seule dans le froid...

Cela faisait longtemps qu'Irina n'avait pas été se balader à Pré-au-Lard. Elle n'avait pas participé à la dernière sortie au village, ayant des choses plus interessantes à faire, mais aujourd'hui elle s'ennuyait mortellement. Elle avait bien son devoir de préfète en chef qui l'occupait, mais patrouiller dans les couloirs la soulaient aujourd'hui, même la perspective de pouvoir enlever des points aux contrevenants des autres maisons que la sienne ne la réjouissait point. Que faire à part aller se balader ? Prendre l'air frais de ce petit village où il fait bon flanner et se reposer devant une bonne choppe de bierraubeurre? Rien ne venait en son esprit qui pourrait contrecarrer cette idée.

Irina descendit alors dans la salle commune des serpentard, dans les cachots. Venant du grand hall, elle croisa quelques élèves qu'elle invectiva sans ménagements, elle aurai bien voulu les sanctionner mais ils n'avaient pes fait de choses assez graves pour cela, ils se trouvaient seulement là... Seules leur présence énervaient la préfete en chef. Elle descendait les marches tranquillement, pensant a tant de choses qu'elle n'arrivait pas à les mettre au clair dans son esprit et a en distinguer une seule précisément... Pas de doute elle avait besoin d'air.

Elle arriva enfin devant l'entrée de la salle et prononça le mot de passe "Serpensortia". Elle pénétra dans cette vaste salle quelque peu austère et froide, comme le caractère de beaucoup de ses congénères. Même si elle aimait bien cette ambiance, elle commençait à lui peser ces temps ci, elle avait besoin de sortir, de se retrouver hors de ce contexte, loin de tout le monde... Un endroit calme pour réfléchir a ce qui avait changé dans sa vie depuis qu'elle était arrivée ici.

Elle monta dans le dortoire, ce dortoir vide ou persnne ne venait jamais... ELle avait rencontré une congénère au début e l'année quui était partie pas longtemps près, et les autres n'y avaient jamais mis les pieds. Dans cette pièce vide, froide, Irina s'assit sur son lit, réfléchissant , perdue dans ses pensées. Elle se dit qu'elle ne pouvait pas aller se balader en uniforme de Poudlard alors qu'aucune sortie n'était organisée, Elle se leva donc et se changea. Une belle grande robe noire brodée ferait l'affaire. Irina la passa et rangea son uniforme dans le placard. Elle mit également une sorte de voile sur sa tete et sa ceinture autours de sa taille.

Ainsi parée, elle retourna dans la salle commune qui était encore vide, ce qui était pour le mieu. Elle sortit de la salle et monta les marches qui la menaient vers le hall en se déplacant tel un spectre. Elle restait le plus longtemps possible dans l'ombre, passant ainsi inaperçue de la plupart des personnes qu'elle croisait. Le Hall était presque vide, une chance... Elle le traversa vite et monta les volées d'escaliers qui la menèrent jusqu'à la sorcière borgne, l'entrée d'un passage secret qui la conduirait à Pré-au-Lard. Le couloir était vide, la chance était donc avec elle. Elle s'approcha de la statue et la tapota avec sa baguette en murmurant "Dissendium" le mot de passe qui la faisait bouger pour dégager le passage.

Irina jeta un nouveau coup d'oeil aux alentours... Personne... Elle s'egouffra alors dans se passage et le suivit jusqu'au bout. Il était long avec un sol assez mauvais et piégeur... mais Irina s'en sortit sans dommage. Elle arriva alors au bout et souleva la trappe pour se retrouver dans la cave d'une boutique. Elle sortit alors sans que personne ne la voit ou ne fasse attention a elle. Une fois à l'air libre, Irina respira à plein poumons cet air froid et vivifiant d'hivert. Un sourire naquit alors sur ses levres, chose qui n'était pas arrivée depuis longtemps.

Le froid environnant fit quelque peu rougir la peau blanche de son visage, malgré cela, Irina semblait avoir plus de vie que d'ordinaire. Cet environnement la détendait, lui permettait de laisser échapper tout ce qu'elle avait en elle, là où personne ne la connaissait ou ne la jugerait. Elle se mit alors a déambuler dans les rues froides et quasi vides, où la neige reflétait une douce lumière blanche diffuse, observant les boutiqsues bien décorées où l'effervescence de la Saint Valentin commencait à se faire sentir. Des rubans rose, des gros coeurs en mousse, des guirelandes... que de frafreluches pour célébrer cette fete des amoureux qui rendait triste Irina. Quoi de pire que la fete des amoureux pour un coeur n'ayant trouvé son âme-soeur ? De regarder tous ces couples heureux d'êtres ensemble et de pouvoir le célébrer quand ce qui devrait réchauffer le coeur n'existe pas ?

Irina eut une mine dégoutée et s'en alla un peu plus loin, loin de cette agitation, là où le paysage de neige s'offrait à ses yeux sans imperfection, sans rien pour la déranger. Là, au bout du village, plus loin que les dernières maisons, Irina s'assit sur une grosse souche de bois et laissa ses yeux se perdre dans le paysage. Il ne faisait pas chaud, mais cela ne la dérangeait point, elle avait l'habitude de ce genre de temps. Elle laissa s'écouler un bon moment assise là, à réfléchir... Puis doucement dans le silence, elle se mit à chanter d'une voix mélodieuse et douce une chanson qu'elle adorait et qui la touchait, une magnifique mélodie composée par un groupe qu'elle adorait, Indochine...

La nuit se lève, la lune s'élève
Les plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Les plus mauvais matins

Je voudrais juste me coucher, dormir contre toi
Je ne te toucherai pas, juste m'endormir avec toi

Un lit défait à te rechercher
Le désordre et l'absence
La nuit est noire et sans espoir
Et sa présence me manque

L'amour n'est plus qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression
Mais la lumière est sale et pâle et seule,
Comme un matin

Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On ne se connaît plus
Mais je ne t'appartiens plus
Tu ne m'appartiens plus,
On aurait disparu

La nuit se lève, la lune s'élève
Mes plus mauvaises nuits
Maudits soupirs, maudits matins
Mes plus mauvais matins

Je voulais juste me coucher,
Dormir contre toi
L'amour n'était qu'une impression,
Qu'une mauvaise impression

Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une dernière fois

Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si tu reviens...
Maudits soupirs
Mauvais matins
Et si je te revois
Mais si je te revois,
Encore une dernière fois
Alors emmène-moi
Emmène-moi encore,
Encore une prochaine fois

Invité

Khal', couchée sur le lit de son appartement, situé dans l'une des hautes tours de Poudlard, observait le plafond en rêvassant agréablement. Chacune de ses expirations se finissait en un soupir de regret : en effet, elle repensait à ce merveilleux voyage en Italie en compagnie d'Aurel, son collègue qui enseignait les Soins aux Créatures Magiques. Les quelques jours qu'ils avaient passé ensemble là-bas avaient été fantastiques et elle ne pouvait s'empêcher d'y penser avec un léger pincement au coeur maintenant qu'elle était de retour sous le ciel gris et nuageux de cette bonne vieille Angleterre. Quand elle se souvenait qu'à Venise il faisait si chaud, elle avait presque envie de déserter son poste de professeur et de s'enfuir... loin, très loin... Malheureusement, tout cela était impossible...

Dans un effort de volonté, elle se força à se lever et à marcher dans sa chambre, tournant en rond comme un lion en cage. Elle n'avait pas de cours à donner, les plantes de la serre étant en hibernation - puisque maintenant les plantes hibernent ^^' - et elle s'ennuyait à mourir. Elle se dirigea vers la lucarne, ouvrit la vitre et s'assit sur le rebord de la fenêtre, les pieds balançant dans le vide, le regard perdu au loin. Là-bas, on voyait les tuiles rouges et orangées des toits du village de Pré-au-Lard, un peu plus à l'Est s'étendait la Forêt Interdite et là, juste sous ses pieds, le Parc de Poudlard où l'on apercevait les serres de botanique aux toits recouverts de neige fraîchement tombée. Ses yeux se fixèrent quelques instants sur son "lieu de travail" avant de divaguer à nouveau vers le village de Pré-au-Lard. Quelques cheminées fumaient et, de là où elle était, elle n'avait pas l'impression que les rues soient animées... Décidément...

Elle revint dans la chambre, parcourant les murs nus du regard quand celui-ci s'arrêta sur un vieux calendrier défraîchi. Aujourd'hui, nous étions le 3 février. Son sang ne fit qu'un tour : le 5 c'était l'anniversaire de son père et elle ne lui avait rien acheté !!! Retenant un cri horrifié, elle se précipita dans la penderie, enfila sa cape de velours noire, ses longues bottes, saisit au passage une bourse pleine de gallions sonnants et trébuchants et elle sortit en coup de vent, claquant la porte derrière elle. Elle bouscula un élève dans les escaliers et lui lança un vague "désolée !". Bien sûr son père n'aurait certainement jamais son cadeau, bien sûr il lui reviendrait par retour de hibou, comme chaque année, mais chaque année elle espérait que ce serait différent. Peut-etre qu'un jour son père lui enverrait une lettre lui indiquant où il se trouvait et l'invitant à le rejoindre ? Peut-etre qu'un jour...

Arrivée dans le hall, elle expliqua rapidement au concierge qu'elle devait se rendre à Pré-au-Lard et qu'elle serait de retour dans la soirée, mais celui-ci faisant mine de ne pas l'entendre, apparemment il lui en voulait encore de l'avoir traité de "rat d'égoût", elle finit par lui lancer une injure bien choisie, sous les regards interloqués des élèves et elle sortit dans le parc. Sur le chemin, elle prit le temps d'observer la Nature sous la neige, endormie, paisible... Aucune trace dans la neige qu'elle foulait, personne, désespérément désert... Elle soupira et arriva finalement à Pré-au-Lard plus vite qu'elle ne s'y attendait. Elle entra dans une boutique assez exotique, fit rapidement le tour des étalages et repéra un sublime collier dont le pendentif était une fleur de lotus : cela devrait plaire à son père. Elle l'apporta au vendeur et, tandis que celui-ci lui expliquait les propriétés magiques du bijou, elle observait son reflet dans la vitre du magasin. Sa cape était élimé et délavée, vraiment, il n'y avait plus que Khal' pour la trouver belle. Tant qu'a faire, autant en profiter pour la changer.

Elle remercia le vendeur et se dirigea dans la boutique située juste en face, celle du tailleur. La vieille dame s'empressa de lui demander ce qu'elle désirait et elle expliqua ce qu'il lui fallait d'une voix calme. La propriétaire lui montra plusieurs modèles de cape mais aucun ne convenait à la jeune femme alors elle finit par lui demander de lui refaire la même cape que celle qu'elle portait, en tous points. La vendeuse eut beau lui répété que ce modèle était démodé, elle s'obstina et ne voulut rien entendre, menaçant même de se rendre ailleurs. Finalement l'autre obtempéra et commença à prendre ses mesures tandis que khal' regardait distraitement la rue à travers la devanture du magasin. C'est alors qu'elle reconnut une silhouette familière et en y regardant de plus près, elle reconnut Irina Misnkaya, une de ses élèves et, qui plus est l'une des deux préfets en chef de Poudlard. A la souvenance de Khal', il n'y avait pas de sorites extra-scolaires organisées aujourd'hui. Elle fronça les sourcils : c'était louche tout ça !!!

Elle s'apprêtait à sortir et à lui demander de comptes lorsque la petite vieille se mit à couiner qu'elle ne pourrait jamais terminer si elle bougeait tout le temps. Exaspérée, Khal' posa quelques pièces sur le comptoir et ordonna d'une voix sèche que sa commande lui soit livrée à Poudlard dans les plus brefs délais. Sans un accorder un regard ni même une écoute à la vendeuse qui protestait, elle sortit de la boutique et entreprit de suivre la jeune fille. Celle-ci ne semblait pas avoir remarqué sa présence t Khal' s'en réjouit, la pistant de loin. Elles arrivèrent finalement à la sortie du village, où la foule était inexistante et Irina s'assit sur une souche, commençant à chanter. Elle chantait vraiment très bien, il n'y avait pas à dire et Khal', à quelques mètres à peine derrière elle, la laissa terminer sa ballade avant de se racler la gorge et de dire à brule-pourpoint :

" Très jolie, Miss Minskaya, mais cela ne m'explqiue pas ce que vous faites à Pré-au-Lard alors qu'aucune sortie n'est prévue aujourd'hui..."

Elle croisa les bras et se composa un visage fermé, attendant une réponse de la jeune fille.

Le temps passait, les heures, les minutes s'écoulaient... On ne pouvait arréter le temps, ni même le contrôler. De toute façon à quoi cela pourrait-il servir de vouloir controler le temps ? La vie est en générale si vide et si triste qu'il serait insencé de vouloir le stopper... Une éternité de néant et d'ennui... quel ironie d'existence... Mieux vallait le laisser s'écouler normalement et que tout ceci passe au plus vite. C'est dans ce genre de situation que se trouvait Irina, elle avait perdu la notion du temps et ne savait plus combien de temps elle était restée là, assise sur cette souche, sous la neige, sans cape...

Elle chantait, cette chanson la calmait, mais son coeur était encore perdu, elle avait eu tant de choses dans sa vie récemment en plus des douleurs du passé qui refaisaient surface, qu'elle avait du mal a mettre de l'ordre dans tout ca. Les cours se passaient bien pour sa dernière année, malgré le fait que la plupart des élèves n'y allaient même pas... mais elle avait envie de les faire gagner et de montrer l'exemple. De plus elle était plutot douée et excellait dans pas mal de matières... Cela permettrait peut etre a sa maison de remporter la coupe pour sa dernière année... En plus des cours elle était devenue préfète en chef, d'où des responsabilités en plus, un certain respect aussi de la part des plus jeunes, mais elle sentait que cette fonction l'avait isolée des autres... Certains n'osaient même plus l'approcher... Les seuls soi-disant amis qu'elle avait ne lui parlaient pour ainsi-dire plus... Alors ceux qui pensaient que cette fonction était le mieu que l'on pouvait faire en tant qu'élève, ne voyaient que le dessus de l'ice-berg, ils ne voyaient pas l'envers du décor.

Ce qui l'avait le plus touché et bouleversé ces derniers temps... était la découverte de sa soeur... Jade... Elle avait découvert récemment que celui qu'elle considérait depuis sa plus tendre enfance comme son père n'était en fait rien pour elle. Elle était la fille d'un comte Irlandais et avait au moins une soeur. Elle sentait également que d'autres jeunes femmes qu'elle avait rencontrées... avec qui elle avait eu cette ... altercation... La femme mangemort... et la Serdy de 7eme année... Elle avait le même age qu'elle mais elle sentait que quelque chose les réunissait... Qu'est-ce que cela pouvait être ? Et ces épées ? Elle se disait qu'elles étaient ses soeur également... mais comment tout cela pouvait être possible ?

Tout le temps de cette intense réflexion Irina était restée assise sous la neige, son coeur la serrait, elle semblait étouffer... Etre à l'air libre, sous la neige ainsi l'aidait à se calmer. Il avait fallu qu'elle sorte, qu'elle aille dans cet air pur, loin de tous... Rester dans le parc du chateau était encore trop pour elle... Elle s'était donc faudilé jusqu'ici, espérant que personne ne la remarque. Et le temps avait passé... Combien... elle ne le savait pas... Elle n'avait pas entendu la personne s'approcher d'elle et sursauta lorsqu'une voix l'invectiva. Il s'agissait de la prof de Botanique de Poudlard, Khâlina Liimatainen... Elle ne réagit pas de suite en la voyant, étant encore perdue dans ses pensées et sa chanson qui venait juste de se terminer.

Irina avait entendu la phrase dite par la jeune femme mais son sens ne lui parvint pas. Elle l'écoutait sans comprendre et la regardait sans la voir un moment. Lorsqu'elle revint à la réalité et comprit le sens de la phrase, Irina se sentit mal, elle venait de se faire chopper par une prof en dehors du chateau sans autorisation. Elle la regarda et chercha quelle explication lui donner. Elle se décida à lui dire la vérité, au moins une partie...

"Je... Merci Mademoiselle... Euh... Si je suis la... c'est... c'est parce que je ne supportais plus d'etre enfermée, je me sentais étouffer... j'avais besoin d'air... De laisser mon esprit se perdre dans se paysage mirifique..."

Son soeur la serrait encore mais elle fixa la prof sans sciller enfin en essyant de rester la plus froide possible malgré toutes ces pensée et ses sentiments qui la tourmentaient...

Invité

Khal' vit la jeune fille se retourner vers elle, plus ou moins surprise par son arrivée impromptue. Le visage de la jeune fille de Serpentard ne reflétait aucune émotion malgré la gêne qu'elle devrait normalement éprouver en pareille situation. Si elle le voulait, Khal' pouvait faire avoir de gros ennuis à la jeune élève : être sortie ainsi, sans autorisation pouvait lui coûter cher et elle en était sans doute consciente, étant une élève intelligente. Elle haussa un sourcil interrogateur en entendant la réponse à l'eau de rose de la jeune fille. Elle se râcla la gorge, comme pour s'éclaircir la voix avant de parler, mais elle ne dit cependant rien, continuant à fixer la jeune fille avec une impassibilité déconcertante : aucune trace de colère, de compassion ou de surprise... Son visage était indéchiffrable.

Elle ne put s'empêcher de repenser à la réponse poétique de la jeune fille et de constater que les Serpentards avaient bien changé. Du temps où elle même étudiait à Poudlard, les membres de cette maison, dont elle avait fait partie, n'étaient que des espèces de voyous, toujours prêts à faire les 400 coups, souvent méchants et toujours sadiques. Elle se souvint avec un sourire de la fois où elle avait métamorphosé le chien du garde-chasse en un petit chat des plus adorables. Le garde chasse en question s'était mis à gonfler et à attrapper plein de petits boutons colorés : il était allergique aux poils de chat et on avait dû l'emmener de toute urgence à l'hôpital. Khal' n'avait jamais autant rit, surtout lorsqu'elle était faire aller porter le chapeau à l'un de ses camarades de Gryffondor par la suite... Même dans les cours, les Serpentards avaient été redoutés, réputations qui s'était accrue après qu'ils aient lancé une attaque à la potion d'enflure sur les Gryffondors en plein cours de potions !

Mais aujourd‘hui... D‘après les quelques élèves de Serpentard qu‘elle avait pu rencontrer cette année, elle avait du mal à reconnaître le caractère bien trempé de la maison au serpent. Le jeune préfet de Serpentard semblait aussi pur que de l‘eau de roche : même le meilleur des Gryffondors n‘arriveraient jamais à la cheville de James en matière de gentillesse, du moins celle dont il avait fait preuve envers elle, jeune professeur. De même, elle avait entendu une jeune Serpentard dire fièrement dans les couloirs qu‘elle sortait avec un Gryffondor et une autre avouer qu‘elle aurait préféré être à Poufsouffle ! Et voilà que maintenant, au lieu de répondre de manière arrogante, comme elle s‘y était attendue, Irina semblait sur le point de lui réciter un poème... C‘était à n‘y plus rien comprendre... Mais après tout, les temps changent....

Cependant, un détail frappa alors Khal‘... Lorsqu‘elle était venue jusqu‘ici, elle n‘avait vu aucune trace de pas sur le chemin conduisant de Poudlard au village de Pré-au-Lard et pourtant, elle était quasi-certaine qu‘Irina était sortie avant elle, sinon elle l‘aurait croisée dans les rues de la petite ville. Serrant contre elle le petit cadeau qu‘elle comptait offrir à son père, elle réfléchit aux différents moyens de rejoindre Pré-au-Lard en partant de Poudlard. Bien sûr il y avait bien les passages secrets mais ils lui semblaient qu‘ils avaient été condamnés après l‘avènement des Maraudeuses... Cependant si Irina était arrivée jusqu‘ici c‘est qu‘on devait en avoir oublié, ce qui représentait un moyen possible pour les membres de l‘Ordre du Phénix d‘entrer dans l‘école... Il fallait absolument qu‘elle en sache plus mais elle ne devait pas brusquer la jeune élève sinon celle-ci risquerait de plus vouloir dévoiler ses secrets...

Tout d‘abord, il fallait gagner sa confiance. Sans rien dire, elle s‘assit sur la souche à ses côtés et se mit a faire des dessins dans la neige fraîche, nonchalamment. Puis, elle releva la tête et entreprit d‘en savoir plus sur son interlocutrice en lui posant des questions d‘apparence anodine. Elle s‘éclaircit la voix et demanda d‘une voix calme, sans aucune transition avec ce que la jeune fille avait dit auparavant :

” Dites-moi, Miss Minskaya... Où avez-vous appris à chanter comme ça ? Vous avez un réel talent... “

Invité

[hj: désolé si je m'inscruste... je peux supprimer mon message si vous le désirez]

James avait une affreuse envie de vomir, son estomac se serrait de plus en plus rapidement et en plus de cela, ses migraines continuelles revenaient de plus en plus souvent. Ses passages à l’infirmerie n’avait rien donner, la migraine revenait toujours au galop et maintenant ces affreux mots d’estomac. Cela faisait trois jours qu’il n’avait rien avaler, osant à peine regarder les mets délicieux dans la grande salle. Il ne prenait même plus le temps d’y aller. Il restait sur son fauteuil, au milieu de son dortoir, à regarder le plafond.
Il sentit un étrange goût dans la gorge, il courut vers la salle de bain, et recracha de l’eau, simplement de l’eau. Il n’en pouvait plus, il était malade alors qu’il n’avait aucune maladie. Après s’être lavé, changé et préparé, il décida de demander à l’infirmier si une plante pouvait calmer ses symptômes quelques peu gênants. Il arriva donc dans la salle commune, il n’aimait pas les couleurs de cette salle, il les détestait même. Il passa par le portrait, croisa le fantôme des serpentards qui l’insulta mais James passa les injures et traversa le fantôme par pur reproche. Il passa ensuite dans ce hall désert, par cette journée d’hiver, c’était compréhensible, et monta les escaliers jusqu’au premier étage, au se trouvait l’infirmerie. Il arriva dans une couloir, tout aussi calme et vide, et se trouva enfin devant une porte de bois au on pouvait lire dessus les inscriptions « INFIRMERIE ». James frappa à la porte, par courtoisie et politesse, et poussa la lourde porte de bois. Il passa devant des lits blancs vides et trouva l’infirmier au bout de la salle.
James entama la conversation en parlant de ses symptômes, du mal que ça lui faisait et il aurait besoin d’un remède et d’une tisane calmante. L’infirmier lui donna gentiment une fiole au liquide bleuâtre que James regarda étrangement. Puis l’homme fouilla dans des armoires et des placards, il expliqua finalement au jeune préfet qu’il n’avait plus d’une certaine plante pour préparer un calmant. Il inscrivit alors sur un morceau de parchemin des explications au cas où il se faisait questionné et le tendit à James pour qu’il aille en chercher à Près-au-lard. Le serpentard parut satisfait, il allait enfin pouvoir sortir de ce château qui était sa prison malgré les libertés auxquelles il avait le droit.
James redescendit les escaliers pour aller dans le hall, il croisa en montant une jeune fille avec le bras cassé apparemment. Il fit un sourire morose et passa sans faire attention à elle. Il n’aimait pas l’hiver, il préférait l’automne où les feuilles tombaient ou alors quand il pleuvait, neigeait, mais là, c’était calme, rien ne différenciait cette journée à une autre, c’était une journée banale et ordinaire.
Il arriva enfin dans le hall toujours vide et passa les lourdes portes de bois. Sur le chemin enneigé il remarqua qu’il y avait des traces de pas hormis les siens. Il se demanda qui pouvait bien être passé par ici et les pas allaient directement à près-au-lard. Il croiserait peut être quelqu’un qu’il connaissait.
Il avait un peu froid. C’était normal vu qu’il ne portait qu’une veste assez courte et un sous-pull rouge en dessous. Son pantalon noir se tassait sur ses chaussures, ce pantalon avait une double épaisseur à l’intérieur, il était trop long pour lui et il marchait presque dessus malgré sa grande taille. Il enleva ses gants qui le brûlaient, pour une raison inconnue. Il les mit dans sa poche. Ses doigts rougirent au froid assez rapidement. Il mit alors les mains dans les poches de son pantalon.
Il arriva enfin à près au lard, il souffla et un filet de fumée s’enfuit de sa bouche. Il regarda le plan à l’entrée de près-au-lard et sortit le mot de l’infirmier de sa poche. L’adresse était indiquée dessus et James regarda le nom de la rue. Puis il reporta ce nom sur le plan, c’était une petite rue, à l’écart de la foule, un peu à l’extérieur du village.
Il s’avança ensuite dans la rue passante, on voyait que la saint valentin approchait, à cause de ce rose, ce rouge et ses cœurs un peu partout. James ne put s’empêcher de rire en passant devant une boutique dont la vitrine était immaculée de rose, partout, cela faisait vraiment ridicule et ne pouvait faire que faire fuir la clientèle, à moins d’avoir des goûts immondes. Quelques couples se promenaient déjà dans les grandes avenues. James détestait cette période de l’année, il trouvait cela ridicule, mais c’était peut être parce qu’il était seul, qu’il ne s’était jamais attaché à quelqu’un, qu’il avait toujours était quelque peu seul. Il changea de direction et se retrouva dans une rue où il y avait nettement moins de monde, voir personne. On pouvait voir un paysage enneigé, pure et magnifique.
Puis il entendit une voix, quelqu’un chantait, il était certain d’avoir déjà entendu cette voix. La voix était trop lointaine pour qu’il puisse voir la personne qui chantait, puis une seconde voix s’ajouta à la première, les personnes parlaient. James connaissait ses deux voix et il se rapprocha rapidement, s’enfonçant dans cette ruelle.
Il arriva ensuite à apercevoir les personnes, il y avait une silhouette de dos qu’il avait déjà vu et une personne de face, il put donc apercevoir son visage : c’était Irina, préfète en chef, il ne lui avait jamais parlé avant. Puis la silhouette de dos, ces cheveux foncés…
James réfléchissait puis il décida de s’avancer vers les jeunes femmes. Il arriva à leur niveau et s’arrêta. Il regarda la jeun femme qu’il n’avait pu apercevoir : c’était Khalina. Il fut ravi de les voir ici et les salua.

-Bonjour mesdemoiselles…

Il continuait de les fixait puis se détourna pour le paysage blanc en face de lui.

(hj : désolée du looooong retard, avec les vacances, la panne seche d'inspoiration etc... ca ne m'a pas aidée... console

Khalinette bisou

Bienvenu James ^^)

Le temps s'écoulait tranquillement, le soleil s'était levé et réchauffait la terre de ses rayons bienveillants... La neige fondait rapidement sous l'effet de cette chaleur soudaine... Le paysage blanc qui s'offrait à leurs yeux devenait peu a peu un paysage vert. Irina était encore plongée dans ses songes et avait répondu à la professeur de botanique sans y prendre garde, elle avait laissé voir une partie de sa personnalité que peut de gens connaissent... S'en rendant compte, elle sortit brusquement de ses reveries et retrouva son regard dur qu'elle tourna vers l'intruse à son moment de calme. Elle lui répondit alors de sa voix froide qu'elle avait retrouvé.

"Je chante depuis que je suis petite... C'est une des nombreuses choses que les gens ignorent de moi... Le talent ca se travaille..."

Elle fixa encore un moment la prof dans les yeux, ne laissant apparaitre aucune autre émotion ou sensation que la dureté et le défi, avec un soupson d'arrogance. Elle se demandait pourquoi cette prof, ancienne serpentard et connue pour ses frasques légendaires, lui parlait si doucement, en essayant de l'amadouer. Que voulait-elle ? Croyait-elle Irina si stupide pour tomber dans son jeu et lui faire tout plein de jolies confidences ? Apparemment elle ne perdait pas le nord... Après avoir sondé un moment Khalina, Irina détourna son regard et lui parla d'une voix sans la moindre émotion.

"Que voulez vous ? Ca ne vous ressemble pas de parler ainsi... J'ai apparemment quelque chose qui vous interesse et vous cherchez à l'obtenir... mais ce n'est pas en m'amadouant que vous l'obtiendrez..."

Irina eut ensuite un petit rire et regarda à nouveau la prof pour voir sa réaction... C'est alors qu'un nouvel intrus arriva... Irina le reconnu, il s'agissait de James, le préfet de serpentard. Tout le monde s'était donné rendez vous ici ou quoi ? Apparemment lui aussi aimait regarder ce paysage et le calme. Il les salua toiutes les deux avant de détourner son regard. La voix d'Irina reprit un ton moins froid lorsqu'elle lui répondit.

"Salut James comment ca va ? Yoshino est dans la salle pour y faire régner l'ordre j'espère."

En repensant aux cours, elle se rappela que les examens approchaient... Ils n'avaient maintenant que peu d'avance par rapport aux autres... se souvenant pourquoi ils avaient perdu tant de points... Elle s'adressa alors a James d'une voix autoritaire...

"Les examens vont bientot débuter... Il va faloir que tu me motive ces fainéants si on ne veut pas que les gryf nous dépassent... Et je veux que tu me choppe cette Arya qui nous a fait perdre tant de points !!! Elle va voir ce que c'est de descendre notre maison !!!"

Invité

Khal' ne put s'empêcher d'esquisser un sourire discret, les yeux et les doigts toujours plongés dans la neige immaculée. La jeune fille semblait avoir retrouvé toute sa verve et elle ne put s'empêcher de trouver ce changement de comportement risible. En un sens, cela lui rappellait sa propre personne et ce masque qu'elle endossait chaque jour. Il y avait peu de gens qui connaissait sa personnalité profonde, naturelle, innée, la plupart se retrouvant face à celle qu'on lui avait forgée au fil du temps. Sa relation avec Maria et Piòtr lui avait appris la haine des Moldus, son passage à Serpentard avait endurci son caractère et révélé son côté plus obscur, quant à son apprentissage chez Sorata Arisugawa, le moine du temple Togakushi, il lui avait appris la neutralité dans ses expressions et la violence par les armes. Mais parfois, d'un souvenir oublié, renaissait celle qu'elle avait un jour été, une enfant candide et dotée d'une profonde gentillesse : devant un homme qu'elle aimait, devant une personne sincère et douce, devant un ami de longue date... Parfois tout cela lui semblait tellement futile qu'elle en pleurait, d'autres fois cela lui semblait tellement important qu'elle en serait morte...

D'un revers de la main, elle balaya la neige et recommença un nouveau dessin : un cercle rudimentaire traversé par une croix, l'exacte réplique du tatouage qu'elle portait sur l'omoplate droite, elle seule en connaissait la signification et cela rendait le dessin d'autant plus étrange et terrible. Un éclair de lucidité lui traversa l'esprit et elle effaça le croquis du pied, laissant la nature reprendre ses droits et décidant de ne plus troubler la construction du blanc manteau qui allait bientôt tout recouvrir. La neige... C'était tellement joli... Pendant un court instant, on croirait presque que le monde entier est devenu pur comme cette neige qui cache toutes les noirceurs, l'univers entier semblait alors être une délicieuse déréliction. Mais bientôt les premiers rayons de soleil matinaux disperseraient cette couverture immaculée en perles de rosée qui cascaderaient le long des rues, le long des chemins, révélant à nouveau les ignominies d'un monde corrompu. Elle ne put s'empêcher de soupirer en pensant à la neige et en entendant la réponse d'Irina, plus maligne qu'elle ne l'aurait cru. Celle-ci ne se laisserait sans doute pas facilement arracher son secret et Khal' était à court d'idées torves pour le lui extorquer. Elle secoua d'un geste sa chevelure sombre sur laquelle quelques flocons s'étaient déposés et elle répondit d'une voix claire :

"Bien, Miss Minskaya, je dois reconnaître m'être trompée sur vous... J'ai pensé un instant que vous et..."

Elle ne termina pas sa phrase, interrompu par une voix familière qui provenait de derrière son dos. Elle ferma les paupières quelques secondes et se tourna avec lenteur en direction de celui qui avait parlé. James... James Van Darfen... Ce Serpentard si différent... Troublant presque... Elle le regarda droit dans les yeux et d'un hochement de tête, elle lui rendit son salut. Un mince sourire apparut même sur les lèvres de la jeune femme lorsqu'elle le vit se perdre dans la contemplation de l'enchanteur paysage... Un sourire des plus sincères, sans aucune trace d'animosité ou d'ironie, pour une fois... Ses doigts se resserrèrent sur le petit paquet qu'elle tenait à la main, présent pour son père et un froid immense se fit dans son coeur tandis qu'elle n'entendait plus qu'elle n'écoutait les paroles de la préfète en chef. Comme chaque année le cadeau qu'elle enverrait à son père lui reviendrait par hibou et l'oiseau, épuisé par sa longue route, serait la preuve que son père était trop bien caché pour que quiconque ne le trouve. Elle se leva presque mécaniquement et serrant le petit paquet très fort dans ses mains, comme une enfant qui craindrait pour le joujou qu'on vient de lui offrir, elle s'éloigna de quelques pas et s'appuya contre le tronc d'un arbre. Impassible, ses pensées et son regard se perdirent dans l'immensité glacée du village de Pré-au-Lard...

Invité

James se recentra sur les jeunes femmes devant lui. Un fin sourire se lut sur son visage. Bizarrement, son mal s’était échapper ou du moins il ne ressentait plus ces troubles ici. Leurs présences, bien qu’électriques, l’apaisaient d’une certaine manière. Cependant, le jeune Serpentard ressentait un sentiment inconfortable entre les deux jeunes femmes qui s’étendaient sous ses yeux.
Le préfet regarda Irina quand elle s’adressa a lui. Il répondit par un petit sourire satisfait, comme à son habitude.
-Ca va mal, pour faire court et je ne vais ma m’étendre et me plaindre la dessus, et toi ? Pour Yoshino, il me semble que la préfète s’en charge, de toute façon je ne suis point en état…
Il baissa la tête et toussa, il avait froid même si une étrange chaleur se répandait dans son corps a peu près au même moment. Il ne savait pas d’où cela provenait, peut être que rien qu’un peu de compagnie lui était plus que bénéfique et bienfaisant.
Il eut un petit rire devant l’autorité légendaire de la préfète en chef. Il était un peu triste que l’année se termine et qu’il doive la quitter. Lui resterait préfet des Serpys, faisant de son mieux pour redresser cette maison.
- Oui j’vais les motivés et moi-même pour l’occasion. Je n’ai pas tellement envie de doubler mon année. J’espère que tes exams se passeront bien aussi, bien que je préfèrerais qu tu restes avec les Serpys.
Il fit un sourire discret au professeur et continua son « rapport ».
- Arya, cette vipère nous a fait perdre des points, si on perds la coupe, elle aura tous les serpentards sur le dos y compris nous deux.
Il s’arrêta un instant, son mal de ventre rappliquait, il dut s’appuyer sur la poutre d’une clôture a coté, gardant pourtant un sourire aux lèvres. Il ajouta quelques minutes après.
- Très jolie voix et très jolie chanson…
Il glissa le long de la poutre et s’assit par terre. C’était une manie de s’asseoir chez lui, bien qu’il soit bosseur.
Il avait le sentiment d’avoir exclu Khalina de la conversation et cela l’embêtait. Etre Serpentard ne signifiait pas être mauvais dans sa bouche, simplement différent, et il avait l’impression d’être mauvais en ce moment… Devait t’il rester ou bien partir ?
Il en avait assez de se poser des questions plus qu’inutiles. Il sortit le papier que l’infirmier lui avait donné. Il fallait qu’il trouve cette boutique et au plus vite.
Il sortit le papier de sa poche, tout en se demandant que pouvait t’il bien avoir dans le paquet que tenait Khalina pour qu’elle l’agrippe comme une dernière chance ?
Il déplia le papier froissée tout en tremblant en sentant le froid l’assaillir, il se mit a gelotter machinalement.
Il fit un sourire timide.
-Sauriez vous où se trouve ce magasin ?
Il montra le papier tout en regardant le paysage immaculé de blanc qui l’aspirait, l’intriguait, c’était tellement magnifique que le magasin lui parut tout a coups moins important. Il avait envie de garder cette image en mémoire toute sa vie, peut être que l’hiver prochain ne se présenterait pas de la même manière, peut être que ces paysages enneigés disparaîtront a jamais, ou peut être mourrait t’il avant de revoir quelque chose de semblable, personne ne savait et c’était peut être pour ça qu’il était nostalgique, au moment où une année se terminait et une autre recommencerait, avec d’autres personnes, mais James n’appréciait pas le changement, il voulait que tout reste comme c’était, conservait dans un écrin de velours pour le retrouver intact quand il en aurait envie et quand il en ressentirait le besoin.
Il se trouvait inhumain d’arriver à penser cela. Le temps ne se figeait jamais, rien n’y personne ne pouvait l’éviter, mais ce n’était pas l’avenir qui lui faisait peur, plutôt l’inconnu. Il s’énervait lui-même, a force de réfléchir et d’être rester dans cette chambre pendant plusieurs jours il n’arrivait plus a y voir clair, il fallait qu’il arrête de penser et de poser ses questions insensés et qu’il avance vers l’avenir plutôt que de regarder le passé.
Tout en réfléchissant, il avait gardé une expression inquiétante, un sourire déplacé sur les lèvres, et avait effectuer un mouvement d'avant en arrière comme les gosses perturbés. Il regarda dans les yeux à tour de rôles Irina et Khalina, réalisant mieux ce qu’il faisait et où il allait.

[hj: pardonnez le retard impardonnable, j'suis navré ]

» Balade seule dans le parc
» seule dans la nuit noire
» De sang froid (Halewyn)
» seule