Fait une nouvelle entorse au règlement. [PV]

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[PV avec ma tortionnaire préférée ]

Il faisait calme dans les couloirs de Poudlard. La nuit était tombée depuis bien longtemps et les élèves avaient presque tous été se réfugier dans les bras de Morphée. Quelques somnambules ou encore des personnes victimes d’insomnies rodaient tels des âmes errantes dans Poudlard. Même si les personnes réveillées se savaient seules dans l’endroit où ils étaient, ils se doutaient bien qu’il y avait d’autres gens faisant la même chose : Ils partaient à la quête du sommeil réparateur. Ils y en avaient cependant des qui ne voulaient pas cela. Ils se promenaient des le château, à la recherche des quelques fouineurs du soir. Noah n’en faisait pas partie, pas encore. Lui, il dormait paisiblement dans son lit, profitant de la chaleur des couettes et du tic-tac répétitif du réveil de son voisin de chambre. Il s’était effondré sur son lit en lisant un livre de métamorphose. Et petit à petit, ses yeux étaient devenus lourds pour finir par se refermé et plongé Noah dans un profond sommeil. Pourtant, 3 petits heures après ce fait, l’élève de Serpentard se réveille comme horrifié de se rendre compte qu’il s’était endormit. Il avait horreur de ça. Pas parce que cela lui raccourcissait la vie, s’était l’autre Noah qui pensait ça. Mais il avait toujours eu l’impression que quelqu’un le surveillait pendant son sommeil. Et à chacun de ses réveil, il y avait toujours quelque gouttes de sueur qui perlaient sur son visage.

Il se leva de son lit, troquant son pyjama noir contre une pantalon et un t-shirt gris terne. Se chaussant de chaussure vieille comme le monde, il oublia de prendre sa baguette. Il sortit de sa salle commune, se demandant quel endroit il pouvait bien aller visité. Il n’avait pas trop d’idée par le moment car son cerveau était encore un peu embrumé par le sommeil. Mais cela n’allait pas tarder à ce dissiper. Arrivé au premier étage, il avait les idées bien claires, il allait choisir un endroit où il n’aurait pas du traîné. Déjà que d’être dans les couloirs à cette heure ci le mettait hors course, assurant des points ne moins à sa maison, il voulait trouver un endroit qui, de jour, comme de nuit était interdit aux élèves. Il songea un moment à la foret interdite, mais il avait déjà fait plusieurs tours ces dernier temps. Et puis, l’idée de se retrouvé sous les flocons de neige ne l’enchantait guère. Il choisit donc de suivre ses pas. C’est ainsi que dans le noir, Noah se rendit au troisième étage. Il passa devant la classe de sortilège. Il pensa pendant un moment d’aller mettre le Bronx dans les locaux. Il se ravisa très vite se disant que quelque chose de beaucoup plus intéressant ce trouvait à cet étage. Dans un éclair, il se rappela qu’il y avait le couloir interdit à ce niveau. Bien qu’il était à Poudlard depuis bientôt 4 ans, il n’avait pas fait un vrai tour. Il était juste passé en courrant pour évité heu… Il avait un trou de mémoire là. Il tourna sa tête puis il se rappela. Il cherchait à fuir l’élève de 7ème qu’il avait mit dans une colère noire. Il avait finit par se trouver avec un pied dans le plâtre en tombant dans les escalier. Il avait vite oublier ce petit incident sans importance car il se rendait à présent vers le lieu de ses désirs.

Tout en marchant à pas de loup, vérifiant si personne n’était dans les parages, il avança en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir trouver là bas. Et il fut vite renseigner. Il n’y avait que 5 portes. Bon, au départ, il fut un peu dépité de trouver cela. Il y avait sûrement des choses plus intéressante à l’intérieur. Il mit sa main sur la première pogné et il la tourna dans un sens, puis dans l’autre sans que rien ne se passe. Il réessaya et il eu le même résulta qu’avant. Il cherche sa baguette, mais, en un flash-back, il revit sa baguette sur sa table basse pendant qu’il sortait. S’était ben trop loin pour lui. Il n’aurait qu’a essayer sur les autres portes pour trouver en trouver une qui s’ouvrait. Derrière les ronflement des tableaux, il essaya d’ouvrir le deuxième porte en bois sans résultat. Il poussa un juron tout en s’apprêtant à tester la troisième quand…

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[Enfin l'on se retrouve... ^^]

Pourquoi, cette nuit-là, Khal' eut-elle soudain l'envie irrépréhensible de se promener dans les couloirs ? Par simple besoin d'une petite promenade ou dans l'espoir de croiser un élève fraudeur ? Elle-même n'aurait su le dire tandis qu'elle déambulait sans but précis dans le château. Elle commença par examiner la tour de Serdaigle, s'attendant à voir un resquilleur apparaitre à tout moment devant elle mais il n'en fut rien, alors elle enchaîna avec les autres parties du chateau : tours, couloirs, salles communes, toilettes... Rien n'échappa à son regard perçant et plus elle avançait et plus se lisait sur son visage, les signes de la frustration de n'avoir surpris personne en faute... Si les élèves commençaient à être obéissants, ce ne serait vraiment plus amusant... Non, vraiment plus du tout... Arrivée dans les cachots, elle ne put que constater avec amertume que les jeunes élèves de Poudlard semblaient avoir décidé d'être sages : quel dommage... Dépitée, elle se mit a gravir dans le sens inverse la volée d'escaliers qui la ferait à nouveau passer par tous les couloirs avant de rejoindre la tour du personnel où elle demeurait.

Elle était simplement vêtue d'une robe blanche, unie, sans fioritures inutiles, qu'elle avait recouvert de sa longue cape de velours noirs, sa préférée. Aux pieds, elle portait toujours ses éternelles bottes de cuir qui claquaient sur les dalles de pierre, brisant le silence nocturne. Elle soupira en arrivant au troisième étage : toujours personne à punir...! C'est alors qu'il lui sembla entendre un bruit suspect... Elle écouta un peu plus attentivement, s'arrêtant même pour s'assurer qu'elle avait bien entendu. Il lui semblait que du couloir interdit provenait un cliquetis, comme celui q'une porte qu'on aurait cherché à ouvrir sans qu'elle daigne vous obéir. Elle s'approcha de k'entrée du couloir, un léger sourire flottant sur les lèvres : elle le tenait son petit resquilleur...!

Aussi discrète qu'une ombre, elle pénétra dans le couloir, juste pour apercevoir un jeune élève qui essayait d'ouvrir l'une des cinq portes du couloir interdit, sans le moindre succès : normal quand on savait que ces entrées étaient protégées par des sorts qui visaient à en limiter l'accès. lle se dirigea vers lui à pas de loup, pour le surprendre et l'effrayer sans doute aussi un peu, et elle posa calmement la main gauche sur l'épaule du jeune garçon alors qu'il tentait d'ouvrir la troisième porte. Exerçant une légère pression sur l'épaule de l'élève, elle le força à se retourner et elle attendit qu'il la regarde bien dans les yeux pour lui adresser d'une voix très douce mais qui ne présageait rien de bon :

C'est très imprudent de se promener seul la nuit, jeune homme... Vous risqueriez de faire de mauvaises rencontres...

Elle le regarda de ses yeux brillants dans lesquels pointait un éclair de malice pure. De sa main, elle le dirigea vers la troisième porte et l'obligea à coller son dos contre celle-ci... Un sourire vint éclairer son visage et n'importe qui aurait pu comprendre à voir la scène, que le jeune élève allait passer un sale quart d'heure.

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[Pour mon plus grand malheur? ]

Noah ne sursauta pas, il s’attendait à croiser une personne à un moment où à un autre, mais il savait pas quand. Il était pourtant très calme, se demandant qui avait posé sa main sur son épaule. Elle aurait put l’appelé simplement ou lui faire une petite tape sur l’épaule, comme tout le monde faisait quand on le surprenait de dos. Mais non, il avait fallu que la personne lui empoigné l’épaule sans modéré sa force. Il eu un peu mal, car depuis qu’il avait sa cicatrice à son bras, il avait quelque problème. Et quand l’on exerçait une pression trop forte, comme maintenant, il souffrait. Il n’allait pas lui faire remarqué d’autant plus qu’il jouissait de cette douleur. Il se retourna non sans émettre un grognement de colère qui montrait bien qu’il voulait savoir ce qu’il y avait à l’intérieur de la pièce, même si s’était peine perdue.

Il ne fut pas étonné de voir que s’était une femme un peu plus grande que lui. Avec les doigts qu’elle avait, il ne faisait aucun doute qu’elle était de sexe féminin. Ou alors le monsieur avait de graves problèmes génétiques. Noah observa la femme devant lui. Il l’avait déjà vu, mais il ne pouvait pas dire où puisque il faisait trop noir pour qu’il puisse remarquer les traits de cette femme. Il fut quand même assez amuser de ton qu’elle utilisait. C’est vrai qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait avec lui, en tant que surveillante, elle pouvait lui faire ce qu’elle voulait, même le torturer [niark]. Il n’allait cependant pas se laisser impressionné, voulant absolument la faire enrager avant qu’elle ne lui fasse quelque chose.

«Comme une mouche vous voulez dire ? »

Il dit cela juste avant d’être plaquer contre la porte où il se prit la poigné juste dans le dos. Il eu un petit rictus de douleur comme tout le monde le ferai si il ressentait une douleur inattendue dans le bas du dos. Il pu voir qu’elle souriait. Noah n’était pas apeuré. Pourquoi le serait-il d’ailleurs ? Il bougea un peu pour essayer de se retirer l’objet qui était en train de lui faire mal tout en se reprochant un peu de la jeune femme. Il vit mieux ses traits. S’était la prof de botanique. Il avait entendu que parfois, elle avait des phrase assez…Vive pour menacé ses élèves si ils faisaient un ânerie. Il avait toujours séchez les cours, ne voyant pas l’intérêt d’aller planté des petites fleurs dans un pot juste pour le plaisir. S’était un cours pour les femmes en gros.

«Ou vous voulez plutôt parler de vous ? »

Il n’était nullement intimider par la position qu’il avait adopter contre son plein gré. Il était vrai qu’un élève qui faisait ça pouvait être qualifier de fou. Mais la folie n’était-elle pas l’idéal de vie de l’homme ? Comme il trouvait qu’il en avait un peu marre d’être le « dominé », il s’empara du poignet qui emprisonnait son épaule et il le retira vivement pour se défaire des griffes de la prof de botanique…

Invité

[Je sais que t'adore ça... ]

Khal' maintenait fermement le jeune garçon par l'épaule, comme si elle craignait qu'il puisse s'enfuir alors qu'il était déjà pris au piège... Son sourire sadique toujours scotché sur les lèvres, elle le regardait d'un air féroce, presque carnassier. D'habitude, lorsqu'elle croisait un élève en fraude, elle se contentait de leur coller une punition ou une retenue mais là... Là, il faisait nuit, on était dans le couloir interdit et personne ne pourrait vérifier ce qu'elle faisait... Rien que cette idée la fit sourire encore plus, surtout lorsqu'elle voyait que le jeune garçon ne semblait pas avoir peur d'elle. Elle allait donc devoir le lui apprendre et rien n'aurait pu plus la réjouir...

Elle trouvait qu'il y avait un certain plaisir dans la souffrance et, pour sa part, elle se plaisait dans les deux rôles, que ce soit celui de victime ou celui de bourreau. Ce soir, il semblerait qu'elle doive jouer celui du tortionnaire... Elle écouta le jeune garçon, sans répondre tout d'abord mais elle ne put s'empecher d'éclater d'un rire froid lorsqu'elle entendit sa dernière question. En effet, il avait déjà fait une mauvaise rencontre... Très perspicace le petit... Il se décala quelques peu , toujours plaqué contre la porte, et Khal' crut comprendre que la poignée dans son dos le gênait quelque peu. Elle le détailla durant quelques minutes, ne daignant pas répondre à ses questions, et elle s'aperçut que le jeune homme ne portait pas sa baguette sur lui. Rien dans les mains... Rien dans les poches... De mieux en mieux... Finalement, elle se décida à lui répondre quelque chose :

Oui... Ce soir, la mauvaise rencontre, c'est moi...

Elle affermit sa prise sur son épaule et elle le plaqua davantage contre le mur, en souriant... Elle en connaissait un qui risquait de regretter d'etre sorti en douce...

Quel nom dois-je mettre sur ta jolie frimousse...?

C'est vrai qu'il était mignon avec ses cheveux en bataille et ses grands yeux... Un beau gamin... Plus pour très longtemps sans doute... Elle allait se faire une joie de le marquer de sa griffe... C'est alors que dans un sursaut de fierté peut-etre, il se dégagea de la poigne de Khal' d'un mouvement brusque. Surprise d'abord, amusée ensuite, elle hocha la tête d'un air attristé... Quelle erreur...! Sans cesser de sourire, elle l'attrappa de nouveau mais par le bras cette fois-ci et elle serra de toute sa poigne, pour qu'il ressente une vive douleur...

Je crois que tu ne fais pas le poids contre moi, alors cesse de vouloir te soustraire à moi... Je ne te laisserais pas partir comme ça...

Le tenant toujours, elle sortit sa baguette et caressa négligemment la joue du jeune homme avec. Cependant, ce geste anodin lui permettait également de retirer discrètement le charme qui maintenait la porte fermée. Quand elle eut fini, elle rangea sa baguette et elle regarda de nouveau le jeune homme dans les yeux, enfonçant ses ongles dans la chair de son bras pour lui montrer qui était le maître du jeu. Elle se pencha vers lui et elle lui sussura à l'oreille :

C'est ennuyeux le fait que tu n'ais pas ta baguette... C'est le genre d'oubli qu'on finit toujours par regretter...

Tandis qu'elle lui murmurait ainsi à l'oreille, elle avait posé son autre main sur la poignée de la porte, qu'elle ouvrit d'un coup sec. Le jeune garçon fut déséquilibré mais elle le tenait bien alors il resta debout, ce qu'elle regretta aussitôt... Elle préférait le voir soumis... D'un geste brusque elle le poussa violemment dans la pièce, et peut-etre surpris, il tomba à l'intérieur. Maintenant qu'il était à terre, c'était mieux... Beaucoup mieux... Elle entra dans la pièce à son tour, vérifiant tout d'abord que personne ne les avait vu puis elle referma la porte sur eux, reformant les charmes qui la maintenait close... Elle fit en sorte que la pièce sombre soit éclairée et elle regarda le jeune garçon, toujours à terre...

Tu as vraiment fait une mauvaise rencontre, je crois...

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[Et t'aimes me faire souffrire]

Noah rigolait haut et fort intérieurement. Il n’était pas intimidé, il avait déjà vu pire. Et puis, ce n’était pas quelques blessures qui allaient lui faire changer de comportement en se tenant bien tranquille dans sa salle commune. Non, il ne ferait jamais ça. Du moins, pas cette année. Et puis, pourquoi aurait-il donné ce plaisir à la prof de botanique ? Il n’avait pour le moment pas de raison de le faire. Et il doutait fortement en trouver dans le futur. Néanmoins, si elle voulait le voir apeuré tel une proie devant son chasseur, il allait au moins lui donné ce plaisir, pour son propre plaisir. Il n’avait jamais joué avec un prof, il voulait relevé se petit défi qu’il s’était donné pour voir de quoi il était capable.

Il ne prit cependant pas son petit air apeuré tout de suite, il ne voulait pas qu’elle se doute de quelque chose, pas maintenant en tout cas. Il défiait son regard, montrant qu’il n’était pas près à s’incliné tout de suite. Son regard ne lui faisait ni chaux, ni froid. Tel un rocher, il était là, immobile, ne montrant aucune réaction de souffrance, même si la poignée dans le dos n’était pas dans un endroit des plus confortable. Pourtant, comme il le faisait toujours, il prenait un certain plaisir à vivre cette souffrance même si elle lui promettait un bleu. Cela faisait un petit bout de temps qu’il n’en avait pas eu. Du moins, pas à cause de quelqu’un d’autre. Même si s’était quelques années en arrières, il s’en rappelait bien de la fois où il avait eu son dernier bleu. Cela avait été le plus grand de toute sa vie. Et il doutait que la jeune fille devant lui arrive à en faire un pareil.

Il rigola bien fort quand il entendit ce qu’elle disait sur son visage. Peut-être qu’il avait une jolie frimousse, comme elle le disait. C’est vrai aussi que certaines filles aimaient bien son physique. Lui, il ne lui trouvait rien de spécial. C’était juste un corps, rien de plus. Un corps qui avait vécu beaucoup plus de chose que certaines personnes. Enfin, bon, il n’allait pas lui dire son prénom, il ne le voulait pas. Noah lui laissait le plaisir de chercher par ses propres moyen, en espérant qu’elle n’était pas legiment. Il l’aurait mal prit et après, il n’aurait pas sut quoi faire. Il doutait quand même qu’elle était dotée de ce don, sinon, elle ne lui aurait pas demander son prénom.

«Et si vous m’en donniez un ? »

avec le peu de mobilité qu’il avait, il tendit les bras, faisant mine d’attendre son jugement. Et puis, il se débarrassa de la main qui était sur son épaule. Il n’eu pas trop le temps de faire un petit pas où deux en arrière car elle lui empoigna le bras cette fois ci. Ca allait, elle n’avait pas prit son bras droit. Une chance pour lui tout en étant une mal chance. Il voulait souffrire et il ne doutait pas qu’il allait bientôt avoir de très grande douleur. Il ne faisait rien pour se débattre cette fois. Il voulait voir ce qu’il allait vire car, apparemment, elle tenait à sa pauvre carcasse.

« Et qui vous dis que je vous laisserait partir vous aussi comme ça ? »

il se doutait qu’elle allait rire. Après tout, elle pensait avoir l’avantage ( ce qui n’était pas faux non plus). Il ne broncha pas en voyant la baguette. Il poussa juste un soupir qui montrait une incroyable lassitude.

*Pitié, pas le coup de la baguette sous la gorge*

Bon nombre de personne lui avaient fait cela, et depuis, il était aussi froid qu’un iceberg. La fait de ressentir une douleur au niveau de son bras lui réchauffa un peu le sang. Elle voulait vraiment jouer maintenant. Et bien, elle allait jouer. Il profita du faut qu’elle lui dise quelque chose à l’oreiller pour lui glisser aussi un petit message.

« Fait ce que tu veux, après tout, c’est toi le maître. »

il fut un peu désarçonné en sentant un vide dans son dos. Elle avait donc ouvert la porte ? Et bien… Quel plaisir. Tout en dissimulant un sourire amuser sur sa « frimousse », il s’accrocha au mur pour ne pas tomber. Il remarqua qu’elle lui tenait le bras il lâcha donc sa prise, lui faisant croire qu’il n’était pas tomber. Mais il sentit bien vite un douleur au niveau des fesses. Là, il n’avait aucun doute qu’il était au sol. Les dalles froides lui firent poussé un petit grondement de mécontentement. Il ne se doutait pas que il faisait aussi froid. Mais quelle idée aussi de venir en t-shirt.

Noah se releva sans difficulté, sans les mains. Il passa ses doigts sur son pantalon pour retirer le voile de poussière qui s’était attaché à ses vêtements. La lumière l’éblouit un peu, trop habitué à l’obscurité qu’il y avait dans les couloirs. Il plissa les yeux en observant son « maître ». Il avança un peu vers la femme d’un pas assuré mais qui cachait une certaine crainte simulée.

«Et qui vous fait dire ça ? »

il tourna autour de la prof tel un lion en cage. IL avait entendu le bruit d’une serrure qui se fermait. Et manque de bol pour lui, il était claustrophobe. Quel joie de se savoir enfermé sans aucun moyen de ressortir. Quelques gouttes de sueurs commençait à apparaître sur son front. Il ne voulait pas encore l’admettre, mais il était dans une cage, sa cage. Et il était à la merci de sa dompteuse.

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[C'est un cercle vicieux... Mais c'est tellement bien... ^^]

Khal' regardait le jeune garçon qui s'était relevé aussitôt qu'il avait touché le sol. Elle ne put s'empêcher d'admirer son calme alors qu'il se trouvait dans une situation assez embarassante. Peut-etre était-ce du courage ou peut-etre était-ce simplement de la folie. Elle n'avait répondu à aucune de ses paroles mais elle les avait gardées bien en mémoire. Observant le visage du garçon, elle essaya de mettre un nom sur sa "frimousse" mais rien ne lui vint à l'esprit et, comme apparemment, il ne voulait pas lui donner son nom, elle se résigna à ne pas l'appeler. Ce n'était pas à elle de le baptiser après tout, même si elle voulait le marquer physiquement et le faire souffrir... Elle finirait bien par lui faire avouer son nom...

Elle avait été assez surprise lorsqu'il lui avait demandé si elle croyait que lui aussi allait la laisser partir comme ça. Elle avait préféré ne rien répondre, s'interrogeant sur le sens énigmatique de cette phrase. Cela signifiait-il qu'il était heureux de sa situation et qu'il prenait plaisir à son sort ? Elle se dit en se renfrognant que si elle était tombée sur un jeune masochiste cela risquait de lui gâcher son plaisir à elle. Elle avait toujours préféré qu'on lui oppose une résistance et elle n'était pas contre les représailles : ça ne faisait que rendre le jeu plus amusant. Et apparemment sa victime de ce soir savait s'amuser, ce qui ne pouvait qu'être une bonne chose...

Elle ne répondit à aucune de ses autres phrases, se contentant de garder un silence qu'elle savait oppressant pour celui qui avait à le subir, en l'occurence, il s'agissait du jeune garçon. Elle l'observa encore tandis qu'il lui tournait autour puis elle le laissa faire ses allées et venues en détaillant la pièce. Les murs étaient nus de toutes décorations et il n'y avait aucun mobilier, hormis deux ou trois chaises et une vieille armoire déglinguée. La salle ne comportait aucune fenêtre et la lumière provenait de torches magiques accorchées au mur. Le sol était constitué dalles froides dont le jeune élève avait pu faire l'expérience...

Finalement, elle se lassa de le voir lui tourner autour comme ça et elle l'attrappa au vol par le bras, tandis qu'il passait à sa portée. Elle l'approcha d'elle et le regarda droit dans les yeux durant quelques secondes qui lui semblèrent une éternité, sans mot dire, juste lui signifiant par le regard tout ce qu'elle s'apprêtait à lui faire subir... Un léger rictus se dessina sur ses lèvres et elle poussa le garçon vers l'une des chaises sur laquelle elle l'obligea à s'asseoir. D'un geste rapide, elle sortit sa baguette, la pointa vers lui et lança un Incarcerem en informulé. Aussitôt de fines chaines argentées vinrent emprisonner les jambes du jeune garçon ainsi que ses bras, lui laissant un minimum de liberté d'action.[tiens ça me rappelle quelque chose ça... hehe

]Elle rangea distraitement sa baguette, regardant le garçon de ses grands yeux amusés. S'approchant de lui, elle le saisit par le menton et d'un geste brusque le força à regarder le plafond. Continuant à le maintenir tête vers le haut, elle remonta sa main jusqu'à la joue du jeune homme en une étrange caresse qui se transforma bientôt en une vilaine griffure d'où perlèrent quelques gouttes de sang. Elle retira sa main, effleurant de l'index le cou du jeune garçon.

Ca, c'était pour te prouver que je suis bien le maître... Et ça...

Elle le gifla sévèrement sur l'autre joue, produisant un bruit sec et faisant apparaitre la marque de ses doigts sur la peau du jeune homme.

Ca c'est pour que tu te souviennes de ne plus jamais me tutoyer... Et enfin ça...

Elle sortit sa baguette à nouveau et elle lança un Sectusempra en direction du torse du jeune homme. Elle avait fait en sorte que le sort soit réduit à sa plus faible intensité pour ne pas trop le blesser. Le T-shirt du garçon fut quasiment réduit en lambeaux et quelques entailles assez profondes apparurent sur son torse. Avec une douceur qui contrastait avec ses précédents mouvements, elle retira les deriers morceux de tissus qui avaient autrefois constitués un tee-shirt et elle les balança dans un des recoins de la pièce.

Ca, c'est parce que j'ai cru remarquer que tu avais un peu chaud...

D'un revers de main, elle essuya les gouttes de sueur sur le front du jeune homme.

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[Et dangereux XD]

Noah était prit au piège. Incapable de sortir de cette pièce, il commençait vraiment à s’inquiété. Mais contrairement à son autre lui, il n’allait pas se mettre à pleurniché. Si il était enfermé, c’était tant pis pour lui, il allait juste devoir trouver un moyen pour attraper la baguette de la prof de botanique. Il passa une fois de plus près d’elle et il se fit attraper par le bras. Comme il ne s’attendait pas à ça, il fut assez facile pour la jeune femme de lui conduire vers la chaise qui allait lui servir de siège pour assez longtemps… Du moins, il en avait l’impression. Et, en un clin d’œil, il fut attacher avec des chaînes plutôt bien serrée, se retrouvant incapable de bouger. Décidément, il avait gagner le gros lot : être enfermé et se trouver attaché tout bêtement, il trouvait cela vraiment… agacent. Comme si il ne lui suffisait pas de ne pas pouvoir sortir, hein ? Enfin, il allait enfin voir de quoi était capable la gentille prof.

La tête douloureusement penchée vers le plafond, il avait le sentiment que d’autre personnes avaient déjà vécu cette situation par quelqu’un d’autre. Mais dans tout les cas, ce n’était pas pour un petit massage. Durant sa admiration temporaire du plafond constituer de dalles, comme le sol, il se demandait ce qu’elle faisait. Car, incapable de voir autre chose que la haut de la pièce, il nageait, pour une des première fois de sa vie, dans le brouillard. Il ne comprit, que bien trop tard, ce qu’elle avait fait en sentant un petit picotement au niveau de sa joue. Cette douleur était caractéristique du fait que sa chair avait été meurtrie par… Et bien par les ongles –beaucoup trop long pour Noah- De la dame.

Il ne montrait aucune réaction, il attendait tout simplement la prochain coup qu’elle allait lui porté. Et il ne fut pas long à attendre. Car déjà, il avait oublié les petits picotements qui étaient toujours présent, qu’il sentit une vive douleur à son autre joue. Quand il sentit cela, il se mit à rire d’un rire froid et sans vie. Qu’espérait-elle ne lui faisant ça ? D’en tirer un quelque satisfaction ou pour le punir d’avoir courut dans les couloirs à dire qu’il aurait du plutôt dormir dans son lit ? Personnellement, il n’en savait rien. Mais il comprit bien vite le pourquoi du comment de cette gifle soudaine.

Donc, elle n’aimait pas qu’il le tutoie ? Et bien, il allait continuer, si cela lui faisait plaisir, il allait lui donné se plaisir. Et il allait la…

* Aie, c’est quoi ça ?! *

Il ne l’avait pas entendue, il ne l’écoutait pas ou il ne l’écoutait plus, s’était à elle de choisir. Lui, il s’en fichait bien de ce qu’elle disait. Il n’était pas devenu sourd… Non, il avait juste été plonger dans ses pensées pendant un petit moment. Et le douleur assez… tranchante qui venait de son torse l’avait fait revenir à la réalité. Il n’avait pas entendu le sort, certes, mais il avait bien deviné ce que il venait de subir : Elle lui avait casé son beau t-shirt gris. Rhô la vilaine !! Lui qui aimait tant ce vêtement, maintenant, il n’était plus qu’un petit tas de lambeau… Tant pis, il n’aurait qu’a prendre son jumeaux qui était bien plié dans son armoire, casé dans un coin. Il était quand même sur les nerfs de voir qu’elle avait fait ça à son t-shirt. Il n’avait même pas remarqué qu’il avait été blessée jusque au sang à certain endroit. Maintenant, la prof voyait son chair légèrement meurtrie à cause de son méchant sort.

IL n’allait quand même pas s’attarder sur ce détail, ne trouvant pas vraiment utile de se plaindre. Il posa son regard sur la dame en noire. Il n’était pas fâché, enfin, cela ne se lisait pas sur son visage, il était calme, beaucoup trop calme. Il avait juste sa respiration qui était un peu saccadée à cause du traitement qu’il venait de subir. Mais il ne se plaignait pas. Au contraire, pourquoi aurait-il commencer à pleuré, si il s’amusait ?

Noah, la tête baissée, souriait. Plus rien ne se passait dans la pièce. L’on aurait pu entendre une mouche volée. Et durant quelques secondes qui étaient aussi longues que des minutes, il ne dit rien. Bientôt, il se mit à rire. Il releva la tête lentement, et regarda la prof dans les yeux.

«C’est tout ce don TU es capable ? »

Il avait bien insisté sur le « tu » comme pour le défier. Il attendait maintenant de voir ce qu’elle allait faire.

Invité

[C'est ça qui rend le jeu intéressant... ^^]

Khal' le regardait toujours, lui si calme, et plus elle l'observait, plus elle sentait qu'il l'énervait à rester ainsi impassible... Elle aurait voulu le voir pleurer et la supplier ou encore même l'injurier et tenter de se défendre... Mais non, rien, rien de tout cela : il restait inexorablement calme et ça la mettait en rogne. Elle faillit exploser de colère lorsqu'elle vit que, tête baissée, il osait encore sourire, mais ce ne fut rien lorsqu'elle l'entendit la tutoyer à nouveau. N'avait-il donc rien compris...? En réalité, elle en était persuadée, il le faisait exprès, il n'y avait aucun doute possible : cette façon d'accentuer le "tu" et cette lueur de défi dans les yeux... Ce ne pouvait être qu'une provocation volontaire... Elle fit le tour de la chaise en silence puis elle revint se placer devant lui, s'accroupissant pour se retrouver à peu près à la même hauteur que sa petite victime... Elle retira délicatement une mèche de cheveux rebelle qui tombait devant les yeux du jeune garçon...

Soit tu es très courageux, soit tu es complètement fou...

Elle avait parlé d'une voix très douce, presque gentille, et sa main qu'elle laissait se promener négligemment sur la joue de son prisonnier aurait presque pu passer pour une caresse si elle ne s'était pas transformée presque aussitôt en une seconde gifle magistrale. Elle se leva, sans accorder un seul regard à son jouet d'un soir, et elle se mit à faire les cent pas dans la pièce, tournant comme un lion en cage, fulminant intérieurement de voir le jeune homme si calme. Elle s'arrêta de nouveau devant lui et elle le gifla une troisième fois...

Je te le répète : je ne veux pas que tu me tutoies...

Elle jugea inutile de le gifler une quatrième fois, imaginant que cette fois-ci, la leçon serait bien comprise. Le laissant récupérer, elle se dirigea vers l'armoire bancale qui occupait un coin de la pièce et elle l'ouvrit, curieuse de voir ce qu'on avait bien pu y dissimuler... Il y avait quelques objets intéressants, mais rien dont elle ne voulut faire l'usage sur son petit prisonnier : en réalité, il lui plaisait bien de par sa différence et elle ne voulait pas trop l'abîmer... Elle sortit une bouteille d'alcool d'un air dubitatif, se demandant bien l'utilité d'un tel breuvage dans une salle comme celle-ci, lorsqu'une idée brillante lui traversa l'esprit. Elle se dirigea vers l'élève, la bouteille en main, la déboucha et en versa le contenu sur le torse du jeune homme. L'alcool sur les plaies qui lui lacéraient la peau ne devait pas etre des plus agréables et elle crut discerner un petit crispement chez sa victime. Peut-etre était une des preuves quasi-invisible qu'il souffrait quand même.

Négligemment, elle balança la bouteille qui alla se briser contre un des murs nus de la pièce. Elle prit note des morceaux de verres au sol : ça pourrait toujours lui servir, plus tard... Elle traina l'une des autres chaises de la salle et elle la plaç juste devant celle du garçon avant de s'y asseoir négligemment. D'un geste de baguette, elle lui libéra un bras, sans que cela ne puisse pour autant lui permettre de s'échapper. Elle doutait qu'il comprenne ala raison pour laquelle elle avait fait cela et cela lui convenait parfaitement. Il n'avait pas besoin de tout savoir à l'avance.

Et si tu te décidais à me dire ton nom maintenant, avant que je ne continues...

Invité

Noah vivait cet attachement très calmement. Il rigolait toujours très faiblement en voyant la prof de botanique tourner en rond. Il avait réussit à l’énervé, il en était sur. Et ce dont-il était encore plus sur, c’est que il allait avoir encore très mal. Il ne s’en plaignait pas, il ne demandait que ça lui. Et en aucun cas, il ne l’aurait supplier. Il ne voulait pas lui donné se plaisir puis que il semblait qu’elle cherchait justement à lui faire versé quelques larmes.

« Je vote pour ta deuxième hypothèse alors. »

Il n’était pas fou, et il n’était pas courageux non plus. Il était juste assez… différent des autres. Ce n’était pas pour ça qu’il était fou, même si son cas était fort proche de ce mot. Il bougea la tête pour refaire tomber la mèche que la jeune femme avait remit en place. Il ne voulait pas être bien coiffer pour son bon plaisir. Et puis, si elle ne tombait pas maintenant, elle aurait sûrement reprit sa place après une autre torture. Comme les deux baffes qu’il venait de se manger à l’instant. Il bougea un peu sa mâchoire pour vérifier si elle n’était pas démise. Ce n’est pas qu’elle frappait fort, loin de là. C’est que comme il se l’était casé une ou deux fois, elle était beaucoup plus fragile que la mâchoire de n’importe qui. Il tourne sa tête un peu et il regarda une nouvelle fois son « maître » dans les yeux juste avant qu’elle ne parte vers l’armoire qui n’était pas dans son champ de vision. Il s’amusait vraiment beaucoup. Et la jeune femme semblait prendre un malin plaisir à le faire souffrir. Et sur ce coup là, il devait l’admettre, il lui ressemblait un peu. Torturer les gens était quelque chose de très plaisant à faire. Pourtant, savoir qu’il lui ressemblait le dégoûtait. Il ne voulait pas ressembler à cette dame un peu dérangée sur les bords.

Tout en attendant la réapparition, non pas du seigneur, mais de son bourreau, il essayait de se détacher même si s’était peine perdue… Il faisait un peu tourner sa tête pour voir si elle ne lui avait rien démit. Il ne voulait pas aller faire un tour à l’infirmerie. Il avait horreur de cette odeur qui régnait dans la pièce. L’odeur d’alcool rappelait beaucoup de trop le passé à Noah. Et le passé, il ne l’aimait pas. Quand son « maître » fut de nouveau là avec une bouteille assez sale, il eu un drôle de pressentiment.

*Qu’est-ce que elle fait avec une bouteille ?*

La réponse lui fut vite donnée quand il sentit l’alcool froissé ses écorchures et aussi pénétré dans sa chaire d’où le sang coulait. Il avait déjà essayer de se faire mal avec de l’alcool, mais il n’en avait jamais trouver car elle était toujours bien caché quelque par et il ne la trouvait jamais. Mais aujourd’hui, il fut bien content de n’avoir jamais essayer car la douleur était vraiment désagréable. Un grognement s’échappa de sa bouche qu’il gardait tant bien que mal fermée. Il ne voulait pas crier. Cela dépendait de son honneur et aussi d’une promesse qu’il s’était faite. Alors pourquoi la briser maintenant si il avait encore pas mal d’années à vivre. Sauf si son bourreau décidait d’en finir avec sa carcasse, ce qui l’étonnait quand même.

« Je te déconseille fortement d’essayer ça sur toi un jour. C’est vraiment très désagréable… »

*Quoi que pas mal d’un côté*

Son petit côté maso sortait toujours un peu. Il ne fallait pas le cacher, même si il ne le montrait pas à son tortionnaire. Il fut quand même bien étonné de voir qu’elle avait décidé de lui laisser libre mouvement à un seul de ses bras. C’était quand même mieux que rien. Il pouvait maintenant avoir un peu plus de liberté. Il serra deux trois fois son poing et il se mit à gratter son bras droit. Drôle de réflexe. Mais quand cela était un tic, il ne pouvait pas faire grand chose. Il se gratta encore comme ça pendant quelques seconde tout en répondant à sa phrase.

« Je t’ai déjà dis que s’était à toi de m’en trouver un… »

Il eu un sourire sadique puis, en un éclaire, sa main partit en direction de la joue de la jeune femme.

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Khal' le regarda se gratter le bras droit avec un sourire amusé. Puisqu'il ne voulait pas lui donner son nom, ce n'est pas elle qui le rebaptiserait : elle en avait fait son jouet, sa petite victime, mais elle n'irait pas jusqu'à en faire son animal en lui donnant un nom qui n'était pas le sien. Elle eut un léger froncement de sourcils lorsqu'elle le vit sourire : ce n'était pas le fait de sourire qui l'avait fait ticquer, c'était le sadisme du sourire en question. Elle ouvrait la bouche pour lui demander ce qui le faisait ainsi rire lorsqu'elle vit la main du jeune garçon arriver vers son visage. Elle ne mit que l'espace d'un instant pour comprendre ce qu'il voulait faire mais ce fut un instant de trop. Une douleur cuisante sur sa joue suffit à lui indiquer que son petit prisonnier avait osé la gifler. Elle porta la main à sa joue, n'y croyant pas, quasiment bouche bée, et resta comme paralysée l'espace de quelques secondes. Comment avait-il pu oser commettre un tel acte...? Pour un peu, elle faillit pleurer : jamais elle n'avait reçu de gifle de qui que ce soit, même ses parents ne l'avaient jamais frappée et voilà que sa première claque lui était donnée par un gamin. Un gamin qu'elle dominait vraisemblablement...

Le premier moment de stupeur passé, elle se leva brusquement et envoya sa chaise valser dans un coin de la pièce d'un violent coup de pied. Elle avança à pas lents vers le garçon, les poings serrés par la colère. Elle n'aurait su dire ce qui la dérangeait le plus : le fait qu'elle se soit pris une claque ou le fait que l'espace d'un instant, son jouet ait repris le dessus ? Après une courte réflexion, elle opta pour la deuxième solution. En effet, Khal' avait des petites tendances masochistes, se prendre des coups ne la dérangeait pas mais s'en prendre par celui dont elle avait fait sa victime l'ennuyait fortement... Les victimes étaient faites pour être soumises, pour souffrir et pour pleurer, pas pour se mettre à jouer les bourreaux à leur tour... Dans sa rage, elle aurait pu le tuer mais elle se força à reprendre son calme pour ne pas commettre d'acte inconsidéré. Finalement, elle parvint à sourire et à murmurer :

Joli coup...

Elle attrappa la main avec laquelle il l'avait giflée et elle la fixa durant quelques minutes, sans lui faire de mal mais le tenant assez fermement pour qu'il ne puisse pas la dégager ou retenter sa première expérience qu'il avait sans doute jugée concluante. Avec dépit, elle la rattacha avec le reste de son corps, au cas où il aurait eu la mauvaise idée de la baffer à nouveau. Elle prit son menton entre ses mains, le forçant à la regarder, voulant comprendre ce qu'il ressentait, ce qu'il pensait... Cependant, les grands yeux du garçon ne laissaient rien transparaitre que Khal' réussit à déchiffrer et de dépit, elle le gifla una quatrième fois pour cette impassibilité et cette herméticité. Puis se souvenant qu'il l'avait à nouveau tutoyé, elle le gifla une cinquième fois. Elle ne lui donna même pas de raison pour les coups qu'elle lui infligeait, persuadée qu'il comprenait très bien pourquoi elle le faisait.

Cependant, elle ne pouvait pas se contenter de punir son acte par de simples gifles, c'était beaucoup trop doux... Elle voulait lui faire payer et pour cela il devait souffrir et se plier à sa volonté. Elle ne serait satisfaite que lorsqu'elle le verrait implorant sa clémence. Pas avant... Tant qu'il ne se serait pas soumis à son autorité, elle continuerait à le martyriser, que cela lui prenne la nuit ou le reste de l'année scolaire. Au départ, elle avait pensé lui lancer un sort d'Oubli juste avant de le remettre dans son dortoir mais maintenant, elle voulait qu'il se souvienne de tout ce qu'elle lui faisait subir, qu'il se rappelle bien chaque détail. Quitte à lui rejouer plusieurs fois la même scène, elle allait s'assurer que cette nuit reste gravée dans sa mémoire et sur sa peau.

C'est calmement, et presque avec douceur qu'elle le détacha de sa chaise et qu'elle l'attrappa par le cou, enfonçant ses ongles dans la chair du petit au passage. Elle était en train de se demander comment faire pour qu'il se tienne tranquille lorsqu'elle aperçut un anneau de fer rouillé dans le mur. Elle eut un sourire : décidément cette salle était des plus pratiques... Elle commença à le diriger vers le mur sur lequel elle avait repéré l'anneau de fer, le tenant toujours par le cou, positionnée derrière lui pour qu'il ne puisse pas tenter grand chose. Elle aurait pu l'y amener par la magie mais cela aurait été trop simple : elle voulait qu'il comprenne sa propre impuissance même si elle n'utilisait pas la magie. Et pour cela, elle devait s'imposer à lui par la force physique. Elle sentit qu'il lui résistait, refusant de marcher juqu'au mur, et elle enfonça davantage ses ongles dans a peau pour le forcer à faire quelques pas de plus.

Invité

Noah jubilait intérieurement du coup qu’il avait su porter à son bourreau. Même si, pour lui, ce n’était pas grand chose, la prof semblait assez bouleversée. Elle avait peut-être l’habitude de faire subir les gens. Mais elle n’avant sans doute jamais changer les rôles. C’était une grave erreur pour elle. Elle devait connaître les deux rôles pour être vraiment très doué dans l’art de la souffrance. Ce qui, apparemment, ne lui avait jamais frôlé l’esprit, du moins, le peu d’esprit qu’elle avait.

Il tourna une fois de plus sa tête en attendant de voir sa réaction. Elle semblait ailleurs pendant quelques secondes. Elle était sûrement sous le coup de la surprise. C’est vrai que ce n’était pas donné à tout le monde de se manger des baffes aussi facilement. Alors, quand ça arrivait, cela devait bien surprendre. Il l’observa de bas pendant quelques secondes avant qu’elle n’empoigne sa main. Il était un peu perdu là. Que voulait-elle faire ? Lui faire, une fois de plus mal où était-elle juste ne train de préparé un mauvais coup. Il n’en savait rien. Mais ce qu’il savait, c’est que comme elle était fâchée, vu qu’elle avait lancé sa chaise assez violemment dans un coin de la pièce, elle allait lui préparé un mauvais coup, encore pire que ceux qu’elle avait déjà fait. Il n’était pas trop tôt. Sinon, il aurait fini par mourir d’ennuie dans cette salle. Il avait même fini par oublier sa phobie qui avait été remplacé par l’amusement. C’était à se demander qui était le bourreau et qui était le jouet.

Il ne tenta rien pendant qu’elle observait sa main. Il attendait qu’elle lui rendre la monnaie de sa pièce pour recommencer. Il ne fut d’ailleurs pas étonné de se retrouver une nouvelle fois attacher mains et jambes pour se retrouver, une nouvelle fois, incapable de faire tout mouvement. Quand elle le regarda, il ne fit rien, il ne tenta même pas de lui cracher au visage, comme il l’avait pensé. Il avait préféré la garder pour plus tard, en cas d’ultime tentative de suicide. Car, comme elle lui avait bien montré, elle était très susceptible. Alors, il n’osait même pas imaginer ce qu’elle pourrait lui faire si il lui crachait à la figure.

Tout en se prenant deux nouvelles baffes, il ne chercha à ne rien faire, se disant qu’il les avait bien mérité en l’offensent. Et il devait se préparé à avoir de nouvelles baffes ou autres punitions pour ce qu’il allait faire. Il simula de la crainte quand elle le prit par le coup après l’avoir détaché. Il grogna quand il sentit les ongles s’enfoncer dans son cou. C’était la premier fois qu’il avait cela. Et la sensation n’était pas très désagréable. Il en aurait bien redemander. Mais si il avait fait cela, la prof aurait sûrement arrêter son petit traitement. Il en était sur et certain.

Maintenant, il devait trouver un moyen pour inverser les rôles. Et le fait d’être détaché pour être emmener vers un objet qu’il ignorait l’existence, était la chance de sa vie. Il stoppa net sa marche qu’il n’avait pas voulu commencer tout en forçant son futur ex-bourreau à se stopper aussi. Mais elle ne semblait pas tellement enthousiasme face à sa décision. Il prit donc le poignet de la jeune fille et il enfonça son pouce vers le milieu du poignet, cherchant un point qui faisait assez mal quand on le tenait. Quand il le trouva, il enfonça de plus en plus son pouce pour forcé la prof à lui lâcher son coup. Quand la prise se fit moins forte, il se dégagea son coup. La premier chose qu’il fit, ce fut de masser le coup tout en tenant le poignet de sa victime. Il la tira assez vite pour qu’elle n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit et il s’empara de son autre poignet et il remonta jusque à sa baguette qu’il s’empressa de lui arracher des mains. Il recula de quelques pas et il la regarda dans les yeux.

«Et maintenant, que feras tu ? »

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Khal' continuait d'essayer de forcer le petit bonhomme (^^) à avancer vers le mur mais il n'avait pas l'intention de se laisser faire, apparemment. C'est alors qu'il lui prit le poignet, enfonçant son pouce au niveau du tendon. Khal' ressentit une douleur assez vive et elle fit de son mieux pour ne pas lacher sa prise mais le jeune garçon insista et elle dut relacher quelque peu son étreinte. Aussitôt, il en profita bien sûr pour se libérer tandis que Khal' essayait de se dégager de sa poigne sans succès. Pour un gamin de 14 ans, il avait une sacrée force... Il la tira vers elle et, ne s'y attendant pas, elle bascula vers l'avant alors qu'il en profitait pour saisir son autre poignet et lui arracher sa baguette des mains. Il recula de quelques pas, sa baguette à elle dans ses mains à lui, lui demandant ce qu'elle comptait faire maintenant. Menace implicite, sans aucun doute... Elle eut un geste agacé dans sa direction. Que voulait-il qu'elle fasse ? Avec le recul qu'il avait pris, toute tentative de récupérer sa baguette lui vaudrait sans aucun doute un sort. Toute tentative semblait donc inutile...

Elle lui rendit son regard sans ciller, étrangement calme pour une jeune fille comme elle... Elle essayait de lire dans ses yeux mais son expression n'avait pas changé depuis tout à l'heure et rien dans son regard ne laissait deviner qu'il venait de prendre l'avantage. D'ailleurs Khal' faisait son maximum pour ne pas qu'il le croit : elle essayait de rester détendue et de ne montrer aucun signe d'anxiété. Si elle ne lui laissait pas penser qu'il avait marqué un point peut-etre finirait-il par penser qu'il n'en avait pas marqué. Un peu basique comme raisonnement mais c'était tout ce dont elle disposait dans l'immédiat. Elle détourna le regard et se mit à observer les dalles du sol en grognant entre ses dents, mais sans réelle conviction :

Je t'ai déjà dit que je ne veux pas que tu me tutoies...

Elle était bien consciente de ne pas être en mesure d'ordonner quoi que ce soit mais elle continuait de jouer le rôle de la tortionnaire autoritaire, se disant que ça inciterait le jeune homme à jouer celui de la petite victime soumise. Elle commença à se balader dans la pièce, sans trop s'approcher de celui qui lui avait pris sa baguette au cas où il interprèterait mal son geste. Lentement, elle ramassa un des morceaux de verre provenant de la bouteille qu'elle avait balancé tout à l'heure et elle l'observa en silence. Elle referma ensuite sa main dessus et alla s'asseoir sur la chaise qu'occupait Noah il y avait encore quelques minutes de cela. Elle lui lança un regard en biais : vu de la et de cette hauteur, il avait l'air plus impressionnant alors elle leva la tête et observa le plafond distraitement. Elle ressera sa main sur le petit morceau de verre, juste assez pour ressentir une légère brûlure dans le creux de sa paume et sentir un peu de sang couler.

Elle rouvrit la main et observa le tesson de bouteille, coloré du rouge des quelques gouttes de sang qu'elle venait de verser. L'entaille n'était ni très grande ni très profonde et elle cicatriserait très vite, même sans utiliser la magie. De nouveau, elle lança un regard à Noah qui n'avait pas bougé d'un pouce et elle repoussa une mèche de ses longs cheveux en arrière. Elle réfléchissant à ce qu'elle allait bien pouvoir lui répondre... Elle n'allait tout de même pas lui avouer qu'elle ne pouvait pas faire grand chose, ça aurait été le comble de l'humiliation et Khal' était bien trop fière pour cela. Finalement, elle crut trouver une bonne parade et elle la prononça d'un ton faussement assuré :

Ce que je vais faire...? Je ne pense pas que ce soit la véritable question. A mon avis, ce serait plutot : que vas-tu faire maintenant que tu as ma baguette entre les mains...?

Elle le regarda avec un sourire plus proche du rictus qu'autre chose. Elle ne voyait pas très bien son visage et ne pouvait donc interpréter ses expressiosn mais elle espérait au moins que ses paroles l'avaient quelque peu désarçonné. Finalement, elle décida de terminer par une ultime provocation :

Ne perdons pas tant de temps à discuter, veux-tu ? Attaque-moi ou rend-moi cette baguette...!

Elle le regarda avec amusement avant de reprendre son observation du plafond. Elle ne s'en faisait pas, persuadée qu'il ne relèverait pas sa provocation et qu'il n'oserait pas l'attaquer. Après tout, on pourrait tout de même en douter vu les mauvais traitements qu'elle lui avait fait subir, cependant elle demeurait confiante : il n'en aurait pas le cran... La question était maintenant de savoir si elle se trompait...

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Noah observait calmement la prof de biologie bouger. Lui, il jouait avec la baguette qu’il avait entre les doigts. Il commençait à s’endormir et à avoir froid. Il fallait comprendre, à torse nu, dans une pièce où il ne faisait pas vraiment chaud et en plus hiver, il fallait vraiment vouloir courir après un rhume pour faire cela. Et Noah n’était pas vraiment très emballé pour faire ça. Mais comme une gentille madame l’avait réduit en lambeau, il ne pouvait rien faire de spécial à par bouger pour se réchauffé un peu les muscles. Il y avait encore un peu d’alcool sur son torse et les quelques gouttelettes qui étaient sur sa chaire tombaient au fur et à mesure qu’il bougeait en jouant avec la baguette.

Il émit un faible bâillement, montrant son ennuie devant la situation. Il passa sa main sur son œil où, comme à chaque fois qu’il ballait, il y avait une petit larme qui venait s’immiscer dans le coin de son œil. Il se mit à marcher quand la dame s’était assise à sa place. Il ne prenait aucun plaisir à la regarder de haut. Il songeait juste à ce qu’elle voyait pendant que les rôles avaient été inversés. Il était étonné que la chaise soit aussi basses. Mais il n’en pouvait trop rien. Après tout, si s’était la seule chaise vraiment au sol que la prof avait choisie pour l’attaché, c’est qu’il y avait bien une raison. Elle aurait très bien pu lui faire mal avec les talons aiguille. Il avait déjà expérimenté la chose. Et ce n’était vraiment pas agréable à cause du poids qui était répartit sur une petit surface. Ce qui faisait que l’enfoncement dans la cuisse était beaucoup plus profond et de ce fait, douloureux. Ou, elle aurait pu, aussi, lui faire des brûlures ou pleins d’autres chose qui passaient dans la tête du petit bonhomme.

Il recula de quelques pas puis il écouta ce que la prof [En ai marre de mettre la prof >__<] voulait dire. Il lui rit au nez, s’empêchant de partir dans un fou rire. Une main sur ses côtes, il partit chercher la chaise qui avait fait office de défouloir pour la jeune femme. Il la prit d’une main et il revint devant son ex-bourreau. Il mit la chaise face à elle et il s’assit, les bras et jambes croisées. Il observa momentanément la jeune femme sans pensé à rien, même si son visage montrait le contraire. Ses traits étaient sérieux et ils la fixait intensément dans les yeux. Son regarde était de glace et il ne bougeait pas. Son souffle devint très faible, preuve qu’il avait enfin retrouvé son calme de malade mentale. Il se leva lentement et il fit reculé d’un agressif coup de pied la chaise en arrière. Elle partit dans un bon loin en arrière brisant le silence qui s’était installer. Il était sûr et certain d’avoir vu la prof sauté. Et il l’espérait au plus profond de lui. Noah se mit à genoux devant la chaise de la prof tout en mettant la baguette dans son dos. Il lui leva le menton pour la forcé à la regarder dans le yeux avec une douceur innée que peu de personnes se seraient doutée un jour de connaître. Son regard n’était plus aussi froid d’il y a quelques instant. Il était chaleureux et il reflétait une certaine sympathie. Un sourire franc et désolé apparu sur son visage. L’on aurait dit un père devant son enfant qu’il essayait tant bien que mal de consoler. Toujours ne tenant le menton de la jeune fille, il approcha ses lèvres de l’oreille de la femme. Et il lui murmura :

«Tu sais, il suffit de dire « s’il te plait » et tout sera plus simple »

Son sourire était changer, mais elle n’était pas capable de voir ça. Il la regarda dans les yeux une nouvelle fois avec les mêmes sentiments simulé que tantôt et, tel un fauve qui bondit sur sa proie, il lui lécha le bout du nez. Aussitôt après cela, il lui lâcha le menton et il recula vivement de quelques pas pour être à l’abri de ce qu’elle aurait pu préparé. Il ramassa sa chaise et il s’assit dans la même position qu’avant. Il l’observait avec son petit sourire sadique puis il se leva et tourna pendant quelques secondes dans la salle.

« ‘trappes !! »

Il lui lança habillement la baguette pour qu’elle retrouve son propriétaire. Il revint vers sa chaise et il s’y pencha de sorte d’avoir appui sur le dossier de la chaise. Il la regarda un moment sans aucune expression. Puis il se remit à sourire.

« Tu as vu comme ton jouet est gentil ? Il te rend ta baguette !! »

Pendant un instant, il se crut devant un enfant en train de lui expliqué les bases fondamentales de la vie. Il remarcha en faisait quelques tours et en bougeant ses bras puis il reprit sa position d’avant.

«Au fait, je pourrai savoir ton prénom ? »

Il avait hésité pendant un moment pour dire « votre » à la place de « ton ». mais il trouvait ça ridicule de ne pas continué son petit jeu à dire qu’il s’amusait tant.

«…S’il te plait… »

Et il avait failli oublier la politesse avec tout ça.

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Elle l'entendait bouger mais, préférant observer le plafond, elle ne pouvait voir ce qu'il faisait. Cependant ça ne l'inquiétait nullement, persuadée qu'il no'serait rien tenter contre elle puisqu'il était sans doute conscient que quoi qu'il lui fasse subir, elle le lui rendrait plus de cent fois. Pourtant, le curiosité faillit bien l'emporter lorsqu'elle l'entendit tirer la chaise qu'elle avait envoyé valser mais elle se força coute que coute à continuer son observation minutieuse du plafond. Malgré ça, quand il s'assit, elle finit par le regarder à son tour, sentant ses yeux posés sur elle. Elle lui rendit le regard glacial qu'il lui adressait, sans ciller. Continuant à le suivre des yeux alors qu'il se levait, elle sursauta légèrement quand il envoya la chaise à l'autre bout de la salle d'un coup de pied.

Elle préféra alors détourner le regard vers le sol, presque effrayée qu'il ait en lui autant de violence. Ce n'était pas l'impression qu'il lui avait donné et elle préférait éviter qu'il voit le trouble dans ses yeux. C'est alors qu'elle sentit sa main sur son visage, une main douce et qui agissait avec douceur, la forçant à relever la tête pour le regarder dans les yeux. Elle fut surprise par le nouveau visage qu'elle découvrait devant elle : un visage d'enfant, un vrai enfant, pas un espèce d'être quasi-insensible à la douleur comme le précédent. Intriguée, elle continua pourtant à lui adresser des yeux noirs, méfiante par nature et se doutant bien que cette apparente gentillesse devait cacher quelque chose de moins agréable. Elle fronça les sourcils quand elle le vit sourire, perdue par ce changement de comportement et son expression d'incompréhension s'accentua lorsqu'il lui murmrua sa phrase à l'oreille.

"S'il te plait" ? ELle était restée bouche bée devant l'incongruité de ses paroles. Déjà jamias elle ne lui aurait dit ces mots et il devait s'en douter et de plus, elle ne pensait pas qu'il obtempérerait aussi facilement que cela. Elle ouvrit de grands yeux indignés lorsqu'il lui lécha le bout du nez et elle se leva d'un bond, mais devant s'y attendre, le garçon avait déjà reculé hors de sa portée. ELle le suivit des yeux tandis qu'il tournait en rond et elle fut tellement surprise par le fait qu'il lui lance sa baguette qu'elle faillit bien ne pas l'attrapper. Quand elle l'eut en main, elle la regarda comme si elle ne l'avait jamais vue. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi coopératif... Fou ou courageux, elle l'avait bien dit...

Elle sourit à son tour lorsqu'elle l'entendit parler. "Ton jouet" ? AInsi il se considérait lui-même comme son jouet ? Voilà qui était intéressant... Khal' n'avait jamais rencontré un élève aussi "soumis" et elle jugeait intéressant de le garder à sa portée. Mais pour cela, il fallait qu'elle le revoit et elle doutait qu'il revienne trainer dans le couloir interdit après sa mésaventure. Elle haussa les épaules lorsqu'il lui demanda son prénom : quelle importance ? Pourtant, cela sembalit en avoir une alors elle répondit simplement :

Khal'...

Aussitot elle se souvint de ce qu'il avait fait : de nouveau il la tutoyait et il lui avait léché le nez et elle l'attrapa par le bras, l'attirant vers elle d'un mouvement brusque. Elle leva la main pour le gifler à nouveau mais elle interrompit son geste, regardant sa joue rougie et l'autre griffée. Si elle lui laissait trop de traces, il aurait toujours des preuves pour aller se plaindre. Du coup, elle le soigna à l'aide du'n sort de guérison et ses plaies se refermèrent mais les cicatrices sur son torse demeuraient visibles. Elle eut un sourire amusé en le remarquant : finalement, elle lui avait quand même laissé une marque... Elle lui lacha le bras et le poussa de manière à ce qu'il recule de quelques pas. Elle se dirigea vers la porte et s'y adossa se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire de lui. Il fallait qu'il paye mais il ne fallait pas que ça se voit... Une idée lui traversa soudainement l'esprit : elle avait le sort parfait... Elle pointa sa baguette sur lui et lacha distraitement :

Endoloris...

Un sortilège impardonnable... Un élève de son age ne pourrait pas l'éviter et il souffrirait énormément sans pour autant en conserver des séquelles visibles. Le sort parfait... C'est ce qu'elle pensait tandis que le jet de lumière verte se dirigeait sur lui...

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Noah avait eu le prénom de la prof de biologie. D’un côté, il était assez étonné puis que il lui avait demander cela en la tutoyant. Il était quand même content d’avoir eu ce qu’il voulait pour le moment. Maintenant, il pouvait vraiment commencer à s’amuser. Car il savait que Khâl n’allait pas le laisser partir maintenant. Surtout qu’il lui avait rendu sa baguette. Beaucoup de personnes l’auraient trouvé fou de faire un tel acte. Et c’est vrai qu’il était fou. Il ne le niait pas quand on le lui disait. Il ne niait pas non plus quand quelqu’un lui disait qu’il était stupide ou irresponsable. Il ne niait jamais rien car il ne trouvait pas nécessairement utile de le faire car après tout, tout le monde disait ce qu’il voulait. Il ne se casserait pas la tête à renier la plupart des jugements qu’on lui attribuait.

Il se laissa faire quand il fut agrippé par la prof. Il se doutait bien qu’elle allait encore lui faire quelque chose. Mais quand il vit qu’elle allait lui donner une belle baffe, il poussa un soupir. Elle ne savait que lui donner des gifles où elle était à cour d’idée ? Il penchait pour la deuxième solution, sinon, il était sur qu’il allait s’ennuie comme pas possible. Mais elle lui avait déjà montré qu’elle était capable de faire beaucoup plus mieux, et plus douloureux. Il fallait juste qu’il soit attaché pour qu’elle fasse quelque chose pour qu’elle réfléchisse plus facilement au châtiment qu’il allait subir ? Il avait décidé qu’il allait se laisser faire, se comportant comme un gentil jouet immobile qui ne pouvait rien faire. Elle n’avait donc pas besoin d’utiliser sa baguette pour n’importe quoi.

Quand elle lui lâcha le bras après l’avoir soigner, il se rassit sur la chaise qu’il avait quelques peu renverser pendant qu’il avait été attraper. Il regarda ses blessures rouges qui avaient un peu cicatrise grâce au sort qu’avait utiliser Khâl. Il s’était retenu de ne pas lâcher un grognement pour montrer son mécontentement. Il savait pertinemment qu’elle avait fait ça pour ne pas que quelqu’un remarque quoi que ce soit. Mais parfois, il revenait avec de drôle de blessures, alors, une petit griffure ou quelque petite coupures sur le torse n’allaient pas lui attirer trop de problème. Et i n’irait jamais se plaindre de son bourreau car il aurait lui aussi écoper de quelque chose en retour pour avoir traîner le soir dans les couloirs. Qui plus est, dans le couloir interdit qui, comme i était dit dans son nom, était interdit. Il en aurait sûrement baver pour s’en sortir sans une trop grande punition.

Un murmure lui fit tourner la tête. Il avait négligemment penché sa tête vers le plafond qu’il regardait avec un regard livide qui ne montrait rien de spécial, sauf qu’il était concentré sur quelque chose. Il vit un jet vert se diriger vers lui. Il ne comprit pas tout de suite ce que c’était. C’est seulement quand son cerveau eu le temps de traduire ce qu’elle avait dit qu’il su ce qui l’attendait. Il n’avait encore jamais été victime à un sort tel que celui-ci. Ses feu parents lui avaient déjà dit qu’il fallait un début à tout. Il allait être servit pour cette dégustation. Même si il savait qu’il allait avoir mal, très mal même, il ne fit rien pour se protégé, sachant pertinemment que ce n’était pas ses bras qui allaient réduire la puissance du sort. Il fut frappé de plein fouet par le sort. La douleur s’emparait de son corps petit à petit, ne laissant aucune parcelle de chaire sans ressentir la souffrance qui lui était fait vivre.

Noah sera les dents tout en commençant à se mettre à genou. Il se mit à mordre sa lèvre pour ne pas grogner même si le fond de sa gorge émettait un faible son rauque. Il posa une de ses mains sur la chaise pendant que l’autre l’empêchait de rencontré le sol en s’écrasant sous la souffrance. Il n’avait encore jamais ressentit cette douleur. Elle ne lui faisait pas du bien comme quand il se faisait baffer où frapper. Celle là, elle était vive, elle existait jusque dans ses entrailles. Il sentait ses boyaux se tordre comme il le faisait lui-même. Du sang commençait à sortir faiblement de sa bouche, preuve que ses dents avaient perforée la peau qui lui avait servit à ne pas crier.

Il ne savait pas ce qui le dégoûtait le plus. Le fait d’être en train de vivre un calvaire que personne ne voudrait connaître, ou le simple fait de s’être retrouver à genou devant Khâl’. IL était vraiment dégoûter. Elle n’avait, cependant, pas gagné la guerre. Il n’allait pas dire son dernier mot. Il voulait lui faire payer. Quitte à attendre pas mal de temps. La vengeance est un plat qui se mange froid, non ?

Quand le sort s’arrêta, il tomba sur le côté, s’écroulant tel un sac de patates qui avait perdu l’équilibre. Lui, il était juste épuisé d’avoir vécu ça aujourd’hui. Il était sonné. Il voyageait pour momentanément dans le monde de l’inconscient. Ca n’allait pas durer. Heureusement pour lui. Il n’était pas capable d’imaginer si la prof allait lui faire quelque chose pendant qu’il était absent de ce monde.

Au sol, coucher sur le côté, Noah restait immobile et inconscient. Son visage ne montrait aucun sentiment. Ses traits étaient détendus. L’on aurait dit qu’il rêvait paisiblement dans son lit. A par que cela n’avait rien d’un doux rêve. Il était dans une sale froide, allongé sur le sol poussiéreux. Et pour couronner le tout, il était accompagné par Khâl’, son bourreau personnel [XD] Son souffle était paisible.

Il eu soudain un signe de vie venant du jeune garçon. Un de ses doigts venait de bouger. Au moins, il était encore en vie. Il ne restait plus qu’à savoir dans quel état il était… Sa respiration commença à être irrégulière et remplie de reniflement. Il ouvrit d’un coup sec les yeux et il se redressa. Il semblait être perdu. Il était perdu. Ca se laissait dans son regard. Il porta violement ses bras à son torse, se rendant compte qu’il faisait froid et qu’il avait mal. Il jeta un rapide coup d’œil à ses blessures. Il eu un regard effrayer en découvrant cela. Même si il n’avait pas grand-chose, il n’avait vu des coupures comme ça que une fois dans sa vie. Il tourna sa tête vers la prof de botanique. Sa vision était trouble et il ne distinguait pas très bien la forme du visage. Il fut prit d’une sorte d’hallucination car il dit, faiblement :

« John ?! »

Il voulu se lever et courir loin, très loin de la pièce. Il était confronté son cauchemar lui qui pensait qu’il avait enfin fini de vivre cette histoire d’horreur.

«Non ! »

La voie était tranchante. Et Khâl’ aurait bien pu la reconnaître. Pas comme celle qui avait dit le prénom du son ancien père adoptif. Noah commençait à avoir mal à la tête et il se mit à pleurer. Deux secondes plus tard, Noah était debout et il tournait le dos à la jeune femme. Il fit tourner sa nuque qui au passage fit envoler un craquement dur dans la salle. Il s’étira puis il fit un tour sur lui-même se 180 degrés. Maintenant, il faisait face à la prof. Il avait le même sourire que beaucoup plutôt dans la soirée. Il passa ses mains sur son pantalon qui avait fait office de loque pour les poussières qui étaient au sol puis il s’approcha de deux pas de son bourreau.

«Je te félicite. C’est la deuxième fois de toute ma vie que quelqu’un arrive à me faire évanouir grâce à la douleur. Excepté que l’autre personne n’avait pas eu besoin de baguette magique. »

Le sort n’avait pas été utilisé pendant longtemps. Mais pour lui, cela avait semblé long. Très long. Et il y avait encore un peu mal au niveau des articulations. Il bougea encore un peu ses membres sur place puis il s’approcha une nouvelle fois de Khâl’. A chaque pas, quelque chose de liquide tombait au sol, laissant une petite tache plus foncée au sol. Il ne l’avait pas encore regardé dans les yeux. Il s’était contenté de fixer le sol. Lui empêchant ainsi de voir ce qu’il faisait comme mimique. Il releva sa tête lentement puis il plongea son regard dans celui de Khâl’. Elle pouvait lire librement ce qu’il ressentait. Ses yeux étaient un livre ouvert à présent. Il y avait un grand mélange de folie et de joie. Mais quelque chose faisait tache sur ce tableau digne d’un triller. Même si il n’était pas à l’origine même ce cela, il pleurait.

Invité

Le sort fusa en direction du jeune homme qui ne put pas l'éviter ou bien qui ne fit rien pour l'éviter : il l'avait entendue murmurer la formule et tout élève sensé se serait résigné à son triste sort. Avec un amusement certain, elle le vit tomber à genoux devant elle et, même s'il ne le faisait pas de façon volontaire, elle en ressentit une profonde satisfaction. Elle savourait avec délice cette vision qui lui prouvait qu'elle avait pris le dessus sur lui même si c'était par une manière aussi peu... conventionnelle... S'agrippant à la chaise, elle le vit se mordre la lèvre jusqu'au sang et se retenir de crier comme il pouvait. Intérieurement, elle admira et apprécia son courage et sa fierté : il était à Serpentard, à n'en point douter et si elle avait hésité un instant, elle en était désormais sûre... Le doloris dura quelques longues minutes qui durent paraitre une éternité au jeune élève : la souffrance éprouvée à cause d'un telle sort était à la limite du soutenable et elle le savait. Quand elle vit que le garçon saignait de la lèvre, elle repointa sa baguette sur lui et fit cesser le sort, jugeant qu'il avait assez duré.

Le jeune homme tomba alors à terre, sur le côté, apparemment inconscient. Sans doute la douleur avait été telle qu'il s'était évanoui dès qu'elle avait cessé. Malgré son inquiétude (elle se demandait si elle ne l'avait pas tué et elle cherchait déjà un moyen de se sortir de ce pétrin), elle ne s'approcha pas pour voir s'il allait bien : elle préférait attendre un peu et aviser par la suite. Elle se félicita de cette initiative lorsqu'elle le vit se réveiller, son doigt ayant bougé. Il sembla se réveiller d'un long cauchemar et regarda autour de lui, comme désorienté. Il avait l'air perdu, c'était le mot et, pendant un instant, elle eut l'impression qu'elle n'avait plus le même garçon en face d'elle, surtout lorsqu'il l'appela John de cette voix si douce. Presque touchée par ce visage angélique, elle avança d'un pas vers lui mais elle recula aussitôt, l'ayant entendu crier. La voix n'était plus la même et elle ressembalit davantage à celle de "l'autre" enfant...

Il lui tournait le dos et elle se demandait auquel des deux elle avait maintenant à faire. En effet, elle venait plus ou moins de comprendre la dualité du garçon... C'est alors qu'il se retourna et s'approcha d'elle en lui parlant : une phrase à connotation très provocante pour laquelle Khal' n'aurait pas hésité à le gifler à nouveau si elle avait été sure qu'elle ne se trouvait pas en face du jeune homme si doux qu'elle avait entr'aperçu quelques secondes auparavant. Elle hésita et il en profita pour s'approcher à nouveau, tête baissée de manière à ce qu'elle ne puisse déchiffrer son expression... Quand il leva enfin le visage vers elle, la seule chose qu'elle vit, ce furent les larmes qu'il versait, faisant totalement abstraction de ce regard terrible qu'il lui adressait. Elle ne douta plus d'etre devant le "gentil" garçon et elle approcha sa main de sa joue, comme pour le consoler, soudain prise d'un remords qu'en même temps, elle se détestait d'avoir. Elle voulait le rassurer mais en même temps, elle se disait qu'elle prendrait du plaisir à torturer aussi cet élève là, si différent de l'autre. Son envie de le consoler étant plus forte, elle effleura doucement la joue du jeune homme avant de retirer sa main, comme si elle s'était brûlée, et de reculer brusquement.

Il l'avait tutoyée... Elle s'en souvenait... Lequel était-ce ? Elle ne le savait plus et elle hésitait trop... C'est alors qu'elle vit enfin les yeux emplis de folie et de joie, le tout se mélangeant pour former une expression effrayante sur le visage d'un enfant aussi jeune.

Bravo... Tu as bien failli m'avoir...

Elle avait murmuré sa phrase dans un sourire moqueur, lui faisant comprendre qu'il venait de jouer la dernière carte qui aurait pu le libérer de la torture qu'elle lui infligeait. Reculant d'un pas encore, elle dirigea sa baguette vers lui, plus effrayée qu'elle ne voulait le laisser voir par son regard de dément.

Ne t'approches pas...

Invité

Noah fut plus que surprit de sentir la main de Khâl’ sur sa joue. Elle pensait qu’il était encore le petit pleurnichard incapable de géré lui-même sa propre vie ? Il en était plus que étonné, mais, si elle le pensait, il allait lui donné se plaisir. Il venait de trouver une faille, et il allait s’en servir. Il était désoler pour l’autre Noah, mais il allait quand même devoir le faire si il voulait un jour sortir de cette pièce qui était fermée, il commençait à s’en rendre de nouveau compte. Il avait beau s’amuser comme un fou, cette idée de se savoir enfermer dans cette pièce sans moyen de défense lui faisait quand même l’effet d’un électrochoc. Il allait agir plus vite que prévu pour pouvoir sortir.

La question était de savoir comment il allait faire. Il se doutait bien qu’il n’aurait pas été capable d’ouvrir la porte avec la baguette de la prof. Elle n’allait pas se laisser avoir aussi facilement que l’autre fois, et, si il lui demandait pour ouvrir la porte, elle ne l’aurait pas fait. Il s’en doutait bien, elle avait l’air de vouloir jouer encore un peu avec lui. Il n’en pensait plus rien par rapport à cela, il s’en fichait. Il avait subit le sort de la jeune femme. Il ne devait plus lui rester de carte non plus. Et lui, contrairement à Khâl’, il avait une arme fatale…

Il recula en même temps que la jeune femme, à part que lui, il l’avait fait beaucoup plus lentement, et il n’avait pas peur, pas comme elle. Il fit quelques allé et retour, écoutant ce qu’elle avait à dire. Il l’applaudit des deux mains quand elle lui avoua qu’il l’avait eu, et non qu’il ait failli. Sinon, pourquoi lui aurai-elle mit la main sur la joue, pourquoi lui aurait-elle fait preuve de cette gentillesse qui allait être son défaut –si elle ne voulait pas torturé l’autre garçon-

Il s’arrêta net quand il l’entendit. Il pleurait toujours, cela se voyait au sol, comme sur son visage. Il se pencha un peu en arrière, en inclina sa nuque vers la droite, imitant quelqu’un qui essayait de comprendre quelque chose. Lui, il ne faisait que se moqué ouvertement de la femme. Son sourire était toujours là, et il avait un mal fou à ne pas rigoler suite aux paroles de son bourreau. Il s’approcha d’un pas, ignorant complètement la baguette qui était pointée vers lui.

«Tu sais… »

Il s’approcha encore une fois d’un pas. Si il faisait une nouvelle fois ça, il aurait sentit la baguette sur sa peau. Il se remit droit tout en tournant sa tête. Il la regardait une fois de plus dans les yeux.

«Je n’aime pas que l’on me donne des ordres… »

Il fit un pas en avant. Il sentait la baguette s’enfoncé dans sa chaire. Elle avait étrangement trouver sa place près d’une des plaies que lui avait fait Khâl’. Les bras le long du corps, il la regardait avec son regard qui faisait peur à la prof.

«Mais tu dois le savoir… »

Il recula et lui tourna le dos. Cela aurait sûrement pu lui être fatale puis que elle lui avait montré qu’elle était tout à fait capable de lui faire des coups plus que bas. Il marcha en direction de sa chaise, celle où il fut attaché pendant un petit moment sans avoir la possibilité de faire quoi que ce soit. Il s’assit en silence tout en regardant le mur, à côté de la prof. Il bailla un peu puit mit ses mains sur la chaise.

« Au fait, il semblerait que tu soit fort bien gentille avec mon ‘‘Copain’’. Si on ne se voit plus, je te dis au revoir… »

Il y avait un ton de sous entendu dans sa voix qui laissait bien deviné ce qu’il allait faire. Il ferma les yeux puis, après quelques secondes, il rouvrit les yeux. La première chose qu’il fit, ce fut de se recroqueviller sur lui-même. Il faisait froid dans la pièce, trop froid pour un garçon pareil. Il avait son regard posé au sol, il n’avait pas encore remarque Khâl. Il ne la remarquerait sûrement pas si elle ne lui parlait pas. Il avait tout de suite sentit qu’il était enfermé dans une pièce, il l’avait sentit grâce à la boule qui avait prit place dans son estomac. Il avait mal jute là. Son corps, il ne sentait plus rien. Cela faisait bien longtemps qu’il ne sentait presque rien quand il le voulait.

«Où suis-je ? »

Sa voix était étranglée par les sanglots, il venait de se réveiller d’un cauchemar, et il ignorait ce qu’il faisait là, assit dans le froid devant son tortionnaire qu’il n’avait pas encore aperçu…

Invité

Elle aurait dû s’en douter après tout, oui, elle aurait dû savoir qu’aussitôt qu’elle lui demanderait de ne pas s’approcher, il ferait tout le contraire. Mais Khal’ malgré ses airs de grande méchante était une jeune femme naïve, pleine de paradoxes et ces attitudes contradictoires lui joueraient des tours, elle s’en doutait bien. Elle avait eu un geste agacé lorsqu’elle l’avait vu l’applaudir : ce gamin l’énervait à toujours se moquer d’elle et à jamais ne prendre au sérieux quoiqu’elle puisse dire. Cependant, il pleurait toujours et bien qu’elle sache que ce jeune homme là était relativement dangereux, elle ne pouvait s’empêcher de le prendre en pitié : elle n’avait jamais supporté de voir quelqu’un pleurer, surtout si ce quelqu’un pleurait par sa faute. S’il l’avait supplié ou maudit encore, elle n’en aurait pas tenu compte, mais ces larmes versées en silence et dans une apparente insouciance la bouleversaient plus qu’elle ne voulait bien le montrer. Pardoxalement, il souriait d'un air provocateur et elle, partagée entre sa pitié et sa colère, ne savait à quel sentiment elle devait laisser libre cours.

Quand elle le vit s'approcher, elle pointa automatiquement sa baguette sur lui, espérant que cela le ferait reculer, même si elle n'y croyait pas trop : il lui avait assez démontré qu'il n'avait pas peur d'elle. Il commença une phrase et s'approcha à nouveau d'un pas, maintenant quasi en contact avec sa baguette. Finalement, il s'appuya presque contre la baguette alors qu'elle-même ne faisait rien pour, et il termina sa phrase, lourde de sous-entendus qui laissa dans l'esprit de Khal' le goût amer d'un mauvais pressentiment. Le jeune homme lui tourna le dos, ne craignant visiblement pas de s'exposer à une éventuelle attaque de Khal', et il alla s'asseoir sur la chaise qu'il avait occupé précédemment. La phrase qu'il dit ensuite lui glaça le sang : pouvait-il vraiment décidé duquel des deux enfants il pouvait être ou n'était-ce qu'un vulgaire bluff destiné à la faire tomber dans le panneau ?

Elle le regarda fermer les yeux et, quand il les rouvrit et se recroquevilla, elle eut l'impression qu'il était différent, au moins dans son comportement. Maintenant, restait à savoir s'il était également différent dans son essence même ou si c'était l'autre garçon qui se faisait passer pour celui qu'il n'était pas. Toute cette histoire de schizophrénie devenait passablement complqiuée et Khal' se passa une main sur le visage comme si cela avait pu l'aider à démêler cet embrouillamini de personnalités. La voix du jeune homme ne semblait pas être la même que celle du garçon arrogant auquel Khal' avait été confronté. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher d'hésiter : laquelle des deux personnalités du jeune homme avait à présent le dessus sur l'autre ? Elle soupira et s'approcha lentement du jeune homme pour ne pas l'effrayer puisqu'à l'évidence il n'avait pas encore pris acte de sa présence. Elle croyait avoir trouvé le moyen de savoir à qui elle avait affaire. Elle s'accroupit à la hauteur du garçon et elle prit son menton avec douceur de la main droite, baissant sa baguette qu'elle tenait dans la main gauche. Elle força à la regarder, sans utiliser la force mais une douce persuasion et elle lui demanda :

Quel est ton nom ?

Ce n'était pas une idée de génie mais elle faisait avec les moyens du bord. La prochaine fois, elle se promit d'emporter du Veritaserum...

Invité

Noah était tétanisé. Il voulait bouger pour sortir de cette pièce, mais ces membres ne répondaient pas. Ce manque de contrôle le terrorisait un peu plus de ce qu’il était. C’était ce don-t-il n’avait pas besoin. Il tremblait comme une feuille. Ce n’était pas du à la froideur de la pièce, mais à la peur qui faisait que chacune des chair de sa peau vibrait légèrement, créant un effet de tremblement incontrôlable. Il n’aimait pas se sentir comme ça. Faible. S’était bien ce qu’il était. C’était l’image qu’il avait eue de lui. Et c’était celle avec laquelle il voyait finir ses jours. Il s’y résignait. Cela faisait longtemps qu’il avait accepté son sort. Il entendait beaucoup de personne lui dire que s’était stupide. Mais peu de personnes connaissaient vraiment ce qu’i avait vécu. Son passé était un mystère pour presque tout le monde. Il ne voulait pas que l’on aille pitié de lui. C’était sa vie, et il devait la gérer au mieux. C’est comme ça qu’il voyait les choses. Et c’est sûrement comme ça qu’il allait vivre pour la fin de ses jours. Un enfant torturé de son passage sur terre et qui voulait partir.

Il posa son front sur ses genoux, ne prêtant pas attention à Khâl’. Il l’avait entendu s’approcher de lui. Il savait qu’il y avait quelqu’un. Mais il ne dédaigna pas lever la tête pour voir qui lui avait poser cette question si ridicule à ses yeux. Il s’apprêtait à répondre quand quelque chose d’autre sortit de sa bouche.

«Ne lui dit pas ton vrai prénom »

Ce n’était qu’un murmure prononcer si bas que personne n’aurait pu l’entendre, sauf le propre possesseur de cette voix. Ce n’était pas lui qui avait parler, il fallait bien s’en douter. Il enfonça plus sa tête sur ces genoux. Même si il savait que elle n’irait pas plus loin, il voulait quand même cacher sa tête de cette pièce, où il se sentait perpétuellement observer. Il avait l’impression que son ventre avait décidée de se mettre à un régime qui se constituait juste de plomb.

Il leva péniblement sa tête et il regarda la jeune femme qui était devant lui. Il ne fit aucune réaction par rapport au fait qu’il ne l’avait jamais vu. Elle devait sûrement être une visiteuse qui avait prit plaisir à aller faire un tour pendant le soir. Il fut soudain interloqué. Est-ce que c’était le soir ou bien le jour. A chaque fois qu’il reprenait le contrôle, il était toujours un peu déboussolé. Cela était assez dérangeant, il devait le reconnaître, mais il n’y pouvait rien. Le fait d’avoir une montre l’aurait sûrement aidé, mais il avait horreur de ça.

«Je… Je m’appelle N…Niel… »

Joli prénom qu’il venait d’inventer à l’instant. Il trouvait préférable de ne pas dire son nom car si elle allait vérifier dans une liste, elle aurait vu qu’il mentait. Il passa maladroitement le dos de sa main sur ses yeux pour qu’il sèche un peu ses larmes. Il pleurait toujours, mais la rivière avait arrêté de couler autant. Il se remit dans une position plus confortable, reculant ses jambes, il les calla entre les pieds de la chaise où il était assit -tout en prenant soin de na pas toucher Khâl’- Il passa ses mains derrière lui et il se les prit l’une dans l’autre. L’on aurait pu penser pendant un moment qu’il était attaché. Et si le bourreau ici présent voulait l’attacher, elle n’aurait eu aucun mal à le faire. Il ferma les yeux puit il respira lentement pour reprendre son calme. Il essayait d’oublier qu’il était enfermé à double tour avec quelqu’un qu’il ne connaissait même pas.

« Pourrai-je savoir quel est votre nom ? »

Il l’avait vouvoyer, rien de spectaculaire pour lui. Cela allait sûrement convaincre que ce n’était pas le méchant Noah qui était devant elle. Il ferma une nouvelle fois les yeux, s’imaginant que la porte pouvait s’ouvrir puis il rouvrit les yeux. Il se plaqua contre le dossier de sa chaise et il fixait le plafond d’un air absent tout en attendant la réponse de la jeune femme. A cet instant, on pouvait voir qu’il y avait un petit air de ressemblance entre le gentil et le méchant Noah. Il avait la même expression que lui : son regard était ailleurs et il était très calme, tel son prochain…

Invité

Elle soupira lorsqu'il enfouit son visage dans ses genoux et elle le regarda avec tendresse presque. Sa main effleura avec douceur une mèche de cheveux du jeune homme, essayant de le rassurer. A ce moment là, elle ne douta pas une seule seconde d'avoir devant elle le côté gentil de sa petite victime, un côté si gentil qu'elle ne pouvait pas concevoir de lui faire du mal justement. Khal' venait de réaliser ce qu'on aurait pu considérer comme un défaut : elle venait de comprendre qu'elle calquait sa personnalité sur celle des gens qu'elle avait en face elle. Devant le méchant Noah, elle se montrait cruelle et violente, devant le gentil Noah, elle était douce et compréhensive. Devant Arya, elle était calme mais perverse et devant Valenna elle était naturelle, tandis que devant Mark ou Tatsuya, elle était femme...

Voilà pourquoi elle n'auriat jamais fait un bon Mangemort ou quelque chose de ce genre. Pour peuque ses ennemis la supplient, elle les aurait laissé vivre et se serait faite avoir car tel était le danger... Maintenant qu'elle venait de comprendre son défaut, elle en mesuriat aussi les conséquences : si ce n'était pas le gentil Noah qu'elle avait devant elle mais simplement l'autre qui jouait la comédie, elle se ferait avoir en beauté. Cependant, en voyant son visage apparemment angélique se lever vers elle, elle décida que c'était un risque à prendre... Elle lui caressa la joue et sécha une larme qui roulait sur sa peau.

"Niel...? N'ai pas peur Niel..."

Elle s'accroupit devant la chaise sur laquelle il s'était perchée et elle essaya de retrouver en lui des traces de l'autre, celui qu'elle avait maltraité. N'y parvenant pas, elle en conclut qu'il s'en était allé ou alors qu'il était très bon comédien. Revirement de situation totale : après l'avoir fait souffrir, elle voulait le protéger car elle prenait conscience qu'il y avait deux enfants différents dans ce petit corps. Il prit une position différente comme s'il était attaché et cette image la surprit tellement qu'elle recula d'un pas après s'être relevée. Elle le dominait de toute sa hauteur et jamais il ne lui avait paru si fragile.

Elle l'entendit lui demander son nom en la vouvoyant ce qui confirma son idée qu'elle avait la partie gentille du garçon en face d'elle. Elle posa sa baguette au sol et elle dégrafa sa cape noire, réalisant que le jeune homme était torse nu depuis qu'elle lui avait déchiré son T-shirt et qu'il faisait assez froid dans la pièce. D'un geste maternel, elle lui passa sa propre cape sur les épaules pour le réchauffer et elle l'enveloppa dedans. Elle caressa une nouvelle fois sa tignasse brune et elle répondit :

"Je suis Khâlina Liimatainen... Tu veux qu'on sorte de cet endroit...?"

Elle parlait d'une voix douce et en souriant pour le rassurer.

» Qu'est ce qu'il fait ici ?