Arrivée/Retour

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Morag était enfin devant le 12 Square Grimmaurd. La maison n’avait pas changé. Elle avait toujours une apparence de bord d’effondrement et semblait toujours aussi déserte. Les fenêtres étaient toujours bouchés par l’innombrable poussière que l’on retrouvait dans la maison. La seule chose qu’on arrivait a entendre qui parvenait de la maison c’est le bruit des rats qui semblaient se battre pour je ne sais quoi. Si on enlevait la maison, le paysage était fantastique. Les étoiles étaient plus belles les unes les autres et la lune était bien ronde. À quelques moments, on pouvait apercevoir des étoiles filantes qui semblaient passer lentement à l’œil nu. En plus de ça, c’était un des rares soir où on pouvait apercevoir Neptune à l’œil nu, de la terre. Il ressorti sa baguette dans laquelle il avait enfermé la lumière des lampadaires de la rue et la libéra. D’un coup, les silhouettes tracées dans le noir s’éclaircir et on pu voir ce qu’elles étaient vraiment. Certaines étaient des arbustes, d’autres des poteaux et ainsi de suite. La seule qui bougeait, s’était la sienne. Il s’empressa à entrer à l’intérieur de la vielle maison afin de ne pas se faire remarquer. Cela faisait maintenant un an qu’il n’était pas venu dans cette demeure.

Malgré son absence d’une année, il se rappela de faire bien attention au bruit afin de ne pas réveiller la vieille folle accrochée au mur. Sans succès, cette vieille bic avait des oreilles à toutes épreuves. Aussitôt, elle se mit a gémir, crier, hurler. Morag essaya de lui faire la discutions un moment mais ça n’apporta rien, la femme ne voulait rien entendre. Il s’empressa donc à se rendre dans la cuisine, le lieu où il allait travailler le plus souvent. Il commença par regarder ce qu’il avait comment instruments de cuisines. Aucun instrument n’avait disparu, ça le surprenait énormément. Avant qu’il parte, il y avait un minimum de une disparition par semaine, il devait constamment aller acheter de nouveaux instruments. Après ce grand recensement, il entama à l’aide de sa baguette, la phase ménage de la cuisine. Depuis environ deux minutes, la vieille folle s’était tue et avait réussi à s’endormir. Il décida donc d’en profiter pour former une bulle d’air insonorisée autour du cadre de la femme hystérique. Après son ménage de la cuisine, il s’assis un instant afin de penser. Depuis quelques temps, mille et une pensées lui traversaient l’esprit et jamais il n’eue pris le temps de les éclaircir, de les écouter. Ces pensées devenaient des analyses. Des analyses de la vie qu’il avait vécu l’année où il était partir, analyses de ce qu’il avait vu, vécu, entendu…

En fixant dans le vide, il remarqua quelque chose qui le surpris. On avait rajouté un tableau mais il était vide. Il était magnifique, le paysage, le cadre, c’était le plus beau de la maison. Aucune inscription lui permettait de savoir à qui il était. Il ne s’acharna pas plus longtemps sur cette question car il avait beaucoup à faire mais il retint la question afin de la poser au premier membre de l’ordre qu’il rencontrerait. Sur ce, il continua sa visite des lieux. La maison était tellement poussiéreuse qu’on aurait pu croire que les meubles étaient des montagnes de poussière. Comme il pensait s’établir ici pour un moment, Morag décida de faire un grand nettoyage et de tout remettre à neuf. Il commença d’abord par faire apparaître des balais qui s’occuperait de la poussière pendant que lui allait se préparer un lit.

Il monta alors au deuxième étage et choisis la plus petite chambre de la maison afin de ne pas profiter de l’espaces des autres. Il agita sa baguette afin de faire apparaître ses bagages qu’il avait planqué dans un buisson en venant vers la maison. Il décida de s’asseoir un peu afin de se reposer un peu. Il avait bien du marcher cinquante kilomètres afin de se rendre ici et il avait les jambes complètement morte. Sans faire attention, il se coucha et comble de fatigue, il s’endormi. Pendant son sommeil, pour la première fois depuis un an, il réussi à faire un rêve heureux, un rêve qu’il aurait voulu voir toute sa vie. Il rêvait à une famille, une femme, sa femme, des enfants, ses enfants… S’était le rêve caché de Morag. Il avait toujours voulu former une famille mais il essayait de le cacher, il ne savait pas pourquoi lui-même. Il continua ainsi dans sa rêverie jusqu'à ce qu’il entende un bruit. Il se réveilla brusquement lorsqu’il entendit la porte ouvrir suivit par des bruits de pas. Il se leva afin d’aller aller se présenter et tomba face à face avec un homme d’allure sérieuse, il se salua d’un signe de tête et….

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... son salut lui fut rendu. La personne qui venait de faire son apparition dans le hall de la vieille bâtisse n'était autre qu'Istari de Menessi, membre de l'Ordre depuis quelques mois déjà, sans avoir pour autant manifester une grande présence au sein de l'institution secrète. Les raisons étaient aussi nombreuses que valables, mais toujours est-il qu'après 6 mois d'absence, le jeune Ministre des Catastrophes et Accidents d'Ordre Magique opérait son grand retour.

Ses traits n'avaient que peu changés, ils s'étaient peut-être légèrement rendurcis, mais toujours est-il que le visage du jeune homme avait conservé sa lueur hautaine, probablement héritée de la noble ascendance du Comte. Le regard du magicien se posa sur la silouhette inconnue de l'homme qui lui faisait face. Un nouveau membre de la confrérie peut-être?! Un soupçon d'intérêt naquit dans les yeux du nouvel arrivant, qui s'empressa aussitôt de le dissimuler. Il savait à quel point il fallait se méfier de ceux dont on ne connait pas encore l'identité formelle. Optant pour une approche "douce", il adressa au bonhomme un semblant de sourir, à peine discernable dans la pénombre de la pièce où ils se trouvaient l'un l'autre. Pendant les quelques secondes qui s'étaient écoulées, Istari n'avait eut cesse de se focaliser sur les détails qui traçaient l'apparence de son actuel interlocuteur. Mémorisant sa gestuelle, ses paroles, son paraître, le jeune homme s'empressait d'en déduire une séries de faits à même de caractériser la véritable nature du sorcier.

Après cet examen visuel poussé, Is' reporta son attention sur le Square en soi. Il avait été nettoyé de fond en comble, ce qui surpris passablement le jeune ministre. Il ignorait que quelques individus s'interessaient encore à l'entretien de cette bicoque. C'est ce qu'il avait dans tout les cas constater lors de sa première visite des lieux, en solitaire.

- Istari de Menessi, enchanté de faire votre connaissance... A qui aie-je le plaisir de parler?

D'un geste discret, le magicien ramena son bras droit le long de son corps, un mouvement qu'on aurait pu sans autre qualifier d'instinctif.

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Morag commença tout d’abord par regarder l’homme qui se trouvait devant lui. Comme à l’habitude, il ne put s’empêcher de procéder à une fine analyse de l’homme en face de lui. Premièrement, il constata, malgé le fait que la sale où il se trouvait était très peu éclairée, que son confrère était d’origine asiatique. La deuxième chose qu’il remarqua fut le fait que l’homme était d’une bonne grandeur. En général, Morag avait une tête de plus que les gens qu’il croisait. Avec lui, ce n’était pas le cas, il le regarda de la tête aux pieds et en déduis qu’il devait bien faire 1 mètre 79. Le nouvel arrivant était également mince et très pâle. Si il ne se serait pas trouvé au quartier général de l’Ordre, Morag aurait très bien pu croire qu’il s’agissait d’un vampire. Il termina son analyse en remarquant qu’il avait tout à fait l’air d’un intellectuel.

Lorsque l’homme se présenta à Morag, il fut surpris d’entendre « de Menessi » car ce nom lui était familier. En fouillant dans sa mémoir il trouva que cette famille était une famille très célebre qui avait règné sur le lieu portant le même nom. Il ne put s’empêcher de remarquer que son interlocuteur avait le même regard que son père (reconnu d’une photo dans la gazette). Toutes ces pensées défilèrent très vite dans la tête de Morag. Il se décida donc de répondre à l’homme en face de lui.

Morag MacDougal, enchanté de faire votre connaissance. Je suis gardien du square. Vous avez peut-être remarqué que l’endroit était un peu moins poussièreux.

Sitôt qu’il eu fini sa phrase, la vieille femme du tableau se réveilla et commença à hurler des injures à Morag. En revanche, lorsqu’elle se retourna vers le dénommé Istari, elle arrêta sa vague de hurlement destructice et adressa un sourire. Morag ne pris pas de temps à comprendre que le jeune de Menessi était de sang pur. Content de voir que le portrait de l’ancêtre Black s’était tu, Morag tendit la main en signe de respect et de salut. A peine avait-t-il lever le bras, son ventre commença a gronder asser bruillament. Son visage pris d’abord un air un air embarassé mais il se repris en demandant à Istari :

Puis-je vous offrir un rafraichissement et quelque chose à manger ?

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La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps.

"Bien volontiers Mr Mac Dougal, mais je n'ai à ma disposition que très peu de temps. Il va bientôt falloir que je regagne le Ministère de la magie. En fait, en venant ici, j'espèrais tomber sur celui qui dirige l'ordre, ce mystérieux et néanmoins fameux "Nathan Shakespeare".

Pour l'heure, je dirais que ce magicien fait mal son travail. Il délaisse les institutions dont la responsabilité lui est échue, un vrai scandale. Tout les gens qu'il emploie bénévolement oeuvrent dans l'espoir d'améliorer une situation déjà précaire, mais.. le dirigeant de l'ordre ne daigne toujours pas se dévoiler à ceux qui l'ont pourtant rejoin, acceptant de servir une association au caractère somme toute très... sybilin. Peut-être avez-vous eut des contacts avec ce dernier?"

Istari prit la direction des cuisines, s'engageant à la suite du dénommé Mc Dougal. Mine de rien, il était satisfait d'enfin faire la connaissance de quelqu'un dans la confrérie qu'il avait rejoint. Mis à part Lunaëlle, il n'avait jamais connu d'autres adhérants de l'ordre. Un comble...

- Et sinon, Mac Dougal, qu'est-ce que vous faites dans la vie, à part entretenir cette affreuse bâtisse, tombant en décrépitude? Apprenons déjà à nous connaitre... c'est peut-être ce qu'il y a de mieux à faire, en attendant que le grand manitou de l'institution fasse son apparition.

Vous avez fait vos études à Poudlard? Jusqu'aux Aspics? Avez-vous un emploi en dehors de celui que vous procure l'Ordre? Qui est-ce qui vous à contacté?!

Is' décida de s'en tenir à ses quelques questions, bien qu'une foule d'autres foisonnaient dans son esprit.

Il pénétra pour la première fois dans la cuisine du 12 square Grimmaurd, et y découvrit la présence de tableaux. D'un geste calculé, il referma la porte de la pièce, et alla prendre place à la table qui trônait au milieux de la salle. Le jeune homme remarqua bientôt...

- Heureux néanmoins de constater que maintenant, il y aura quelqu'un pour agencer le QG. Lorsque j'ai mis les pieds ici la première fois, le tout était tellement crasseux et désert que j'ai hésité à me détâcher au plus vite d'un groupe de mages même pas en état d'entretenir un semblant de propreté sur leur place de travail. Heureusement, ca ne semble plus nécessaire. Cette maison doit recèler de secrets en tout genre. Y avez-vous déjà été confronté?

Les innombrables halls de la maison empestaient la magie noire, en même temps que les sorts de protection, de l'ancienne magie, vestiges de sciences antiques que seuls quelques rares élus maitrisent encore.