-vis de celle-ci qui avait prévus une journée à Pré-au-Lard .. Mais cela n’allait rien changer en ces plans. La pluie ne la dérangeait pas. Au contraire. Elle préférait sentir l’eau glacée lui parcourir le corps plutôt que cette sensation de chaleur incontrôlable. Sourire. La Serpentard de Cinquième année était levée depuis quelques minutes, elle observait le spectacle que lui offrait la nature d’un regard intéressé. Par delà de ses iris noirs. Toujours vêtus de sa nuisette verte foncée, la jeune adolescente n’était même pas préparée. Mais celle-ci avait le temps, la sortie débuterait que dans une heures. Silence. Elle se retourna, laissant la fenêtre couverte de gouttes en toute solitude. Laureline observa ses camarades qui dormaient profondément dans leurs lits. Jetant un coup d’œil plus intéressé vers Yoshino et Akina. Deux asiatiques qu’elle avait apprit à connaître durant sa scolarité à Poudlard. Se dirigeant à présent vers son sac couleur auburn, elle l’ouvrit pour en sortir un Jean délavé moldus ainsi qu’un débardeur bordeaux. Sans afficher un air de dégoût, elle préférait de loin ce style de vêtement aux Robe de Sorcier noire qu’elle devait porter à Poudlard. Ces choses qu’il lui servait d’uniforme. Sans penser à cela, la jeune Wilde retira son habit de nuit pour se vêtir avec les habits qu’elle porterait ce jour là. Sourire. Un coup de peigne bref, ainsi qu’une couche légère de maquillage, Laureline prit une veste contre le froid et sortis de son Dortoir. Jetant un dernier coup d’œil glacial dans la pièce.

Porte à présent close. Elle se hâta de monter l’escalier menant à la Salle Commune. Objectif atteint, elle se dirigea vers le Portrait qui lui servait de sortie. Se positionnant face à celui-ci, elle le regarda d’un air passionné. Sourire. Deux regards échangés. Elle se mordilla la lèvre. Et rechercha dans sa mémoire la clef qui servira à ouvrir la « Porte ». Oui, « Sang Pur ». Après quelques secondes de réflexions, elle n’eut pas besoin de prononcer un seul son. Le portrait venait de s’ouvrir tout seul. Du moins, sans personnes présentes sous le regard de la Serpentard. Mais elle ne tarda pas à apercevoir l’auteur de cet acte. C’était un élève de Sixième année qui venait sans doute de finir de prendre son petit déjeuné. Sans même un merci. Les deux personnes se regardèrent sans aucunes paroles. Laureline avança suite à cela, et franchit le passage, pour se retrouver dans les cachots.

* Fatalité * ~ * Hum .. Pauvre insouciant .. *

Sourire. Elle avançait dans la noirceur des lieux. Connaissant le chemin par cœur elle ne ralentissait pas. Les seules personnes qu’elle pourrait rencontrer ne lui faisaient en aucun cas peur. Un élève ? Un professeur ? Un rat ? Baliverne. Il ne lui fallut qu’une vingtaine de minutes pour arriver dans le Hall d’Entré. Soupir. Elle jeta un bref coup d’œil vers les Sablier et on put lire un sourire sur son visage. Signifiant la satisfaction qu’elle éprouvait à voir les Serpentard en premier. Loin des Serdaigles, maison où se trouvait sa sœur. En tournant la tête elle put apercevoir que quelques personnes étaient déjà présente pour la sortie à Pré-au-Lard. Ne se hâtant pas pour autant, elle se déplaça vers la Grande Salle. Acte produit pour ne pas avoir le ventre vide lors de la matinée. Rejoignant quelques Serpentard à sa table, elle eut droit à quelques « Bonjour » qu’elle reproduisit par pure politesse vis-à-vis des Membres de sa Maison. Prenant de quoi faire une tartine, un bout de pain, de la confiture et un couteau pointu. Elle afficha un sourire à sa vue. Laissant s’évader ses pensées. Tartine finit, elle la porta à sa bouche et avala les longues bouchées délicieuses. Rien n’était meilleur que ceci le Matin. C’était le plaisir de la jeune adolescente qu’elle produisait en matinée, du moins quand elle daignait manger quelque chose. Se levant de sa chaise elle se dirigea vers la sortie, lançant des « A tout à l’heure » aux rares Serpentard présent.

Sourire. Elle arriva une nouvelle fois dans le Hall d’Entrée, et elle aperçut que plusieurs personnes étaient déjà parties. Sans doute que le Départ avait débuté. Le concierge ne tarda pas à revenir, pour chercher un groupe d’élève. Laureline entra dans celui-ci, et se dirigea vers les « carrosses » qui étaient conduits par des Sombrals. Elle voyait chacun de leurs traits. Elle les trouvait si .. Magnifique. Elle n’avait jamais vu des créatures pareilles. Même dans le livre qu’elle utilisait pour les cours de « Soin aux Créatures Magique ». Elle avait vu des créatures fascinantes, mais pas autant que celles-ci. Et leur contexte, lorsqu’elle pense que très peu de personne peuvent les voir. Elle se sent comme supérieure. Laissant une caresse sur celui-ci, elle monta dans le Transport. Plusieurs minutes de patience. Ni trop longues, ni trop courtes. Lorsqu’elle sortie enfin, elle lança un dernier coup d’œil au Sombral. Echangeant son regard noir avec le sien qui était si rouge. Et si .. Magnifique. Encore.

Pré-Au-Lard était enfin sous ses yeux. Laissant ses Camarades derrière elle, elle commença à marcher vers le centre du Village. Son sac à la main, sa veste sur ses épaules. Elle sentait les gouttes d’eaux se poser sur son visage pale.. Si blanc. Regard Mélancolique. Discret. Introuvable. Elle observait autour d’elle. Elle voyait tant de groupes. Et elle, toujours aussi seule. Mais cela ne la dérangeait pas, c’était comme d’habitude. C’était son caractère qui était comme ça .. Elle était elle. Lunatique. Ce qui fit fuir les autres à plusieurs reprise. Sauf deux personnes. Premièrement : Chloé. Un être pour qui elle pourrait faire tout. N’importe quoi. Sa sœur jumelle. Son autre elle. Et bien sur .. Audrey, sa meilleure amie. Leur relation était indescriptible. C'était : Magique ! Marchant fébrilement dans les rues, elle pensait à ce qu’elle pourrait faire de sa journée. Elle devait acheter des livres, mais cela allait lui prendre seulement quelques minutes, même pas une heure. Ca n’occupait pas une journée entière. Malheureusement. Et le Carrosse revenait chercher les élèves qu’en fin de journée.

Si seulement ..

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{ Désolée pour le petit RP ... Je t'aime }

Si seulement .. Regard vide. Aucune expression. Assise sur son lit, les yeux rivés sur le sol, Audrey contemplait avec admiration ses pieds nus. Restant figée sur place, écoutant tranquillement la rosée du matin venue réveillée la demoiselle avec douceur. Silence. Rêves. Une dernière fois, la Serpentarde s’écroula sur son matelas, ses longs cheveux blonds s’éparpillèrent sur ses draps verts … Hum. La pluie. Respire. Sa frange dorée lui masquaient ses si beaux yeux .. Oui, malgré qu’ils ne soient pas de la même couleur, ils étaient magnifiques. Ce marron délicat, qui se marié si bien avec sa blondeur et .. Et ce bleu. Ce bleu qui vous faisait plonger dans l’océan en un seul regard. Chut. Lève toi ! Audrey s’exécuta. Tout en traînant le pas, elle s’aventura dans les tissus de ses vêtements moldus en péchant un pantalon kaki assez large et une robe noire qu’elle enfilerait par-dessus. Ses tongs l’attendaient au coin de la porte.. Un dernier coup d’œil aux filles de sa maison, encore dans les bras d’Orphée et c’était parti. Go go go ! Maintenant, la journée était tout juste entamée, il fallait prendre un petit-déjeuner ? Non. La jeune O’Cleirigh n’avait pas vraiment faim à vrai dire. Tant mieux, rien ne valait une petite ballade dans le parc pour s’imprégner des quelques gouttes d’eaux venues des cieux.. Apprends à ressentir les choses, apprends à apprécier chaque petit détail émergeant de la nature. Silence. L’adolescente ne pu s’empêcher une nouvelle fois de se laisser tombée dans l’herbe mouillée de Poudlard. C’était si .. Agréable. Ecoute. Écoute les oiseaux chantonner pour toi, et les nuages ! Laisse les t’offrir leurs blancheurs. Elle ferma les yeux, se laissant emporter par les quelques odeurs de bonheur qui s’élevaient dans l’air. De temps à autre, elle entendait les rires joyeux des quelques élèves passant par là.

* Solitude * ~ * C’est tout de même agréable d’entendre c’est rires .. Mais .. *

Audrey se releva. Elle déraillée .. Pourquoi pensait-elle à tant de choses belles et adorables ? La Serpentarde fit quelques pas. Le Choixpeaux avait bien hésité le jour de sa répartition à vrai dire .. Hum … Serdaigle ou Serpentard ? Ce fut le choix pour les Snake. Elle était tellement heureuse dans cette maison, et elle pouvait être horrible avec les autres .. Une sorte de vengeance par rapport à son enfance en Irlande ? Silence. Là où les autres enfants se moquaient d’elle à cause de ses yeux ?

* Solitude * ~ Je serais une ordure .. Jusqu'à mon dernier souffle.

Un chuchotement. Il ne passa seulement pas inaperçu .. Audrey jeta son regard sur l’accusé, le fusillant de ses deux couleurs. Qu’avait-il à l’observée ainsi ? Un rugissement. O’Cleirigh reprit son chemin, tout en restant toujours aussi digne. Le vent. Hum .. Qu’elle bonne sensation. Ce froid, merci .. Merci nature. Stop ! Un groupe d’élèves. La Serpentarde fronça un sourcil puis s’approcha un peu plus, pénétrant discrètement entre deux filles qui selon sa mémoire étaient à Gryffondor. Il ne valait mieux pas qu’elle l’ouvre, elle serrait déjà les poings. Les Sombrals .. Audrey se rappela ce jour où elle avait vu ses Grands-Parents mourir de la fenêtre de sa chambre. Silence. Brûlé par cet incendie. La gamine était restée inerte devant ce spectacle enflammé, incapable de prononcée ne serait-ce qu’un seul son. Les cris de ses parents, les bruits des pas, cette main venue cacher les yeux de l’Irlandaise .. L’Irlande .. Un souffle. Son pays natal .. Chut. Ouvre tes yeux. Laureline ? De loin, Audrey cru voir sa meilleure amie montée dans un des carrosses menant jusqu'à Pré-au-Lard. Aucune hésitation. C’était elle ! La jeune fille embarqua à son tour dans un des moyens de transports. Seulement .. Qu’allait-elle dire à son autre ? Elle était sensé être reparti en Irlande normalement .. Mais la jeune O’Cleirigh n’avait pas pu, elle ne pouvait retourner là bas. Elle ne voulait pas retombée encore plus dans la mélancolie en regardant son petit village d’enfance se dégradé et partir en ruines. Un soupir. Terminus, tout le monde descend. Audrey posa pied-à-terre et scruta les alentours. Laureline partait seule dans les nombreuses rues magiques de ce merveilleux endroits, la Serpentarde se mit à courir puis saisit délicatement la main blanche et froide de son autre tout en s’approchant de son oreille, lui glissant un petit ..

* Solitude * ~ Fatalité !

Allez rentrons dans notre labyrinthe, viens ! Ses yeux. Voilà longtemps qu’elle ne les avaient pas vu. Aussi beaux que le seul œil couleur océan qu’elle possédait. Ses longs cheveux bruns et légèrement bouclés rivalisés tellement bien avec sa blondeur et ses mèches raides. Laureline était la seule personne qui la comprenait vraiment, elle était tout pour elle. Sa vie, son sang, sa chair, son oxygêne, son rêve, ses songes, ses pensées, son cœur. Audrey avait besoin de sentir la présence de son amie chaque jours. C’était une raison de plus pour ne pas pas retournée en Irlande ! Chut. Observation. Il y’avait toujours un temps comme celui-ci, quand la petite blonde prononcée ce mot : « Fatalité ». C’est quelques secondes où les larmes des deux jeunes filles commençaient à faire surface. D’ailleurs, elles montaient chez Audrey .. Et chez Laureline ? Wake me up Laureline .. When september ends. Alors, tu te souviens cet été ? Alors, tu me promets que tu t’en souviendras toute ta vie ? Alors tu me promets que tu m’aimes et que tu m’aimeras toujours ? And if you go, I wanna go with you .. And if you die, I wanna die with you.

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{ Désolé pour cet énorme retard ma chérie >.< , en plus le RP est Nuuuuul }

Pré-au-Lard. Quelle ville magnifique, mais si solitaire. Si sombre par moment. On pouvait y trouver toute sorte de sentiments. L’amour, la joie. La tristesse, la haine. Laureline percé tout ça à jour, elle observait, elle arrivait à se tenir discrète. Bien qu’elle se fiche totalement des autres, c’était comme un réflexe, un simple réflexe. Silence. Puis alors qu’elle marchait, elle entendit des bruit de pas derrière elle. Comme si quelqu’un courrait pour la rattraper. Et dans un élan de générosité, quelqu’un pris sa main, sa main blanche, telle la neige. Elle se retourna d’un quart de tour, et elle le vit. Ce visage. Oh Audrey ! Ce visage si réconfortant, si admirable .. Comme un Ange. C’était un Ange descendus des cieux. Pour Laureline, … Oh comme elle pouvait l’aimer.

Solitude – « Fatalité ! »
Fatalité – « Mon Ange ! »

Sourires. Les gouttes d’eaux ne comptaient plus. Il y avait son rayon de soleil devant elle. C’était tout ce qui comptait pour elle à présent. Elle ne se souciait plus de rien. Que d’elle. Que de son Ange. Wake me up Audrey .. When september ends. Oh que oui je m’en souviens de cet été. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je m’en souviendrais toute ma vie, jusqu’à que mes paupières sont closes définitivement, même plus. Je t’aime, et je te promet que dans mon cœur je t’aimerais toute ma vie. And if you go, I wanna go with you .. And if you die, I wanna die with you. Oh Audrey.
Et voilà que Laureline sauté au cou de sa meilleure amie. Pour toujours. Toute la vie. Elle se blottit contre elle. Espérance. Elle espère, c’est tout. Oh comme elle pouvait lui manquer, cette sensation, comme une drogue. Les larmes aux yeux. Oh, comme elle était méconnaissable. Méconnaissable. Mais elle était comme ça avec Audrey, elle en avait besoin, voilà tout. Sourire. La préfète des Serpentard aurait put rester ainsi éternellement. Mais à quoi bon s’éterniser. Dans une rue aussi sombre. Oh Audrey ! Come on !

Fatalité – « Comme je suis contente que tu sois là. Tu veux qu’on aille aux Trois Balais ? Qu’on se promène toute les deux ? Mes courses attendront ! » Dit-elle avec le sourire.

Silence. Oh ! Une musique mélodieuse. Magique. C’était deux personnes qui jouaient dans un coin de rue. C’était vraiment bien fait. La petite fille n’avait qu’une dizaine d’années et chantait aussi bien qu’une grande star connue. Silence. Laureline regarda plus attentivement et déposa une pièce dans le chapeau présenté. Un Gallion. Ca suffira, et puis, elle devait garder le reste pour ses achats. Sourire. Fixant une nouvelle fois Audrey, Laureline reprit la parole.

Fatalité – « On y va ? »

Sourire. Espérance.