Kitty s'avança dans la bibliothèque. Elle était veptue de l'uniforme reglementaire de Poudlard. Son écusson de Serpy toujours présent et toujours luisant. Elle avait attaché ses cheveux, comme toujours. Seule réelle différence, elle venait de s'entailler la main gauche avec un poignard. Elle n'avait pas pu s'en retenir. Le sang n'avait pas coulé, grâce à un sort simple, mais elle avait laissé la cicatrice, qui l'amusait. Elle partirait au moment voulu.
Comme à son habitude et fidèle à elle-même, elle portait ses deux poignards dans ses manches et les deux autres à ses chevilles. Sa ceinture de mimi-poignards était toujours là, sous sa ceinture normale à laquelle pendant deux dagues et sa baguette. Tout cela restait pourtant invisible. C'était sous son uniforme. Son sac à dos était négligemment posé sur son épauel gauche, en plein sur la tatouage qu'elle sentait frémir. Une idée désagréable lui passa dans la tête, et elle ne fit ni une ni deux pour la mettre dehors.
La bibliothèque était grande et, comme à chaque fois qu'elle y venait, Kitty s'y semblait tel une fourmi devant un Homme. Elle laissa la comparaison dérivée dans son esprit puis prit la route qu'elle connaissait bien.
Elle s'avança entre les rayons de plus en plus poussiéreux car de moins en moins fréquentés. Elle s'avançait dans les profondeurs de la bibliothèque. Elle avait depuis longtemps laissé le cordon démarquant la partie autorisée de la réserve derrière elle, sans le franchir pour autant. Puis, elle se stoppa devant des livres dont toutes les couvertures étaient noires de poussière. Sauf quelques unes, rangées dans l'ordre. Elles appartenaient aux livres que Kitty avait lu. Elle tira le suivant et s'installa à la table pour commencer à la lire. Le titre à lui seul semblait être là pour faire peur : "Différentes tortures à travers les siècles". Kitty le feuilleta un peu avant de se mettre à le lire. Beaucoup de ce qui y était répertorié était connu car classique, mais elle trouva quelques idées nouvelles pour agrementer la sienne. Elle sortit de son sac un parchemin déjà bien noirci et continua sa rédaction qu'elle ne faisait que pour son bon plaisir. Le titre qui était lisible n'était autre que : "Souffrance, par Kathleen Jones". C'était son premier écrit sur une de ses tortures favorites.