De nouvelles méthodes... (PV Reil)

C'est à pas raide que Elz prend les devants dans le couloirs. Les sourcils froncés, la mine pensive, elle n'a pas prononcé un seul mot. Elle a simplement fait un signe plus qu'autoritaire à Reil et ils se sont rejoint dans les couloirs du septième étage. Nerveusement, elle fait les trois aller-retour devant la porte de la Salle sur demande, puis elle ouvre la porte.

C'est visiblement une pièce du château de pierre, totalement dénudé de meubles et d'accessoires, à l'exception d'un imposant canapé qui semble remarquablement confortable. Elle s'y jette avec mauvaise humeur, les bras croisés, le tête basse, son regard n'exprime certainement pas la joie. C'est plutôt la contrariété qui marque le visage de Folayann.

Elle semble agitée. Elle se relève d'un bond et se met à arpenter la pièce de long en large. Un long soupir contrarié marque chacun de ses allée retour. Elle poursuit son manège encore de longues minutes, sans rien dire. Reil la dévisage, elle le sait bien, mais elle hésite.

Elle finit par abandonner sa marche et se jette à nouveau sur la canapé. saut ponctué d'un long soupir qui frôle le désespoir. Elle lève les bras, pour marquer son agacement.

- J'ai tout essayé ! Mais elle est forte, trop forte pour l'instant. Mais faut que je sache ! Mais elle refuse d'en parler ! J'peux quand même pas lui taper dessus, j'en prendrais pour des mois de retenues. Je dois réussir à la faire parler, mais je sais plus comment. J'ai TOUT, TOUT, TOUT essayé ! Tu ferais comment toi ?

Elle le dévisage alors, la mine peinée, mais un éclair de curiosité malsaine dans le regard.

Reil était à son habitude, très calme. Il était content d'avoir pu regler son problème avec Elz. Ils avaient convenu de discuter à l'abri des oreilles indiscrètes, dans une salle sur demande. Il ne savait pas encore de quoi ils allaient parler, mais Elz semblait très nerveuse, ce qui étonnait le jeune homme. Il se fit la reflexion que c'était quelque chose qui les différenciaient, elle et lui. Tandis qu'il s'efforcait au maximum de garder son calme en toute circonstance, elle semblait s'enerver pour un rien... La porte s'ouvrit, et ils entrèrent. Reil approuva le choix de la pièce, sobre, mais confortable, parfaite pour réflechir. Il regarda d'un oeil mi-amusé, mi-étonné Elz tourner en rond en maugréant. Lorsqu'enfin elle se décide à parler, pour exprimer la raison de son agacement, il note qu'elle ne lui précise même pas de qui elle parle. Elle attends sans doute qu'il lui demande, mais ce n'est pas la peine, il sait déjà de qui il s'agit.

Irina Minskaya, n'est-ce pas ? Lance-t-il d'un ton désinvolte. Il tourne les yeux vers elle, l'air amusé de son expression. Elz s'est figée en entendant ce nom, et aborde une expression froide, comme si elle redoutait qu'il puisse lire dans ses pensées.

Tu lui tourne autour depuis près d'un mois, il m'aurait vraiment fallu être aveugle pour ne pas remarquer que tu cherches quelque chose sur elle.
Il hausse les épaules et se fend d'un léger sourire pour détendre la jeune fille visiblement agacée que quelqu'un ait pu remarquer son manège pourtant discret avec autant de facilité. Reil réflechit à la question.

Mmmmh... Je ne sais pas ce que tu souhaite soutirer d'elle, mais j'avoue qu'il ne sera pas évident de savoir quelque chose par les moyens habituels. Elle est préfette, très douée en magie noire, et surtout très rusée. Elle verra tout de suite le moindre mouvement manipulateur lancé à son encontre. Par chance, je ne crois pas qu'elle ait encore remarqué ton interet pour elle... Il va nous falloir employer une autre methode.


Elz, s'était allongée sur le canapé, dans une position de détente qui surprenait Reil. Avait-elle confiance en lui au point de se relacher ? Cela signifiait-il qu'il pouvait lui aussi lui faire confiance ? Il trouva cette attitude étrange, mais plutôt bon signe. Lorsqu'il aborda la question d'une nouvelle methode, Elz se redressa, et le fixa intensément d'un air interrogateur.

Oui, je ne vois qu'une solution...... Risquée, mais assez certaine quand aux résultats...

Il fixa Elz, et d'un air grave lui exposa sa solution:

La torture....

Comment avait-il fait pour remarquer son intérêt pour la Minskaya ? Pour le voir, fallait vraiment qu'il y porte attention. L'observait-il aussi comme elle le faisait ? S'ils s'observaient chacun l'un l'autre, peut-être arriveraient-ils finalement déceler leurs propres faiblesses et y travailler. Mais il avait quand même réussit à remarquer si facilement... s'en était presque vexant.

Avec une moue boudeuse, elle s'étend sur la canapé, les bras croisés, puis soupire et passe ses bras derrière sa tête, soumise à d'intenses réflexions. Elle écoute Reil réfléchir à voix haute, ce qui n'est pas désagréable. Elle peut mieux remettre ses idées en places en les entendant de vive voix. Le travail d'équipe avec un autre que son frère, c'est peut-être bien, finalement.

Il insinue qu'il y a peut-être une autre méthode. Une autre méthode ? Mais non, elle a presque tout essayé, sauf celles qu'elle a considéré comme nulles. Elle se demande bien ce à quoi Reil a pu penser qu'elle n'a pas pensé. Elle s'apprête à démolir d,un commentaire suivi d'une explication la solution du garçon, mais d'un coup, elle n'a rien à répliquer. En fait, la solution lui paraît tellement irréaliste qu'elle ne lui a même pas effleuré la tête.

- La quoi ? Elle secoue la tête, croyant qu'il se moque d'elle tout simplement. Reil, c'est un vrai problème que j'ai, je veux une vraie solution, pas n'importe quoi !

Elle se renfrogne et croise les bras, l'air agacé.

Minssalor, il était sérieux ! Mais c'était si... si... comment dire... euh... elle n'y avait pas pensé... c'était donc ça, alors. Il voulait une raison que ça ne fonctionne pas ? Si elle s'y mettait, ça ne pouvait que fonctionner. Elle y mettait tant de réflexion et d'efforts qu'elle n'avait jamais rien échouer.

Déjà, son cerveau s'était mis au travail, cherchant tout d'abord toutes les manières possibles et inimaginables de réussir à coincer Irina pour ensuite la torturer. Quoique d'un autre côté, elle se voyait mal fouetter la préfète. Mais elle n'allait certainement pas faire toute seule. Fallait être méthodique. Commencer par la coincer, ensuite penser à la torture. Parce que si la première étape échouait, la seconde devenait inutile.

Moi et elle avaient déjà réussit à attirer un de leur professeur moldu dans un remise et ils l'avaient enfermé une nuit entière. Évidemment, elle avait à peine 9 ans à cette époque et le frère et la soeur avaient écopé de dizaines d'heures de retenues. C'était futile comme plan, mais la manière pouvait s'y ressembler. Cependant, cette fois, la seconde étape était trop risqué pour avoir la moindre chance de s'en tirer avec des heures de colles. Ils ne devaient en aucun cas être reconnus. C'était un grave choix à faire et elle devait le faire maintenant. Reil la dévisageait.

- Faudra un plan bien monté, au moins 3 portes de sorties si on rate notre coup... c'est grave... et très risqué... mais... possible...

Sérieuse, elle fronce les sourcils après avoir admit que c'était possible. Elle se mord pensivement la lèvre inférieur. C'était peut-être ce qu'ils appelaient une nouvelle étape à franchir.

Elzykor prend un long moment de réflexion. Reil vientt de trouver une alternative à son hésitation de s'attaquer directement à Irina. Se faire les griffes sur une proie plus facile. C'était pas bête, elle aurait même pu y penser elle-même. Mais avant, elle doit se faire à cette nouvelle idée.

Cependant, elle ne peut que hocher la tête. En quelques phrases, il vient de réduire à néant toutes les restrictions qu'elle aurait pu mettre, ou du moins celles dont elle aurait facilement pu poser un bémol sans trop porter ombrage à sa réputation.

Elle ne peut pas non plus refuser d'une traite, il était trop tard. D'ailleurs, que peut-elle plaider pour expliquer un recul ? Elle n'a pas vraiment de raison, sauf peut-être un profond dégoût. Mais elle ne peutt pas avouer une telle chose. Rien ne peutarrêter Elzykor Folayann, et surtout pas quelque chose d'aussi futile que le dégoût.

- Je... euh... oui... des idées... oui, évidemment que j'en ai...

Elz ne rit plus, elle ne sourit même plus. Elle dévisage Reil, le regard indéchiffrable. Elle doit, à partir de maintenant, se montrer particulièrement prudente... on ne sait jamais.

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Edit Irina : Nan mais espèces de petits cachotiers... vous zallez voir ce que vous zallez voir
Et puis... Ma Chère Elz... ton message ne respecte pas la regle... ze pourrais te mettre un averto si je voulais (gniark gniark chantage lol)

Te gêne surtout pas, pour ce que ça me fait ! Gna gna gna !

Elz avait enfin pris conscience du serieux de Reil. Elle semblait malgré tout retiscente. Reil mit ça sur le compte du dégout, tout en etant étonné qu'une fille se disant capable de tout soit rebutée par le simple fait de torturer quelqu'un. Elle devait, contrairement au jeune homme avoir un minimum d'ethique.

Bien. Il faut agir tôt, avant les vacances. Nous allons mettre le plan au point aujourd'hui, et faire notre "test" dans la semaine. Après, nous nous donneront tout le temps de reflexion nécessaire, et nous passeront aux choses serieuses. Autre point important, une action aussi dangereuse que celle que nous entreprenons nécessite une confiance absolue l'un envers l'autre. Je te ferais confiance, tache de me rendre cette confiance. Cette fois ce ne sont pas des heures de retenue que nous risquons, mais un séjour à Azkaban.

Reil regarda intensément Elz jusqu'à voir la détermination dans ses yeux. Il resta silencieux un moment, puis se frotta les mains.

Bien ! Au travail !

[fin du RP]