Chapitre 1 : Les retrouvailles
C’était une nuit de juillet comme il en existe tant d’autres en Angleterre, tout était calme au 4 Privet Drive, les Dursley dormaient profondément, mais leur neveu Harry Potter qu’ils avaient recueilli il y a 17 ans après les décès tragique de ses parents, lui ne dormait pas. Il venait tout juste de se réveiller à la suite d’un affreux cauchemar. Il avait encore rêvé de Ginny. Il s’était rendu compte, depuis quelques jours, qu’il était toujours amoureux. Il n’arrivait pas à la chasser de son esprit, d’autant plus qu’il n’en avait aucune envie. Il se rendait compte à quel point il avait été égoïste n la quittant, pourtant, il ne voulait que son bonheur. Mais le temps était venu d’agir, il ne pouvait s’en empêcher. Il ouvrit donc sa grosse valise, saisit une plume et un peu d’encre. Puis il prit un bout de parchemin vierge et commença à écrire.
Cher Ginny
Tout d’abord, comment vas-tu ? Moi je vais très mal, je me rends compte à présent du mal que j’ai pu te faire, et à moi aussi à la même occasion. Je me suis rendu compte que je t’aime encore et je ne peux me résoudre à vivre sans toi. Si je t’écris cette lettre, c’est pour te demander officiellement si tu acceptes de reprendre notre histoire là ou elle s’était arrêtée. Je sais qu’il te sera très difficile d’accepter et je respecterais ta décision. J’espère te revoir très prochainement au terrier et attends ta réponse impatiemment.
Je t’aime
Harry
Il relut sa lettre, il la trouvait convenable, même si il n’avait jamais été très doué pour ce genre de chose. Ginny était seulement la deuxième fille avec laquelle il était sortit. Mais cela lui importait peu. Il regarda la cage vide d’Hedwige, elle était parti chasser, et reviendrait sûrement tard dans la nuit. Il devrait donc attendre le lendemain pour envoyer sa lettre. Machinalement, Harry regarda sa montre, mais il ne pu pas y lire l’heure. Il se rappela également qu’il l’avait cassée lors de sa quatrième année à Poudlard. A cette pensée, par association d’idées, il se remémora tout ce qui c’était passer cette année là, le tournoi des trois sorciers, le meurtre de Cédric Diggory, et la renaissance de Lord Voldemort. A l’évocation de ce nom, la cicatrice que Harry portait au front se mit à le picoter. Mais il n’y faisait plus attention, cela faisait bientôt 1 an qu’elle ne cessait de le démanger, il avait finit par s’habituer. Harry se tourna donc vers son réveil, celui-ci indiquait une heure du matin. Harry savait qu’il ne réussirait pas à se rendormir, il réfléchit donc au meilleur moyen de passer le temps. Il ne savait toujours pas si il retournerait à Poudlard l’année prochaine, Poudlard sans Dumbledore n’était plus vraiment Poudlard. Et puis sa mission que lui avait confié le défunt directeur était de la plus haute importance. Mais il n’arrivait pas à se résoudre à quitter ses amis, il tenait trop à Ron et Hermione pour les laisser seuls. Il passa plus de deux heures à se tourmenter l’esprit avant de parvenir à un compromis. Il retournerait à Poudlard pour achever ses études mais il consacrerait beaucoup de temps à la recherche des horcruxes manquantes et à rechercher ce fameux R.A.B. qui était un vrai mystère pour lui. Au fond de sa valise, se trouvait toujours le faux médaillon ainsi que la lettre qu’il avait trouvé à l’intérieur, bien cachés dans une chaussette. Plusieurs heures passèrent sans que Harry ne bouge. Puis il entendit du bruit dans les pièces voisines. Les Dursley venait de se réveiller et son oncle Vernon ne tarderait pas à venir le chercher pour le petit-déjeuner. Il préféra descendre de lui-même, afin d’éviter les regards foudroyant de son oncle. Lui et pétunia, sa femme, n’avait jamais cessé de martyrisé Harry depuis qu’ils l’avaient recueilli. Touts les deux détestaient les sorciers et essayaient au maximum d’éviter l’évocation des origines de Harry. Quand il fut au bas des escaliers, il salua rapidement son oncle qui lisait son journal devant le poste de télévision. Ce dernier ne leva même pas les yeux sur lui. Puis, dans la cuisine, il vit sa tante Pétunia ainsi que son cousin Dudley qui avait encore prit une dizaine de kilos au cours de l’année dernière. Il prit son quart de pamplemousse imposé a toute la famille pour soutenir Dudley dans son régime puis remonta rapidement dans sa chambre, et vit à son grand bonheur que Hedwige était revenue. Il plia donc la lettre qu’il avait écrite la veille, attacha l’enveloppe à la patte d’Hedwige, il lui caressa affectueusement le bec, puis lui dit :
« -Apporte cela à Ginny, elle est au Terrier. »
Puis Hedwige se dirigea par petits sauts jusqu’à la fenêtre et prit son envol. La journée se passa plutôt bien, malgré que Dudley eut encore marché « malencontreusement » sur les lunettes d’Harry. Le soir venu, Harry monta dans sa chambre avec l’espoir d’y retrouver Hedwige, mais elle n’était toujours pas revenue. Il s’assit donc sur son lit et commença à ranger machinalement ses affaires, sans vraiment les ranger, jetant de temps à autres des regards à travers la fenêtre. Ses paupières se firent lourdes, il n’arrivait pas, malgré tous ses efforts, à garder les yeux ouverts. Une ou deux heures plus tard, il fut réveillé par Hedwige qui tapotait derrière la vitre, afin qu’Harry la laisse entrer. C’est e qu’il fit, tout en lui donnant un bout de miamhibou qu’elle s’empressa de dévorer avant de retourner dans sa cage. Elle entreprit de se lave soigneusement les plumes. Harry quant à lui avait déjà déchiré l’enveloppe qu’avait rapportée Hedwige. Il déplia fébrilement le bout de parchemin qu’elle contenait. Il reconnu l’écriture immédiatement, c’était bien celle de Ginny. Il était angoissé de découvrir ce qu’elle avait bien pu répondre.
Cher Harry
Moi non plus je ne vais pas très bien depuis que nous nous sommes séparés, je vis très mal cette rupture, même si j’en ai compris les causes. Mais je serais ravie d’accepter ta proposition. Mon père et Ron viendront te chercher demain dans l’après-midi, il a obtenu l’accord du ministère, ce sera donc la dernière fois que tu verras ton oncle et ta tante ! Je suis si heureuse de pouvoir enfin te revoir ! Si tu savais à quel point tu m’as manqué ! A demain, je t’aime.
Ginny
A la lecture de cette lettre, les yeux d’Harry s’emplirent de larmes, les Weasley venait le chercher demain ! Cela faisait à peine une semaine qu’il était rentré de Poudlard ! Il arrivait à peine à y croire. Il s’empressa donc de faire sa valise et de tout ranger, il voulait être prêt le plus tôt possible pour demain. Il se coucha le sourire aux lèvres, il savait qu’il ne ferait pas de mauvais rêves cette nuit. Le lendemain matin quand Harry se réveilla, il se rendit compte avec stupeur et effroi qu’il était déjà midi ! Il allait devoir subir les foudres de son oncle. Il s’habilla rapidement et descendis dans la cuisine ou tout le monde était déjà à table. Pétunia le regarda d’un œil noir et Vernon lui dit
« -C’est à cette heure là que tu te lèves ? Je vois qu’ils ne t’enseignent pas les bonnes manières dans ton école ! »
Harry haussa les épaules et se contenta de ne rien dire, il avait d’autres choses en tête, les Weasley ne devraient plus tarder. Il s’assit à table, en face de son cousin, la mine déconfite devant son assiette a moitié remplie de carottes râpées sans sauce pour les accompagner. Harry se força à manger ses propres carottes ainsi que son yogourt et remonta dans sa chambre. Il détestait rester en présence des Dursley, même si ils ne lui parlaient plus beaucoup, ils étaient toujours mal à l’aise en sa présence. Harry regarda si tout était prêt, sa cape d’invisibilité était bien rangée dans sa valise, ainsi que la carte du maraudeur, deux objets qui lui avaient été forts utiles de nombreuses fois, à Poudlard. Hedwige dormait bien profondément dans sa cage. Harry se demandait de quelle manière les Weasley viendraient le chercher, en voiture ? Non, sûrement pas, Mme Weasley s’y serait certainement fortement opposée. Peut être utiliseraient-ils la poudre de cheminette, mais Harry eut un petit sourire quand il se rappela la première fois que la famille Weasley avaient utilisé cette poudre pour venir ici. Il était toujours dans ses réflexions quand il entendit un léger « pop » et trois coups sourd sur la porte d’entrée. Apparemment, Mr Weasley avait transplané avec Ron. Il descendit avant que Vernon n’ait le temps d’aller jusqu’à la porte d’entrée. Harry ouvrit la porte et laissa entrer Mr Weasley qui le salua chaleureusement. Puis Harry aperçut Ron, qui avait encore prit dix centimètres. Il le salua et lui donna une tape amicale dans le dos
« -Comment vas-tu ?
-Très bien, lui répondit Ron, et toi ?
-Le mieux du monde, dit Harry, tu viens ?
-J’arrive »
Harry et Ron montèrent dans la chambre de Harry pendant que Mr Weasley s’expliquait avec les Dursley. Ils arrivèrent dans la chambre ou les vêtements de Harry traînaient encore par terre. Il s’agissait de ceux que Harry avait décidé de ne pas emmener à Poudlard. Ron ne pt réprimé un sourire quand il vit le bazar qui régnait dans la pièce. Harry rangea en vitesse et s’assit sur son lit. Il fit signe à Ron de faire de même.
« - Tes vacances se passent bien ? Lui demanda-t-il
-Très bien marmonna Ron, Fleur devient de plus en plus insupportable au fur et à mesure que le mariage se rapproche et ma mère est d’humeur massacrante, Bill a encore beaucoup de cicatrices, Greyback l’a quand même bien amoché ! Et toi ?
- Eh bien rien de spécial à signaler. »
Harry voulait parler à Ron de la lettre qu’il avait envoyé à Ginny mais il ne savait pas trop comment Ron réagirait mais il tenta tout de même le coup.
« -Ginny me manque…Je lui ait écrit une lettre hier soir.
-Et ? Demanda Ron qui regardait Harry avec un regard d’incompréhension.
-Et nous allons nous remettre ensemble… répondit Harry
-Je suis très content pour vous Harry ! Sincèrement !
-Très bien, j’avais un peu peur de ta réaction…
-Ne t’en fais pas, le rassura Ron »
Sur ces belles paroles, Harry et Ron redescendirent dans le hall d’entrée ou Mr Weasley les attendait pour transplaner. Harry avait déjà transplané avec Dumbledore, et il détestait cette sensation d’être aspiré dans un tuyau très étroit, il préférait largement le vol à balai. Mais à cet instant, il n’avait pas trop le choix. Il prit donc sa valise dans une main, son éclair de feu et la cage d’Hedwige dans l’autre. Mr Weasley empoigna les deux amis par le bras et transplana devant le regard incrédule de la famille Dursley. Ils atterrirent dans la cuisine du Terrier, la maison de la famille Weasley, ou Molly Weasley les attendait, morte d’inquiétude. Ils eurent à peine le temps d’arriver que Mme Weasley les avait déjà embrassé touts les trois
« -C’est bon maman arête ! » s’écria Ron en essayant de la repousser.
Ron et Harry montèrent dans la chambre de Ron pour que Harry y pose ses affaires, c’est la qu’il dormirait tout le reste des vacances.
« -Hermione n’est pas encore la ?
-Elle doit arriver dans trois jours, ses parents ne veulent pas la laisser partir si vite !
-Très bien, et Ginny ? Il faut que je la voie !
-Je ne sais pas, elle n’a pas du nous entendre arriver, elle doit être dans sa chambre.
-D’accord, j’y vais de suite, je reviendrais après !
-A tout à l’heure…et bonne chance !
-Merci lui dit Harry en sortant de la chambre de Ron »
Harry sortit en courant de la chambre de Ron et s’arrêta net devant celle de Ginny. Il prit son courage à deux mains et frappa.
« -Qu’y a-t-il encore, maman ?! Répondit-elle d’un ton sec
-Non…c’est…c’est Harry, je peux entrer ?
-Oh Harry excuse moi…bien sur entre !
Harry ne se fit pas prier et entra dans la chambre de Ginny, referma la porte et se tourna vers la plus petite des Weasley. Elle n’avait pas beaucoup changé, elle avait toujours ses longs cheveux roux et ses tâches de rousseur qui allait avec le nom des Weasley. Harry la trouvait magnifique. Après plusieurs secondes de silence pendant les quelles Harry et Ginny s’étaient dévisagés, Ginny dit :
« -Tu comptes me dire quelque chose ou il faut encore que j’attendes une semaine ?
Harry rougit légèrement et répondit
-Ginny je…je suis…je t’aime…je suis désolé de t’avoir fait du mal, je n’aurais pas du te quitter
-Ne t’en fais pas, dit elle, c’est déjà oublié !
Et à la grande surprise de Harry, cette dernière se jeta à son coup et l’embrassa langoureusement. Voilà, le moment qu’Harry attendait depuis si longtemps était arrivé ! Il rendit son baiser à Ginny et lui demanda si Mr et Mme Weasley étaient au courant de leur relation. Ginny rosir légèrement et lui répondit que non, elle n’avait pas eu le cœur de leur annoncer pendant ce début de vacances. Ils décidèrent donc de parler aux parents de Ginny et descendirent dans la cuisine. Ils y trouvèrent Arthur et Molly Weasley en pleine discussion.
«- Excusez nous, dit Ginny, on vous dérange ?
-Mais pas du tout mes chéris, répondit Mme Weasley, qu’y a-t-il ?
Harry prit la parole :
-Eh bien voilà, Ginny et moi nous voulions vous annoncer que nous sortons ensemble, dit-il »
Les parents de Ginny restèrent bouche bée, ils se regardèrent quelques secondes un peu stupéfaits et se tournèrent vers Harry et Ginny après avoir échangé nu clin d’œil mystérieux.
« -Félicitation, dirent-ils d’une même voie un peu amusée, nous nous en étions un peu doutés ! Mais nous n’y voyons aucun inconvénient, si tu prends soin d’elle ! »
Harry et Ginny étaient un peu embarrassés et décidèrent qu’il était temps de remonter, ils saluèrent Mr et Mme Weasley et retournèrent dans la chambre de Ginny.
« -Eh bien voilà une bonne chose de faite, dit Ginny, on va voir Ron ? Il doit commencer à s’ennuyer !
-D’accord, allons-y ! »
Ils prirent la direction de la chambre de Ron et croisèrent Bill et Fleur qui venaient de rentrer de Gringotts.
« -Alors les amoureux, on se promène, plaisanta Bill, Maman nous a tout raconté ! Félicitations !
-Oh Arry, je suis si contente de te revoir, intervint Fleur en l’embrassant chaleureusement sur les deux joues.
-Moi aussi Fleur, je suis content de te revoir !
-Bon Harry, on y va ou pas, voir Ron ? Ginny semblait ne pas vouloir rester en compagnie de Fleur très longtemps.
-Oui, j’arrive »
Ils entrèrent dans la chambre de Ron qui les attendait depuis un bon bout de temps.
Trois jours se passèrent sans soucis, Fleur était appréciée de plus en, plus par les Weasley et tout se passait à merveille. Hermione ne devait pas tarder à arriver. En effet, aux environs de quinze heures, Hermione frappait à la porte d’entrée et Mme Weasley la fit entrer. Elle ne prit pas beaucoup de temps pour la saluer car elle avait encore le repas du soir à préparer, Tonks et Lupin avaient été invités. Après avoir salué Bill et Fleur, elle monta directement dans la chambre de Ron, ou elle savait qu’elle pourrait retrouver ses amis. Mais à sa grande stupeur, ils n’étaient pas la ! Elle décida donc d’aller voir Ginny pour lui demander ou étaient passés Ron et Harry, mais quand elle fut invitée à entrer dans la chambre de Ginny, elle ne fut qu’à moitié surprise d’y retrouver Harry.
« -Salut Harry, dit elle, je dérange peut être ?
-Non, pas du tout, répondit Ginny, viens entre ! »
Hermione était un peu embarrassée mais elle vint tout de même s’asseoir sur le lit de Ginny.
« -Où est Ron ?
-Il est dans le jardin, il est de corvée de gnomes ! Répondirent Harry et Ginny avec un petit sourire.
-Ah très bien...Alors, comment ce passent vos vacances ?
-Le mieux du monde ! Et les tiennes ?
-Très bien aussi, mes parents sont exaspérants ! »
Ils continuèrent à parler de tout et de rien pendant quelques minutes avant de ce décider à aller voir Ron. Ce dernier avait été puni pour avoir disséminé des fausses baguettes de partout dans la cuisine.