~J'ai demander aux étoiles...[PV]

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On aurait dit un Ange tomber du ciel. Son visage fin et ses cheveux étaient d’un éclat qui pouvait éblouir toute personne regardant Chloé. Elle était comme sa sœur jumelle , a peu de choses près. Son caractère était différent , elle était plus zen. Bien sûr , car Laureline était a Serpentard , contrairement a Chloé qui était a Serdaigle. Mais il y avait autre chose. Cette haine , cette haine était totalement différente. Chloé comprenait que la vie n’était pas toujours comme on la voulait. Elle savait que , quelques fois , on pouvait faire des choix étranges , qui ne plairons pas forcément aux autres. Chloé essayer de comprendre ses parents , elle essayer d’apporter des réponses a ses questions…difficile… Etrangement , la jeune fille rouvrit les yeux . La première chose qu’elle regarda , c’était le plafond de son dortoir. Un luxe pour la préfète , le dortoir là était différents des autres. Il était plus grand , beaucoup plus grand et bien plus plaisant. Mais le fait qu’il soit différent plaisait a Chloé. Qu’il soit mieux ou pas , c’était la même chose… Elle était , elle aussi , totalement différente…Trop différente , d’ailleurs.

Immédiatement , elle détacha son regard du plafond , comme ci le vide s’installait brutalement. Comme ci s’était la fin , cette fin horrible qu’on imaginait chaque jours. Impossible. La vie n’était pas finie , il restait d’autres étapes. Non. C’était impossible. La fin n’était pas aussi proche… Chloé se leva brusquement , tout en suffoquant. Drôle d’habitude. A chaque réveils c’était comme ça. Ce stress , cette fin horrible qui l’attendait. Pourquoi ? Avait elle peur du Paradis ? Non , Chloé espérait trop le Paradis. Elle ne pouvait pas en avoir peur comme ça. La jeune fille reprit conscience quelques instants après , elle ne tremblait presque plus. Cette peur , ce stress avait totalement disparus. Comme ci quelqu’un contrôler son corps , le moindre de ses sentiments , la moindre de ses pensées. Elle se mit alors a marcher en direction d’un portrait accrocher dans son dortoir. Une vieille Dame. Elle avait les cheveux longs , ils étaient blancs. Son regard était vide , elle fixait Chloé froidement , comme ci la jeune fille avait fait quelque chose de mal.

* Mélancolie * « - Excusez moi mais…pourquoi me regardez vous de cette manière ? Qu’ai-je fait ? »

Demanda t-elle enfin , après une certaine hésitation. C’est alors que le visage de la vieille dame se figea. Vu comme ça , elle avait l’air d’une statut peinte dans un portrait ignoble. Oui. Ce portrait était moche , vraiment très moche. Chloé n’aimait pas la forme , mais par respect , elle l’avait laisser. Elle avait longtemps chercher a trouver les origines de se tableau , son histoire. Car chaque objet , chaque personne , chaque chose a une histoire. La jeune Wilde était de nature curieuse , un défaut qui la suivait partout où elle allait. Après un long moment de silence , elle regarda la vieille Dame dans les yeux. Courage.

« Vous n’avez rien fait , pour le moment. Mais vous vous apprêtez a faire quelque chose. Je vous ai vu pleurer la nuit dernière. Qu’avez vous ? Une jeune fille aussi charmante que vous ne peut pas sombrer dans la peine. »

La jeune préfète fut surprise de la réponse du portrait. Elle était même choquée. Alors comme ça , elle était espionnée ? La vieille Dame n’allait pas s’en sortir comme ça , loin de là. Chloé allait lui cloué le bec , pour montrer qu’elle n’était pas une Wilde pour rien. Mais elle avait toujours cette peur au ventre. Celle d’échouer , de ne pas être comme elle devrait être…Après un moment de réflexion , elle décida de ne pas être méchante , de répondre correctement. Comme l’aurait fait tout bon élève.

* Mélancolie * « - Avez-vous pour habitude d’espionner les élèves qui se trouvent dans cette salle ? Tout va bien , merci. Je n’ai pas pour habitude de parler a des portraits , et encore moins raconter ma vie a ceux-ci. Sur ce , je vais vous laisser. Passez une bonne journée ! »

Répondit elle gracieusement , tout en prenant l’élégance d’une danseuse étoile. Un sourire aux lèvres, elle salua le portrait et se remit en route , tout en se dirigeant vers la porte. Au fil des pas , son sourire se dissipa jusqu'à disparaître complètement. C’était une facette. Un mensonge. Un visage . Chloé jouer très bien la comédie , quand elle le voulait. Habituée des arts , elle savait jouer de son talent pour ne pas être « égoïste » ou trop ouverte. Ah , la salle commune. L’endroit qu’elle haïssait le plus. Il y avait tout ces élèves , et tout ce bruit. Dégoûtée. C’était écoeurant. Elle se mit alors a courir en direction de la sortie. Elle fut soulagée quand elle sortie. Chloé se mit alors a fredonner une chanson , elle ne voyait même plus le temps passé. Elle chantait , encore et encore , de sa voix angélique et douce. Une chanson qui reflétait son état d’âme. Mélancolie. Elle portait bien son nom. La sortie. Elle était là , en face de Chloé. Espérance…

Le soleil. Non , rectification. C’était de la pluie , de la pluie douce , froide. On pouvait dire qu’il faisait mauvais , que le temps n’était pas le meilleur , ni le pire d’ailleurs. Mais Chloé aimait ce climat , cet odeur. L’humidité , la joie qu’elle éprouvait en sentant les milliers de gouttes lui tomber sur la peau. Une sensation de douceur extrême , c’était agréable. C’était tellement bien qu’elle pouvait rester des jours et des jours sous la pluie. Même si elle allait attraper une maladie moldue , elle s’en fichait. Elle était bien , pour une fois. Dans un rêve qu’elle avait fait , elle s’était imaginer être une goutte de pluie. Une goutte de pluie parmis des milliers d’autres , elles se ressemblaient , elles s’emmêlaient jusqu'à ne faire qu’un avec le sol. Cette sensation de voler… C’était bien , tellement bien. Chloé se remit a marcher le long du sentier , écoutant le petit bruit qu’émettaient les pierres en se frottant l’une contre l’autre . Stressant. La jeune préfète posa alors son regard sur la forêt interdite. Mystérieuse. Attirante. L’endroit parfait…

Après quelques minutes de marche , elle se retrouva a la lisière de cette forêt . Voulant profiter de la pluie , elle balança son sac sur le sol et se jeta sur celui-ci. L’herbe était humide , fraîche , douce. Elle procurait une sensation que Chloé ne pouvait expliquer. A présent allonger , la jeune Serdaigle soupira profondément , jusqu'à regarder le ciel brumeux. Elle avait la vague impression d’être morte , de ne plus faire partie de ce bas monde. Un souhait qu’elle voulait exaucer . Mais elle avait la vie devant elle , malgré ce qu’on disait…

* Mélancolie * « - J’ai demandais aux étoiles si elles pouvaient m’éclairer… »

Chuchota t-elle . Elle allait continuer sa phrase , mais elle n’osa pas le dire haut et fort. Alors elle répondit a la place des étoiles , dans son esprit. Mélancolie…Jamais nous ne pourrons éclairer ta vie…

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{ Je t’aime fort Mel. }

C’était comme un masque. Un masque qu’elle pouvait retirer à chaque instant. Une sorte de double personnalité dont la Serpentard tirait profit dès qu’elle en trouvait le besoin. Maligne. Mesquine. Oui, elle l’était. Et lorsqu’elle souhaitait quelque chose, elle l’obtenait toujours. Utilisant tous les moyens possibles. Mettant même – parfois – sa propre vie en péril. Car cela, elle s’en fichait. Tout comme sa sœur elle attendait la mort. Sauf qu’elle, ce n’était pas le Paradis qui l’attendait, mais l’Enfer. Heureusement que la jeune fille ne croyait pas à ces histoires de religions. Car elle aurait eut énormément de soucis à ce faire .. Avec tous ces actes commis. Tous aussi abominables les uns que les autres.

Elle voulait les tuer.

Elle n’y renoncera pas. Non. Elle l’avait juré. S’ils ne mourraient pas de ses mains, elle sera sacrifier. C’était un serment. Chose qu’elle respectera si elle ne voit pas le sang couler sous ses yeux. Leurs sangs. Son sang vu que c’était ses propres parents. Laureline ne se souvient même pas de leurs visages. Sacrilège, ils ont sûrement de la chance. Mais dès que la jeune fille aura quitté Poudlard pour les vacances, ce n’est pas ceci qui la retiendra. Bien au contraire. Ses grands parents – connaissant ses envies de meurtres – , ne lui ont montré aucun de leurs album photos. Disant qu’ils les avaient brûlés. Mais elle le savait. La jeune Wilde le savait qu’il devait y avoir encore un.

Cet été, elle l’aura. Un jour, elle les tuera.

Une lame. Deux cous tendus. Une baguette ? C’était flou. Un cauchemar ? Non. C’était un rêve. Son rêve. Allait-il se réaliser ? Ca, dieu seul le sait. Car Laureline n’ira pas jusqu’à la fin de celui-ci. Du moins, pas cette nuit. Stop. Le silence fut rompu dans le Dortoir des Cinquième Années de Serpentard. La nuit avait déjà bien commencé. Mais Laureline s’était levée en sursaut. Ce n’est pas ce soir qu’elle les verra. Dès qu’elle s’endormait, cette scène se reproduisait sous ses yeux. Ceci. Depuis que ses Grands Parents lui ont tout dévoilé. Elle ne leur en veut pas à eux. Mais a ces géniteurs.

* Fatalité * ~ Père. Mère. Je vous tuerai.

Dit-elle d’une voix froide. Remplis de Malices. Mais celle-ci restait calme et silencieuse. Cela pour ne pas réveiller ses camarades de chambres. Elle jeta un coup d’œil vers celles-ci. Et avant de se lever de son lit vert elle aperçut le visage asiatique de Yoshino. Une Serpentard qu’elle « apprécier », du moins, Laureline la trouvait pleine d’audace. Et elle aimait ça. Ses cheveux bruns ondulant le long de son dos dénudé, la Serpentard posa un pied au sol. Ce sol fertile, blanc comme la peau d’un cadavre. Froid, tout comme la glace. La sœur jumelle de Chloé avança de quelques mètres. Et celle-ci commença à prendre ces habits habituels et les enfiler le long de son corps d’adolescente. Dès qu’elle fut prête, elle eut un maigre sourire, et après avoir enfiler une paire de chaussures elle se tourna. Franchis la porte du dortoir, et fit le même geste pour sortir de la salle commune.

« Que fais-tu dans Poudlard à cet Heure ci jeune fille. »

Une voix froide. Sèche. Mais familière retentis dans les cachots de Poudlard. Laureline eut un rire amusé, comme si elle s’attendait à voir le « visage » de cet être à nouveau devant ses yeux verts. Même si elle ne l’appréciait pas, la jeune Serpentard aimait bien discuter avec lui. Car il ressentait la même solitude qu’elle. Ce n’était pas pour autant ça qui la rendait mélancolique. Elle restait normale. Peut être même plus joyeuse qu’à son habitude. Mais, après plusieurs secondes de silences. Elle laissa un son doux sortir de sa bouche, laissant passer de l’évidence plutôt qu’une éventuelle question.

* Fatalité * ~ Encore toi.

Silence. Apparemment, il n’était que de passage. Peut-être n’attendait-il pas de réponse à sa question ? Sans doutes. Il était comme à son habitude … Surprenant. Certes. Mais si … Incohérent. Mais Laureline le comprenait. C’était bien le seul de son espèce qu’elle pouvait respecter. Oui. Il se nommait William. Un être qu’elle seule connaissait dans tout le château, car celui-ci ne se montrait qu’à elle. Et c’était : Un Fantôme.

~ Flash Back ~

Ce fut une journée ensoleillée. Laureline avait onze ans, comme sa sœur depuis plusieurs jours. Mais elle n’était pourtant pas heureuse. Les cadeaux qu’elle avait reçut, la jeune fille ne les avait même pas ouvert. Car elle était née à cause d’eux. C’était encore une petite gamine. Elle n’apportait pas grande importance aux conséquences. Elle se contentait de dire ce qu’elle pensait. Et agir selon les actes qui se produisaient. Elle n’en faisait qu’à sa tête, têtue comme une mule.

Ce jour là, elle s’était enfermée dans les toilettes. Ceux destinées aux filles. Tous le monde étant en cours, elle, elle préférait les sécher. Jeune délinquante ? Peut être. On ne devait la juger. Sinon, la jeune lionne pouvait sortir ses griffes. Mais elle n’était pas pour autant sans sentiments. Car cette fois là. Elle pleurait. Ce qui fut chose rare pendant fort longtemps. Et ce fut même les dernières larmes qu’elle fit couler jusqu’à présent. En même temps, elle jurait, elle criait.

* Fatalité * ~ Je le JURE, je les TURAIS ! MOI ! De mes propres mains ! Ils périront ! Personnes ne les plaindra. Non. Personne n’aura à les plaindre. Ils n’auront que ce qui mérite. Oui. Qu’ils meurent. Mais qu’ils meurent bons dieux !

Dit-elle, prise par la panique. Des larmes, celles-ci pourraient conquérir contre l’océan. Elles ne cessaient pas. Elles coulaient, encore et toujours. Personne ne semblait l’entendre, pourtant la jeune Serpentard hurlait. Insultant ses parents de tous les noms qu’elle pouvait. Si seulement sa mère ne l’avait pas mise au monde. C’était ce qu’elle espérait. Car là, elle éprouvait trop de haine. De tristesses. Tout était flou. Tout était … Mélangé.

Puis, soudain, tout était blanc. Quelque chose venait d’apparaître sous ses yeux. Le silence survint. Et c’est ainsi qu’elle fit la connaissance de William. La personne qui fut son confident, son seul ami, la seule personne qui la comprenait sans compter sa sœur.

~ Flash Back ~

A bien y réfléchir, elle en avait passé des bons moments avec William. Mais aussi, des pires. Mais il arrivait toujours à la calmer. Elle ne savait pas comment celui-ci faisait, surtout qu’il n’avait en aucun cas le droit de la toucher. Mais il était surtout dans l’impossibilité de le faire. Car il l’aurait fait depuis longtemps si cela avait été possible. Malheureusement. Il était mort. Comme une âme errante dans le monde de la magie. A Poudlard.

Laureline jeta un bref coups d’oeils aux alentours, il ne semblait plus présent. Sans doute savait-il qu’elle était pressée. Qu’elle devait aller quelque part. Mais où ? Ca, elle ne le savait pas elle-même. Elle se laissait guidée par ses pas. Car tout n’était que fatalité. Dès qu’elle fut arrivée devant la grande porte des cachots elle sifflota. Et d’une voix calme elle lâcha ces quelques mots.

* Fatalité * ~ Je sors William. Bonne nuit.

Surprise ! Laureline souhaitant la bonne nuit. Chose rare. Mais c’était un fait. Celle-ci fermant à présent ses paupières imprégnées d’une légère couche de maquillage bleuté. Elle marchait dans le hall d’entrée. Sans crainte. Elle le connaissait par cœur, rien ne pouvait l’empêcher d’y arriver. Elle se laissait guider. Ouvrant la porte de la sortie. Elle suivit un sentier, pendant qu’un vent frais parcourrait ses cheveux qui ondulaient suivant la cadence du vent.

Elle marcha durant de longues minutes. Bercée par le chant des cigales. Et lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle se retrouvait dans un endroit sombre. Lugubre. Chose habituelle selon elle. La Foret Interdite ? Oui. Elle en était sure. Endroit qu’elle avait visité tant de fois mais elle pouvait toujours s’y perdre aussi facilement. C'était pour ça qu’elle n’oubliait jamais sa baguette lorsqu’elle quittait Poudlard, pour se rendre à l'Extérieur des Cachots. Surtout pour se rendre ici. Mais alors qu’elle s’apprêtait à monter sur les branches d’un arbre. La Serpentard entendit une nouvelle voix. Familière elle aussi. Chloé ? Oui, c’était elle. Laureline fut intriguée par la phrase de sa sœur jumelle. Elle ne put s’empêcher de lui répondre. Montrant sa présence.

* Fatalité * ~ Et que t’ont t-elles dit ?

Dit-elle d’une voix calme, un maigre sourire bienfaiteur sur son visage. Elle laissa échapper un soupir froid et s’approcha de la Serdaigle. Chloé. Cela faisait longtemps que ces deux jeune filles réunies par Mercure { De quoi ? XD } n’avaient pas discuter sérieusement. Peut être que cette nuit sera significative. La jeune Wilde avançait, jusqu’à arriver aux pieds de sa sœur qui était allongée sur le sol humide. Sûrement causé par la pluie. Laureline ne tarda pas a la rejoindre. Leurs visages étant à présent seulement à quelques centimètres l’un de l’autres.

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{ Moi aussi Audrey , je t'aime fort.}

Elle scrutait la nuit noire , comme pour rechercher le Paradis. Il n’était pas ici , il était loin… Chloé avait donc échouer , elle n’avait pas trouver l’endroit idéal , l’endroit rêver. Ce stress intense revenait , cette peur au ventre. Allonger sur le sol , Chloé réfléchissait au seul but qu’elle s’était donner. Le Paradis , il fallait le mériter. Et pour ça , Chloé était prête a tout. Au pire , comme au meilleur. La légère brise vint alors se frotter contre les jambes de la jeune fille. Il faisait froid , cette nuit était agréable et s’annonçait bien , parfaite même. Mélancolie. Quand tu nous tiens , on ne peut plus se passer de toi. Mélancolie , quand tu es avec moi . J’ai envie de rire , j’ai envie de vivre. Chloé se mit alors a sourire , jusqu'à sentir une présence. Proche d’elle… Elle sentait les vibrations , elle sentait le souffle humain naître sur sa peau. Mais…Qui était ce ? Qui était cette présence étrange ? Chloé n’allait pas tarder a le découvrir , lentement , elle ferma ses yeux. La réalité ne devenait qu’un vague souvenir , un souvenir qu’il fallait oublier , ou encore mettre de côté quelques instants.

Mais cet instant fut un peu plus court que prévu. Soudain , un bruit survint alors , suivit d’une voix féminine. Une voix que Chloé avait déjà entendu. Souvent. Très souvent. Quelques minutes avant , Chloé avait prononcer une phrase étrange , sans avoir poursuivit. Elle avait la réponse , mais n’oser pas le dire haut et fort. Cette peur , ce stress ressurgit alors. Le désir de ne plus échouer , de protéger son espoir , de suivre son ange. Laureline. Sa jumelle , sa vie. Son ange , son espoir. La seule chose qui comptait pour Chloé. Et ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Mais c’était sa voix , sa douce voix. C’était elle qui était là , oui , Laureline était bien là , avec Chloé. Elle se mit alors a parler , Chloé ne comprit pas directement ce qu’elle voulait dire. Ce qu’elle demander…La suite… Chloé se mit alors assise , pour être au même niveau que sa sœur jumelle. Peu à peu , ses yeux s’ouvrirent , pour enfin faire place a la réalité.

* Mélancolie * « Laureline… »

Laissa t-elle échapper , dans un soulagement profond. Elle voulait sauter dans ses bras , mais craignait que Laureline le prenne mal. Alors elle se contenta d’un sourire presque invisible , mais profond et sincère . Elle se souvint alors des paroles de sa jumelle . Etourdie comme elle était , elle avait oublier d’y répondre. Soupir. Angoisse. Cette même angoisse qui survenait , au mauvais moment d’ailleurs. Pour n pas éveiller les soupçons , Chloé s’allongea a nouveau sur le sol , oubliant la réalité . Les yeux fermer. Elle réfléchissait a son but , son Paradis. Quelques secondes passèrent , des secondes interminables pour Chloé. La jeune préfète rêvassait , elle se laissait porter vers un autre monde…Son Paradis , peut être. Mais un bruit de branche survint , cassant le rêve qui s’envola directement…Chloé était déçue…Il fallait voir la vérité en face. C’était impossible.

* Mélancolie * « Les étoiles m’ont alors répondu… Mélancolie , jamais nous ne pourrons éclairer ta vie. Ton destin est celui de cette perle qui roule encore et encore. Cet Ange déchu qui ne trouvera jamais son chemin. Les étoiles ne pourrons te guider. Mélancolie , c’est a toi d’en décider… »

Dit elle enfin , d’une voix nostalgique. Comment elles avaient pu répondre ça. Sa vie n’était donc qu’un échec ? Non , ça ne pouvait pas être vrai , c’était impensable. Chloé n’était pas destinée a ça…Elle allait réussir , elle allait trouver son Paradis , elle en était capable. Rien n’était impossible dans la vie , on pouvait toujours changer les choses d’une quelconque façon. Il y avait des gens qui étaient là pour nous aimer et pour nous aider…Non…Impossible. Chloé se mit alors a verser une larme. Une larme qui reflétait son échec , son désespoir. Pourtant elle se dépêcha d’effacer toute trace de cette faiblesse. Elle ne voulait pas que son ange l’a voie ainsi. Elle ne pouvait pas montrer une quelconque faiblesse devant son autre…devant sa jumelle.

* Mélancolie * « J’ai échouer…Un Ange déchu , perdue sur terre. Trouvons la sortie ensemble…Laureline. J’espérait ce moment depuis tellement longtemps…Je suis si heureuse. »

Et c’est a ce moment là que Chloé craqua. Elle se jeta dans les bras de sa sœur , pleurant a chaudes larmes. Il y avait tellement longtemps qu’elle n’avait pas pu voir son regard. Le regard de l’espoir , de son espoir. Elle voulait profiter de ce moment , qu’il dur une éternité s’il le pouvait. Que le monde s’arrête de tourner quelques temps , pour pouvoir en profiter…Rire. Joie. C’est alors que Chloé se dégagea des bras de Laureline , riant légèrement du geste qu’elle venait d’accomplir. Elle était heureuse , elle se sentait bien. C’est alors que la pluie devint de plus en plus présente…Chloé était tremper…

{ Audrey...Espoir~Toujours~Ensemble...}

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{ Oui Mel .. Espoir~Ensemble~Toujours }

Vent frais. Cela était la seule chose qu’on pouvait sentir dans la Forêt Interdite. Le feuillage des arbres n’était-il pas infaillible ? Apparemment, l’air lui, avait trouvé la façon pour passer. Dire que la jeune Wilde avait passé plusieurs journée, emprisonnée dans cette forêt essayant d’y trouver la sortie. Au final, ce fut une des anciennes Directrice qui la trouva. Et elle dut finir tous les soirs de la semaine dans son Bureau pour poursuivre plusieurs de ses punitions, qu’on pouvait toute classifier de … Sadiques. Mais c’était une expérience à vivre, Laureline était loin de la renier, bien au contraire .. La jeune adolescente eut soudain un frisson, qui lui parcourra le corps, sans doute à la vue de sa sœur. Sœur qu’elle n’avait pas vu depuis fort longtemps. Que cette vision était agréable, l’entendre prononcé de simples mots. Comment aurait-elle put rester inerte comme chaque jour ? Son double .. Sa moitié. Et à l’écoute de son prénom, elle ne put s’empêcher de prendre un air nostalgique ..

* Fatalité * ~ Chloé ..

Dit-elle à son tour, une pointe de mélancolie dans la voix. Mélancolie .. Chloé. Fatalité .. Laureline. Chose faites secrètement. Mais elles étaient unies, ensemble, pour toujours. Seulement pour que les deux jeunes enfants puissent garder Espoir en la vie. Que Laureline trouve la facon de Tuer, juste par vengeance. Pour Chloé en premier lieux, et pour elle-même.. Que le ministère la poursuive par la suite, la jeune Wilde n’en avait que faire, elle avait des relations. Et tout ceci pourrait lui éviter de faire la connaissance de ces créatures qu’on pouvait prénommer les « Détraqueurs ». La voix de Chloé fit sortir Laureline de ses rêves futur. Celle-ci répondant à la question posée plus tôt. La jeune adolescente eut comme une boule dans le ventre, cette boule qu’elle ressentait toujours lorsqu’elle lui parlait ainsi. Que sa sœur laissait des sous entendus sur la Mort. Chose qu’elle refusait qu’il lui arrive. Laureline serait comme condamnée, sans elle, sans sa raison de vivre. Que pouvait-elle faire ?

* Fatalité * ~ Courage petite sœur .. Courage.

Dit-elle soudain, se penchant vers ce corps différent du sien. Elle se ressemblait énormément, mais pas suffisamment pour qu’on les prenne pour des Jumelles. Normal, elles étaient pas née dans la même poche, mais cela ne changeait en rien leurs confiances .. Leurs amours communs qu’elles éprouvaient l’une pour l’autre. Jamais elles ne se quitteraient, leurs liens étaient uniques. La jeune Wilde ne put s’empêcher de prendre la main de sa sœur. Faisant s’entremêler ses doigts avec les siens pour qu’elle puisse garder Espoir, et Courage. Elles étaient comme deux êtres qui ne pouvaient plus vivre sans l’autre. Et comme dit précédemment, Laureline ne serait rien sans sa sœur. Juste un corps sans âme, car celle-ci se serait enfuit avec celle de sa sœur, ayant peur de se retrouver seule .. Encore.

* Mélancolie * « J’ai échouer…Un Ange déchu , perdue sur terre. Trouvons la sortie ensemble…Laureline. J’espérait ce moment depuis tellement longtemps…Je suis si heureuse. »

Echouer ? Non, Chloé avait réussit, comparer à Laureline, elle n’était pas en permanence éprise de vengeance. Comment pouvait-elle exprimer cela. Sa sœur jumelle se sentait soudain coupable. Coupable de ne pas avoir été présente durant ce temps si long, mais à présent elles étaient réunies. Pour toujours. Personne n’arriverait à les séparer à nouveau. Et si cela arrivé, il finirait sous les crocs de la jeune Serpentard qui ne se gênera pas pour en tuer un autre. Lorsque soudain, Laureline sentit quelque chose se précipiter sur elle. Sa sœur ? Oui certainement, elle entendait ses larmes et ses pleurs qui ne cessaient de couler sur sa poitrine. Elle-même avait envie de suivre sa sœur dans cette crise de larmes, mais elle devait être forte, et soutenir sa sœur. Elle avait promis de la protéger, et elle le ferait en échange de n’importe quoi. Une vie, une Larmes.

* Fatalité * ~ Chloé, Chloé .. Je serais toujours là pour toi ma chérie, Toujours. Je t’aime si fort.

Dit-elle, une larme parcourant le long de sa joue. Une seule, qu’elle fit stopper, grâce à son immense contrôle de sentiment qu’elle pouvait actionner à tout moment. Pire, qu’elle actionnait en permanence. Pour ceci qu’elle disait que personne ne pouvait la connaître à par Chloé, car celle-ci était la seule, je dis bien la seule a pouvoir percer ce mur que la jeune Serpentard s’était forgée. Serrant soudain encore plus l’étreinte dont elle était éprise, Laureline ne pouvait s’empêcher d’être heureuse de pouvoir retrouver sa sœur. Joie, mais Larmes présente. Larmes de joies ? De Tristesses ? Tout était mêlé. Cela dura plusieurs minutes, puis Chloé desserra celle-ci pour s’éloigner un petit peu de sa sœur jumelle.

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{ Il fallait que je continue ce RP avant mon départ. Je t'aime. }

On savait tous qu’un jour où l’autre , quelqu’un devait s’effacer. On savait qu’au fil du temps , on oublierais cette personne , autrefois si chère aux yeux de tout le monde. La mémoire était toujours là pour nous rappeler quelques souvenirs , les meilleurs. Mais à force , tout s’effacer. Chloé en était consciente. Un beau jour , elle sera oublier. Comme chaque êtres qui demeure sur terre. Comme chaque particules. Non , il n’y avait pas de différences. Mais elle savait qu’il y aurait toujours quelqu’un pour ne pas l’oublier. Elle savait que quelque part , on penserais a elle sans arrêt. Mais , qui ? C’était celle là , la question crucial. Son regard doux se dirigea alors vers sa sœur jumelle. La haine que les autres pouvaient percevoir en elle se transformait en une espèce d’admiration chez Chloé. Elle l’aimait , parce qu’elles avaient le même sang. Parce qu’elles étaient…Une , en deux êtres. Les mêmes physiquement , mais différentes a l’intérieur. La nature peut faire de drôle de choses quelques fois. Mais des choses parfois si bonnes. Ce qui était sûre , c’est où qu'elle aille , elle aura toujours un souvenir de sa sœur. Laureline. Elle aurait voulu crier son prénom pour que le monde entier l’entende. Lui crier son amour. Crier jusqu'à en mourir. Crier. Elle aurait pu faire que ça. Mais elle se contenta des quelques larmes de joies. Des pleurs. Cette envie disparaissait peu à peu , jusqu'à revenir au galop. Trop. S’en était trop. Il fallait qu’elle le fasse , juste pour ne plus avoir cette envie. Juste pour être tranquille quelques instants. Rien qu’une seconde.

Mais non. La jeune Chloé n’avait peut être pas assez de courage pour le faire. Rien que crier. Rien que ça. Ce n’était peut être pas si grave aux yeux du monde , mais a ses yeux , c’était…Gênant. De montrer ce qu’on ressent. Elle détestait ça. Comme elle détestait rire , pleurer ou encore montrer une certaine faiblesse vis-à-vis des autres. Ces autres. Ils sont là , tout autour. Ils nous regardent , on ne les vois pas. Ils sont presque invisible. Pourtant on les entend rire , s’amuser , se droguer. Qui sont ils ? Ces autres. Ils sont…Ceux là. Les gens qu’on ne connaît pas. Et qu’on espère ne jamais connaître. Ils sont si différents de nous qu’on a peur d’être comme eux au fil du temps. On a tous peur des autres. Chloé la première , bien sûr. Elle ne les aimait pas , parce qu’ils ne l’acceptaient pas comme elle était. Jeune fille fragile au cœur blessait. Elle était libre. Mais emprisonnée dans un monde. Dans son monde , sa bulle. Une seule personne pouvait l’aider. Elle était a ses côtés , à présent. Chloé se rapprocha alors de sa sœur. Comme pour pouvoir sentir son parfum. Pour voir les moindres petits traits de son visage. Si beau , si resplendissant.

* Mélancolie * « Je t’aime , Laureline. »

Dit elle alors. Chloé tremblait tellement qu’elle ne pouvait plus prendre de cailloux dans sa main. Il tombait automatiquement. Jamais elle n’avait prononcer ces mots , du moins pas comme ça. Elle était sérieuse. Bien sûr , l’amour qu’elle ressentait a l’égard de sa sœur n’était pas le même que celui qu’elle pouvait ressentir a l’égard de son « petit ami » , s’il exister réellement. « L’amour est un visage , il faut seulement savoir trouver le bon. ». Chloé désespérait. Elle en devenait même paranoïaque. Il fallait le trouver , oui , il le fallait. C’était une question de vie ou de mort. Elle le savait , elle en était persuadée. Il était là , tout près d’elle. Seulement , elle , elle ne le voyait pas. Elle ne l’entendais pas , et ne pouvais sentir son odeur. Son doux parfum. Sucré. Laureline ? Chloé ne l’entendait plus respirer. Non , ce n’était que le fruit de son imagination. Elle avait l’impression que sa sœur était partie. Les yeux fermer , elle respirer à fond. Comme pour…le sentir. Il était bien là , elle pouvait le prouver car elle voyait son visage. Il était beau.

* Mélancolie * - * Non…Ce n’est pas un rêve. Il est réel , oui , il l’est. Oh mon Dieu. Est-ce que je peux le toucher ? S’il vous plait… Rien qu’une fois. *

Elle tendit sa main dans le vide , elle sentait encore sa présence mais sa silhouette devenait de plus en plus trouble. Il disparaissait. Comment cela pouvais être possible ? L’amour ne pouvait pas s’envolait ainsi. Non , elle ne pouvait pas y croire , et ne voulait surtout pas le faire. Les yeux fermer , elle se leva alors d’un bond. Elle allait le chercher , le retrouver et ensuite l’épouser. Oui , elle allait le faire. Mais il n’y avait plus rien. Rien , plus rien. A part un trou noir , oui , un grand trou noir. C’était alors ce trou noir qui avait emporter son bien aimé ? Non , ce n’était pas ça. Elle se mit alors a réfléchir , jusqu’à rouvrir les yeux. Elle le voyait , il était en train de s’enfuir. Elle ne se souvenait plus de Laureline , et ne fixait que lui , ou plutôt sa fine silhouette. Elle avait beau courir , jamais elle ne pourrait le rattraper. Elle était épuisée , elle s’arrêta alors près de l’eau , toujours en scrutant le paysage pour espèrer un signe de vie.

*Mélancolie * « REVIENS ! REVIENS ! REVIENS ! »

Cria t-elle tout a coup , le cœur battant la chamade. Elle ne pouvait plus y croire. Alors l’amour n’était qu’un lâche. Un lâche , oui , c’était ça. Il était lâche et n’oser pas affronter le moindre obstacle qui venait à lui. Lâche , c’est un lâche ! L’amour n’est pas ce qu’on dit de lui ! Il est obscène ! Répugnant ! L’amour est lâche ! Mais s’en était assez. Chloé allait l’oublier , comme ces gens. Comme ces moindres particules. Elle allait effacer les moindres souvenirs de lui , qu’il soit bons ou mauvais , elle s’en fichait ! L’amour n’existera plus ! Elle allait faire en sorte qu’il soit oublier ! Effacer ! Elle n’y arrivait plus. Elle était essoufler d’avoir couru pour rien. Elle était seule. L’amour n’était plus rien. Plus rien du tout ! Non… Elle ne pouvait pas l’oublier. C’était si dur…

* Mélancolie * « reviens… »

Son regard devint alors vide. Un océan de désespoir. Elle n’y croyait plus , mais pourtant il y avait toujours cette lumière. Laureline. Oui , elle était là. Chloé se retourna alors , jusqu’à voir sa sœur. Oui , c’était elle. Chloé n’était plus seule. Elle avait son étoile avec elle. L’être qu’elle aimait le plus au monde. Sa sœur , celle qui avait le même sang , le même physique. L’autre partie de son cœur. Elle s’avança discrètement , jusqu’à arriver devant sa sœur. Il faisait noir. Tout était noir , même le reflet de Chloé sur l’eau. Non , il n’y avait plus d’eau. Juste un trou noir. Celui qui a emporter l’amour. Son bien aimé. Oui , c’était lui. Son regard devint alors de plus en plus effrayant. C’était du dégout. Elle le haïssait.

*Mélancolie* « L’amour est lâche. »

Déclara t-elle enfin. Elle pris alors un cailloux et le jeta dans l’eau. Oui , l’amour était lâche.

Invité

{ Désolé pour mon ENORME retard O_O ! }

Come on Laureline ! Dis lui que tu l’aimes encore. Dis lui que sans elle tu ne peux vivre ! Avoues lui tous arrêtes de te cacher. Come on ! Illusion et Désillusion. Pourquoi se cacher soit même ? Pourquoi avoir si peu envie de se dévoiler. De voir les autres périr, et de pouvoir rien faire. Laureline s’en ficher lorsque cela concerner des étranger, mais pas Chloé. Pas Chloé. Oh que non. Come on. Elle l’aimait, plus que tout autre chose de ce monde. C’était SA sœur jumelle. Elle l’aimait, elle l’aimait, point barre. Que dire de plus ? Hein ? Quand une sœur vous dit ca, devant vous, on doit réagir comment ? Alors que Laureline se démène, qu’elle veut les tuer, peur leur bonheur à elle deux. Doit-elle tout lui avouer ? Doit-elle lui dire que bientôt, elles seront vengées ? Non. Il ne faut pas. Elle ne doit pas savoir. Car connaissant Chloé, elle ne le voudrait pas, elle est trop gentille, elle est trop blessée. Sans doute refusera t-elle que ses mains soient souillées. Mais Laureline s’en contre fiché ! Elle n’en avait que faire. Bordel de Dieu ! Que dire. Mais que dire. Que dire à cette sotte qui veut mourir. Que dire à par qu’on l’aime. Que si elle nous quitte, on perd une partie de notre raison de vivre. Que tout d’un coup, tout devient noir. Aussi noir que l’ébène. Non. Il ne faut pas Chloé. Faire souffrir c’est mal. Comment lui dire ? Come on ! Comment lui traduire ? Come on ! Comment la retenir ? Come on ! Comment lui faire comprendre ? Come on ! Stop. I love you baby. Chloé, you are my sister for life ! I love you ! { Ne pas essayer de comprendre mon Anglais xD }

Mélancolie – « Je t’aime , Laureline. »

Silence. Larmes. Une goutte d’eau. Une goutte de bonheur. Juste pour prouver qu’elle est heureuse. Qu’elle le savait, mais rien que de l’entendre lui fait cet effet. A ce moment précis, Laureline n’en a que faire. De ces doubles personnalités de merde, de tout ce qui tourne autour ! Là, elle est elle-même, point barre. Elle aime Chloé, comme une sœur, comme une confidente, comme une deuxième partie d’elle-même. Elles ne sont pas jumelles pour rien. Elles ne peuvent rien se cacher, rien. Elles ont vécus une dure jeunesse ensemble, et ça, ça leur a permis d’apprendre à vivre. Maintenant elle le savait. Laureline le savait. Chloé ne partira jamais. Elle restera toujours avec elle. De toute manière, elle aurait été obligée. La perte d’un être cher, c’est ce qu’il y a de plus tragique en ce monde. Jamais, oh grand jamais Laureline ne voulait le vivre. Jamais. Espérance.
Laureline regarda une nouvelle fois sa sœur, elle tremblait, de partout. Comme si le fait d’avoir dit « Je t’aime » a sa sœur ait été un prodige. Il est vrai que c’était la première fois que Laureline entendait ces mots de sa part. Mais elle en était plus que comblée. Pour le lui prouver, elle voulut lui répondre. Pleine de Tendresse. Comme une mère.

Fatalité – « Ma chérie … »

Silence. Rien. Chloé semblait comme éprise de quelque chose d’autres. Laureline restait là, elle faisait de grand geste devant elle. Elle l’appelait, en criant, mais en vain. « CHLOE, CHLOE, POURQUOI TU ME REPONDS PAS ?! ». Larmes sur larmes. Impossibles. Que pouvait-il bien lui arriver ? Pourquoi elle avait un regard si vide ? Plus de passion. C’était ça mourir ? C’était aussi psychologique ? Non. NON. Bordel de merde ! Come On ! Come on Laureline. Fais quelque chose. Pourquoi ne bouges tu pas ? Rester ici, en place, à pleurer, cela t’avance à quoi. Lui tenant la main, comme une fille acharnée et désespérée ? Ca t’avance à quoi ? A rien ! Alors fonce ! Come on ! Stop.

Mélancolie – « REVIENS ! REVIENS ! REVIENS ! »

De quoi ? Mais à qui est-ce qu’elle parle. Chloé lâcha la main de Laureline pour la tendre vers les arbres de la Forêt Interdite, vers le ciel étoilé. Mais que lui arrivait-il ? Elle était devenue folle ? Folle a cause de quoi ? De l’amour ? Laureline était en train de pleurer toutes les larmes de son corps, elle en pouvait plus de voir sa sœur souffrir. C’était un spectacle trop infâme. Trop immonde. Et d’avantage lorsqu’elle est ignorée, lorsqu’elle ne peut donc rien faire. Laureline ne comprenait plus rien. Elle pleurait, point barre. Puis la voilà qui revient vers elle, Chloé. A présent, elle semblait la voir. Bien heureusement. Sinon, Laureline allait devenir folle. Folle de dépression. Elle n’en pouvait plus. Plus. Elle tenait à sa sœur plus que tout, comment elle doit réagir vis-à-vis de ça ? Comment à part désespérément ? Stop. Chloé était à présent face à elle, le regard vide, et d’une voie mélancolique, elle lâcha une phrase.

Mélancolie – « L’amour est lâche. »

C’était bel et bien vrai. Mais Laureline ne comprenait pas ce que voulait dire sa sœur. Elle ne comprenait pas du tout. Celle-ci vint s’asseoir à coté de sa sœur et elle lâcha un cailloux dans la marre d’eau, sûrement pour calmer sa colère. Pour se calmer. Mais de quoi ? Silence.

Fatalité – « Chloé … Qu’est ce qu’il se passe ? » Dit-elle, pleine de songes douloureux.

Espérance.

Invité

Le cœur de la jeune Serdaigle battait à mille à l’heure. Comme ci quelqu’un s’amusait à jouer avec lui, comme ci il était le centre de la Terre. Regard plein de haine. Cette soirée tourner au massacre. L’amour. Chloé aurait pu se contenter que de l’amour que lui offrait sa sœur. Cet amour intense qui unies de sœurs jumelles. Qui pourtant se ressemble tellement…Les jeunes Wilde étaient totalement différentes. Leurs différences étaient leur raison d’être, leur état d’âme. Souriante jusqu’à en mourir, la jeune Chloé attrapa la main de sa sœur, ne voulant plus la lâcher. Elle aurait voulu lui crier mille et un mots, mais seul ce souffle coupé se faisait ressentir. Rien, une atmosphère neutre qui donner peine à voir. Laureline ! Regarde moi ! J’ai changé. Chloé criait de toutes ses forces, n’arrivant pas à l’extérioriser. Elle essayait tant bien que mal de s’exprimer, mais rien n’y faisait. La jeune préfète était condamnée, à errer et à garder le secret. Le secret d’une vie que personne ne saurait deviner… Le regard de Laureline sur sa sœur était étrange. Comme de l’inquiétude. Comme ci elle voulait lui dire quelque chose, lui demander ce qu’il se passait. Tout va bien, ne t’en fais pas…

- Chloé - « Ma Laureline… J’ai changée, je ne sais plus quoi faire. Tout va mal, ma vie n’a plus aucun sens. Le seul sens que je lui donne, ce ne sont que des amourettes passagères. Des sourires artificiels et du bonheur illusoire. J’aimerais… »

La jeune Chloé ne pu continuer sa phrase, pleurant à chaude larme comme ci la Terre avait arrêté de tourner. Son cœur ne battait plus, il restait là, à ne rien faire. Il l’a laissé mourir dans un élan de désillusion. Stop ! Chloé ! Reprend toi. N’abandonne pas, pas maintenant. Ne craque pas devant ton ange. La jeune Serdaigle retira lentement sa main de celle de Laureline, se cachant à présent le visage. Elle avait bien trop honte pour se montrer…

- Chloé -«… que tout redevienne comme avant. »

Tout était dit dans un souffle de vent. Un vent chaleureux mais qui prenait de plus en plus possession des corps des deux jeunes préfètes. Chloé avait réussis à dire quelques mots à sa sœur, pour pouvoir lui dire que tout allait bien, qu’elle ne devait pas s’inquiéter. Les larmes coulaient à flot sur les joues de la jeune Serdaigle, se posant parfois au coin de ses fines lèvres. Ce goût salé. Etait-ce le goût de la tristesse amère qui hantait l’esprit de la jeune Chloé ? Non, ça ne pouvait pas être ça. Retirant à présent les mains de son front, elle regarda l’horizon quelques minutes. Le noir était de plus en plus présent. Les arbres disparaissaient au fil du vent, se laissant bercer par sa mélodie trompeuse.

- Chloé - « Laureline… Je vais bien… Ne t’en fais pas. »

Des paroles sans sens, mais qui permettraient sûrement à Laureline de comprendre. Le monde ne tournait plus rond, il ne tournait même presque plus. Le monde était formé que de quelques personnes. Celles qui demeureront à jamais dans notre cœur.

- Chloé - « J’ai seulement besoin de temps… »

Et si les anges étaient présents dans notre vie. Et si, pour une fois, je n’écoutais que mon cœur. Celui-ci me guiderait vers toi, et vers notre seul Paradis.

Invité

{ C’est trop magnifique … Mon cœur est totalement envoûté par ton RP … }

L’obscurité hantait de plus en plus les lieux. Les arbres disparaissaient tous du champ de vue des deux jeunes sœurs. Une tension énorme régnait, Laureline sentait son cœur battre à mille à l’heure. Elle n’en pouvait plus. De cette attente et de tout le reste. Que cela cesse. Si pour cela elle devait se planter un couteau dans le cœur, elle le ferait sans hésiter. Mais rien que sa vue, que son visage. Chloé. Elle lui redonnait espoir. Elle le savait. Sans elle, la vie serait misérable. Espoir, Ensemble, Toujours. Sourire. Yeux dans les yeux. Main dans la main. On pouvait y retrouver tous les sentiments humains de ce monde. Silence. Chloé serrait la main de sa sœur comme si elle ne voulait plus la lâcher. Laureline en eut les larmes aux yeux. Celles-ci avaient arrêtés de couler quelques temps auparavant. Ceci était le résultat du sourire de sa sœur, même s’il était trompeur. Mais la Serpentard restait perplexe, inquiète. Elle savait très bien que quelque chose n’allait pas. Mais quoi ? Question existentielle. Aura-t-elle une réponse un jour ? Et pourquoi pas maintenant … Silence.

Chloé – « Ma Laureline… J’ai changée, je ne sais plus quoi faire. Tout va mal, ma vie n’a plus aucun sens. Le seul sens que je lui donne, ce ne sont que des amourettes passagères. Des sourires artificiels et du bonheur illusoire. J’aimerais… »

Ecoute attentive. Laureline en restait figée. Et pourquoi ne s’intéresserait-elle pas qu’à leur histoire, a l’amour entre sœur ? Si les autre la faisait tant souffrir, Laureline ne le supporter pas. Elle ne le pouvait pas, point. Elle aurait tout donné, tout, pour son bonheur. Mais que lui faut-elle ? Que voudrait-elle ? Silence. Chloé se mit à pleurer à chaudes larmes. Ce qui figea sa sœur. Elle n’en pouvait plus de ce spectacle. De voir sa sœur dans une telle dépression était encore plus pire que d’affronter la mort de face. Lâchant sa main, Chloé la porta à son visage, comme pour cacher ses larmes. La préfère se mit elle aussi à pleurer, en silence. Sentant le goût salé sur ses lèvres. Elle n’y prêtait pas attention. Elle écoutait une nouvelle fois Chloé, qui lâchait la fin de sa phrase.

Chloé – «… que tout redevienne comme avant. »

Silence. C’était si simple ? Comme avant. Unies comme les cinq doigts de la main. Juste ça ? Laureline le souhaitait elle aussi de tout son cœur. Elle n’en pouvait plus. Elle se redressa sur ses genoux et se jeta sur sa sœur, la tenant fermement dans ses bras. La Serpentard la serrait fort, très fort. Elle ne voulait plus la lâcher, lui prouver qu’elle était là, toujours présente pour elle. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe. Elle l’aimera toujours autant. Ce n’est pas un sentiment que l’on peut battre si facilement. Laureline pleurait à chaudes larmes. Ne lâchant pas sa sœur. Son corps. Elle n’en pouvait plus. Elle sentait ses cheveux sur son visage pâle. Les cheveux de son autre moitié. Tels étaient des jumelles.

Chloé – « Laureline… Je vais bien… Ne t’en fais pas. » Silence. « J’ai seulement besoin de temps… »

Sourire. Laureline desserra son étreinte, et se dégagea de sa sœur, pour se poster devant elle. Positionnée genoux contre la terre, elle regarda Chloé droit dans les yeux. La préfète porta ses mains sur son visage pour essuyer les larmes qui venaient de couler, et dans un souffle court, elle s’avança vers sa sœur, jusqu’à ce qu’elles se touchent mutuellement le front.

Fatalité – « Tu me le promets Chloé ? » Dit-elle calmement.

Tu me le promets d’aller mieux demain, et dans les jours avenirs encore plus ? Que notre Paradis sera un champ de fleurs, parsemé de milles merveilles. Promet le moi Chloé. Que dans ton cœur, tu me considéreras toujours comme une sœur éternelle. Que quoi qu’il arrive, tu ne m’oublieras pas. Et que je serais ton Ange Gardien. Quoi qu’il arrive, je serais là pour toi Chloé. Je t’aime.