Chute Douloureuse

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Trois heures. Le Ciel était Bleu, le Temps était doux, le Soleil si Haut, que Valenna ne put s'empêcher de prendre son balai, et de l'enfourcher à peine sortie du chateau. Sans faire attention à rien, elle profitait seulement du bien-être qui l'envahissait dès qu'elle volait librement au-dessus de tout, et le vent s'engouffrait dans ses cheveux avec joie. Ainsi, elle put passer au-dessus du Lac, et des Eaux Paisibles dans lesquelles nageaient quelques élèves, puis au-dessus du Parc, où des oiseaux chantaient à chaque branche, puis s'enfuyaient en la voyant, et enfin, survola le chateau. Cependant, elle partit dans le sens contraire au vent, et le Soleil frappa ses yeux, l'éblouissant quelques instants ; elle dériva alors brutalement, et cogna contre la fenêtre de la Volière, où quelques hiboux s'envolèrent avec stupeur. Son balai tomba, et elle s'accrocha d'une main au rebord de la fenêtre, en grinçant légèrement des dents.

*Parfait... pensa-t-elle avec amertume. Il ne manquait plus que ça.*

Elle soupira, mais sentant qu'elle perdait son énergie, se hâta de retrouver des forces ; c'est alors que des hiboux vinrent pincer de leur bec puissant ses mains recroquevillées et elle grogna de douleur, avant de les faire fuir d'un cri. Elle ferma alors les yeux, et, en pensant à la douceur du vol, monta d'un coup, et tomba à l'intérieur de la Volière, exténuée, le souffle court.

*Aie... se dit-elle aussitôt en sentant son bras droit hurler. Oh non...*

Elle soupira une nouvelle fois, et se leva, en utilisant plus d'énergie que jamais. Elle tituba en traversant la Volière, puis les Couloirs, les Escaliers, jusqu'au Premier Etage.

*Où est l'Infirmerie? se demanda-t-elle. Je n'y ai jamais été de toute ma scolarité...*

Elle s'arrêta, adossée contre le mur, les yeux douloureusement fermés, et une élève passa, s'inquiétant aussitôt pour elle ; elle lui indiqua l'infirmerie et s'en alla autre part. Valenna la remercia silencieusement - ne pouvant utiliser de forces en parlant - et recommença à marcher. Alors elle poussa la porte de l'infirmerie, et, se pencha, pour remonter son jean, au niveau de la jambe droite : son genou était empli de mille écorchures.

"Y a quelqu'un? demanda-t-elle d'une voix plaintive."

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Alexandre était venue parler à un professeur,il voulait discuter de différente chose. Donc sont fils qui jouer au poste de batteur en équipe d'Anglettere. Alexandre marchait tranquillement dans le chateau,il faisait beau un temps à sortir dehors. Il se promit d'aller se reposer un peu après avoir était voir se prof en question. Alexandre vit une élève,elle avait l'air perdue enfaîte elle chercher le club duel Alexandre lui indiqua gentille-ment ou cela était... Une plainte se parvint à c'est oreilles puis un hurlement un peus plus loin. Alexandre courut vers la porte ou il avait entendue des Hurlements,il y avait écrit en gros "Infirmerie" Alexandre comprit de suite que l'élève en question c'était fait mal.
Il s'avança et vit une élève se tenir la tête,elle avait dut se donner un coup. Il n'y avait personne dans l'infirmerie. Alexandre alla fouiller un peut partout et trouva une boite remplie de produit moldue. Il avait toujours appris ainsi.

Bonjour,je t'ai entendue crier...Puis je éssayer de te soigner?

Il resta là debout attendant la réponse de la jeune fille ou encore l'infirmier ou l'infirmière venir...Il ressentait encore les douleurs de sont dos qui avait trop rester au soleil une petit grimace put se constater...Il regarda sa montre il devez être au rendez vous dans 5 minutes. Mais tans pis sa attendra..

[hj : Désolé de l'énoooooorme retard et du médiocre RP ><]

Artemis mangeait en ce moment même dans la Grande Salle où peu d'élèves étaient présents. L'après-midi avait déjà commencé mais le jeune homme avait eu une subite faim et au lieu de manger des pauvres sandwiches, il avait été voir si des plats étaient restés sur les tables de la Grande Salle. Et il avait eu raison, le jeune infirmier découvrait les plaisirs de la nourriture française : en effet, il était en train d'engloutir du cassoulet qui était un plat originaire de Provence disait-on mais le jeune homme surveillait tout de même son alimentation car il ne voulait pas prendre de poids et quand il voyait certains élèves engloutir des tonnes de sucrerie, Artemis se disait qu'il allait avoir de nouveaux malades sur le dos à l'infirmerie. D'ailleurs, il sauta le dessert et partit directement vers son lieu de travail.

Il monta les marches d'un pas léger pour se rendre au premier étage malgré la bonne quantité de cassoulet qu'il avait mangé. Arrivé en haut des marches, il n'avait plus qu'à suivre le couloir qui menait à l'infirmerie qui était de l'autre côté et il parvint à voir que la porte de l'infirmerie était ouverte et que quelqu'un y était alors qu'habituellement, il la verrouillait toujours : c'est une erreur à ne plus faire, se disait-il. En s'approchant de plus près, Artemis vit une jeune fille qui avait l'air d'être mal en point et qui était accompagnée par un homme adulte. Que faisait-il là ? Artemis ne le savait pas mais en tout cas il dit à l'homme d'une voix dure :

- Elle n'a pas besoin de votre aide maintenant que je suis là. Je me présente mais en faisant vite : Artemis Fowl, infirmier de cette école et maintenant, je pense que vous ne faites pas partie des proches ou des amis de cette jeune fille alors je vous demanderais de quitter les lieux s'il vous plait, répliqua d'une voix sèche Artemis en aidant la jeune élève à rentrer dans la grande salle de l'infirmerie où des dizaines de lits étaient présents.

Il claqua la porte au nez de l'adulte pour ne pas être dérangé pendant son travail et aida l'élève à s'allonger sur l'un des lits. Elle se tenait le bras droit et donc n'osait pas le toucher pour le moment. Pendant ces moments, il lui demanda d'une voix calme et douce :

- Comment t'appelles-tu ? Tu connaissais cet homme ? ajouta-t-il avec crainte, car il allait avoir des ennuis si l'adulte qui était peut-être encore à la porte de l'infirmerie était effectivement de la famille ou des amis de l'élève.

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Valenna souffrait toujours en serrant profondément les dents pour ne pas une nouvelle fois appeler au secours, car la voix pathétique qu'elle avait employé l'avait effrayé : ça ne lui ressemblait pas... Elle vit alors arriver un homme qui lui disait quelque chose sans qu'elle sache vraiment où elle l'avait vu, et il lui parla aussitôt, mais elle resta silencieuse pendant un moment : elle le détaillait, tout en ressentant violemment la douleur principalement au niveau de son bras droit, qui était sûrement fracturé. Elle ferma les yeux douloureusement puis les rouvrit, n'ayant pas la force de répondre au quasi-inconnu, et elle déglutit, tout en posant la tête sur le mur derrière elle, le souffle court. C'est alors que l'infirmier, Artemis Fowl, arriva pour la sauver en faisant partir l'inconnu ; il lui demanda cependant si c'était un proche avec inquiétude, ce qui fit très légèrement sourire Valenna, éclairant son visage avant que celui-ci ne recouvrît sa grimace de douleur.

"Non, répondit-elle difficilement. Artemis... réussit-elle à articulier, je crois que j'ai le bras droit... cassé..."

Les larmes continuaient à couler sur ses joues sans qu'elle leur portassent la moindre intention, seule la douleur était là, et elle se concentrait dessus, en espérant que ça la diminuerait, car elle n'en pouvait plus, c'était affreux. Elle resta donc adossée contre le mur, et, à cause du peu d'énergie qui lui restait, elle se retrouva à glisser lentement, pour finalement se retrouver assise par terre, comme une enfant. Elle s'en voulait d'apparaître tellement chétive pour une première rencontre avec Artemis mais tant pis, elle ne pouvait faire semblant de rien, la douleur était trop présente.

*Au moins j'aurais eu une expérience désagréable pendant cette année... Quoique, peut-être que cela va entraîner une rencontre intéressante !*

Elle releva les yeux vers Artemis avec les yeux presque suppliants, espérant qu'il n'aurait pas trop de mal à enlever cette douleur qui la pressait.

"Au fait, parvint-elle à dire en laissant échapper un souffle joyeux, je m'appelle Valenna..."

[hj : Eh bien, eh bien... Ma future soeur me rend visite. Ca pour une surprise hehe

Je t'avais déjà aidée à rentrer dans l'infirmerie mais c'est pas grave, je change un peu ^^]

En entrant dans l'infirmerie, la jeune fille répondit en souriant à Artemis qu'elle ne connaissait pas l'homme qui était avec elle et il poussa donc un "ouf" de soulagement. le sourire qu'elle lui avait renvoyé ne dura que quelques secondes avant de disparaître sous un masque de douleur puis elle continua en disant qu'elle avait le bras cassé et en l'appelant par son prénom. Artemis fut légèrement surpris de cela mais il ne dit rien car il aimait être cool avec les élèves et les appelaient lui-même souvent par leur prénom. Elle continua de pleurer des larmes de douleur et au bout d'un moment, elle s'appuya tellement sur Artemis qu'il n'arrivait pas à prendre appui sur ses deux jambes et elle trébucha mais heureusement qu'ils étaient tout près d'un mur puisque la jeune fille reprit appui grâce à son dos mais elle glissa contre le mur et finit assise par terre en se tenant le bras. Elle resta dans cette position quelques instants avant de lever les yeux vers le jeune infirmier et de le regarder d'un air suppliant en disant qu'elle s'appelait Valenna. Elle n'avait plus l'air d'avoir envie de bouger mais il fallait qu'elle aille sur un lit. En même temps, il lui répondit :

- Enchanté de faire ta connaissance Valenna. Maintenant tu prends mon bras et tu t'accroches fermement à moi, d'accord ?

C'est ce qu'elle fit puis il se remirent en marche jusqu'à un lit libre. Pas mal de ceux-ci étaient occupés puisqu'il en restait trois et malheureusement, c'étaient les plus éloignés de la porte d'entrée. Au bout de plus d'une minute d'effort, ils arrivèrent enfin à un lit et Artemis la déposa le plus délicatement possible sur le matelas moelleux et prit délicatement le bras blessé qu'il posa près de son corps. Il s'assit sur une chaise, se plaça au niveau du bras blessé de Valenna puis remonta tout doucement la manche du pull qu'elle portait en marmonnant :

- Alors, voyons voir ce que tu as....

En apparence, elle n'avait rien mais les larmes qu'elle avait eues n'étaient pas des fausses. Il commença à prendre alors délicatement l'avant-bras de Valenna et le remonta doucement vers le bras pour voir à quel moment elle sentait la douleur...

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Valenna regardait fixement le visage d'Artemis en espérant qu'une réaction y naîtrait rapidement et qu'il la ferait pénétrer rapidement dans l'Infirmerie pour après la soigner, car la douleur était insupportable ; et elle serra plus fort les dents après la réponse de l'Infirmier. Ainsi, elle prit effectivement son bras, avec le bras gauche, et poussa de toutes ses forces sur ses jambes, ignorant la douleur à cause des courbatures et des égratignures, et parvenant là où Artemis voulait la mener. Il étudia alors son bras droit avec douceur et délicatesse, et elle resta quelques instants silencieuse, avant de grogner de douleur. Elle releva donc les yeux et secoua très légèrement de la tête pour montrer que c'était là qu'elle avait mal.

"Vous avez quelque chose pour me soigner? demanda-t-elle en articulant soigneusement pour oublier la douleur quelques secondes."

Puis avec son bras gauche, elle passa la main sur ses yeux, comme si c'était un moyen de fermer le regard sur la douleur, et de se concentrer sur autre chose, d'avoir un bout de rêve, mais c'était trop intense. Elle reposa donc son bras derrière elle de manière à soutenir son corps, avec le peu d'énergie qui lui restait, et rouvrit les yeux, qui s'inondèrent de la lumière pourtant douce de l'infirmerie. Elle resta quelques instants encore éblouie ainsi puis respira profondément et se sentit comme renaître, juste avant que la douleur la foudroie de nouveau.

*Vais-je encore tenir longtemps? se demanda-t-elle silencieusement alors que les secondes s'écoulaient.*

Elle dévisagea quelques instants l'infirmier puis détourna le regard pour ne pas lui mettre plus la pression... C'était la dernière chose à laquelle elle songeait !

L'avant-bras de Valenna faisait à peine un angle droit par rapport à son bras lorsqu'elle gémit de douleur et secoua légèrement la tête pour indiquer qu'elle a mal. Elle demanda ensuite s'il avait quelque chose pour la soigner entre deux grimaces de douleur. Puis avec son bras valide, elle mit sa main devant ses yeux, comme si elle ne voulait pas regarder la douleur en face. Artemis répondit d'une voix très calme et avec un petit sourire :

- Bras cassé... Ne t'inquiètes pas. Ce n'est pas très grave et j'ai la solution...

Il abandonna la jeune fille et partit derrière son bureau où se troucait une grande armoire avec toutes sortes de potions et de philtres. Tout en haut et dans un des coins, il trouva un récipient qui contenait une sorte de pâte jaune. Artemis se demandait pourquoi il l'avait mis si en hauteur alors que c'était l'un des produits dont il se servait le plus. Le jeune homme revint au chevet de Valenna, prit une noisette de pâte et avertit :

- Attention c'est très froid. Tu vas peut-être avoir mal pendant quelques instants mais après je pourrais travailler sur ton bras car cela ne règle rien. Cette pâte ne sert qu'à diminuer la douleur et ce n'est que provisoire. Attention...

Artemis réhaussa encore la manche du pull de Valenna jusqu'à l'épaule en essayant de lui faire le moins de mal possible, prit délicatement le bras de la jeune fille et appliqua la pâte au niveau de l'articulation puis il commença à masser le bras et l'avant-bras de l'élève en appuyant doucement pour que la pâte pénètre plus rapidement, allant même jusqu'à sa main. Autant masser tout le membre, cela ne lui ferait que du bien. Artemis lui demanda, par précaution, en continuant de masser son bras :

- Ca va mieux ? Tu as moins mal ?

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Tandis qu'Artemis regardait sa blessure, et les grimaces successives qui s'exerçaient sur son visage, Valenna tentait absolument de penser à autre chose, et, peu à peu, des images apparurent devant ses yeux, dans son esprit fatigué et douloureux.

Flash-Back

Son père. Il lui tenait la main, et la forçait presque à courir, dans l'obscurité, sur ce chemin pierreux, et elle suivait le mouvement, tandis que des larmes nombreuses coulaient le long de ses cheveux, hésitant au bord de son menton, puis s'écrasant sur le sol sec et froid. De l'autre main, l'homme menaçant tenait sa baguette magique, noire, tendue vers l'horizon, comme si à tout moment il en aurait besoin. Ils se trouvaient dans un village plongé dans l'obscurité et le silence de la nuit, situation déjà peu rassurante. John - le père de Valenna - repoussa ses cheveux châtains en arrière, juste avant de voir une silhouette qui tentait de s'échapper au loin. Il lâcha Valenna et se mit à courir derrière elle, tandis que la personne fuyait, tout en poussant des cris effrayés. La fillette de six ans regardaient la scène avec horreur, et tomba à genoux, dans sa robe de sorcière, sur le sol caillouteux, ses sanglots se suivant en silence, et sa poitrine se soulevant en un geste désespéré. L'homme poursuivi fut frappé comme d'un éclair rouge, et s'arrêta aussitôt, tombant à terre en se tordant de douleur. Valenna se cacha les yeux, et ne vit pas l'éclair vert qui suivit peu après, entendant seulement la plainte déchirante de la victime.

A l'écoute de la voix d'Artemis, Valenna sursauta, et sortit de sa transe, de la sueur coulant le long de sa joue, et les battements de son coeur à un rythme jamais atteint, mais aucune larme ne parcourait ses yeux. Elle tenta de parler, mais les mots lui échappaient ; elle avait révecu l'inrevivable, et était maintenant sans énergie. Elle se laissa masser sans bouger, sans même ciller, et sentit cependant un grand froid envahir son bras ; et aussitôt la douleur disparaître. Elle frissonna, ses paupières palpitantes, puis elle hocha de la tête : oui, elle avait moins mal. Cependant, les émotions étaient revenues très vite et elle tentait de reprendre un minimum de contenance.

"Oui... je... je... vais bien..."

Ce sont les seuls mots qu'elle arriva à prononcer, avec difficulté, et se trouva une nouvelle fois pathétique, mais ses pensées furent vite chassées par un dernier frisson, qui parcourut tout le long de sa colonne vertébrale.

Dans la seconde qui suivit les paroles d'Artemis, Valenna sursauta, ce qui le surprit également. Il leva les yeux vers le visage de la jeune Serdaigle (il était trop occupé à masser son bras) et constata qu'elle suait à grosses gouttes. Il voyait également que sa respiration était saccadée, comme si elle venait de courir et qu'elle essayait de parler mais aucun son ne sortit et elle se contenta de hocher la tête pendant qu'un grand frisson parcourait chaque centimètre carré de son corps. Elle lui assura avec difficulté qu'elle allait bien et un nouveau frisson s'empara d'elle. Artemis savit que la pâte était froide mais pas à ce point-là. Il comprit tout de suite qu'elle pensait à autre chose pendant qu'il la soignait. Il lui répondit en serrant délicatement sa main dans la sienne :

- Je n'ai pas l'impression que ça va. Tu as sursauté quand j'ai parlé... Est-ce que je parle aussi fort que cela ? demanda Artemis avec un petit rire.

Puis il sortit sa baguette magique et appuya en différents endroits du membre, pour voir où la cassure s'était produite : c'était un travail très minutieux, il ne fallait pas se tromper ou sinon, de désagréables contre-indications apparaitront et c'est ce qu'Artemis veut éviter le plus possible. Après quelques minutes d'observation grâce à la baguette magique, il trouva enfin avec certitude où était la cassure. Le jeune infirmier mit en contact l'extrémité de la baguette magique et la peau de Valenna, se concentra pendant quelques secondes en fermant les yeux puis fit un sortilège informulé. L'extrémité de la baguette émit un halo blanc qui se répandit sur la peau dans un rayon de quelques centimètres autour de la baguette puis disparut. Il reprit la parole avec une pointe de soulagement dans la voix :

- Voilà ! Tout est remis en place. Il faudra simplement attendre que la pâte ne fasse plus effet pour me dire si tu as encore mal mais je crois que j'ai bien ciblé ta blessure...

Il espérait qu'il avait raison car Valenna était la première élève qui se présentait au chevet d'Artemis avec ce type de blessure et il s'était etonné que ce genre de mésaventure ne s'était pas produit plus tôt. Il était sûr qu'elle s'était fait ça en volant sur un balai mais préférait avoir la confirmation de Valenna de sa propre bouche. Il demanda alors :

- Comment est-ce que tu t'es fait cette blessure, dis-moi...

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Valenna regardait avec des yeux fiévreux l'Infirmerie ; les lits rangés les uns auprès des autres, avec des draps blancs, belle couleur apaisante, qui était le symbole de quelques religions, parfois de la pureté, mais souvent de la médecine, car c'était pur. Des lampes dégageaient une lumière blafarde, mais pas le genre de lumière qui éblouit ; quelque chose de doux, d'apaisant, comme ce blanc partout. Pendant que sa respiration se calmait peu à peu, les frissons s'espacèrent, et bientôt, il n'y en eut plus qu'un, et ce fut fini. Elle sentit alors que le cauchemar qu'elle avait vécu durant quelques secondes s'était effacé un peu plus loin dans son esprit et qu'elle n'aurait pas à le retracer. C'était pour elle un soulagement, et quand Artemis rit de sa propre remarque, elle put esquisser un sourire.

"Ca va mieux, dit-elle cette fois-ci sans difficulté. Vraiment."

Il était évident qu'elle ne répondrait pas à la question emplie d'humour qu'Artemis avait posé, et elle lui jeta un regard furtif tandis qu'il examinait son bras droit, tout en pointant sa baguette à plusieurs endroits, soigneusement, lentement. Valenna comprit que c'était un travail très délicat, et elle tenta de ne pas esquisser un mouvement, pour qu'il puisse plus simplement se concentrer ; et bientôt, elle sentit qu'il était prêt. Tournant les yeux vers la baguette, elle vit apparaître un large halo blanc, mais ne sentit rien dans un premier temps, et puis la pâte l'empêcha de ressentir l'immense soulagement qu'elle aurait du avoir.

"Je pense aussi, répondit-elle, que la blessure a bien été ciblée, mais la pâte m'empêche de savoir si mon pressentiment a lieu d'être. Il faut attendre."

Puis Artemis la regarda avec une certitude qu'il voulait pourtant vérifier ; cela brillait dans ses yeux, et Valenna eut un sourire car elle devinait la question qu'il allait lui poser. Et ce fut en effet celle-là. Sans hésiter, elle décida de lui dire la vérité.

"Je survolais les Jardins en volant, vous comprenez, c'est d'un agréable ! Il faisait très beau temps, mais quand j'ai décidé de prendre le vent à contre-sens, entre mes cheveux, et le Soleil, je ne voyais plus rien. J'ai donc brutalement rencontré la fenêtre de la Volière, et me suis agrippé tant bien que mal au rebord. Et quand je suis rentrée - ce qui m'a demandé un effort tenace - je suis tombée sur mon bras droit. J'ai quelque égratignures au genou mais absolument rien de grave. Mon balai doit être devant le Chateau, j'imagine."

Quand Artemis expliqua que la pâte empêchait de savoir si la douleur était encore présente, Valenna approuva puis elle répondit tout de suite à l'autre question sans hésiter, comme si elle faisait confiance au jeune infirmier et elle avait raison car il ne ferait aucun mal à personne puisque c'est son métier d'écouter et de soigner les autres. La jeune Serdaigle confirma qu'elle s'était blessée en volant sur un balai et qu'elle a eu le soleil dans les yeux pendant un moment ce qui l'empêchait de voir devant elle. Elle ajouta également que son balai devait être sûrement devant l'entrée. Artemis jeta un regard circulaire à l'infirmerie pour voir si personne n'avait besoin de lui et constatant le contraire, dit à Valenna :

- Je vais te le chercher ou sinon, quelqu'un va te le prendre. Ne bouges pas...

Le jeune homme passa donc devant les lits des malades et il fut content que personne ne le demande. Quelques dizaines de secondes plus tard, il était dans le magnifique Hall d'Entrée, la pièce qu'il aiamit le plus après la Grande Salle grâce aux quatre sabliers géants qui correspondaient aux quatre maisons de Poudlard. En ce moment, Serpentard menait d'une courte tête suivi de Serdaigle qui n'était vraiment pas loin. Artemis sortit et un vent froid l'engourdit soudain : il ne devait pas rester longtemps dehors par ce temps qui menaçait de se dégrader car de gros nuages pointaient à l'horizon. Il vit quelques élèves dans les Jardins un peu partout malgré le froid. Mais heureusement, quelques minutes plus tard, il trouva un balai intact à une dizaine de mètres du château, ce devait être sûrement celui de Valenna. Il le prit et courut vers l'Entrée du château avant d'être complètement congelé car en effet, il n'était vêtu que de sa blouse blanche. Artemis remonta au premier étage, entra dans l'infirmerie et allait se diriger vers la jeune Serdaigle quand un élève demanda soudain de l'eau. Le jeune infirmier se dirigea vers lui, posa le balai à côté du lit, prit la cruche qui se trouvait sur la table de chevet d'une main et sa baguette de l'autre et dit en pointa la baguette vers la cruche :

- Aguamenti !

La cruche se remplit instantanément, il versa un verre d'eau et le donna à l'élève malade puis en s'assurant qu'il ait bu toute l'intégralité de son verre. Il se remit en marche en reprenant le balai et se mit au chevet de Valenna. Il lui montra l'objet et demanda :

- C'est bien celui-ci ? Si oui, tu as de la chance qu'il soit encore intact, après une chute d'au moins 40 mètres....

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Valenna observait l'Infirmier en se demandant ce à quoi il pouvait penser en la regardant pensivement, puis elle se dit soudain que peut-être lui aussi tentait de déchiffrer son esprit, ou d'apercevoir les grandes lignes des idées qui la traversaient, et qu'elle était donc parfaitement ouverte à toute "intrusion". Elle avait quelques notions plutôt solides d'ailleurs en Occlumencie ainsi qu'en Légimencie, grâce à son père, qui l'avait longtemps forcé, et avait empli son esprit, en cherchant, puis son grand-père, qui lui avait appris à se protéger de ses attaques, et, si nécessaire, à les reproduire. Valenna ferma donc ostensiblement son esprit ; car bien qu'elle eût la plus entière confiance en Artemis, elle ne souhaitait pas avoir l'âme nue, surtout qu'elle était blessée, et que ses pensées vagabondaient dans son intimité. Ainsi, après une légère expression de concentration, son visage redevint parfaitement impassible, avec cependant un petit sourire qui s'accrochait sur ses lèvres. Elle vit qu'Artemis se levait, et écouta les mots qu'il prononça avec un grand sourire de gratitude : il allait lui chercher son balai !

"Merci beaucoup ! cria-t-elle à travers l'Infirmerie quand elle le vit disparaître dans le Chateau."

Pendant qu'il n'était pas là, elle s'étira très lentement de peur de brusquer ses blessures, et, en effet, son genou gauche brûla quelques instants ; elle remonta donc son vêtement, et vit quelques égratignures, dont une un peu plus profonde que les autres. Elle regarda autour d'elle, vit un peu d'eau, ainsi que du coton, et fit à la manière Moldue, puisqu'elle n'était en aucun cas guérisseuse. Ainsi, elle lava ses quelques plaies, puis recouvrit de nouveau sa jambe de son vêtement, de manière à ne pas la laisser dénudée au milieu de l'Infirmerie.
Puis elle observa autour d'elle, les lits occupés. Les rideaux blancs étaient tirés pour laisser une intimité à chacun, mais des affaires personnelles se voyait à travers les rideaux, et l'un des endroits était ouvert. C'était un garçon qu'elle ne connaissait pas, peut-être de Troisième Année, et elle lui fit simplement un signe de tête, puis tourna la tête vers la porte de l'entrée, où déjà Artemis se faufilait, gelé par la température extérieure.

*Etonnant, pensa-t-elle avec un sourire amusé, je ne trouvais pas qu'il fasse particulièrement froid. Mais je ne suis pas frileuse, en même temps...*

Elle passa sa main rapidement dans ses cheveux, non dans un souci de coquetterie, mais ne sachant quoi faire d'autre, puis regarda Artemis se diriger vers un élève pour lui servir à boire. Puis elle vit, enfin, le balai qu'il tenait à la main.

"Merci infiniment, Artemis ! s'exclama-t-elle, l'appelant par son prénom. C'est en effet mon balai, et j'y tiens beaucoup. Quel soulagement..."

Elle le prit, l'observant sur toutes les coutures, vit quelques saletés, qui se nettoieraient avec le matériel qu'elle avait dans son dortoir, ainsi que quelques égratignures, qu'elle arrangerait avec un ou deux sorts. Il allait en effet très bien pour une chute aussi impressionnante.

"Encore merci, tu as vraiment été formidable ! Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans ton aide, par rapport à la blessure, comme par rapport au bali... avoua-t-elle avec un sourire radieux."

Quand le jeune infirmier fut au chevet de Valenna, elle confirma avec un sourire radieux que c'était bien son balai en l'appelant à nouveau par son prénom et en le tutoyant même. Artemis avait l'impression qu'elle lui avait accordé toute sa confiance en écoutant ces mots. En plus, elle avait l'air de vraiment tenir à son balai, sûrement un objet très important pour elle. Valenna retourna l'objets sur tous les côtés pour voir s'il était vraiment en bon état et Artemis lui-même voyant de loin quelques salissures mais facilement enlevables. La jeune Serdaigle continua à le remercier, encore en le tutoyant, de le lui avoir ramené et de s'être si bien occupée d'elle. Le jeune infirmier redoutait que sa peau allait virer vers un rouge léger et effectivement, il sentit cette impression et était sûr que Valenna allait le voir. Alors, pour dissiper sa gêne, il dit d'une voix qu'il n'arrivait pas à rendre sûre et franche :

- C'est mon travail, Valenna. Et de rien pour le balai, je n'avais pas trop de travail, c'était tout naturel.

Et voilà, sa manie revenait : à chaque fois qu'on le remerciait un peu trop chaleureusement ou avec un peu trop d'enthousiasme, la même réaction se faisait. Mais Artemis pensait au balai : si elle en avait un, elle devait sûrement faire du Quidditch, sport que le jeune infirmier aimait beaucoup et pour preuve, il est poursuiveur de l'équipe d'Irlande, encore incomplète à ce jour. Alors, il demanda :

- Si tu as un balai, tu joues sûrement au Quidditch alors. C'est un sport que j'aime beaucoup et dans ma dernière année, j'étais même le poursuiveur de l'équipe des Serdaigle. J'étais assez doué il faut le dire et d'autant plus que l'équipe d'Irlande recrute en ce moment des joueurs et justement, j'en fais maintenant partie en tant que poursuiveur mais malheureusement, l'équipe est encore loin d'être complète.

C'est vrai qu'Artemis attendait avec impatience que les matchs internationaux débutent pour voir qu'est-ce que cela ferait d'être dans le haut niveau mais cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait plus vue la capitaine Jade de Crystal et il se doutait encore que, tant que l'équipe n'est pas au complet, il n'aurait aucune nouvelle d'elle. Artemis ajouta :

- Tu joues dans une équipe Valenna ?

Le jeune infirmier arrivait sans peine à nouer le contact avec la jeune Serdaigle : il la trouvait très sympathique et très douce. Cette douceur lui rappelait son premier amour : Yuna... Valenna était aussi gentille qu'elle.

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Valenna écouta la pseudo-justification d'Artemis avec un large sourire, car elle trouvait mignon qu'il détourne les remerciements, qui étaient si chaleureux, qu'ils pouvaient en devenir gênant ; elle ne fit donc pas d'autre commentaire, hochant juste de la tête avec un air ravi. Malgré elle, ses pensées se détournèrent légèrement, et elle se dit que décidément, l'Infirmier était un adulte hors du commun ; par exemple, il n'était pas comme Mark, c'était... différent. Elle le dévisagea un instant, se rendant compte qu'il rougissait, et ne put s'empêcher de rire doucement, avec un son cristallin qui se reproduisit dans l'Infirmerie avec beauté et douceur. Elle passa une nouvelle fois la main dans ses cheveux, mettant une mèche brune derrière son oreille, de manière à mieux voir autour d'elle.
Artemis lui parlait maintenant de Quidditch, et il était vrai que ce serait intéressant pour elle d'y jouer, mais le problème c'est qu'elle partait bientôt en vacances, et que ça ne servirait à rien de s'inscrire dans une équipe pour partir aussitôt ; ce serait même ridicule, pour ainsi dire. Cependant, Artemis lui révéla qu'il était dans l'Equipe d'Irlande, en tant que Poursuiveur, et Valenna éclata d'un rire franc devant la coïncidence.

"L'équipe d'Irlande, répondit-elle avec un sourire radieux, a pour capitaine Jade, n'est-ce pas? Autrement dit, ma grande soeur. Enfin, je l'ai découvert il y a deux nuits, alors ce n'est pas étonnant que personne autour de nous ne le sache encore !"

Heureuse d'avoir fait cette découverte qu'Artemis et Jade se connaissaient, elle se sentit un peu plus rassurée, et pensa un instant avec tendresse à cette grande soeur qui venait de débarquer de nulle part avec deux autres grandes soeurs encore. Elles s'étaient retrouvées à la Lueur de la Lune ; que la vie faisait bien les choses parfois !

"Non, reprit-elle d'une voix douce, je ne fais partie d'aucune équipe car malheureusement je pars, bientôt, pour de longues vacances, à priori six mois. J'ai envie de voyager, de parcourir le monde, et je ne reviendrai donc qu'en juillet-août, pour la nouvelle année. Quelle tristesse ! Ma scolarité sera finie..."

Elle eut un hoquet de tristesse, secouant la tête d'un air désapprobateur, puis releva des yeux chagrinés vers Artemis. Pourtant, elle regagna de l'enthousiasme en pensant à son voyage, et se sentit mieux.

Au moment où Artemis avoua qu'il était dans la composition de l'équipe de Quidditch d'Irlande, Valenna éclata de rire avant d'avouer que la capitane de l'équipe qui était Jade de Crystal, était sa grande soeur avec un sourire radieux. Quel coïncidence ! pensa Artemis. Le jeune infirmier ne connaissait pas personnellement Jade de Crystal mais il lui avait parlé une fois et avait trouvé qu'elle avait un comportement aimable avec les gens et le jeune homme appréciait beaucoup ça mais malheureusement, il ne l'a plus revue. Elle ajouta qu'elle avait appris la nouvelle il y a peu de temps et Artemis répondit avec également un sourire aux lèvres :

- Oui, c'est une étrange coïncidence ! Mais peronnellement, je n'ai parlé qu'une seule fois à ta grande soeur et je l'ai trouvée assez sympathique je dois le dire.

Artemis n'avait pas hésité à la tutoyer vu qu'elle le faisait mais même si elle ne l'aurait pas fait, il l'aurait fait quand même car il s'entendait finalement très bien avec Valenna. C'était même la première fois qu'il s'entendait aussi bien avec une élève. Elle répondit ensuite à la question d'Artemis mais avec une pointe de tristesse dans la voix et en baissant la tête qu'elle ne faisait pas partie d'une équipe de Quidditch et que de toute façon, elle allait partir pour de longues vacances. En effet, c'était inutile d'intégrer une équipe de Quidditch à ce moment là ce que le jeune infirmier comprit parfaitement. Quand Valenna redressa la tête, son regard était chagriné pendant un court instant avant d'être gagné par l'enthousiasme : elle avait dû se remémorer un souvenir particulièrement heureux, se disait Artemis. Le jeune homme repensa soudain à la blessure de Valenna et lui dit :

- L'effet de la pâte est terminé normalement. Tu sens encore une douleur ? demanda-t-il avec une pointe d'angoisse dans la voix, signe qu'il tenait à ce qu'il fasse son travail à la perfection car il s'inquiétait plus pour ses malades que pour lui-même.

Invité

Valenna trouvait décidément cela très drôle que Jade et Artemis se connaissent, comme si cela créait un créneau nouveau entre l'infirmier et elle, même si, évidemment, cela ne concernait qu'une femme qu'elle n'avait vu qu'une fois dans sa vie. Le même sang coulait dans leur veine, et c'était cela l'important pour le moment ; il s'agissait d'être positif dans la vie. Elle regardait avec des yeux brillants le visage du jeune Fowl en se demandant ce qu'il avait vraiment pensé, de quoi ils avaient discuté, comment il l'avait trouvé au premier abord, et comment elle l'avait trouvé, bref, tout. Ce qui concernait ses nouvelles soeurs la passionnait, car c'était un sujet qui regorgeait encore de mystères et de nouveautés, à priori dans le bon sens du terme. Aussi, ses lèvres étaient étirées en un sourire radieux, et elle ne s'en détachait pas, heureuse. Elle hocha simplement de la tête à la remarque d'Artemis, comme quoi il n'avait discuté qu'une fois avec Jade, la trouvant fort sympathique. Valenna haussa très légèrement les épaules en souriant, car elle n'avait jamais vraiment parlé avec Jade, non plus.

"Je ne sais pas comment elle est, avoua-t-elle doucement, ni qui elle est. Je sais simplemetn que c'est ma grande soeur, et c'est fantastique."

Son côté enfantin ressortait là, car elle avait toujours guetté quelqu'un qui la protégerait, et en voyant Jade, l'autre soir, protéger Irina, elle avait senti son coeur s'emplir d'une joie non anodine : sa relation serait passionnelle avec sa famille. Elle détourna les yeux quand il revint sur le sujet de la blessure, et regarda son bras avec étonnement, car elle en avait oublié la fracture. Avec un oeil amusé, elle l'observa satisfaite cependant, car on ne voyait aucune trace de ce qui s'était passé, et elle ne ressentait aucune douleur.

"Négatif, M. Fowl, dit-elle en lui faisant un clin d'oeil. C'est donc l'heure de m'en aller ; peut-être nous croiserons-nous un jour dans les couloirs. Sur ce... merci, et au revoir !"

Avec un grand sourire, elle lui fit la bise, avant de se retourner, et de sortir d'un pas plus gai qu'à l'allée, passant sa main dans ses cheveux, avant de passer le pas de la porte. Les bruits de sa marche s'entendirent quelques secondes furtives, moment éphémère propice aux souvenirs qui se marquent à jamais, puis s'éteignirent, et le rêve aussi.

» Malaise ...Chute ...Sang

**Chute Douloureuse**

Chute Douloureuse