Cours N°1: Introduction au monde moldu [3ème année]

Les troisième années. John esperait que les quelques élèves inscrits à ce cours ne seraient pas dégoutés de sa matière. En effet, le programme de troisième année était loin d'être passionnant. Il était cependant indispensable, et constituait la base du savoir que tout sorcier devait avoir sur l'univers des moldus.

John avait amenagé la salle de classe de manière à ce que ce cours puisse être plus intimiste, au vu du nombre d'élèves qui devaient y assister. Il avait ainsi préparé une table carrée de taille moyenne autour de laquelle il avait prévu que tout le monde s'asseoit.

La cloche sonna, et le professeur vit entrer les premiers élèves. Il attendit que chacun d'entre eux soit là, et les invita à s'asseoir à la table. Il s'assit lui même à cette table, dans une attitude qui n'avait rien d'un professeur, et parla d'une voix décontractée visant à mettre les élèves en confiance.
*Esperons que cela suffira à leur faire apprécier ce cours* songea-t-il.


Bon, maintenant que tout le monde est là, je me présente. Je m'appelle John F. Poe, et je suis votre professeur d'étude des moldus. Je vous préviens que le cours de cette année sera uniquement théorique, et ne provoquera pas forcément chez vous un engoument démesuré. En revanche, si vous assimilez bien le cours de cette année, cela vous permettra de suivre sans problèmes les cours des années suivantes, qui seront pour vous comme pour moi bien plus interessants.

Je vous prévient également que toute attitude méprisante ou insultante envers les moldus ou les sang-mêlés sera très sévèrement sanctionnée, et je ne parle pas seulement en terme de points pour vos maisons.

Maintenant que les formalités sont passées, je vais vous exposer brievemment le programme de cette année. Nous allons nous focaliser sur les institutions et les coutumes moldues, de manière à avoir une vue globale et grossière de la culture et du mode de vie des moldus.

Avant de commencer, je voudrais savoir si certains d'entre vous sont habitués à cotoyer des moldus, si au contraire certains n'en ont jamais approché. pour ceux qui en connaissent, je voudrais avoir une vue rapide de vos connaissances sur les moldus.

Liste des élèves inscrits à ce cours:

* Taëlite Olmeta (troisième année)

* Anna Colman (troisième année)

* Maho Zing (troisième année)
* Matabe Deathchurch (troisième année)
* Britany Wonder (troisième année)

* Elzykor Folayann (troisième année)

Matabe avait lu de nombreux bouquins sur le sujet. De plus ça mere moldu detestait voir la moindre baguette. Il connaiscait donc assez bien les moldu, et, evidemment, adorait cette matière ou il n'aurait que peu a travailler.

Il s'était longtemps adonné a la lecture des contes, apres que sa mère lui en ait reconté de nombreux. Il adorait les moldu, leur musique tout particulièrement. Il avait toujours dans son sac quelques vinyle de grand groupe, d'une époque revolue, ou d'acualité.

Dans son sac, The Clash, Janis Joplin, T-Rex... etc... . Il adorait cela plus que toute cette musique "malfoutu" des Bizarr Sisters.

Moi! Ma mère est moldu. J'ai des cousin moldus. Et j'écoute de la musique Moldue. Bref... en faite, je me demande ce que je fais à Poudlard...

Il se mit a rire, avant de se balancer sur sa chaise doucement. Il allait peut etre, qui sait, pour une fois, faire marquer des points à Serdaigle. Peut etre meme que s'il chantait une chanson moldue, oil gagnerait des points^^.

Matabe é"tait tres heruex de la repo,nse du proffesseur. Il "tait assez sympa, ce qu'il appreciait enormement. ENfin un cours ou il serait fidel et assidu. Ce serait peut etre son seul BUSE, mais il l'aurait...

EN tout cas,n il fut bien surpris quand le prof lui dit qu'il avait un petit quelquechose pour lui. Peut etre un vinyle, qu'il pourrait ajouté a sa collection. Peut etre une place pour un concert... Ou peutr etre encore un simple pin's...

Il se demandait bien quel serait le theme du cours du jour. La mlusique? Peut etre. La voiture? Peut etre... Il savait pas mal de choses sur les habitude moldu. Mais rien de tres preciser.

En tout cas, ce type était "coooool". Enfin quelqu'un qui ne 'lembeterait pas pour un retard, ou un oublis idiot de se genre. Enfin... il le pensait...

Ca parle de quoi m'sieurs le cours aujourd'hui?

Nous verrons le sujet du cours en temps et en heure, jeune homme, répondit John à l'élève un peu trop éloquent. Il fut tout de même ravi de voir autant d'interet de la part d'un élève qui, au dire des autres professeur, ne se montrait pas vraiment brillant.

Pour l'instant, je souhaite connaitre chacun de vous un peu mieux, afin de voir quelles sont les connaissances de base de chacun. Autant profiter du fait que se cours se déroulera toute l'année en petit comité.

John esperait que l'engouement de ce garçon ne provoquait pas le mutisme des autres élèves, et se tourna vers ses derniers une nouvelle fois dans l'attente de la prise de parole de l'un d'entre eux.

John hocha la tête en souriant à la jeune Gryffondor, et se tourna vers les autres élèves pour les inciter à répondre à leur tour.

HRP: J'attends encore une réponse et on attaquera le cours

Assise au fond de la classe, Elzykor Folayann écoute avec attention ce que raconte le professeur, mais surtout les réponses des élèves à propos de leur connaissance ou méconnaissance de ceux qui ne possédaient pas de facultés magiques. Jouant du bout des doigts avec sa plume, elle ne rate pas un mot de l'échange. Elle avait beau être allée dans une école moldue, elle rentrait à la maison directement après les cours et des maisons non-sorciers, moi et elle n'avaient vu que l'extérieur. Évidemment qu'elle pouvait avoir un avantage certain sur plusieurs autres élèves, mais ce n'était pas ce qu'elle recherchait avec ce cours. Elz avait une manière bien à elle de voir les choses et contrairement à plusieurs de ses compatriotes Serpentard, ou du moins ce qu'ils en disaient, mieux connaître les moldus était pour elle une chose capitale. Jusqu'à maintenant, elle s'était contentée de taper dessus pour défendre sa fierté et celle de sa famille que les moldus prenaient pour d'"étranges personnages à l'air un peu louche". Mais plus tard, elle comptait bien aller s'y plonger pour y faire sa loi, mais pour cela, elle sait qu'elle doit posséder une base solide d'informations diverses et ce n'était pas sa mère qui pourrait l'aider, ni son frère d'ailleurs. Pour cela, elle ne pouvait compter que sur elle-même pour soutirer le plus d'informations possibles. De toute façon, c'était ainsi qu'elle agissait toujours ; elle écoutait attentivement, puis trouvait un moyen pour mettre cette information à son avantage.

D'ailleurs, elle failli pouffé de rire en voyant l'air heureux et le sourire candide du Serdaigle lorsque le prof lui dit qu'il avait peut-être un cadeau pour lui. Pauvre garçon quand même. Ce qu'il pouvait être naïf de penser qu'un professeur pourrait lui offrir quelque chose dans rien demander en retour. Personne ou presque ne donnait sans exiger ou du moins attendre quelque chose en retour, la nature humaine n'était pas faite ainsi et surtout pas Elzykor Folayann. Elle s'est toujours assuré de ne jamais perdre au change lorsqu'elle offre, c'est une question de fierté. Certes certains de ses échanges avaient pu paraître désavantageux sur le coup, mais Elzykor ne laissait rien au hasard, question de principe.

Devant le silence qui suit les paroles du chaton rouge, Elz cesse brusquement d'agiter sa plume et lève une main, bien droite et bien haute. N'attendant que le regard du professeur et non une permission, elle se donne elle-même le droit de parole lorsqu'il la regarde.

- Miss Folayann, Elzykor de mon prénom, monsieur Poe, de Serpentard, ajout-t-elle avec un sourire mielleux. Pour ma part, j'ai passé mes 10 premières années dans la campagne du Somerset avec des moldus. Je suis même allée dans une école moldue, mais la campagne reculée, ce n'est pas la ville moldue, donc c'est la vie citadine moldue que je veux apprendre. La vie de campagne, je connais. Ce que je pourrais dire des moldus, c'est qu'ils sont trouillards et méfiants. Ils nous croyaient étranges et bizarres, ils nous ont méprisé dès le début, même les adultes. Pour ce qui est des jeunes, j'ai dû les obliger à nous respecter, conclue-t-elle avec un sourire sans équivoque en se frottant légèrement les jointures. Mais malgré tout, je suis quand même favorable à apprendre à mieux les connaître dans l'espoir que peut-être un jour, je parviendrai à comprendre pourquoi ils ont agit de la sorte avec nous qui ne demandions rien, termine-t-elle sur un ton dramatique.

Satisfaite de sa tirade, elle esquisse un sourire perfide, même si son air général inspire toujours cet élan de compassion pour les moldus. Elle se remet à agiter sa plume, espérant ainsi user la patience du professeur. Elle aime bien tester les limites. Elle a déjà atteinte presque toutes les siennes, quoiqu'elle sait sa personne en constante évolution et sait très bien que ses limites sont tous les jours repoussées un peu plus loin. Elle espère d'ailleurs les pousser le plus loin possible avant de devenir adulte, car une fois adulte, elle a toujours considéré que les adultes ne pouvaient plus évoluer, sinon, ils ne seraient pas vraiment mature.

Bref, elle attend donc une réaction du professeur et surtout le début de ce cours.

Juste au ton glacial que le professeur Poe use en la remerciant, elle sait qu'elle a une touche avec lui. Ce sera beaucoup plus facile qu'elle l'avait cru. Elle se demande pourquoi il réagit ainsi. Est-ce le ton qu'elle a utilisé ? La subtile insinuation d'avoir cogner des moldus ou son attitude générale qui le trouble ? Peut-être est-ce tout simplement parce qu'il n'aime pas les Serpentard. Faudra qu'elle demande à ses autres compatriotes plus vieux qui sont aussi en étude des moldus. Bref, peu importe la raison, ce professeur lui plaît déjà. Mais elle doit quand même savoir de quoi il en retourne, question de pouvoir tout bien structurer et d'user à son plus grand avantage.

Son sombre regard se plisse, faisait paraître une fraction de seconde un éclat acajou. Elle feint à merveille un moment intense de réflexion, son index tapotant sa lèvre inférieur qui se plisse, le regard au plafond. Elle étire ce moment de jubilation de longues secondes, même si elle connaît la réponse sans même y réfléchir. Cet intermède lui fait se demander quelle bêtises peut bien faire Mask en ce moment. Elle gage sur l'éventration d'un oreiller, son passe-temps favoris. Elle finit par daigner baisser les yeux sur le professeur. Son sourire s'accentue avant de répondre d'une voix professorale.

- Je dirais que c'est presque en tout point pareil qu'ici, la magie en moins. Entre les élèves, c'est semblable. De petits groupes se forment, les plus grands tabassent les plus petits, c'est à celui qui sera le plus fort, celui qui sera le meilleur. Pour ce qui est des relations entre professeurs et élèves, je crois que les élèves moldus ont moins la trouille de leurs professeurs que les élèves sorciers. Les moldus n'ont pas peur que leurs professeurs leur balancent un sort en pleine figure. Du moins, c'était comme ça dans mon patelin. Comme j'ai dit y a quelques minutes, je ne connais pas ce qui se passe en ville. Bref, ce que je connais des moldus ressemble de beaucoup au sorciers dans les relations interpersonnelles, mais la magie en moins.

Elle hausse les épaules, comme si ce qu'elle vient de raconter était d'une évidence flagrante. Quoique oui, côté relationnel, c'était évidemment pratiquement la même chose, puisque moldus ou sorciers, ils restaient humains.