Une chtite beuverie (pv Lillith)

Samedi soir. Une journée harassante venait de s’écouler. Harassante, mais intense en émotion. Depuis qu’il était rentré d’Angleterre, il avait repris ses entraînement avec plus d’acharnement encore qu’avant. Préférant se donner à fond, restant même parfois tardivement après la fin de l’entraînement, pour éviter de penser à Lou. Quand il était dans les airs a bosser comme un malade, il n’avait plus rien a l’esprit que le premier match de la saison, et ce changement chez lui ravissait son entraîneur. Tous ses efforts avaient payé, car le premier match venait de se terminer, et ils l’avaient remporté de justesse grâce à l’habileté de Chaz. Après trois heures de match, son équipe menait de 150 points, mais le vif d’or avait surgit. Voyant l’attrapeur adverse proche de son but, il n’avait pas hésité une seconde. Une attaque bien placée alors que la foule observait les deux attrapeurs, il avait marqué le dernier but, alors que l’attrapeur adverse se saisissait du vif d’or. Les supporters de l’équipe adverse avaient poussé de grand cri de joie, ravi de voir leur équipe concéder un match nul, et ne pas prendre la raclée qui leur avait été prédis, avant de réaliser que Chaz venait de marquer. Un grand rugissement de joie s’élevât du côté de l’équipe de New York, le match était gagné. Il fut acclamé par ses coéquipiers, et dans la liesse générale, les deux équipes rentrèrent au vestiaire. Un long discours de félicitation de la part du coach, et il les libérât.

Après être passé par une bonne douche, Chaz ressortit alors que tous ses coéquipiers étaient rentrés se reposer suite aux recommandations de l’entraîneur. Lorsqu’il sortit enfin de la douche, celui-ci l’attendait.

Coach : Très beau match Chaz. Je suis ravi de voir que tu as retrouvé ton meilleur niveau. Allez rentre te coucher, tu le mérite.
Chaz : Merci.
Coach : Pas de folie.
Chaz : Ouais ouais.

Pas de folie, il savait ce que cela signifiait. Rentre te coucher. Mais ce n’était pas ce qu’il avait l’intention de faire. Non, il ne voulait pas se retrouver tout seul dans son appartement, car il savait ce qui l’attendait. De longues heures allongées sur son lit, le regard dans le vide, toujours tourné au loin, pour penser à Lou. Ce soir il n’avait pas de raison de rester après les autres, on ne reste jamais à s’entraîner après un match. Voilà ce qu’on lui aurait dit. Deux semaine seulement qu’il l’avait quittée, elle avait déjà du reprendre les cours, retrouver Loris… Il savait qu’une mauvaise nuit s’annonçait pour lui. Car dès qu’il cessait de s’activer, il ne pensait qu’à elle, qu’à ce qu’il lui avait fait. Non, ce soir, il allait sortir, boire jusqu’à ce que son cerveau ne puisse plus dériver vers ce qui le faisait tant souffrir.

Sans même prendre la peine de rentrer chez lui, il se rendit dans un bar sorcier, non loin de son appartement. Lorsqu’il poussât la porte, les regards se tournèrent vers lui. Rien d’étonnant, après tout, les gens le reconnaissaient dans la rue, ils devaient certainement être surpris de voir débarquer une star du Quidditch dans un bar allait savoir. Sans prêter la moindre attention aux regards, il se dirigeât vers le bar, tirât un tabouret, et s’installât. D’un petit geste, il appelât la serveuse, qui arrivât tout sourire, et le fixât avec des yeux ronds.

Serveuse : Vous… Vous êtes…
Chaz ; Oui je suis. Un whisky s’il vous plait.
Serveuse : Da… D’accord.

Il la vit retourner vers sa collègue en gloussant, le montrant du doigt. Décidemment, les groupies ne changeraient jamais. Elle revint quelques secondes plus tard, avec ce sourire des plus fasciné, et lui donnât son verre. D’un geste, il levât son verre, et le descendit d’une traite. Elle était restée là, à l’observer, il posât son regard sur elle. Bon, encore une qui allait le coller. Non pas qu’il n’appréciait pas d’avoir des fans, mais leur comportement l’agaçait parfois. Qui sait peut être que mademoiselle pourrait l’aider à se sortir Lou de l’esprit. Non ne pense pas a elle. D’un geste, il lui demandât un autre verre, et lui lâchât un petit sourire, qui la fit glousser de plus belle. Enfin, tout ce qu’il voulait c’est penser a autre chose, tant qu’elle ne glousse pas au lit c’est pas bien grâve.

C’est fou comme parfois certaines filles peuvent sembler idiotes. Toujours pouffant de rire, elle lui amenât son second verre. Bon apparemment, de toute façon, il avait que ça à se mettre sous la dent, alors pourquoi pas. Il n’aurait aucun mal à la faire tomber dans le panneau. Son appartement n’était pas loin, mais au risque de la voir se ramener chez lui tout les trois matins, il pouvait toujours la faire transplaner direct chez lui, et la renvoyer aussi facilement. Mais il n’y avait aucun enjeu là dedans. Une groupie, c’est bien trop facile à avoir, puis elle n’était pas forcement à son goût. Ni même sa copine d’ailleurs, pourquoi pas les deux. He oui, la rançon de la gloire fait qu’on peu faire des choses étonnantes parfois. Les deux filles ne cessait de le regarder, il s’apprêter à rappeler la glousseuse, essayer de voir si son intellect volait aussi bas que ses gloussement, lorsqu’on lui murmurât a l’oreille :

Lilith -Faites attention, elle va vous croquer... Et ensuite, ce sera au tour de ses copines... petit chaperon rouge...J'espère que ce sera plus agréable que la façon dont elles vous regardent et vous bavent dessus.

Un petit sourire montât à ses lèvres. En voilà une au moins qui était de taille. Il posât son regard sur la jeune fille, qui le salué d’un geste de verre, s’éloignant déjà pour prendre place a une table libre. Alors qu’elle lui tournait le dos, il la regardât par-dessus son épaule, détaillant sa fine silhouette du regard. Certes voilà qui est beaucoup mieux. Désolé glousseuse, mais ce sera pour la prochaine fois, et encore si j’ai vraiment rien à me mettre sous la dent. Il levât son verre, et à nouveau le descendit d’une traite, le liquide chauffant agréablement dans sa gorge. Avec un sourire, il rapellât la serveuse, qui accourut comme s’il avait utilisé un sortilège d’attraction, levant déjà la bouteille. Il la stoppât d’un geste.

Serveuse : Vous ne voulez pas…
Chaz : Non merci, laissez moi la bouteille et un verre supplémentaire.
Serveuse : Vous êtes sur, vous ne préférez pas que je vous serve ?
Chaz : Non je préfère pas non.

Avec une moue boudeuse, elle s’éclipsât, revenant avec une bouteille pleine, et un verre supplémentaire. Il s’apprêtait à se lever, mais elle lui attrapât la main. Immédiatement, il la retirât, lui lançant un de ses regards qui signifie : « attention je peux mordre ».

Serveuse : Je voulais juste vous demander si… Si je pouvais avoir un autographe. Je vous ait vu tout à l’heure à la télé, vous êtes formidable…

Et bla bla bla. Bon s’il ne la stoppait pas tout de suite, il savait qu’il en avait pour une heure a se libérer. Et d’ici là, peut être que la douce demoiselle qui s’était installé plus loin aurait disparut. D’un geste de la main, il posât son index sur la bouche de la serveuse, lui infligeant le silence, et avec un sourire charmeur, il lui lâchât tout simplement :

Chaz : Si tu es sage.

On sait jamais comment finira la soirée, au pire, il reviendrait vers elle plus tard. Il se levât et se dirigeât alors vers la table ou cette mystérieuse jeune fille s’était installé. Sans dire un mot, il s’assit a sa table, servit le wisky dans les deux verres, et lui en tendit un avec un léger sourire.

Chaz : Vous m’accompagnez ? Je vous le doit bien, vous venez de me sauver d’un ennuie mortel.

Petit sourire charmeur, il ne fallait pas non plus aller trop vite en besogne. Si elle acceptait, alors il envisagerait la suite.

Lilith -Avec plaisir...

Voilà qui commençait bien. Son petit sourire, l’encourageât un peu plus. Il leva son verre en même temps, et alors qu’elle sirotait la boisson, il s’enfilât le troisième verre de la soirée. Il savait comment se terminerait la soirée pour lui, certainement avec une bonne gueule de bois, le tous était de savoir si elle serait toujours a ses côtés. Il se resservit un verre, mais il n’y touchât pas de suite. Pas besoin d’aller trop vite, sinon, il ne tiendrait plus la route, et il fallait quelque peu que son esprit reste clair pour séduire la jeune fille. C’était une chose dont il n’avait pas l’habitude, il n’avait jamais été un mec à filles, mais tout avait changé depuis Lou. Son regard se vidât l’espace d’une seconde alors qu’il pensait a elle, et il préférât descendre son verre d’un trait. Il n’avait pas remarqué la miss glousseuse, qui apparemment faisait tout son possible pour se rapprochait de lui, continuait de le dévorer des yeux.

Lilith -Et bien et bien... Au vu de son regard, je dirais que vous ne vous seriez pas ennuyé, petit chaperon rouge... Elle prévoyait beaucoup de choses pour vous... Mais le vilain chasseur lui a piqué... sa "proie"... qui lui ramène une jolie boisson destinée à faire rire les autres...

Il lui fit un petit sourire charmeur. S’il ne ce serait pas ennuyé ce n’était pas dit. Non, il aurait passé une bonne nuit surtout, mais son objectif avait changé. Pas sur la finalité de la soirée, mais sur la fille qui l’accompagnerait. Apparemment, elle était bien l’une des seule a ne pas savoir qui il était dans ce bar. Ca ne mettait que plus de challenge pour lui. Pourtant, il ne comptait pas garder le secret bien longtemps, si ça devait lui être utile, autant s’en servir.

Chaz : Je suis sur que le chasseur n’est pas… Si vilain que ça. Et je dois avouer que je préfère cent fois me retrouver avec le chasseur que dans le ventre du loup.

A nouveau, il lui fit un de ses sourires, et il lui remplit son verre. Il jetât un regard vers le bar, le loup discutait avec son amies, jetant des regards de foudre à la jeune fille qui partageait sa table. Elle ne devait pas se douter que le simple fait de discuter avec lui, du fait qu’il lui paye à boire, attisait la jalousie de nombreuses filles. Si elle avait pris la peine de décrocher son regard de lui, elle aurait remarqué qu’il n’y avait pas que les filles qui le regardait d’un air bizarre, mais que quelques hommes, certainement fan de Quidditch, discutait a voix basse, le montrant parfois du doigt. Lui il avait l’habitude de tout cela, il n’y faisait plus attention, mais le remarquerait elle ? En attendant, pour l’instant, les autres il s’en foutait, il n’avait qu’une seule chose en vue, et c’était elle. Faisant tourner le liquide dans son verre, il lui demandât avec un regard sourieur.

Chaz : Et j’imagine que le chasseur doit bien avoir un prénom à la hauteur de sa beauté.

Oui carrément, on y va franco. Il voyait qu’elle n’était pas insensible à son charme, et il saurait bien vite s’il allait trop loin. Et puis, il ne disait que la vérité, elle était très belle, et lui non plus n’était pas insensible à ça.

Lilith -Tout dépend ce que l'on fait au chasseur... Vous dites que vous préférez le chasseur au loup... Mais qui vous dit que le chasseur ne vous croquera pas, petit chaperon rouge?

Il la regardât avec un petit sourire en coin. Au moins, elle n’avait pas froid aux yeux. Il reposât son verre sur la table, décidé à ne pas s’imbiber trop vite, car la soirée semblait prendre une tournure intéressante. Il se mordillât légèrement la lèvre, et se penchât vers elle afin de murmurer.

Chaz : Je dois avouer que je ne me suis pas posé la question. Mais qui vous dit que je ne serais pas ravi que le chasseur me morde.

Un petit brin d’arrogance dans le regard, cette expression qui le faisait ressembler a Dakota en quelque sorte. Il reprit son verre, et en vidât le contenu. Il la détaillait du regard. Y avait pas de doutes, elle lui plaisait, une jolie blonde, sexy à souhait, et plus ils parlaient, même si pour l’instant on pouvait simplement dire, qu’il se cherchait l’un l’autre, plus il la trouvait a son goût. Lorsqu’il lui demandât son prénom, il ne pus pas ignorer le fait que le compliment lui plaisait. Son petit sourire, le faisait légèrement craquer, pourtant, il gardait une contenance.

Lilith -Vil flatteur... le chasseur se prénomme Lilith...

Chaz : Enchanté Lilith.

Il remplit à nouveau son verre et le levât pour la saluer, et il trempât juste le bout de ses lèvres dans le liquide ambré. Ca commençait à devenir intéressant, il aurait été dommage de tout gâcher pour abus d’alcool. Il reposât la bouteille a sa disposition, si elle en voulait, elle se servait rien de plus simple, il n’allait pas la forcer. Apparemment, elle semblait avoir remarqué que les regards se tournaient beaucoup dans leur direction. Et elle le fixait sans le lâcher des yeux, lui faisait de même, le regard charmeur, le petit sourire toujours accroché aux lèvres. Il la laissât s’approcher de lui sans brocher alors qu’elle lui murmurait a l’oreille :

Lilith -Dites moi... depuis quand le petit chaperon rouge possède-il un balai et joue au Quidditch? Et pensez vous qu'il m'avouera son prénom, lui aussi?

Lentement, il baissât la tête, laissant échapper un petit rire. Alors elle l’avait reconnu. Il relevât son regard qui avait toujours cette étrange lueur verte, et le plantât dans le sien.

Chaz : Alors comme ça, vous m’avez reconnus ? Pour vous répondre, je joue depuis plus de 15 ans maintenant, et mon premier balai remonte a peut près a cette époque. Quand a mon prénom, si le chasseur est si malin, il devrait le savoir.

Il lui adressât un nouveau sourire, laissant à nouveau glisser le liquide ambré entre ses lèvres, avant de glisser sa main jusqu’à la sienne. Lentement, il l’attrapât dans la sienne, et les yeux dans les yeux, il lui dit tout simplement.

Chaz : Mais je vais t’aider, vu que je pense que le vouvoiement n’est plus de rigueur. Chaz Pablo Almadovar, enchanté de rencontrer un chasseur aussi charmant, Lilith.

Il portât sa main à ses lèvres, et y déposât un baise main. Une simple marque de politesse envers une femme qui méritait tant d’attention, mais certain pouvait y voir un peu plus. Attendons de voir ce qu’elle verrait caché derrière tout ceci. En attendant, glousseuse, elle avait compris en voyant le regard doux qu’il jetait à Lilith que la partie était perdu d’avance, et elle la fusillait du regard.

Lilith -Tant mieux... Le chasseur aime la viande...

Il ne put s’empêcher de rire, lorsqu’il la vit faire se mouvement de mâchoire qui lui prédisait long sur le futur de cette rencontre. Il ne pouvait s’empêcher de jouer son jeu, trouvant cela ma foie bien intéressant, mais pour lui, il n’y avait plus aucun doute. La partie était gagnée. L’alcool aidant, lui qui n’avait pas pour habitude de partir en chasse après les filles, se laissait aller à ce que lui dictait son corps.

Lorsqu’elle lui demandât son prénom, il fut quelque peu surpris. Elle était peut être native d’ici, mais n’avait pas du passer ses derniers temps aux états unis. Il passait souvent en boucle à la télé, elle ne pouvait pas l’avoir raté, mais de la a retenir son nom. Il lui donnât sa réponse, continuant de faire agir son charme, remplissant un nouveau verre. Lorsqu’elle entendit son nom, il remarquât le petit temps d’arrêt, mais fit mine de ne pas le relever, alors qu’il lui déposait un baise main. Elle attirât à son tour sa main vers ses lèvres, pour y déposer un baiser. Le sourire qu’il lui lâchât était des plus significatifs. Pas besoin de chercher bien loin : tu me plais beaucoup. Il prit à nouveau son verre, et fit glisser l’alcool dans sa gorge, le réchauffant un peu plus.

Lilith -Je suis enchantée aussi, Chaz. Tu es le premier petit chaperon rouge aussi... charmant à qui je parle...Je peux te poser une question?

Chaz : Bien sur.

Lilith -Je crois que la guerre entre les loups et les chasseurs est déclarée... Te sens-tu prêt à jouer le trophée de la victoire?

Elle s’était penché vers lui pour lui murmurer ça, et avec un sourire, il se retournât vers la glousseuse qui les regardait d’un œil noir. Il se retournât vers elle un sourire malicieux sur les lèvres.

Chaz : Je serait ravi de voir ça, surtout si c’est toi qui gagne a la fin.

La glousseuse qui les regardait toujours avec hargne, s’était dirigé vers une table dans le dos de Lilith, pour débarrasser. Et elle se dirigeait maintenant vers eux. Chaz détachât son regard de la belle blonde, et la vit arriver a sa hauteur. Il la surveillait craignant une quelconque attaque de sa part. Après tout on ne sait jamais. Et comme il l’avait prévu, arrivé à hauteur de Lilith, elle laissât glisser son plateau. Chaz sortit immédiatement sa baguette, stoppant la chute dans les airs, avant que le liquide contenu dans les verres ne se déverse sur Lilith. Il se levât, redressât le plateau, le callant à nouveau dans les bras de glousseuse. Avec un regard qui en disait long, il lui lançât :

Chaz : Tu n’as pas été très sage je trouve. Il faudra attendre pour l’autographe.

Lentement, il se dirigeât pour se positionner aux cotés de Lilith, il lui attrapât la main, et dit tout simplement :

Chaz : Pas besoin de guerre, tu as gagné. Vien on va se trouver un endroit plus… Calme.

Plus calme, plus approprié a la suite des événements. Il songeait à son appartement, a moins qu’elle n’ait mieux à lui proposer. Il déposât son argent dans le plateau de la serveuse, et fit se lever sa compagne, pour la faire sortir du bar. Une fois dehors, il se retournât vers elle, le sourire charmeur toujours accroché aux lèvres, et dans un murmure lui dit :

Chaz : Une idée ?

Main dans la main, yeux dans les yeux, elle se laissât entrainer par lui à l’extérieur. La glousseuse les fixât alors qu’ils quittaient le bar, la mine déçu d’avoir laissé échapper un si gros poisson. La fraîcheur de l’extérieur le fit frissonner, et lorsqu’il lui demandât tout simplement si elle avait une idée, malgré le fait que lui en ait une, il voulait lui laisser le choix. Il la sentit se rapprocher de lui, il en éprouvait une certaine satisfaction, et ses mots lui tirèrent un petit sourire.

Lilith -Nous serions à Salem, je t'aurais donné quelques adresses mais... je ne connais pas très bien New York... Enfin, j'ai aussi des adresses mais...

Elle avait donc été à Salem, voilà une chose de plus qui leur faisait un point en commun. Il avait planté ses yeux dans les siens, laissant entrevoir une petite lueur de ce qu’il lui avait prévu, et il la laissât passer son doigt sur sa mâchoire sans broncher.

Lilith -Mais je pense... qu'il y a autre chose de prévu, non?

Petit sourire. Bien sur qu’il y avait quelque chose de prévu. Pourquoi s’en priver. Elle était là, elle ne le repoussait pas, il ne voyait pas pourquoi il laisserait passer sa chance. Surtout que ce n’était pas comme d’habitude. Elle avait un truc de plus que les autres. Elle lui plaisait, autant physiquement que mentalement, ce qui n’enlevait rien a son charme. Il la fit s’avancer vers un coin sombre avant de reprendre la parole. Ils étaient tout de même en pleine rue, il ne fallait pas se faire remarquer par des moldus. Une fois à l’abri des regards, il se plaçât face à elle, plaçant une main sur son épaule.

Chaz : J’ai bien une petite idée.

Lentement, il l’attirât contre lui, posât sa main libre sur sa joue, et approchât son visage du sien pour déposer un baiser sur ses lèvres. D’abord calme, doux, pour devenir plus intense. Alors qu’ils se laissaient aller a se baiser partagé, il la fit, transplaner, la gardant près de lui. Lorsqu’ils rouvrirent les yeux, et que leurs lèvres se décollèrent, ils se trouvaient dans son appartement. Il lui fit un sourire, faisant glisser sa main dans ses cheveux. Il sentait les effets de l’alcool qui enivraient son corps, cependant pas assez pour lui faire tourner la tête. Il savait ce qu’il faisait, et pour une fois, il le faisait non pas pour oublier mais parce qu’il en avait réellement envie.

Chaz : Un dernier verre pour la route, ou tu as une autre idée en tête ?

Avant même qu’elle est répondu, à nouveau, il fondit sur son visage, déposant d’une caresse ses lèvres sur les siennes, caressant sa langue dans un mouvement précis et emplis de tendresse, laissant ses deux mains glisser dans son dos. Elle avait gagné la première guerre, maintenant c’est avec lui qu’elle allait lutter.

Il eut un sourire amusé, alors qu’elle lui signifiait qu’il serrait fatigué bien avant elle. Tant mieux, cela voulait dire que ca allait durer, car malgré la fatigue du match, la fatigue morale, celle provoquée par l’alcool, il tenait encore la route. Ce n’est pas pour rien que c’était un grand sportif. Elle lui rendit son baiser, alors qu’il défaisait le lacet de sa robe. Lorsqu’il s’écartât, plantant son regard dans le sien, il appréciât ce qu’il observait. Elle avait ce sourire à croquer, ce petit air mutin sur le visage, cette lueur de défie. Il attaquât le premier, mais c’est elle qui prit la suite. Il observât ses bretelles glisser lentement sur ses épaules, laissant peu à peu découvrir sa peau. Il la regardait faire d’un regard envieux, se mordant la lèvre, son corps en effusion, son cœur battant à s’en faire rompre. Sa respiration s’accélérait progressivement, alors que la robe semblait vouloir prendre tout son temps pour aller rejoindre le sol.

Lilith -Je suis le chasseur... Mais... Ce n'était pas toi ma proie... Toi... Tu es ma récompense... Mais si tu insistes...

Il laissât échapper un petit rire, alors qu’elle fit glisser ses mains sur son torse, faisant remonter son T-shirt. Il se laissât faire, appréciant la caresse. Pour l’instant, il la laissait faire, ses mains le long du corps, se retenant un maximum afin de faire grimper le plaisir. Elle dut se glisser sur la pointe des pieds, pour atteindre son épaule avec ses lèvres, se retenant a lui, il passât ses main dans son dos, pour la maintenir contre lui, fermant un instant les yeux, sentant des frissons parcourir sa colonne vertébrale, montant, redescendant plus bas, la ou toute la tension était réunis.

Lilith -Ce n'était pas toi qui savais quoi faire ce soir?

Encore de la provocation. Sans dire un mot, un simple sourire envieux se dessinant sur son visage, il fondit sur ses lèvres, lui donnant un baiser emplis de fougue. Il caressait le bout de sa langue avec la sienne, tout en délicatesse, pour y mettre plus de passion ensuite, ses mains glissant du bout des doigts sur ses courbes délicieuse. Il écartât son visage du sien, juste laissant assez de place pour remuer ses lèvres, la tenant toujours fermement contre son corps.

Chaz : Tu n’as encore rien vu ma belle…

Il fit glisser sa tête dans son cou, ce qui fit que, malgré le fait qu’elle soit sur la pointe des pieds, le fit se courber quelques peu. Il fit glisser ses mains dans son dos, passant sur ses fesses, pour atterrir sur ses cuisses. D’un geste, il les relevât, les plaquant sur ses hanches, la remontant à sa hauteur, faisant glisser sa langue dans son cou, sur son épaule, et pour qu’elle puisse libérer ses mains. Il plantât son regard fiévreux dans le sien, et la tenant fermement contre lui, rejoignant à nouveaux ses lèvres, il fit quelques pas en direction du canapé. Il se penchât en avant, l’allongeant délicatement dessus. Il lui fit un sourire, en se pressant contre son corps. Il se mit alors en devoir de parcourir son corps du bout des lèvres, glissant dans son cou, sur le relief de sa poitrine, ses mains rejoignant le balai alors qu’il glissait vers son nombril.