Retrouvailles... (Pv Valenna)

[HJ: Je savais pas trop quoi mettre comme nom donc j'ai mis ca.]

Nathalie avait revu Valenna dans la maison de Malicia à la fête qu'elle avait organisée et elles avaient un peu parlé ensemble mais c'était très peu de paroles prononcées parce que il y avait des invités qui ne s'entendaient pas vraiment pour une raison que Nathalie ignorait complètement. Elle n'avait pas vraiment fait attention à ce qu'il s'était passé pendant cette soirée de fête, elle s'était vraiment sentie très faible et elle se demandait si elle avait bien fait d'être allée à cette fête. Elle décida malgré tout à envoyer un hibou à Valenna, elle aurait aimé parler avec elle un peu plus tranquillement et sans se soucier de trop de ce qu'il se passait autour d'elles.

Nathalie pris alors Hedwige en l'appellant pour après avoir écrit le message qu'elle allait envoyer à Valenna, le message disait:

Code:: Salut Valenna,
C'est Nathalie et j'aurais voulu un peu plus parler avec toi plus tranquillement. Je t'attend près du lac vers dix-sept heures. Préviens moi si tu ne sais pas venir surtout.
Bisous,
Nathalie

Nathalie regardait une dernière fois le message qu'elle avait écrit et elle l'attacha délicatement à la pattes d'Hadwige de peur de lui faire mal si elle l'attachait un peu trop "violemment". Elle tenait beaucoup à Hedwige et elle ne voulait pas que quelque chose de grave lui arrive car Nathalie y tenait beaucoup, elle l'avait reçu de ses parents lorsqu'elle était plus petite et elle ne voulait pas perdre la seule chose qu'il lui restait de ses parents. De plus, elle s'était beaucoup attachée à Hedwige et elle ne savait pas ce qu'elle ferait si jamais il lui arrivait quoi que ce soit.

Il était seize heure et demie et Nathalie avait donné rendez-vous à Valenna à dix-sept heure près du lac, il fallait donc qu'elle s'apprête pour ne pas être en retard et en fonction de la température, elle se sentait encore faible comme d'habitude mais elle se sentait capable d'aller là)bas, surtout pour voir une amie avec laquelle elle n'avait presque jamais parlé. Elle ne se souvenait même plus d'où elle la connaissaît.

Nathalie s'apprêta donc en mettant un simple jeans et un haut bleu. Elle mis son écharpe aux couleurs de Gryffondor car elle n'en avait pas d'autre et elle voulait éviter d'avoir trop froid pour ne pas tomber malade car déjà qu'elle n'avait pas assez d'énergie pour tenir une journée en faisant quelque chose et sans être malade, qu'est-ce que ce serait si elle était malade. Elle préférait ne pas y penser car en pensant à ca, elle fut parcourue d'innonbrables frissons dans tout le corps.

Elle remis sa valise en dessous de son lit car elle l'avait sortie pour pouvoir prendre ses affaires. Elle mis ses chaussures et elle descendit de son dortoir et après, elle passa par la Salle Commune de Gryffondor en passant devant le portrait de la Grosse Dame. Elle lui fit un sourire car elle la laissa sortir sans ronchonner comme elle en avait pris l'habitude mais en voyant que Nathalie ne se sentait plus trop bien depuis quelques temps, elle la laissa sortir sans dire un mot mais en lui accordant un superbe sourire.

Nathalie descendit alors les escaliers qui allaient de la Tour des Gryffondor à la Grande Salle et donc, au Hall d'entrée. Elle se dirigea alors vers le lac et après quelques minutes de marche, elle cherchait un endroit d'où Valenna pourrait la trouver sans trop de problème et où elles seraient tranquille pour parler un peu. Nathalie trouva un endroit d'où on avait une belle vue et elle s'installa dans l'herbe en attendant Valenna...
*J'espère qu'elle va quand même venir... Après tout, je ne sais pas si elle aura le temps. Mais bon de toute façon, je ne serais pas venue pour rien au pire. Mais je me demande si elle a remarqué que j'étais un peu plus pâle à la fête... On verra bien...*

Invité

Valenna, après la fête de Malicia, la veille au soir, dont elle ne savait que tirer comme impressions, était partie - en transplanant - voir son grand-père, à côté de Londres, dans sa maison voluptueuse, énorme, mais si vide depuis la mort - ou plutôt l'assassinat - de sa grand-mère ! Ils avaient dîné ensemble sur la terrasse, pendant qu'elle lui contait ce qu'elle faisait en ce moment, ses occupations, ses rencontres, son travail, et lui écoutait, silencieusement. Il lâchait parfois de brefs commentaires, mais, la plupart du temps, hochait simplement de la tête, comme s'il tentait d'absorber le plus d'informations possibles, car, ainsi, il pourrait penser plus souvent à Valenna. Celle-ci, inquiète, lui avait dit - après une brève hésitation - qu'elle pouvait arrêter ses études pour s'occuper de lui s'il le voulait, après qu'il ait eu une brève crise de souffrance, mais il avait vaillament refusé, les dents serrés, et elle avait beau eu insister, il n'avait plus voulu en parler. Ces douleurs étaient fréquentes, d'après le médecin, mais celui-ci n'avait pas le droit d'en dire plus - secret professionnel - et Valenna abandonna son projet : il serait si fier si elle menait bien sa vie comme sa grand-mère l'avait fait auparavant !

Elle était sortie du manoir à l'aube, après avoir laissé un mot pour son grand-père, et était allée se promener parmi les villages environnants, où sa grand-mère et elle allaient toujours, pour faire les courses, ou déjeuner, près des collines verdoyantes. A cette époque, sa grand-mère lui racontait des contes, des légendes, sur les forêts aux alentours, et gardait toujours ce magnifique sourire aux lèvres. Après une longue promenade - et beaucoup de souvenirs - elle revint finalement vers trois heures de l'après-midi au chateau, et, aussitôt, une chouette blanche fondit sur elle, lui tendant sveltement une lettre. Elle haussa un sourcil, se demandant qui cela pouvait bien être, et embrassa sur le front la chouette, avant de prendre le rouleau de parchemin. Elle lut l'invitation de Nathalie, et hocha de la tête silencieusement, cependant, elle ne répondit rien, car elle savait bien que réponse ou pas, Nathalie irait au lieu de rendez-vous à l'heure dite.

Elle monta donc les marches du Chateau jusqu'à la haute tour des Serdaigles, et entra dans la Salle Commune, où deux-trois élèves de Première Année se concentraient sur leurs devoirs. L'un deux l'interpela et elle lui fit un grand sourire s'approchant du groupe. Ils avaient apparemment besoin d'aide pour le Devoir de Potions ; elle lut rapidement l'énoncé, qui lui sembla d'une facilité étonnante, et leur expliqua brièvement ce dont il s'agissait. Les Première Année hochèrent de la tête et sautèrent sur leur plume. Elle monta alors, se changer, et poussa un gros soupir, en voyant sur sa montre qu'il était déjà cinq heures moins dix.

*Je vais être en retard, si ça continue...*

Quittant sa Chambre, elle redescendit dans la Salle Commune : les trois élèves jouaient maintenant aux Echecs version Sorciers, l'un arbitrait, et les deux autres jouaient, puis c'était au tour du perdant d'arbitrer. Valenna fit un signe de la main à son ami, puis se hâta de descendre les marches interminables du chateau. Lorsqu'elle parvînt enfin dans le Hall, il était déjà cinq heures cinq ! Elle était essoufflée, mais continua sur sa lancée, et arriva enfin au bord du Lac, où elle fit un signe de la main à Nathalie.

"Salut Nath' ! dit-elle, le souffle court, s'asseyant à côté d'elle. Je suis vraiment désolée pour mon retard, mais j'étais encore près de Londres il y a deux heures... Ca va? ajouta-t-elle, inquiète. Tu as l'air un peu pâle..."

Elle tenta d'apaiser son souffle, et les battements de son coeur, en mettant les mains derrière elle, s'appuyant tranquillement. Ses membres étaient échauffés, mais une douce brise vint flotter parmi ses vêtements et ses cheveux et elle se sentit rassénérée.

Nathalie continuait d'attendre Valenna, assise par terre et regardant le paysage. Il y avait une odeur de tranquillité qui plânait tout autour du lac et c'était vraiment rare qu'il y ait si peu de monde près du lac, d'habitude, les environs du lac sont très demandé et il est presque impossible de se trouver une place même sans rechercher la tranquillité. Nathalie regardait autour d'elle puis elle vit un élève arriver avec une autre élève, sûrement un autre couple ou alors tout simplement, des amis qui voulaient se changer les idées car avec tous les devoirs que les professeurs donnaient, il n'y avait pas beaucoup de temps et très peu d'occasion pour se dégourdir les jambes ou tout simplement, respirer un peu. Nathalie avait pas mal de temps parce que elle ne mangeait pas beaucoup si pas rien donc elle restait très peu dans la Grande Salle, elle n'y allait que lorsque ses amis et amies lui demandaient si elle voulait bien les accompagner. Chose que Nathalie accepta tout le temps car c'était un vrai plaisir pour elle d'accompagner des amis manger même si elle avait souvent des questions du genre "Tu ne mange pas?" et elle répondait tout le temps la même chose: "Non je n'ai pas faim". Bien entendu, ils s'inquiètaient tous pour elle mais elle n'en pouvait rien et rien que le fait que de manger un morceau de chocolat était une épreuve pour elle-même. Elle ne savait vraiment pas ce qu'elle allait faire pour pouvoir remédier à la situation et pouvoir remanger denouveau normalement, elle ne cessait de chercher des solutions et de plus, la professeur de botanique lui avait collé une punition parce qu'elle se promenait dans les couloirs en pleine nuit mais ce n'était pas par pur plaisir, elle n'avait pas le choix si elle voulait tenir le coup.

Elle se demandait comment elle allait faire pour exécuter cette punition, aider à ranger la Tour d'astronomie, mais comment allait-elle bien pouvoir faire une telle chose alors qu'elle avait dûr à suivre les cours et à porter un simple sac. Elle n'avait pas le choix en plus, la professeur de botanique allait veiller à ce que Nathalie fasse bien la punition sinon elle allait être beaucoup plus sévère que ce qu'elle ne l'avait été bien que Nathalie trouvait qu'elle avait été déjà fort sévère. Quoi que, elle n'avait pas été si sévère que ca en y repensant bien, elle avait donné une punition simple et elle aurait pu être bien plus sévère que ce qu'elle ne l'avait été puisque Nathalie avait enfreind le règlement en se promenant dans les couloirs en pleine nuit même si ce n'était que pour chercher de quoi manger pour tenir le coup le plus longtemps possible. La professeur avait donné un sandwich à Nathalie mais cela ne servait à rien car Nathalie venait de récolter une punition qui lui demanderait de l'énergie et donc, elle allait utiliser toute l'énergie qu'elle avait reçue en mangeant ce sandwich bien qu'elle n'en avait pas reçu tellement vu qu'un sandwich n'est pas très nourrissant.

Nathalie ne cessait de penser à tout ca lorsqu'elle vit quelque chose arriver au loin, quelque chose de blanc et qui volait, c'était Hedwige et elle n'avait plus le mot ce qui prouvait que Valenna l'avait bel et bien reçue ce qui fit sourire Nathalie. Maintenant, il suffisait d'attendre Valenna mais Nathalie voulait que Hedwige se repose et elle lui dit.
"Merci d'avoir porté ce message à Valenna, retourne dans la Tour de Gryffondor et va te reposer, tu as été formidable. Aller, vole."
Sur ces mots, Hedwige s'envola en direction de la Tour des Gryffondors et elle disparu au loin en entrant par une fenêtre, Nathalie avait laissé la fenêtre du dortoir qu'elle occupait ouverte de façon à ce qu'Hedwige puisse rentrer toute seule sans que Nathalie ne soit obligé de rentrer avec elle.

Il ne restait plus que quelques minutes avant l'heure du rendez-vous qu'elle avait fixé à Valenna et Nathalie était toujours là en train de l'attendre plus patiente que jamais. Son teint était encore fort pâle mais elle ne savait rien faire pour l'arranger mis à part se maquiller mais elle n'en avait pas la moindre envie surtout qu'elle n'aurait pas le temps car il ne restait que dix minutes avant que Valenna n'arrive. Le temps passait assez rapidement, du moins, les dix minutes s'écoulèrent très rapidement et Valenna n'était toujours pas là lorsque Nathalie se tourna.

Soudain, Nathalie vit quelqu'un lui faire un signe de la main, c'était Valenna, un peu en retard mais il n'était qu'un peu plus de dix-sept heure cinq donc ca allait encore, elle n'était en retard que de cinq minutes. Nathalie lui rendit son signe de la main et elle lui souria puis Valenna se rapprocha et s'installa à côté d'elle, un peu essouflée, apparemment, elle s'était vraiment dépêchée pour venir ici. Lorsqu'elle demanda si Nathalie allait bien avec une voix inquiète et lui dit qu'elle avait l'air un peu pâle, Nathalie lui répondit...
"Salut Valenna, ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave, tu n'es en retard que de cinq minutes, c'est pas la mort..."
Elle lui fit un sourire car elle avait fait une comparaison un peu étonnante, un retard avec la mort. Enfin, Valenna était là et c'était le plus important, elle voulait la rassurer que ce n'était pas grave qu'elle soit en retard et c'est pour ca qu'elle lui avait sourit un peu. Nathalie répondit alors à la question de Valenna lui demandant si ca allait.
"Oui oui ca va, ne t'inquiète pas je vais bien..."
Elle n'avait vraiment pas été convainquante et on voyait bien qu'elle mentait, n'importe qui aurait pu le savoir en ce moment surtout que Valenna connaissaît Nathalie donc elle l'avait déjà vu avec une plus belle couleur sur son visage, là, elle était vraiment pâle et on pouvait voir sans problème que ca n'allait pas. Consciente que Valenna n'allait pas la croire, Nathalie lui répondit en baissant un peu le regard.
"Bon j'avoue je t'ai mentit... Je ne me sens pas très bien, même pas bien du tout. Mais je connais la raison de mon mal être, manque de nourriture et donc pas assez d'énergie..."
Nathalie avait dit ce qui n'allait pas. Elle ne souriait plus trop et elle espérait que Valenna ne soit pas trop inquiète même si c'était sûrement déjà le cas...

Invité

Valenna était donc arrivée, exténuée d'avoir tant couru, comme si le temps se déchaînait autour d'elle, et, maintenant, récupérait peu à peu un souffle régulier, enchaînant des inspirations et des expirations, qui se succédaient sans fin, comme dans le cycle vital, mais tentait aussi de calmer les battements de son coeur. Pom Pom Pom. Pom Pom. Pom. Pom. Lorsqu'ils furent - eux aussi - de nouveau à un rythme normal, elle expira longuement, comme un soupir infini, d'aise, puisqu'elle était maintenant si bien installée, sur l'herbe fraîche. Elle se détacha les cheveux, qui tombèrent en une cascade brune et noire, ondulée, sur ses épaules mates, et mit le ruban autour de son poignet, où, déjà, cliquetaient des bracelets or et argent. Son teint bronzé, caramel, contrastait avec ses yeux d'un bleu azur, qui brillaient, étincelaient même, et avec sa bouche, aux lèvres si rouges qu'elles paraissaient saigner. Elle passa sa langue sur les quelques craquelures qui y demeuraient malgré tout - on était tout de même en novembre ! - et, tranquillement, se réinstalla, s'appuyant sur ses longs bras, recouverts d'un tissu fin, à la manière des pays chauds.

Autour de Nathalie et elle, Dame Nature faisait son chemin et ses merveilles, leur passant sous les yeux des spectacles qui n'en finissaient plus, chacun d'une plus belle beauté encore. En face, le Lac, aux Eaux si Paisibles que l'on avait l'impression que ce n'était qu'un miroir, assez grand pour refléter une étendue superbe du Ciel. Celui-ci, au-dessus, était d'un bleu limpide, malgré les quelques Nuages aux mouvements légers et tendres. Le Soleil, même s'il était plus bas - à cinq heures dix - diffusait une douce lumière jaune en même temps qu'une chaleur qui paraissait rassénérer la Serdaigle. Un beau sourire naquit sur son visage et ses dents blanches se révélèrent en un éclat joyeux, qui illumina quelques instants le lieu. Elle continuait à observer, et se rendit compte que peu de personnes étaient là, ce jour-là. Seul un couple, sur leur gauche, se bécotait tout en regardant la magnificience du Lieu, comme si l'on appréciait mieux le monde avec une bonne compagnie. De l'autre côté, il y avait un petit groupe d'amis, qui riaient gaiement, mais, bien vite, deux filles s'en allèrent, en jetant des coups d'oeil répétés à leur montre : elles devaient sûrement faire quelque chose à l'Intérieur du Chateau.

Enfin, Valenna tourna le regard vers Nathalie, qui était toujours à côté d'elle, une couleur terriblement pâle sur le visage, qui fit frémir la Serdaigle : que pouvait-il bien lui arriver pour qu'elle soie ainsi? Son amie commenta d'abord son retard, en lui assurant que ce n'était pas grave - ce qui fit d'autant plus sourire Valenna, qui se sentait rassurée de ne pas l'avoir fait trop attendre - puis elle passa aux choses sérieuses. D'abord, Nathalie nia aller mal, comme si la paleur terrible de son visage n'était du qu'à un effet de lumière ! Mais bien vite, elle lui expliqua la vérité, et Valenna grimaça très légèrement tout en secouant la tête. Pourtant, elle ne voulut pas porter de jugement alors son visage devint indescriptible bien qu'elle ressentît beaucoup de choses à l'intérieur.

"Nath', répondit alors Valenna, tu connais la raison de ton mal : le manque de nourriture - alors pourquoi n'y remédies-tu pas? Déjà, je suis heureuse que tu l'admettes et que tu me le confies, car je m'en sens honorée, mais cela veut aussi dire qu'il m'incombe maintenant de te faire remanger. Car à ce rythme là, tu vas bientôt ressembler à un fantôme, et il ne vaudrait mieux pas, je te le promets !"

Aucun sourire ne venait illuminer son visage cette fois-ci ; ses yeux étaient plein d'encouragements, d'amitié, et elle sentit une vague d'empathie pour cette Nathalie qui n'arrivait pas à manger, et qui en souffrait terriblement - apparemment. Elle comprit maintenant que ce n'était pas depuis ce jour-là, que c'était au moins depuis une semaine sinon plus, et un pincement au coeur la prit : pourquoi ne s'en était-elle pas rendue compte plus tôt? Ah ! Parce qu'elle ne l'avait vue que maquillée à la fête de Malicia, et n'avait donc rien remarqué... Elle secoua la tête très légèrement, en se disant qu'elle devrait faire plus attention à ses amies, puis la releva.

"Il faut que tu viennes avec moi, bientôt. On ira se promener, et on ira au restaurant après. Tu choisiras ce que tu veux comme repas, léger ou gras, ça m'est égal, et ne t'inquiète surtout pas pour le prix ! Mais fais ça pour moi : il faut que tu manges."

[Oups... Désolée du retard, je n'avais pas vu que tu avais éditer... Embarassed

]

Nathalie regardait autour d'elle, craignant la réac tion de Valenna lorsqu'elle lui dirait qu'elle n'allait pas bien, ca ne faisait pas une semaine qu'elle ne mangeait pas mais deux mois entièrs. Peut-être qu'elle mangeait un petit peu, mais avec ce qu'elle mangeait, on pouvait même dire qu'elle ne mangeait pas, ca ne l'aidait en rien ce qu'elle mangeait, en rien du tout. Elle ne savait comment elle allait l'anoncer à Valenna, elle ne voulait pas qu'elle s'inquiète pour elle mais c'était une mission impossible, quiconque, même un élève qui ne la connaissaît pas, ce serait inquièté pour elle en entendant qu'elle n'avait plus assez d'énergie, qu'elle ne mangeait plus assez pour pouvoir tenir le rythme. Même son teint la trahissait, quoi qu'elle fasse, il lui fallait beaucoup de maquillage si elle voulait passer inaperçu mais comme elle ne se maquillait pas ou vraiment quand elle s'en sentait obligée, les professeurs remarquaient qu'elle avait le teint blanc malgré que tellement d'élèves ont le teint blanc, pâle comme ca, c'était vraiment rare, surtout pour une Gryffondor qui était d'origine espagnole et qui adorait rester au soleil des heures mais quand il n'est pas trop fort bien sûr malgré qu'elle brûlait difficilement.

Elle regardait les environs du parc, elle remarquait qu'il était fort vide surtout l'endroit où Valenna et elle étaient. Et pour un endroit près du lac où il y a un coucher de soleil en ce moment, c'était vraiment étonnant de ne pas voir d'élèves, de couples profitant de cette vue magnifique avec les rayons du soleil qui se reflettaient sur la surface du lac si calme en apparence mais une fois qu'on y plonge, il faut faire attention aux créatures qui ne sont pas toutes gentilles, que du contraire. Elle remarquait qu'il y avait tout de même un couple dans les parages, profitant de cette vue magnifique mais surtout, profitant du moment qu'il passait ensemble. Nathalie eut un faible sourire en les voyant et en s'imaginant à leur place mais elle, elle était seule et personne ne pensait à elle de cette manière, seulement s'inquiètant pour sa santé car ses amis et amies savaient qu'elle ne mangeait que très peu depuis longtemps, trop longtemps pour continuer ainsi. Mais le fait était que Nathalie ne voulait pas manger car elle le regrettait à chaque bouchée qu'elle avalait lorsqu'elle se trouvait devant quelque chose à se mettre dans l'estomac. Elle le regrettait car, après, elle avait d'horrible mal de ventre, même si c'était déjà le cas maintenant, elle y était habituée malgré qu'elle ne se tenait pas aussi droite qu'elle le voulait sinon elle avait mal au ventre, une pointe qui la prendrait et s'en suivrait des difficultés pour respirer pendant quelques secondes. Autant de contraintes que Nathalie voulait tant vaincre à jamais, finir avec ca. Mais comment pouvait-elle y arriver, elle n'en avait malheureusement aucune idée et craignait chaque fois qu'elle devait manger car elle devrait rester assise quelque minutes selon la quantité de nourriture qu'elle avalait. C'était une véritable épreuve pour elle de manger à chaque fois et elle en avait bel et bien marre de cette situation qui devenait de plus en plus critique.

Elle avait vu les deux élèves sortirent d'un groupe d'amis qui parlaient et qui riaient ensemble, c'était d'ailleur cela qui avait attiré son regard, tout le parc et les alentours du lac étaient calme sauf cet endroit car les élèves faisaient pas mal de bruit. Les deux élèves étaient sortient du groupe en regardant l'heure comme si elle devait se dépêcher pour faire quelque chose, une chose était sûre et certaine, elles n'allaient pas se rendre à un cours car il était plus de cinq heure et aucuns cours ne se donnaient à cette heure-ci à la connaissance de Nathalie, du moins. Valenna reporta son regard vers Nathalie et Nathalie eut l'impression qu'elle l'avait fait frémir à cause de la plâleur de son visage. Cela ne l'étonna pas vraiment malgré qu'elle regrettait que Valenna l'eut remarqué si tôt, cela compliquerait la tâche du mensonge au sujet de la santé de Nathalie, elle ne voulait pas mentir mais la chose qui l'y poussait était qu'elle ne voulait pas que l'on s'inquiète de trop pour elle, elle qui avait été si discrète pendant ces quelques premières années passées à Poudlard. A présent, c'était fini, elle s'était déjà fait remarquée par un professeur dans les couloirs et avait eut une punition toujours inexécutée pour le moment. De plus, elle s'était évanouie dans les couloirs en conséquences, elle avait dû être emmenée d'urgence à l'infirmerie et déjà cet "affaire" allait être notée dans son dossier d'élève qui devait être fort fin pour le moment, mais pendant combien de temps si elle continuait à se faire "remarquer" comme ca?...

Nathalie venait de dire à Valenna qu'elle allait bien suite à la question qu'elle venait de lui poser quelques minutes plus tôt. Mais c'était plus fort qu'elle, elle n'arrivait pas à mentir ce qui était en même temps une tare mais aussi un avantage car on pouvait avoir confiance en elle puisque, si elle mentait, on le voyait sur son visage ou tout simplement, elle reprendrait en corrigant ce qu'elle avait nié ou ce qu'elle avait avancé qui n'était pas la vérité. Elle remarqua une légère grimace lorsque Nathalie avait dit à Valenna qu'elle ne se sentait pas bien du tout, qu'elle connaissaît la raison de son mal être qui était tout simplement le manque de nourriture et par conséquent, le manque d'énergie. Elle écoutait les paroles de Valenna, elles étaient fort dûres à écouter pour elle, manger, Valenna allait la forcer à manger. Nathalie ne laissait aucuns sourire apparaîtrent sur son visage, au contraire, elle ferma pendant quelques secondes les yeux en baissant légèrement la tête. Elle releva la tête et regarda Valenna puis elle pris la parole en disant.
"Valenna... Je sais que je dois y remédier c'est ce que j'essaie de faire depuis... Depuis beaucoup de temps... Je fais tout mon possible mais chaque chose que j'avale, ca me fait horriblement mal. J'ai déjà été à l'infirmerie, l'infirmier m'a fait avaler un potion quand je me suis évanouie dans les couloirs mais même ca, c'était dûr de l'avaler. Je ne veux pas que tu sois inquiète pour moi, c'est pour ca que je ne t'ai pas dit la vérité tout de suite..."
Nathalie baissa à nouveau le regard, elle se sentait coupable de ne pas avoir dit la vérité tout de suite mais c'est surtout le fait de se souvenir de l'infirmirie qui lui était douloureux, elle ne s'était jamais sentie aussi mal, incapable de bouger et s'accrochant le plus possible pour rester consciente et ne pas sombrer à nouveau dans l'évanouissement. Elle avait remarqué le regard que lui lancait Valenna malgré qu'elle devait sûrement lui en vouloir d'avoir caché ca et surtout, d'être venue à la fête de Malicia dans cet état mais avec un peu de chance, elle n'avait pas pensé à ca pour le moment.

Nathalie se laissa faire lorsque Valenna la releva mais se demandant ce qu'elle lui réservait après ce qu'elles venaient de se dire toutes les deux au sujet de la santé de Nathalie. Elle écoutait avec grands regrets les paroles de Valenna, elle voulait l'emmener au restaurant, son pire cauchemard à présent car qui dit restaurant, dit nourriture et surtout, manger. Nathalie ne saurait rien faire, elle ne pourait même pas résister à Valenna qu'elle l'y emmène de grés ou de force, elle était très persuasive et assez têtue pour ce genre de choses, surtout pour la santé d'une amie, Nathalie le savait car même elle ferait la même chose. Elle lui répondit alors en baissant un peu le regard.
"Je ne saurais rien avaler du tout. Le restaurant est vraiment devenu une des chose que je déteste, je ne saurais pas avaler quoi que ce soit, si peut-être un petit truc mais ce petit truc, je le mange tout les jours... Ca ne m'aidera pas..."
Elle releva le regard, toujours sans se tenir très très droite, si elle se tenait droite mais ne pouvait s'empêcher de porter une main à son ventre comme si ca calmait les maux de ventre mais malheureusement, ce n'était guerre le cas. Elle attendit un réponse de Valenna en la regardant et toujours en essayant de cacher qu'elle avait quand même un peu mal.

Invité

Tout était terriblement calme, comme la veille d'un orage, lorsque tout semblait si paisible si doux, avant que la fatalité s'abatte, dans ce cas-là, en des milliers de gouttes d'eau, et des bruits qui faisaient penser à une longue feuille de papier que l'on déchirait : le tonnerre. Dans les arbres, les feuilles bougeaient à peine, comme si le temps était suspendu : entre deux mondes, la scène se situait quelque part, dans un fossé, perdue entre des frontières invisibles qui la séparaient du monde réel. Au-dessus du Lac, les Nuages commençaient à recouvrir lentement une partie du Ciel, mais le bleu dominait encore - heureusement - parmi les Cieux, longs et lointains. La nature exubérante de Poudlard laissait voir ses attraits par sa belle couleur verte, mais cela n'était qu'au printemps ou en été, or décembre était venu, et avait aposé un manteau gris et brun, des couleurs sobres, froides, qui faisaient frémir lorsqu'on s'approchait trop des arbres que l'on avait auparavant connu colorés. L'hiver était une saison difficile, étrangère, car tout disparaissait, et ne renaissait qu'au printemps ; c'était comme un renouvellement de garde-robe, mais qui durait trop longtemps... Une période avec laquelle on aimerait vite finir, mais qu'on voit passer si lentement qu'on s'en désespère. Oui, l'hiver était une saleté, qui n'amenait que le froid et la désolation sur toute l'Angleterre, à part les endroits où la neige tombaient par flots, et où les enfants riaient de leurs bouches craquelées de froid.

Cependant, tout était encore doux, et seule une douce brise laissait percevoir la saison dans laquelle on se trouvait ; cependant le Soleil était loin, et se couchait presque, ce qui fit pousser à Valenna un long soupir de désolation : elle aimait la compagnie de cet Astre, comme celle de la Lune ; c'était parfois ses deux seuls confidents, au loin, dans le ciel, muets et attentifs à ses pleurs et ses dires. A cette pensée, la Serdaigle sourit, et elle parut rajeunir, comme si soudain, ses quatorze ans refaisaient surface en elle : l'âge auquel elle était arrivée à Poudlard, et avait commencé sa scolarité dans la sublime Académie de Magie. Avant, elle était chez elle - encore - avec sa grand-mère, qui lui enseignant les manières, la vie, les principes, et lui laissaient profiter de l'immense bibliothèque du manoir, ainsi que du piano, le bel instrument de la Salle de Musique (une des nombreuses pièces du manoir). Son grand-père lui parlait de la Justice - il était membre du Magenmagot - des combats à mener durant la vie, des Mangemorts, de l'Ordre du Phénix - dont il faisait partie - des Aurors, et parfois il l'amenait au Ministère de la Magie, où elle assistait, fillette aux yeux grands ouverts - bouche bée - aux procès nombreux pendant lesquels elle regardait défiler chaque accusé, puis chaque témoin. Les votes à main levée, elle s'en rappelait parfaitement, et, à chaque fois qu'ils envoyaient l'accusé à Azkaban, cela faisait frémir son grand-père à ses côtés, car il y avait été emmené une fois, à cause d'une fausse accusation. C'était d'ailleurs une des seules choses dont il n'avait jamais osé parler à Valenna de peur qu'elle ne soit trop accablée par la description de cette prison, dont elle n'a donc découvert la véritable nature que par ses camarades à Poudlard.

Silencieuse, Valenna regardait maintenant le Lac, aux rides infinies, qui se perpétuaient ; car de nombreux poissons remontaient à la surface, comme pour observer le Ciel avant qu'il ne soit trop couvert, puis replongeaient aussi vite dans l'Eau. La Serdaigle se dit que ce devait être amusant d'avoir des bronches, et se rappela qu'il y avait un moyen d'y parvenir, ou en tout cas de faire semblant, mais elle ne s'en rappela pas, malgré quelques secondes de réflexion. La Branchiflore. Elle n'était pas sûre mais cela lui disait quelque chose et le nom coïncidait presque. C'est en sursautant que la Jolie Brune entendit la voix de Nathalie, qui avait été pendant longtemps plongée dans des pensées, qui devaient être bien tristes, étant donné l'expression qui dominait sur son visage - mise à part la lassitude. Les mots qu'elle prononça blessèrent fortement Valenna en son for intérieur, qui comprit que cela faisait beaucoup plus longtemps, et qu'elle n'avait aucune excuse : elle aurait du le remarquer ! Elle faisait donc une amie bien pitoyable.

"Nath', répondit-elle donc avec un visage d'une gravité inquiétante, si je m'inquiète pour toi, c'est mes affaires, et tu aurais du me le dire avant... Mais je ne vais pas en plus te disputer, ce serait injustifié, car je sais combien tu souffres, ou je pense m'en douter."

A ces mots elle se tut car quelque chose lui revenait.

**Flash-back**

Une pièce plongée dans l'obscurité. Des bruits à l'extérieur, mais pas un seul rai de lumière à l'intérieur, pas une seule sonorité. La porte s'ouvrit alors, laissant apparaître une immense silhouette au-dehors : le père de Valenna. Et, au loin, dans la chambre fermée à clé, qu'il venait d'ouvrir, une forme chétive qui pleurait, sanglotait sans fin. Des larmes coulaient sans cesse sur son visage, comme elles couleraient en flot d'une fontaine, et elle releva la tête, avec une expression de profonde crainte, vers l'homme intimidant. Celui-ci avança quelque peu.

"Lève-toi immédiatement, ordonna-t-il d'une voix implacable."

Elle ne chercha même pas à répliquer, tant les forces lui manquaient : il ne l'avait pas nourri depuis une semaine, car elle avait crié pendant un de ses meurtres, ce qui l'avait profondément énervé. De nature Mangemort, il détestait cette manière qu'elle avait d'être "gentille", tant il désirait qu'elle lui succédât un jour. Une semaine sans manger, c'était trop pour la fillette de six ans, qui avait vomi de la bile dans la matinée. Elle se leva, tremblante, avec difficulté, et tenta quelques pas.

"Arrête de jouer la comédie. Je t'attends dans la Salle à Manger. Tout de suite."

Valenna grimaça en laissant échapper un sanglot, tandis que son père s'éloignait rapidement. Ses vêtements étaient plus des haillons qu'autre chose, et des cheveux tombaient autour de son visage en une masse désordonée et sale. Les sept derniers jours, il avait mangé devant elle, en se régalant de nombreux plats, sans la laisser toucher à quelque chose. Il veillait juste à la faire boire, pour qu'elle ne mourût pas, car ce n'était en aucun cas son désir. Elle arriva finalement dans la Salle éclairée, et s'assit sur la chaise en face de son père. Au milieu, une table en bois verni.

"Mange, dit-il alors."

Etonnée, Valenna sentit que quelque chose n'allait pas, tout en scrutant son plat, comme à la recherche de poison. Mais il n'y avait que des mets succulents : de la viande, des légumes, des fruits, des boissons en tout genre, un plat délicieux en somme. Elle mangea alors, presque avidement, et sentit son ventre hurler de douleur. Elle comprit alors : manger aussi rapidement après sept jours de jeûne allait la rendre encore plus faible. Après qu'elle eût vomi, elle retourna dans sa cellule en se demandant - pauvre fillette - combien de temps encore durerait son supplice.

**Fin du Flash-back**

Valenna releva la tête, tout en laissant une larme couler sur sa joue : son souffle était précipité, car cette transe qui l'avait emmené dans le passé l'avait dévasté. Elle souffrait profondément, comme lorsqu'une plaie s'infecte, après s'être rouverte à la lueur de la nuit. Elle serra les dents profondément et balaya les larmes sur ses joues avant de relever les yeux vers Nathalie. Elle se rassit aussitôt, tombant plus qu'autre chose et secoua la tête.

"Oui, dit-elle en tremblant, je pense vraiment savoir ce que c'est. Cependant, je ne t'amènerai pas au restaurant aujourd'hui, et surtout pas malgré toi, il faut que tu en aies envie. Et puis je n'en ai plus les forces... Je suis désolée."

Elle regarda presque avec un ton suppliant, ne sachant comment se justifier, envers Nathalie, cette belle Gryffondor si palie par l'effort. Et, attendant qu'elle se rasseye, elle tenta de reprendre contenance.

Il faisait toujours très calme autour de Valenna et Nathalie, Nathalie n'osait rien dire de plus et elle était un peu honteuse de ce qu'elle avait fait. Ne pas manger pendant aussi longtemps, il fallait vraiment le vouloir pour faire une telle chose. Mais Nathalie ne le voulait pas vraiment, tout ce qu'elle essayait de faire échouait et elle ne voulait pas aller denouveau voir l'infirmier de Poudlard, il serait vraiment inquiet et très fâché qu'elle ne fasse aucun effort ce qui n'était pas son but, elle faisait tout ce qu'elle pouvait, ou du moins, presque. Presque parce qu'elle commencait à craquer et ne savait pas comment elle pourrait l'annoncer à Valenna, elle commencait à être à bout de force, ne plus savoir que faire et elle ne savait pas comment elle allait s'en sortir alors qu'elle faisait déjà le plus de ce qu'elle pouvait pour arriver à ses fins. Mais si jamais elle s'en sortait, si jamais elle arrivait à sortir de ce problème malgré qu'elle en doutait fortement surtout en ce moment. Si jamais elle réussissait à battre ce qui s'abattait sur elle malgré qu'elle était à bout de force et bientôt à bout de courage. Elle était convaincue que personne ne s'inquiètait pour elle, non pas que personne ne s'inquiètait pour elle car Valenna s'inquiètait déjà pour elle, mais pourquoi, Nathalie ne faisait rien pour gagner l'amour des autres et c'était une mauvaise chose, il fallait l'avouer. Elle resta à penser ca, regardant le large et l'horizon du lac. Se demandant comment elle allait faire si elle réussissait à ressortir de ce problème mais que malgré tout, elle retombait dedans, là, elle préférerait mourir plutôt que de revivre la même chose car pas mal de ses amis serait déjà mort et elle n'avait plus de famille alors elle ne pouvait pas être plus seule que maintenant. Sauf si elle avait ses amis pour le moment, donc elle avait encore un espoir de rester en vie même si son envie d'abandonner était très fort, vraiment très fort. Elle se demandait même comment elle n'avait pas encore essayé d'en finir avec la vie, de toute façon, à qui manquerait-elle? A personne mais ce n'était que selon elle et au fond d'elle, elle savait qu'elle manquerait à quelques personnes même plus que quelques et que ces personnes auraient dûr à se remettre qu'elle ne soit plus de ce monde. Mas qu'avait-elle à perdre, elle n'avait pas de petit ami, elle n'avait pas de famille, elle n'avait que peu d'amis et d'amies et elle ne leur manquerait sûrement pas.

Elle secoua un peu la tête, chassant de son esprit ces idées si noires mais qu'elle pensait tellement pourtant. Pourquoi cela devait-il lui arriver, n'avait-elle pas subit assez de tracas pendant son enfance pour que la vie lui sourit enfin? Elle, une fille vraiment courageuse, c'était peut-être pour ca qu'elle vivait tout ca, parce que le hasard la croyait forte. Oui, elle était forte mais comme tout être humain normal, elle avait des limites et ces limites, elle les sentait vraiment arriver, elle les sentait, elle pouvait les toucher du bout des doigts, c'était comme une barrière vers la lumière, vers la porte qui lui permettrait d'enfin arriver au bout de ce chemin plein d'embûches et d'obstacles et donc lui permettrait une vie plus tranquille même dans un monde devenu si hostile et où règne un peu plus chaque jour le mal que tant de personnes rejoignent et que tant de personne déleste. Mais ces personnes qui le déleste ne prennent pas nécessairement place au côté du bien. Elles forment une troisième catégorie, celle des personnes qui sont sans jugement, qui ne savent pas où sont leur place ou plutôt, qui ne savent pas dans quel camp se mettre. Il y avait un bon nombre de personnes comme ca et si jamais elles se retourneraient contre le bien et s'alliaient au mal, Nathalie ne supporterait pas, elle n'avait déjà presque aucune raison de rester ici, sur cette Terre. Elle souffrait beaucoup intérieurement et ca pouvait se voir à l'extérieur, dans son regard même si elle essayait de le cacher. Quelqu'un qui se connaissaît en ca, les regards des gens et qui apprenait à lire à travers leur regard aurait tout de suite vu la détresse que lançait Nathalie. Elle le cachait mais malgré elle, cela ressortait toujours et bientôt, même un aveugle pourait le voir, s'en apercevoir. Pour le moment, il suffisait de plonger son regard assez longtemps pour comprendre ce que ressentait Nathalie et encore, il ne fallait pas qu'elle détourne le regard rapidement et c'est ce qu'elle faisait quand elle ne savait pas cacher quelque chose et qu'elle sentait que son état d'esprit s'échappait, que l'on pouvait lire en elle comme dans un cahier ouvert. Elle ne voulait pas que cela soit le cas sauf en étant avec des personnes en qui elle avait confiance, elle avait confiance en Valenna mais le seul problème, c'est qu'elle ne voulait pas que Valenna d'inquiète pour elle même si elle savait que c'était déjà le cas.

Nathalie restait silencieuse et Valenna en faisait autant. Aucune d'elles deux ne brisaient ce silence qui s'était installé juste depuis quelques minutes et Nathalie ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait répondre à Valenna, elle lui répondit alors et Valenna sursauta un peu en entendant Nathalie lui parler. Apparemment, elle était perdue dans ses pensées elle aussi et Nathalie l'en avait sortie en parlant mais elle n'aurait pas dû, elle regrettait de ne pas avoir dit tout cela plus tôt en entendant les reproches de Valenna, elle baissa le regard, elle ne savait quoi répondre à Valenna. Elle ne voulait pas lui dire ce qu'elle pensait intérieurement, elle se ramasserait sûrement un giffle. Mais une giffle qui lui remettrait sûrement les idées bien en place, elle le méritait et elle ne broncherait pas si Valenna lui en donnerait une. Mais si elle pouvait l'éviter, retarder le moment où elle devrait dire le fond de sa pensée à Valenna, elle lui faisait confiance mais elle savait qu'elle allait recevoir une bonne giffle après cette annonce. Annonce qu'elle n'allait pas dire tout de suite, se préparant au choc si jamais Valenna la gifflerait, elle allait peut-être avoir mal mais Valenna n'aurait pas tord d'agir comme ca, Nathalie pensait vraiment à ca, arrêter d'essayer de remanger normalement. Elle finit par répondre à Valenna après quelques secondes que celle-ci lui ait répondu.
"Je sais que j'aurais dû te le dire avant. Mais je ne voulais pas et je ne veux pas que tu t'inquiète pour moi. Et puis il y a aussi une autre raison pour laquelle je ne te l'ai pas dit."
Elle n'avait pas dit la raison pour laquelle elle n'avait pas tout dit à Valenna, si, il y avait une raison encore pour laquelle elle ne lui avait rien dit. Valenna pouvait penser qu'il s'agissait de ca et cela éviterait à Nathalie d'avoir mal à la joue pendant quelques jours. Mais si Valenna pensait que Nathalie ne lui avait rien dit seulement parce que la dernière fois qu'elle s'était vue c'était à la fête de Malicia, il fallait un peu être bête car ca, il ne fallait même pas qu'elle le dise pour que Valenna le remarque. Elle savait que Valenna lui demander "Quelle est cette raison Nath'?" ou quelque chose du genre qui forcerait Nathalie à lui dire la raison pour laquelle elle ne lui avait rien dit plus tôt. Elle le savait et elle n'allait pas regretter ce qu'elle allait lui dire tout simplement parce que les choses qui s'en suivraient seraient tout simplement une giffle et un sermon de la part de Valenna qui, semblait-il, tenait assez fort à Nathalie. Elle baissa un peu le regard mais releva le regard pour le porter jusqu'à Valenna, du moins, jusqu'à ses yeux mais en déviant le regard pour ne pas qu'elle puisse deviner la douleur que Nathalie pouvait endurer. Elle avait détourné le regard directement après avoir croisé une seule seconde le regard de Valenna, elle n'avait sûrement pas eu le temps de voir comment Nathalie voulait crier à l'aide à l'intérieur d'elle-même. Valenna avait d'ailleur peut-être trouvé ca un peu suspect qu'elle détourne le regard de cette façon.

Nathalie remarqua une absence de la part de Valenna, une absence qui avait commencé presque aussitôt que Nathalie eut finit de parler et peut-être qu'avec un peu de chance Valenna n'avait pas croisé le regard de Nathalie en faisant attention à ce regard qu'elle avait, un regard douloureux et qui montrait qu'elle avait presque marre de vivre pour avoir tout ca, en d'autre termes, rien. Elle n'avait rien qui la forçait à rester en vie. Elle eut un pincement au coeur en pensant ca pour une ixième fois. Ca lui faisait du mal de penser ca mais elle n'arrivait pas à s'en empêcher tellement elle désespérait. Elle commencait à s'inquièter pour Valenna qui n'était toujours pas "sortie" de son absence, elle était sûrement en train de revivre quelque chose du passé, de son enfance et à voir l'expression de son visage, ce ne devait pas être une bonne période, un bon souvenir et Nathalie espérait que ce n'était pas de sa faute. Elle s'en voudrait si c'était elle la cause de ce déclenchement de souvenir qui n'avait l'air en rien d'être un merveilleux souvenir. Elle essayait, elle, de ne pas revoir le jour de la mort de ses parents, ca ne ferait qu'empirer les choses et il ne fallait en aucun cas les compliquer car elles étaient vraiment difficiles et assez difficiles pour le moment. Valenna repris alors "conscience". Elle sortit enfin de son rêve ou plutôt de son mauvais souvenir mais elle avait une larme qui avait coulé sur sa joue. Nathalie le voyait et elle se retint de lui demander ce qui n'allait pas, ne voulant pas la mettre mal à l'aise ou la replonger denouveau dans ce souvenir qui n'avait rien de plaisant à en voir cette larme, larme qui n'était pas une larme de joie, couler sur son visage.

Nathalie écouta ce que lui dit Valenna, elle venait de se rassoir, Nathalie en fut assez troublée de cette réaction, Valenna qui était assez déterminée à l'emmener au restaurant venait de se rassoir comme pour dire qu'elle ne voulait plus y aller ou que la simple phrase de Nathalie l'avait convaincue de ne pas l'emmener au restaurant. Mais elle savait que ce n'était pas du tout pour ca qu'elle ne voulait plus y aller, elle le savait par sa réaction et par le regard qu'elle avait lancé et ce qu'elle venait de lui dire. Elle n'avait plus de force, du moins, elle vivait un moment de faiblesse ce qui était assez bizarre car elle était vraiment "vivante" juste avant et très motivée mais soudain, on aurait dit qu'elle ne voulait plus faire quoi que ce soit pour l'heure qui allait suivre ou même les quelques prochaines heures et non seulement la prochaine heure. Mais Nathalie voyait bien que c'était simplement passager, du moins, elle l'espérait de tout son coeur car elle ne voulait pas qu'il arrive quelque chose de grave à Valenna rien qu'à cause de leur discution ou de ce souvenir qui était peut-être causé par la discution qui était en cours. Elle regardait à présent Valenna et elle vit son regard presque suppliant. Elle se rassis alors près de Valenna, ce qui ne la dérangea pas du tout parce qu'elle se sentait denouveau un peu faible. Elle acquiessa d'un signe de tête à Valenna et elle lui répondit quand elle fut assise près de Valenna tout en retenant de se courber sous l'effet d'une crampe un peu plus forte encore.
"Ne t'inquiète pas Valenna, je ne voulais pas aller au restaurant parce que j'aurais été obligée de manger et j'en aurais été incapable. Tu n'as pas as t'en vouloir, tu n'y es pour rien du tout."
Elle adressa un sourire à Valenna tout en étant un peu désolée de ce qu'elle venait de dire, le fait qu'elle n'aurait pas réussit à manger quelque chose si elle avait été au restaurant. Mais elle fit un léger sourire à Valenna pour lui faire comprendre que ce n'était pas grave, qu'elle ne devait pas s'en vouloir.

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