Encore une fois...

Invité

Kitty poussa la porte du couloir 'interdit'. C'est d'ailleurs pour ça que tout le monde le visitait. A tel point qu'elle préferait les autres couloirs, plus calme. Mais cette fois, il était minuit et elle savait qu'elle resterait seule. Elle vérouilla la porte derrière elle. Les élèves qui l'avait précédé l'avait laissé ouverte.

Kitty avança dans le couloir, sentant qu'à chaque pas qu'elle faisait, la haine montait. Bientôt, elle saturerait... Un jour prochain, il y aurait des blessés graves ici... Et elle sa petite idée sur qui serait le premier. Enfin, la première. Quoique, après tout, l'avenir est plein de surprises.

Kitty finit par se trouver dans le noir complet. Ses yeux étaient habitués. Elle n'avait même pas pris la peine d'enfiler sa robe de sorcier. Elle s'en foutait comme pas possible. Elle se foutait de tout. Ce temps là, c'était fini et bien fini.

Kitty se laissa glisser par terre. Elle était seule, ça, c'était sûr. C'était déjà ça de gagner. Puis, elle sentit une larme glisser le long de sa joue. Elle n'y prêta même pas attention. Elle la laissa tomber par terre. Puis, ses yeux se mirent à luire dans le noir. Ses yeux, consitutés d'un brasier de haine, de souffrance ... de sadisme ... de misanthropie... Un brasier rempli d'Homme.

Kitty était allée se promener au parc. C'est là qu'elle avait compris. C'est là que tout avait commencé. C faisait deux jours. Mais maintenant, elle ne souffrirait plus en silence. Plus jamais. Les autres souffriraient, pas elle.

Kitty sortit son poignard de sa manche et s'entailla profondement le poignet. Elle se jura que sur son sang qui coulait, plus personne ne lui ferait ça. Plus personne, enfin qui s'en sortirait. IL allait souffrir. IL allait regretter. Dans tous les cas, IL ne la manipulerait plus. IL ne profiterait plus de son amour. C'était fini. IL avait perdu, tant pis pour lui.

Kitty sentit un large sourire sadique, peu engageant lui remonter les lèvres. Désormais, elle allait bien. Et elle savait pourquoi. Enfin, elle croyait aller bien. D'un coup, elle se sentit scier.

Kitty fut prise d'un mal de crane immense. Un mal de tous les muscles. Tous ses sens qui devenaient trois fois plus fort. Sa peau qui était prise de mille fourmillements. La chaleur et la froideur mélanger. Et elle ne respirait presque plus. Ce n'était plus qu'une masse de haletements rapides, avec une toux sèche, de quelqu'un qui cherche à reprendre de l'air. La crise était grande. Plus grande que d'habitude. Elle voyait la mort d'un peu plus près que la fois précédente. Et elle avait peur. Peur d'être à nouveau trahie.

Invité

[ je peux venir ^^ ?]

Comment une journée avait-elle le pouvoir de changer une façon de voir les choses ? Pourquoi ce genre de journées n'existait pas tous les jours ? Pourquoi certains en proifitaient bien plus souvent que d'autres ?
La jeune fille se posait toutes sortes de questions, allongée dans l'herbe froide, en ce mois de Janvier, mais la plus importante des questions, celle qui la hantait et révenait sans cesse était Pourquoi la vie était si injuste ? Et comment faire en sorte de ne pas être victime de cette injustice ?

Ce soir là Arya était d'humeur joyeuse, chose qui arrivait très rarement en ce moment, dans cette école dominée par la Magie Noire et qu'elle appréciait malgré tout, elle voyait tout en noir.
Mais depuis cet après midi où elle était sortie au bord du Lac, tout avait changé en elle. La jeune fille s'était apercue qu'il était gelé, elle avait alors sorti ces patins à glace et en faisant des cabrioles sur la glace, en glissant sur cette matière dure et si éclatante sous ses pieds, en sentant le vent froid faire voler ses cheveux, le moral de la jeune fille était remonté en flèche. Elle avait passé toute sa journée sur le Lac, seule comme à son habitude ... personne ne voulant sortir par se froid. Alors que la glace crissait sous ses pieds, alors que les couleurs devenaient floues devant ses yeux sous l'effet de la vitesse, des vagues de souvenirs étaient remontés à la surface, tous ces souvenirs qui avaient le don de vous rendre le sourire mais disparaissaient immédiatement pour ne jamais refaire surface, et pourtant ils étaient revenus à la surface ce jour là.

Même lorsqu'elle s'était entaillée profondément le bras sur une ronce d'un buisson qui se trouvait au bord du Lac, sa bonne humeur n'était pas partie, et même le sang coulant le long de son bras qui la fascinait et la dégoutait à la fois d'habitude ne lui fit rien, ce ne serait qu'une cicatrice parmis les nombreuses que comptaient son corps, mais celle là serait le souvenir d'un moment heureux contrairement à toutes les autres...

Arya s'était alors allongée dans l'herbe, laissant le sang sécher sur son bras, laissant ses habits souillés par ses chutes, laissant ses cheveux emmelés, et elle était tombée dans un état de léthargie et de torpeur, et ensuite d'endormissement qui lui avait parfaitement convenu jusqu'à ce que toutes ces questions refassent surface dans son esprit alors que la nuit était déjà tombée sur le Parc, en regardant sa montre elle se rendit compte qu'il était même très tard.

Cette inactivité avait fini par l'agacer, elle seleva d'un bond et se mit à courir en direction du château, pour libérer ce trop plein d'énergie, se sentant d'humeur aventureuse elle se dirigea vers le couloir interdit qu'elle n'avait que très rarement visité contrairement à la forêt interdite. La porte était vérouillée mais ce n'était pas un obstacle, puisqu'en un coup de baguette le problème fut réglé.

Arya avanca dans le couloir noir, l'obscurité augmentant à chacun de ses pas jusqu'à ce qu'elle ne distingue plus rien et butte sur un obstacle, elle jura et sortit sa baguette.

- Lumos

Une fille se trouvait juste à côté d'elle, elle semblait à peine consciente et son visage reflétait la souffrance, on voyait qu'elle avait du mal à respirer, son front était luisant de sueur, ses yeux étaient à peine ouverts. Arya appercut dans dans sa main un poignard, et sur son poignet, une profonde entaille. La fille venait de se mutiler, Arya savait ce que cela faisait puisqu'elle même l'avait déjà fait en cachette, cette souffrance mélée à un plaisir intense, l'intense satisfaction de voir le sang couler. Elle jeta un coup d'oeil à sa propre blessure, involontaire cette fois et pris le fille par les épaules.

- Dis moi ce qui t'arrive !!

Invité

Kitty sentait la douleur profonde reprendre le dessus, ainsi que cette voix qui s'amusait à lui susurrer qu'elle avait toujours été seule et qu'elle le demeurerait. Personne ne l'avait jamais comprise. Et ça remontait à loin.

Enfant, elle était la seule fille de sa famille. Son père avait tendance à la mépriser pour cela. Et sa mère voulait faire d'elle un guerrisseuse. C'est là que ses premières crises de spasmophilie avait commencé. Elle souffrait seule, sans jamais personn pour l'aider. Mais au début, elle subissait, sans rien dire.

Après s'être transformée en tueuse, elle avait de nouveau été seule, avec ses crises d'angoisses. Personne ne l'approchait, elle se débrouillait seule malgré son age. Elle subissait encore, mais moins. Elle avait décidé qu'elle s'en sortirait, qu'elle ferait en sorte que ce soit cette voix qui est tout faux, et pourtant...

Quand elle était à l'orphelinat, personne ne se souciait de la nouvelle. Elle avait ses crises, encore et encore. Ses crises qui la rapprochait de la mort. Et la voix qui lui disait de venir. Mais elle s'était jurée. Quand on la voyait en cirse, ou on l'ignorait, ou on la tapait. Ainsi, elle avait continué à perpetrer la mort, bien qu'elle soit longue et douleureuse. Personne ne voulait l'aider ? Tant mieux, elle n'avait besoin de personne !

En entrant dans son groupe de Yankees, ses crises l'avaient momentannément quittées. La voix avait compris qu'avec elles, Kitty était bien. Aussi lui avait-elle laissé un sursis. Mais très court. Trop court.

Dès son premier jour dans cette école, elle avait recommencé les crises, toujours aussi douleureuses. Kitty avait de nouveau souffert seule, sans personne avec elle. Et puis, elle avait eu des amis, et de nouveau les crises s'étaient espacées. Au lieu d'être à 12 par jour, elle était descendue à 6, mais pendant ce temps, Kitty souffrait seule.

Depuis que ses amis était partis, Kitty en faisait plus de 12 par jour. Et personne n'était là. La voix gagnait du terrain. Kitty tentait de se battre, mais chaque jour, elle s'affaiblissait. Et la voix le savait...

Mais aujourd'hui, quelqu'un était là. Quelqu'un qui semblait s'inquiéter. La voix avait tort. Kitty ne mourrait pas aujourd'hui. Enfin, rien n'était sûr, évidemment, mais elle ne mourrait pas maintenant. Elle fit l'effort colossal d'ouvrir les yeux. Elle se vidait de ses forces. Elle tendit le bras vers son sac. Sa vue était brouillée.

J'ai une crise... Mon sac !

Elle ne put en dire plus, elle fut pliée en deux. Elle sentait les forces l'abandonnées. Elle allait peut-être bien y restée, en fin de compte. Non, elle devait se battre. Elle gagnerait. Elle avait toujours gagnée.

Invité

La fille accroupie devant Arya semblait complètement perdue dans ses pensées, et à mesure que son état s'agravait, son corps tremblait de plus en plus. Elle ouvrit les yeux ce qui devait lui demander un effort important et tendit la main vers son sac en bredouillant quelques mots avant de se plier en deux sous la douleur, elle semblait prête à craquer et à tout lâcher, prête à s'en aller. Mais Arya ne voulait pas la laisser comme ça, il fallait qu'elle se batte contre ce mal qui semblait la dévorer depuis longtemps, il fallait qu'elle gagne cette bataille et qu'elle vive.

Arya savait que quand on avait trop lutté, c'est avec soulagement qu'on se laissait partir, s'envoler vers le ciel et flotter vers les nuages, ça paraissait si doux comparé à toute cette souffrance sur terre...elle même avait bien failli s'y échapper, mais aujourd'hui plus que n'importe quel jour elle avait comprit une chose importante: il fallait VIVRE, vivre pour montrer qu'on était fort, vivre pour profiter de toutes les choses bonnes sur Terre.

- Je t'interdit de partir, tu vas lutter avec moi !

La jeune Serpentard ouvrit le sac et se mit à fouiller précipitamment à l'intérieur pour trouver ce que la jeune fille avait essayé de lui demander, il y avait des livres, de l'encre, du parhemin... et dans ce coin un petit flacon qui n'était pas de l'encre, Arya le sortit, ça avait tout l'air du potion, la fille était trop faible pour lui dire si c'était en effet cette potion qu'elle devait utiliser alors elle ouvrit le flacon et lui versa délicatement quelques gouttes dans la bouche avant d'en verser plus franchement, elle priait pour ne pas être en train de raccourcir la vie de cette fille alors qu'elle voulait la sauver.

En attendant que la potion agisse, la jeune Serpentard observa son visage, elle avait l'impression de l'avoir déjà apercue, mais où ? Surement dans la salle commune, oui elle s'en souvenait maintenant, cette fille fesait partie de sa propre maison mais elle ne lui avait jamais adressé la parole.

La fille eut un petit sursaut et ouvrit lentement les yeux, la potion semblait avoir fait un petit effet, Arya l'attrapa par le bras pour l'aider à se redresser, elle sentit un liquide sous ses doigts et en les regardant, elle se rappele que cette fille venait de se mutiler le poignet. Arya regarda le sang couler lentement au sol, goutte après goutte, ce sang symbole d'une souffrance intérieure qui ne demandait qu'à se libérer...
Arya sortit sa baguette de sa poche et prononca une formule qu'elle avait apprise il y a peu de temps pour la soigner.

Episkey

L'entaille se referma et le liquide rouge cessa de couler de son bras. La jeune fille attendit de voir comment évoluait l'état de sa camarade, si elle revenait à elle et si elle arriverait à parler.

Invité

Kitty sentit sa potion faire effet. C'était un poison d'une très grande puissance. Poison qui l'aidait à faire souffrir ses victimes mais qui, quand elle en buvait, l'aidait à se calmer. Elle profita de ce que les convultions cessaient pour chercher une raison de vivre. En fin de compte, elle en avait peut-être une. Mais elle n'en était pas sûre. Tout était encore si flou. Pour se battre... il fallait une bonne raison... qu'elle... devait... trouver !

Alors, elle sortit de son sac un sac plastique et une petite boite remplie de gellule. Elle en avala deux cul sec avait de respirer lentement dans le sac plastique. Petit à petit, sa respiration redevenait normal. Elle avait échappé bel. Elle en profita pour observer la jeune fille qui lui faisait face. Une serpentard. Elle ne lui avait jamais adréssé la parole, mais pourtant, elles s'étaient déjà croisées. Kitty était son aînée. De deux ans environ...

Kitty rangea alors le sac plastique, la fiole et les comprimés. Une demi-heure avait passé. La crise avait été longue et douleureuse, mais désormais finie. Elle pouvait se redresser. Ses muscles n'étaient plus en train de trembler. Et, en plus, elle respirait calmement. Sa respiration redevint inaudible, ses membres se décontractèrent. Tout allait bien. Jusqu'à dans deux heures environ.

Kitty ferma son sac avant de se retourner vers celle qui l'avait accompagné dans cette crise. Les crises duraient environ vingt minutes. Celle là avait été trop longue. Elle n'allait pas bien. Kitty regarda son poignet guerri. Pour tant de choses faite, elle ne murmurra que :

Merci.

C'était tout ce qu'elle pouvait dire. Elle ne voyait pas vraiment quoi dire d'autre. Ce que la jeune fille voudrait savoir, elle le lui dirait. Elle se souvint alors d'un détail. Un jour, dans la salle commune, cette jeune fille avait été appelée par une amie. Elle s'appelait Arya... Elle rajouta donc, en murmurrant, le prénom de la jeune fille... Sa voix était de nouveau ferme. Ses yeux retrouvaient leur éclas. Elle revenait à la vie.

Invité

[ désolée pour le retard, j’étais po très inspirée]

La potion était en train de faire effet, cela se voyait sur le visage de la jeune fille qui commençait à se décrisper, ses yeux retrouvèrent une lueur de vie, son corps se détendit. Elle hésita un moment puis pris un sac en plastique qui se trouvait dans son sac ainsi qu’une petite boîte, elle avala un comprimé et respira à l’aide du sac, sa respiration saccadée avait disparu, la crise était passée. Arya avait l’impression qu’un long moment s’était déroulé depuis qu’elle avait trouvé cette fille agenouillée en plein milieu du couloir, le temps s’écoulait lentement.
La fille de Serpentard réussit à se redresser et marmonna un vague remerciement suivi du prénom d’Arya qui se demanda comment celle-ci le connaissait, elle avait du l’entendre dans la salle commune probablement.

- De rien, je n’allais pas te laisser dans cet état.

En revanche Arya n’avait aucune idée du prénom de son interlocutrice c’est pourquoi elle préféra lui demander plutôt que de faire des spéculations.

- Excuse moi mais tu t’appelles …? Et tu es en quelle année ?

Arya regarda le sang séché qui se trouvait sur sa main, elle l’essuya sur sa robe et observa le visage qui se trouvait en face d’elle. Il avait retrouvé de la vie mais était encore bien pâle, il était évident que cette fille avait l’habitude d’avoir ce genre de crises, Arya n’avait jamais vu ça, elle se demanda si elle souffrait d’une maladie grave. Elle murmura d’un air interrogateur, sachant que ce sujet devait être douloureux pour sa camarade.

- C’est quoi exactement cette crise ? Tu souffres d’une maladie ?

Arya savait reconnaître quand les gens n’étaient pas en forme, des yeux éteints, un visage pâle, des lèvres tremblantes… toutes ces images lui revinrent à l’esprit… un corps tout fin allongé sur un lit, des mains si faibles qu’elles en étaient incapables de saisir la moindre chose… tel avait était l’état de santé de sa sœur lorsque celle-ci refusait toutes nourritures et faisait de fréquentes hypoglycémies. Mais comment savoir si cela s’était arrangé ? Elle n’en avait aucun moyen, juste son imagination et ses rêves.

Arya sortit de ses pensées et elle se rendit compte qu’elles se trouvaient en plein milieu du couloir à une heure avancée de la nuit, le dessin que sa professeur de Botanique lui avait montré pendant une retenue lui revint à l’esprit. Il valait mieux ne pas rester ici, elle se demanda cette fille était courageuse, intrépide et curieuse, probablement si elle était venue ici toute seule alors elle lui proposa de continuer leur chemin.

- Ça te dirait d’aller un peu plus loin dans ce couloir? Histoire d’observer un peu quoi…

Invité

Kitty analysa rapidement la situation et les possibilités qu'elle lui laissait. Hors, à part faire demi-tour et rester, elle n'en voyait pas beaucoup. Elle choisit cependant de répondre dans les règles de l'art aux question types de la présentation entre deux élèves. A savoir, Nom Prénom Age... Eventuellement maison, mais là, ce n'était pas la peine. Après avoir attendu quelques minutes, elle répondit une à une aux questions de la jeune fille.

Je me nomme Kathleen Jones, mais tout le monde m'appelle Kitty, tu peux donc me nommer ainsi. Sache que je suis en 6° année.
Je fais des crises d'angoisse, aussi appelée spasmophilie. Je n'en connais pas la cause, mais je sais que j'en fais depuis que je suis toute petite. Aussi, je commence à être habituée. Mais celle-ci devienne au fur et à mesure de plus en plus forte. Ce n'est donc pas une maladie qu'on soigne avec des médicaments. Dans ma forêt, je mangeais certaines plantes. Mais désormais, je me débrouille sans.

Kitty tenta un sourire, ce qui semblait plutôt bien réussi. Aussi resta-t-elle sur cette esquisse, de façon à éviter de faire pire. Elle ne tenait pas vraiment à se louper sur quelque chose d'aussi simple. Elle avait décidé de tout dévoillé à Arya, après tout, celle ci l'avait aidé. Elle lui devait bien ça.

Puis, Kitty se remit à réfléchir. Une très grande partie d'elle avait envi d'aller dans ce foutu couloir, mais une toute petite voix lui disait qu'elle devait se trouver ailleurs. Qu'il fallait qu'elle aille dans sa salle commune. Hors, cette voix était un peu ses préssentiments à elle. C'était comme une voix qui lui prédisait son destin. Mais elle ne croyait pas avoir à obéir à quelqu'un, bien que généralement, elle suive les indications de cette voix. Mais la tentation était trop forte et elle ne voulait pas passer pour une pereuse. Aussi finit-elle par lacher.

Tu veux passer devant ? Ou bien rester derrière...? O_o ???

Invité

La fille répondit d'une voix posée et calme qu'elle se nommait Kitty et était en 6ème année, elle était donc plus âgée comme l'avait supposé Arya, elle lui expliqua aussi qu'elle faisait de la spasmophilie.

C'était un mot inconnu pour Arya mais cela ne l'étonnait pas le moins du monde, elle découvrait sans cesse des choses nouvelles connues par tout le monde, les Moldus y compris, elle s'était vide rendue compte qu'en quelque sorte sa grand mère l'avait claustrée dans cette grande maison, elle allait à l'école comme tous les autres petits mais ne s'y rendait que très rarement en vérité, préférant déambuler dans la ville sans aucune surveillance d'aucune sorte, et pendant les vacances elle n'avait jamais le droit de sortir, elle lisait et jouait avec de vieux jeux, interdite d'ordinateur, de télévision et de toutes choses divertissantes. La petite fille ne sortait jamais avec des amis car elle en avait très peu et sa grand mère le lui interdisait. Quand aux années où elle vivait encore avec ces parents et sa petite soeur, c'était la même chose sauf qu'elle était souvent enfermée dans sa chambre, ou bien obligée d'écouter les leçons de morale de ses parents ainsi que leurs leçons sur le monde des sorciers, les « sangs purs » et les Moldus. C'est pourquoi Arya ne connaissait presque rien du monde extérieur et que chaque chose nouvelle pouvait constituer un choc ou un véritable bonheur.

Elle écouta les explications de la fille de Serpentard et integra les informations, elle saurait sûrement comment réagir si jamais elle devait se retrouver dans une situation similaire.

- Tu dois subir ça depuis que tu es petite, je me demande comment on peut ariver à supporter. Tu dis que ça devient de plus en plus fort, je suppose que tu sous entends que cela met ta vie en danger ?

Soudain un détail des paroles de la fille lui revint à l'esprit et elle demanda d'un air plus qu'étonné en regardant l'étrange petit sourire de Kitty qui ne faisait pas naturel, sans doute n'avait elle pas l'habitude de sourire ou peut être se sentait elle gênée.

- Tu as bien dit « ma forêt » ? Tu vivais dans une forêt ?

Kitty réfléchit quelques instants à la proposition de Arya, celle ci se demanda si elle n'allait pas la refuser ce qui serait asez dommage, elle avait bien envie de continuer à parler et d'explorer un peu, son côté aventureuse reprenait souvent le dessus. Sans doute sa camarade ne voulait pas passer pour une peureuse car après ce temps de réfléxion, elle accepta d'un air décidé pour le plus grand plaisir de la plus jeune des deux Serpentards.

- Je passe devant si tu veux bien.

Arya sortit sa baguette pour plus de sureté et prononca la formule afin de faire un peu de lumière, il rgnait une obscurité profonde dans ce couloir et elle s'attendait à avoir de mauvaises surprises, sans être vraiment effrayée pour autant.

Invité

Kitty mit quelques instants à réagir à la question de la jeune fille. En vérité, elle ne savait pas vraiment si elle frôlait la mort ou non. Car, ces crises d'angoisses, étaient violentes mais duraient normalement peu. Hors, les siennes devenaient de plus en plus violentes et de plus en plus fortes. Ce qui n'était pas pour lui faire plaisir. Elle finit par trouver une réponse convenable.

Vois-tu, je pense que oui. Une crise normale dure en moyenne une vingtaine de minutes toutes les deux heures. Elle n'est pas trop forte, du moins, c'est supportable. Hors, les miennes durent parfois jusqu'à une heure, ces temps -ci. Toujours toutes les deux heures. Mais elles sont nettement plus violentes que la moyenne, ce qui n'est pas pour me réjouir. Je pense, oui, que si je me laissais aller durant une crise, je pourrais mourir.

Elle acheva sa tirade, puis entendit la seconde question de la jeune fille. Elle se maudit quelques instants. Quelle belle abrutie elle faisait ! Mais bon, maintenant, c'était trop tard pour faire demi-tour. Elle assumerait ses faits et gestes, et paroles, en l'occurence. Même si ce n'était pas la meilleur chose à faire, elle n'aimait pas ne pas assumer. Elle reprit donc la parole, un ton en dessous, cependant.

Oui. J'ai vécu dans un village de guerrier. Mes deux parents sont sang-purs, mais mon père descendait d'une famille de guerriers. Aussi sont-ils aller vivre là bas. Je suis la septième enfant, la seule fille et la cadette. Mais ce village n'éxiste plus.

Elle se ferma sur elle même. Elle ne souhaitait pas parler de la desctruction du village. C'était trop douleureux. En réaluté, ce n'était pas la perte de ses proches, le plus douleureux, mais la perte de son frère aîné et mentor. Le fait qu'elle n'est pas su défendre. Et malgré sa vengeance, elle ne se pardonnait pas. Elle avait tué tout le village qui avait attaqué pour se venger, mais son âme restait perturbée.

Kitty laissa la jeune fille passer devant. Elle était un peu perdue dans ses pensées, mais ne tarda pas à emerger. Elles se trouvaient à un croisement. Kitty sortit dans une main une dague, dans l'autre, sa baguette. Ainsi, elle était plus sécurisée.