TERREUR A LA BIBLIOTHEQUE

Invité

[HJ : ce RP est la suite de " RETROUVAILLES DESAGREABLES " ici ]

Lilt était déjà partit à la bibliothèque rendre son maudit bouquin. Comment se faisait-il qu’une fille aussi frêle marche aussi vie ? Il n’allait quand même lui courir après, ce n’était pas son toutou et il n’était à sa merci.

• Oh la bibliothèque en plus, elle aurait pas trouver pire, j’peut même faire semblant d’y être aller par hasard.*

Il ne pouvait donc pas rentrer. Il fit les cent pas devant la porte pendant au moins dix minute. Toujours rien. Cinq minute après, rien. Non mais il devait avoir l’air malin de tournait en rond comme ça. Pathétique, sûrement ce qu’aurait dit Arya. Puis bon ça faisait un moment qu’elle était rentré, il pouvait la rejoindre sans qu’elle pense qu’il l’avait suivit. Il avait sa fierté tout de même. Il poussa la lourde porte et rendra dans la pièce. Rhooo il détesté la bibliothèque. La seule fois en six ans où il avait mis les pieds, c’était à cause de Lily en plus. Il ne comprenais pas comment des gens d’esprit pouvait passer de longue heures dans ce lieu triste et ternes. En plus les bouquin magique sa lui filait les jetons, ses machins ambulant prés à vous mordre.

* Où est-elle passé ? *

Bien sur avec la poisse qu’il avait elle devait aller s’être fourrer tout au fond. Bon ok, il voulait aller lui parlait, mais il ne voulait pas qu’elle sache qu’il venait pour elle. S’était se montrait faible, et un homme un vrai…. Il dut faire un énorme effort pour réfléchir à trouver une solution à ce promène, tout en avançant dans l’horrible pièce. Puis il l’aperçut enfin le nez fourré dans un étagère. Il se retourna comme s’il parler à quelqu’un qui se trouvait loin.

- Merci Madame…. J’ai trouvé l’étagère qui me faut pour ma punition en histoire de la magie . Puis parlant normalement. Rhoo satané Prof j’en reviens pas que Mr De Hurlevent me colle un parchemin à écrire à cause de mes sales notes. Puis il fit style d’avoir remarqué Asphodèle, juste maintenant Ah tu es là, je l’ignorai. Pour une fois ses répliques n’avait rien de remarque déplaisante ou d’une tentative de séduction. Cas exceptionnel pour le vert et argent. « Maintenant que cette histoire de séduction est oublier «, j’peut te demander un service ? J’ai un parchemin à écrire. Dit-il en soupirant.

Il jouait son rôle à la perfection. Puis en plus s’était crédible il avait des notes détestable.

Asphodèle était allé s’enterrer au fin fond du fond de la Bibliothèque, dans le rayon d’histoire de la Magie où les livres désespéraient d’être jamais empruntés. L’endroit avait quelque chose de grisant pour elle. L’éclairage était suffisant mais pas trop fort (elle n’appréciait guère les lumières trop vives). Les rayonnages s’étiraient à perte de vue autour d’elle, imposants. Les Livres aux couleurs rouge, cuir et vert sombre s’alignaient sans fin, mêlant leurs teintes. La frêle Asphodèle semblait presque écrasée devant cet imposant mobilier mais elle aimait ce sentiment qu’elle avait de n’être qu’un atome indissociable d’un tout quand elle était là, fragile et en même temps si épanouie. C’était comme si elle avait été tous ces livres à la fois. Cela lui donnait une impression de puissance complètement irrationnelle et incompatible avec son sentiment de vulnérabilité. Où aurait-elle pu se réfugier sinon ici. Là où tout était possible…

« Ah tu es là, je l’ignorai »

Asphodèle sursauta et faillit faire tomber l’énorme bouquin soporifique qu’elle avait choisi pour oublier la petite scène avec Will dans la salle commune.
Il l’avait suivie.

« Maintenant que cette histoire de séduction est oubliée «, j’peux te demander un service ? J’ai un parchemin à écrire »

Mais bien sûr comme si elle allait gober ça. Will ne baissait jamais les bras. Pas SON Will. Ou plutôt pas le Will qu’elle connaissait. Il continuait de la mener en bâteau, mais cette fois Asphodèle ne le prit pas si mal qu’à l’accoutumée. Elle avait tournée la page.

‘Je ne vais pas faire tes devoirs à ta place…’

La voix de la jeune fille était un peu cassée, comme si elle avait pleuré mais ce n’était pas le cas. Jusqu’à ce jour elle n’avait jamais pleuré, elle n’allait pas commencer maintenant. Asphodèle fut surprise d’entendre le timbre de sa propre voix. Elle prit une profonde inspiration. Elle ne devait pas se montrer faible.

Elle ne s’était toujours pas retournée, faisant mine de chercher un livre dans le rayon. Il n’y avait quasiment personne dans la Bibliothèque à cette heure-ci et particulièrement dans ce rayon où l’on ne voyait déjà personne aux heures de grandes fréquentations.

Il lui faudrait un peu plus de courage que ça si elle voulait affronter William Slayers et en ressortir vainqueur. Il était juste derrière elle. Tout proche.

Elle rangea le pavé qu’elle avait à la main et fit volte-face. Il était vraiment très près et elle se sentit un peu prise au piège, osant à peine soutenir son regard.

Il avait quelque chose d’étrange. Elle n’aurait pas su dire quoi. Peut-être était –il furieux pour le baiser (ça elle aurait du le prévoir). Si s’était le cas, c’était une colère froide et mauvaise. Le genre qui ne marque pas les traits du visage, leur laissant même une apparente douceur, mais qui est plus terrible que tout en fait. Devait-elle avoir peur ? Comment le savoir. C’était un autre William qui se tenait devant elle. Un William qu’elle ne connaissait pas ou qu’elle n’avait fait qu’entre apercevoir jusque là. Peut-être le Will qu’elle attendait. Qui aurait pu le dire ?

Se rappelant de ce qui lui était arrivé la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés aussi proche l’un de l’autre, Asphodèle se dit qu’elle allait discrètement tenir sa main à portée de baguette mais Will anticipa cette réaction.

On ne jouait plus.

Asphodèle se sentit presque menacée. Elle brava le regard du Serpentard avec fierté. Un regard insolent et sans équivoque qui voulait dire « tu n’oseras jamais ». Il ne pourrait pas s’y tromper.

Elle se sentit si fragile soudain. Il avait suffit qu’il apparaisse pour que son impression de puissance s’envole comme les brume d’un rêve. Elle se savait assez aguerrie comme sorcière pour lui faire face mais s’il n’était pas question de magie elle ne se sentait pas de lui tenir tête. Pas cette fois ci. La journée avait été longue pour elle. Il aurait le dessus quoiqu’il arrive. Le regard de la jeune fille était pareil à celui d’un animal sauvage acculé par son chasseur. Elle ne céderait pas même en sachant que c’était perdu d’avance ; elle lutterait. Si elle était la proie, elle serrait de ce genre de proie dont on salue la ténacité et qu’on garde en trophée.

Invité

‘Je ne vais pas faire tes devoirs à ta place…’

Oh elle avait encore tout compris de travers. Pour une fois, une fois seulement en six ans d’existence à Poudlard, il se montrait gentil avec une fille ailleurs que sur l’oreiller, et pour cette unique fois il avait fallait que sa tombe sur Asphodèle. Asphodèle qui ne s’en s’apercevait même pas. Mais qu’est ce passait dans la tête de William ? Des filles il y avait par centaine dans l’école, alors pourquoi elle ? Pourquoi vouloir à tout prix la rattraper et pas la laisser penser qu’il était un goujat ? La solitude lui pesait peut-être en fin de compte. …

Le vert et argent avait toujours sut ce qu’on disait de lui, coureur, cancre, enfoiré affectif… Mais jamais ça ne l’avait contrarié au point de faire des efforts de sentimentalisme. Peut-être parce que jusqu'à présent il ne s’était attaqué qu’as des cas perdu d’avance comme Anne Rosenberg, ou des filles facile comme Key ou Arya. C’était plus facile pour lui, ainsi il savait qu’elle ne s’attacherait pas et il préféré ça à se montrer vulnérable. Mais Lily était différente, il ne savait pas trop en quoi, mais elle était différente. Et il savait que s’il n’échangeait plus jamais de réplique cinglante avec Miss Parfaite, cela lui ferait comme un vide.

Voilà là raison qui avait poussait William a venir jusqu’ici. Etait-il amoureux ? Réfléchit. Non, non, non, certainement pas… Si ?? non, non, il chassa cette idée de son esprit. Impossible, l’amour était une forme de faiblesse. Il s’était attaché un point c’est tout, un peu comme l’affection qu’il avait pour ses sœurs.. Oui s’est sûr, ça ne pouvait être que ça.. Le jeune sorcier observa la jeune fille, elle était plongé dans l’étagère comme si sa l’intéressait réellement. Quoique…en connaissant Miss Bouquin ça devait réellement être le cas.

* Aller Lily arrête de faire la gueule, j’suis à la Bibliothèque EXPRES pour toi, rhooo tu pourrait faire un effort. *

IRRISISTIBLE ~~ J’ne veux pas qu’tu m le fasse, j’suis pas un gosse. Non j’me suis dit qu’tu pourrai me montrer ce dont une Nospheratruc est capable. Il avait dit cela comme une tirade mais ça résonnait plus comme un « on fait la paix «.

Puis soudain William se rendait compte qu’il était seule avec Miss Glaçon dans le rayonnage. Rayonnage étroit et intimiste d’ailleurs. Les deux élèves étaient très proche l’un de l’autre.

* Oh non elle va flipper *

Le vert et argent n’avait eut nullement l’intention de coincer Lily pour profiter d’elle. En plus dans la bibliothèque quel idée répugnante, même un cimetière aurait été un meilleur endroit. Puis ce donner en spectacle dans un endroit plein de monde à proximité, s’était pas son truc. Etant donné que la dernière fois qu’il avait essayer de l’embrasser , il s’était pris un sortilège en pleine face, il préféra prendre ses précaution.

IRRISISTIBLE ~~ Accio Baguette Lily.

La baguette de la jeune fille s’envola dans la main de William.

IRRISISTIBLE ~~ Désolé mais un crache limace par an, ça m’suffit

I l observa la baguette de Lily,, elle était plus courte que la sienne, sûrement un vingt centimètre.

IRRISISTIBLE ~~ Moi ma baguette elle fait 30 centimètre .dit-il avec un sourire arrogant.

Aaaah ! Soupir intérieur de soulagement. il avait retrouvai ses répartie de machiste qui l’empêchait d’avoir des sentiments. Bien, donc ouf sauvé il n’était pas amoureux d’Asphodèle, c’était donc juste un peu de fatigue. Enfin c’est ce qu’il se plaisait à croire. Les deux élèves étaient toujours l’un prés de l’autre. Il s’approcha d’elle et sans qu’il ne le veuille vraiment il se regardèrent yeux dans les yeux. . Il n’avait jamais vu qu’Asphodèle avait une espèce de reflet violet, un jolie reflet qui rendait ses yeux unique, attractif et envoûtant.

Il l’aurait volontiers embrassé mais il se contenta de l’observer comme s’il venait d’la voir pour la première fois. Lorsqu’il embrassait une fille s’était toujours lui qui faisait le premier pas, et il se fichait de savoir si la fille était d’accord, ce qui lui avait parfois valut une baffe d’ailleurs. Mais là, il n’arrivait pas à savoir se que voulait Miss Tremblante et ça le dérangeait.

IRRISISTIBLE ~~ Bon on va le faire ce parchemin ? dit-il avec un air amusé puis avec un geste de la main , s’écartant du passage.

En fait un peu comme faisait les gentleman quand il ouvrait les portières aux dames. Epoque que William appréciait car en ce temps là les femmes ne travaillait pas et rester s’occupait de leurs enfants. Pendant que la jeune fille passait et s’en allait donc de cet endroit clos, endroit où il aurait put facilement l’embrassé, il rajouta et lui rendant sa baguette

IRRISISTIBLE ~~Au fait, ya pas d’liste.

IRRISISTIBLE ~~ J’ne veux pas qu’tu m le fasse, j’suis pas un gosse. Non j’me suis dit qu’tu pourrai me montrer ce dont une Nospheratruc est capable.

Asphodèle tiqua. Il lui faisait encore un compliment en douce ou elle hallucinait ? Peut-être que finalement il pouvait se montrer attentif parfois et même touchant sous son masque de jeune mâle dominant débordant d’orgueil.

Touchant c’était le mot. Non pas qu’il ait eu l’air pathétique au contraire mais pour Asphodèle, le voir entrer dans la salle des tortures (comme il devait sûrement surnommer la Bibliothèque), c’était comme se recevoir une flèche en plein cœur. Vous voyez de quel genre de flèche je parle.
Par chance Asphodèle n’enlèverait jamais son armure qui aurait put parer n’importe quel coup. Si Cupidon avait envie de se faire une brochette d’Asphodèle, il faudrait d’abord qu’il lui retire son blindage.

IRRISISTIBLE ~~ Accio Baguette Lily.

Ça en devenait inquiétant. Elle était donc si prévisible ? Il la connaissait donc si bien ? Pas possible. Le vert et argent avait simplement du se rappeler de leur petite ‘mésaventure.

IRRISISTIBLE ~~ Désolé mais un crache limace par an, ça m’suffit [ …] Bon on va le faire ce parchemin ?

Ouf ! c’était bien ça. Il ne lisait pas en elle comme dans un livre. Se dire ça rassura la jeune fille et elle put regarder William plus posément. Elle ne l’avait jamais remarqué mais parfois (et c’était le cas en ce moment) le garçon pouvait avoir un regard incroyablement pénétrant. Ses yeux s’étaient assombris. Il avait quelque chose de particulièrement ténébreux et intense. Asphodèle ne pouvait plus détacher son regard de lui et pendant un bref instant…

Il semblait à la jeune fille que son cœur s’emballait si fort que d’un instant à l’autre il cesserait de battre. Que lui arrivait-il ? Elle n’avait jamais été cardiaque qu’elle sache ? Peut-être était ce simplement le résultat d’une journée éprouvante.

Ouf. Une fois de plus Will brisait la glace et venait à sa rescousse. Asphodèle se ressaisit.

‘Dans ce bouquin il y a tous les sujets abordés en cours d’Histoire depuis le début de l’année. Je pense que le professeur Hurlevent a du le consulter.’, elle s’installa à une toute petite table et ouvrit le tome à la table des matière, ‘si tu veux on peut l’utiliser…c’est quoi ton sujet ?’

Elle ne savait plus trop comment dire les choses de peur de froisser l’égo de Will. Bien sûr qu’elle savait qu’il n’était pas un gosse et qu’il pouvait se débrouiller tout seul. Mais elle était ravie qu’il lui demande son aide.

Il se mirent au travail puis au bout d’un petit moment :

IRRISISTIBLE ~~ Au fait, ya pas d’liste.

*C’EST VRAI IL N’Y EN A PAS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Euh, je veux dire, ah bon, il y a pas de liste. Je ne vois pas pourquoi il me reparle de ça, c’était pas si important j’ avais dit ça comme ça. MAIS QUAND MEME IL NE FAISAIT PAS DE …donc ce devoir d’Histoire…’

Will avait dit ça l’air de rien. C’était au tour d’Asphodèle de faire une petite concession.
Elle leva un regard mi-timide mi-canaille sur le garçon, et un sourire espiègle au lèvre :

‘Au fait…je ne faisais pas la tête..tu sais pour l’autre fois…’

Invité

‘Dans ce bouquin il y a tous les sujets abordés en cours d’Histoire depuis le début de l’année. Je pense que le professeur Hurlevent a du le consulter.

Argh ! Tout les sujet depuis l’début l’année ! Sa devait être PA-SIO-NNANT ! William flippa l’espace d’une minute, elle allait pas juste lui filer le bouquin et le laissa là avec ce truc ? ???De toute façon si c’était le cas, il ne resterait pas longtemps dans la salle de l’horreur.. Il fût rassuré de voir Miss Intello s’asseoir à une table, elle ne le laisserait pas seul.

‘si tu veux on peut l’utiliser…c’est quoi ton sujet ?’

Son sujet ? Son sujet.. Réfléchit.. Très bonne question !! Il était dans le merde. William détestait tellement l’histoire de la magie qu’il ne souvenait même plus du dernier cour qu’il avait écouté. Paniqué, mais ne laissant rien paraître, il se demanda bien quel sujet choisir. Oh et puis zut, dans quel merde il s’était foutue ! Voila maintenant en plus il devenait mazo à s’inventer des devoirs supplémentaire qui n’existé pas.

IRRISISTIBLE ~~ L’Epoque du romantisme moldus.

Bon d’accord s’était à chier comme sujet, mais il avait trouvé que ça. Puis s’était plus fort que lui, il devait mettre une pointe de séduction dans ce cour forcé, qu’il s‘était lui même imposé, sinon il finirait pendu à un gros chêne du parc. Non mais là Franchement, William faisait fort !!! Non seulement il avait horreur des cours mais EN PLUS il était à la bibliothèque.

* Vas’y balance ton blablabla d’intello à la con, je m’en réééééjouis d’avance. * pensa –t-il blaser de voir comment la situation se retourner contre lui.

Asphodèle semblait perdu dans ses pensé après que William lui ai avoué pour la liste. Ayant peur de voir sa réputation de coureur partir en fumé, il se sentit obligé d’ajouter.

IRRISISTIBLE ~~ Mais sa reste entre nous….. à part si tu veux qu’une rumeur circule sur ton compte….

Ce n’était très gentil de lui dire ça, mais c’était une protection et il ne s’en voulait même pas . Car sa réputation était en jeu. Il réalisa toutefois qu’il lui faisait confiance ( enfin peut-être ^^ ) car sinon il ne lui aurait pas avouer cela.

‘Au fait…je ne faisais pas la tête.. tu sais pour l’autre fois…’

C’est VRAI ??????? Nooooooooon, trop bien ! Disait-elle vrai ? Sûrement… Peut-être.. Pourquoi pas…. Mais pourquoi l’ avait-elle éviter alors ? Ou alors était-ce son ego qui lui avait fait croire qu’elle ne voulait pas le voir ? Pt’être. Comble du comble pour William, il avait envie d’avoir une discussion avec Aspho.

IRRISISTIBLE ~~ Pourquoi alors ? dit-il l’air surpris. Il soupira, c’était vraiment pénible de ne pas lui dire les chose clairement.

*Oh et puis Zut *

Il mit sa chaise face à Miss-Flavem-Corpus et la fixa dans les yeux d’un regard noir, d’un air contrarie mais sincère.

IRRISISTIBLE ~~ Je ne suis pas gentil, je ne parle pas de moi, j’ne montre pas mes sentiment, et sa changera jamais. Dit-il sur un air menaçant. Mais j’aimerai bien qu’tu m’accepte comme je suis. Ajouta-t-il sur un air très très gentil et sincère. ! Loupé il venait de parler de lui, et rapidement il regarda le gros livre posait sur la table, l’air soudainement très concentrait. Alors qu’est-ce que tu connais sur le romantisme ? J’suis sûr que les filles devait pas être tout le temps plongé dans des bouquin Atroces à cette époque . dit-il en souriant.

En fait, il agissait exactement comme si de rien n’était, il lui avait dit ce qu’il avait à lui dire pour éviter qu’elle le déteste à jamais. Mais il n’avait aucune envie qu’elle fasse de commentaire sur cette révélation.

IRRISISTIBLE ~~ L’époque du romantisme moldus.

Période intéressante se dit la jeune fille. Pas très crédible comme sujet. Ça l’aurait étonnée que le prof d’Histoire lui ait vraiment donné ça mais peu importe ses raisons, si Will voulait faire ça pas de problème pour Asphodèle.
Le Serpentard n’aurait quand même pas…non, quand même pas.

‘Réveille toi Asphodèle.. t’es pas en train de rêver. Est-ce que je suis en train de faire un rêve bizarre ? ça expliquerait bien des choses. Je dois avoir chopé la crève…’

La petite Serpentard revint brutalement à la réalité comme si elle avait subi un volate ascendere.

IRRISISTIBLE ~~ Pourquoi alors ?

Asphodéle crut que son cœur la lâchait. Elle paniqua. Elle ne savait pas quoi répondre. Pourquoi il posait cette question ! Pourquoi il posait des questions ! La pauvre vert et argent se sentit suffoquer, elle ne saurait pas lui mentir, elle ne pouvait même pas le regarder en face. Elle aurait voulu que ce putain de bouquin soporifique l’aspire, disparaître dans un trou de souris, qu’un mangemort entre et lui balance un avada kedavra…quelque chose pour la sauver.
Ce fut encore Will qui vint pour la sauver :

IRRISISTIBLE ~~ Je ne suis pas gentil, je ne parle pas de moi, j’ne montre pas mes sentiment, et sa changera jamais

Pfiou ! Asphodèle avait eu chaud il avait dit quelque chose. Il avait changé de sujet.
Attendez, elle se repassa ce qu’il venait de lui dire. C’était à nouveau ce William Slayers qu’elle ne connaissait pas qui lui parlait. Il se montrait tel qu’il était, sans artifice. Tel qu’elle l’avait souhaité tout à l’heure dans la salle commune.
Elle non plus ne montrait jamais ses sentiments et n’entendait pas changer même si aujourd’hui elle avait déconné à plein tube en ce qui concernait cette règle de sa vie.

Elle regarda William. Ce William qui ne cessait de la surprendre et qui avait commencé (peut être malgré lui) à l’apprivoiser. Elle. Le petit animal sauvage. Fier. Indépendant. Sans attache.

IRRISISTIBLE ~~ Mais j’aimerai bien qu’tu m’accepte comme je suis.

Pour rien au monde elle n’aurait voulu le changer. Elle l’avait tant souhaité. Quelqu’un qui était comme elle. Qui pouvait comprendre sa froideur. Certes Will et elle étaient très différents dans leur façon de faire mais au fond leur problème était le même. Ne rien laisser paraître. Elle savait ce que ça aurait représenter pour elle de se montrer telle qu’elle était, si fragile, devant lui et elle ne mesurait que mieux la valeur des phrases du Serpentard.

La respiration d’Asphodèle s’accéléra comme si elle venait de faire un sprint. Sous la petite table ses mains tremblaient un peu. Elle se fichait qu’il se rende compte de son émoi. Elle lui devait bien ça, il se montrait à jour, elle devait le faire aussi. Mais certainement pas lui répondre quoique ce soit. C’aurait sûrement était la pire des choses à faire. A la place du garçon, elle aurait apprécié que son interlocuteur lui montre se qu’il pensait en acte plutôt qu’en parole. Histoire de ne pas laissait s’installer de malaise.

Alors qu’est-ce que tu connais sur le romantisme ? J’suis sûr que les filles devait pas être tout le temps plongé dans des bouquin Atroces à cette époque

Elle sourit, ses joues étaient cuisantes (par chance sa jolie peau métisse n’était pas du genre à la trahir). Le romantisme en tant que courrant littéraire majeur elle connaissait par cœur bien sûr. C’était intense et sombre , comme Will et elle.

‘Je crois que la femme à l’époque romantique t’aurait plu. Les femmes n’avaient pas vraiment de droit à l’époque, elles étaient la propriété de leur époux. La loi anglaise n’a changée que très tard à ce sujet. Mais pour en revenir au romantisme à proprement parler je crois que ton image du romantisme est à revoir’, fit-«elle amusée mais gentiment. Voilà que ça recommençait. Elle ne pouvait plus se détacher du regard prenant du Serpentard qui semblait-il buvait ses paroles, ‘ Il s’agissait plus d’une philosophie de la vie que d’une conception de l’amour’, elle même n’écoutait qu’à moitié ce qu’elle disait, les paroles se déversait de sa bouche mais tout son être n’était qu’à Will et à lui seul. Elle essayait vainement de se libérer de cette espèce d’emprise qu’il avait sur elle, ‘ il s’agit de célébrer la Nature et de voir le Passé comme un Eden perdu. C’est une philosophie qui s’exerce le plus souvent…. dans la solitude et…la…souffrance.. c’est un style de vie… sombre …et.. intense…’

Elle ne pouvait presque plus aligner les mots les un à la suite des autres.

Invité

Elle ne fit aucune remarque, même cinglante sur un sujet tout autre. Mais il s’aperçut de son émoi, il l’avait touché. Une fille était-elle capable de ressentir des sentiments pour lui ? Non sa c’était impossible, impossible.. Mais peut-être que Miss Solitaire était aussi solitaire que lui ?

* Arrête de penser Wll, sinon t’as tête va exploser, et du pûs va en sortir *

La Miss débitait des paroles à une allure folle, et le jeune homme l’écoutait à moitié.

‘Je crois que la femme à l’époque romantique t’aurait plu.

C’est le seul truc qu’il entendit. Il s’imaginait alors les jolie filles vivant à l’époque qui devait peuplé les rues avec leurs jolie robe, leur style élégant et un respect sans borne pour leur mari. Puis il se rendit compte qu’elle le fixait avec ses grand yeux et qu’elle avait l’air d’être dans un autre monde. Lui faisait-il de l’effet a ce point-là ?? William était impressionné, il avait beau dire qu’il était irrésistible tout au fond de lui ce n’est pas ce qu’il pensai. Et pourquoi cette fille était-elle aussi jolie ?

* Arrête de me regarder comme ça, sinon j’vais fondre comme neige au soleil et tu va prendre peur.. comme toutes les autres *

C’est une philosophie qui s’exerce le plus souvent…. dans la solitude et…la…souffrance.. c’est un style de vie… sombre …et.. intense…’

Etait-il en train d’halluciner où n’arrivait-elle plus à parler ??? Tant mieux pour lui, ce parchemin imaginaire n’était pas passionnant. Le regard violet de la ravissante métisse était beaucoup plus attractifs, elle était là fragile jolie et superbement docile. Il se rappela alors qu’il lui devait un bisou. C’est vrai quoi elle l’avait embrasser de force à la salle commune et il devait lui rendre la pareille. Car c’est toujours à l’homme de faire le premier pas.

Jetant des regard furtif autour de lui il se rendit compte que la bibliothèque s’était vidé et que la seule personne présente était la bibliothécaire qui semblait très occupé. Enfin seul, et donc libre d’être lui même il lui caressât la joue avec le revers de la main, et s’approcha doucement d’elle.

* Si elle me gifle j’devien gai *

Mais Asphodèle semblait tétanisé ! De peur ? De bonheur ? Il n’aurai pas su le dire. Ses yeux était vraiment envoûtant et avec le regard qu’il posait sur elle, elle pouvait sûrement voir le chamalow qu’il était un vérité. Mais à cet instant il s’en fichait, son désir de l’embrassait était beaucoup plus fort. Il se pencha vers elle et ses lèvres touchèrent les siennes. Elle était douces, agréable et si délicates. Contrairement au surnom qu’il lui donnait, Miss glaçon, ses lèvres n’était pas froide.

Elle avait une façon d’embrassé bien à elle, tout en sentimentalisme et en douceur.. William lui était tendre, l’embrassait lui plaisait. Son cœur battait à tout rompre, le bonheur envahissait son esprit sans qu’il puisse y faire quelque chose. Lorsque leurs lèvres se décollèrent, William trouva que ce baisser était trop court. Oui il n’y avait plus de doute elle lui plaisait. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’il était obligé de se dévoilé tel qu’il était vraiment.

*Allez Will on se calme, un homme un vrai ne flippe pas pour si peu. Après tout ce n’était qu’une fille sans…une fille ravissante…euh intérêt, et il y en a des tas…mais aucune fille n’est comme elle….dans l’école ! Olala dans quel merde j’suis fourré. *

Il grimaça, qu’allait-il faire ensuite ? Coucher avec , sortir ensemble , partir ???? Coucher avec ? Sûrement pas elle n’était pas une fille facile ( et donc elle ne considéré pas les hommes comme un jeu ) et faire l’amour avec elle voulait forcément dire partager un moment privilégier d’intimité.. Non il ne voulait pas la faire souffrir, elle ne le méritait pas. Sortir Ensemble ? Non, si …non…pourquoi pas ?…Non.. non vraiment ce n’était pas une bonne idée .

Tel qu’il était aujourd’hui sortir avec une fille voudrait dire la faire souffrir car elle voudrait forcément qu’il soit doux et attentionné. Car toute les filles rêvent d’avoir une espèce de peluche gentille et dégoulinante de sentiment ( beuuuurk ) en guise de compagnon. Partir ??? Non, contrairement pas, après ce que lui avait dit Arya dans le parc ce n’était pas un lâche. Donc la seule chose a faire était d’attendre et de voir la réaction de Miss Lèvres-De-Braise. La gorge serrait il attendait que le couperet tombe.

Asphodèle ne pouvait plus aligner trois mots. Il était assis face à elle. Ça la déstabilisait cette façon qu’il avait de la regarder. Il n’écoutait probablement rien du tout en fait. Aucune importance. Elle même aurait été incapable de répéter ce qu’elle venait de dire si on le lui avait demandé.

La lumière de la Bibliothèque paraissait presque tamisée maintenant. La bibliothécaire avait du éteindre la plupart des bougies et autres sources de lumière, pensant être seule dans la grande salle aux innombrables livres.

Asphodèle était dans son élément. Du moins elle aurait du l’être. Pourquoi fallait-il qu’il lui arrive ce truc bizarre qu’elle ne savait même pas nommer ? Ce devait être la première fois qu’elle ressentait quelque chose et cette expérience était pour elle déjà suffisamment intense. Elle aurait pu s’en tenir là. Se contenter de le désirer ardemment. Presque à en souffrir. Elle ne savait pas ce qu’il lui arriverait si elle cédait à cette envie. Ressentir était déjà une première pour elle. Aimer, encore plus. Pourquoi fallait-il que ce garçon parvienne à lui faire ressentir quelque chose ? Elle n’avait qu’un cœur de pierre a offrir, pas ce cœur de chair et de sang qui cognait furieusement dans sa poitrine. Ce cœur là, elle ne l’avait jamais eut, ce n’était pas le sien.

Partir, elle devait partir mais son corps ne semblait pas vouloir lui répondre.

Lorsque la main de Will toucha sa peau, un frisson la traversa de part en part. Qu’est ce que c’était que ça ? Elle avait si chaud…et elle frissonnait. Les yeux de la jolie Serpentard ne cessaient d’aller et venir des yeux de son beau compagnon à ses lèvres qui se rapprochaient doucement d’elle.
Elle ne pouvait presque plus respirer.

*Qu’est ce qui m’arrive. Reprends toi Asphodèle, tu ne ressens rien…tu en es incapable…tu ne peux pas..tu ne sauras pas… tu…’

Les pensées se précipitaient à toute allure dans son cerveau. Il lui semblait que sa matière grise était en fusion.. elle était incapable de penser… C’était comme si les sensations et les émotions qu’elle avait toujours réprimé, c’étaient emparés d’elle.

‘Non..tu peux encore te battre…ne céde…’

William posa ses lèvres sur celles d’Asphodèle. Un baiser si doux, si tendre…
Des armes contre le sarcasme, contre la froideur, la naïveté. Etc. elle en avait. Elle était forte, elle pouvait tout contrer…
Mais la douceur ,ça, elle ne connaissait pas. Elle n’avait jamais connu (sous quelque forme que ce soit), elle n’avait aucune arme contre ça…Elle n’avait même pas de mot dans son vocabulaire pour la désigner.

Elle se surprit à lui rendre son baiser. Elle n’avait jamais fait ça. Elle devait être d’une maladresse affligeante. Surtout pour un garçon comme Will. Elle se sentait si faible, impuissante mais sa lui était égal. Elle appréciait de le sentir plus fort qu’elle (une aberration pour elle en temps normal).
La magie du baiser s’envola un bref instant. Le temps de rouvrir les yeux. Elle se sentait fiévreuse. William la regardait si tendrement et si ardemment. Mais en même temps il sembla à Asphodèle que quelque chose le tracassait. N’avait-elle pas été à la hauteur.
Elle inspira profondément. Comment savoir ce qu’il désirait vraiment. Impossible. Impossible d’en être sûre à cent pour cent. Autant lui montrait ce qu’elle voulait, et lui laissait le choix d’agir ou pas en conséquence. Elle avait peur d’être trop collante…trop sensible…trop.

Elle baissa les yeux timidement et referma le pavé sans intérêt qu’elle avait pris et se leva pour le reposer dans le rayonnage. De là elle regarda Will. Il s’était levé. Peut-être prêt à partir. Quand elle sentit qu’elle reprenait un peu d’empire sur elle même (elle ne savait d’ailleurs pas si elle devait se réjouir de ce début de retour à la normale), elle posa sur lui un regard qui le suppliait de la rejoindre. Il n’y avait rien d'impératif dans ce regard. Il n’y avait que de la douceur . Will dut le sentir car il la rejoint. Elle n’avait qu’une envie : qu’il la prenne dans ses bras. Qu’ils s’embrassent encore. Qu’elle ressente encore. Juste une fois. Elle ne pouvait pas le cacher. Elle n’essayait même pas à vrai dire. Elle voulait bien ce montrait faible encore une fois…juste pour lui…

Invité

Le couperet restait suspendu au dessus de sa tête, et semblait ne pas vouloir tomber. Asphodèle ne disait rien mais elle semblait aussi ne pas regretter, ce doux baiser. Elle faisant un regard si doux de féline qui traduisait un désir qu’elle avait besoin d’assouvir de nouveau. N’écoutant que ses hormones et plus sa tête qui lui aurait interdit d’être aussi vulnérable, il la suivi dans les rayonnages. Il se cala devant elle, la plaqua contre le mur, et posa ses mains sur ses jolie hanche. Il l’embrassa tendrement dans le cou et lui susurra.

* on n’devrai pas faire ça *

Mais il était évident qu’il n’en pensait pas un mot.. Il remonta jusqu'à sa bouche, puis il recula légèrement la tête en signe de jeu, et il se mordit la lèvre par appétit. Asphodèle s’avança vers lui et leurs lèvres se retouchèrent de nouveau. Ce baiser était encore mieux que le précédent car il savait à quoi s’attendre et le plaisir en était qu’ encore plus grand.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas embrassé une fille avec autant de désir. Cette passion était entrain de le consumait, il avait chaud et tenir Asphodèle entre ses doigt lui faisait un bien fou. Il devait d’ailleurs la serrait un peu trop car il avait peur qu’elle s’évapore, qu’il la perde. Une fois le baiser terminé, qui fût encore trop cour, il l’as pris dans ses bras. Il sentit sa tête sur son épaule, s’était tendre et affectueux. Il l’a lâcha ensuite, fi mine de s’intéresser soudainement à sa montre.

- T’as vu l’heure, on va s’faire tuer par Melle Khâlin [ HJ : non je n’est pas oublier le « a » ]

Il commença à se diriger vers la porte, Lily ne lui suivait pas il se retourna alors vers ele et lui dit en souriant.

- Tu viens ?

Il espéra qu’elle ne s’imaginerai pas qu’ils étaient à présent un couple.. Car lui ne la considéré pas comme sa petite amies, c’était Lily un point c’est tout. Mais bon, il aurait tout le temps de se trituré l’cerveau quand Miss Talon-D’Achille ne serait plus à ses côtés.

Elle put lire dans les yeux de Will que son désir était partagé mais bien sûr lui et elle n’était pas au même niveau question désir. Elle se découvrait à peine, lui se connaissait par cœur. Il se tenait devant elle, bien plus grand et plus fort qu’elle mais elle ne se sentait absolument plus menacée. Elle posait ses mains sur lui. Elle se laisserait entièrement posséder. Elle avait toute confiance en lui. Elle s’abandonnerait. Plus question de lutter au moins pendant le temps d’un baiser.

- on n’devrai pas faire ça

Il la dévorait de ses baisers, elle se sentait brûler de l’intérieur.

‘On ne devrait pas faire ça’
pensa-t-elle comme si la voix de Will avait un écho en elle. Non elle ne le devrait pas c’est bien ce qui rendait la chose si appréciable alors que d’autre n’y aurait vu qu’un simple baiser.

Le monde s’effaça autour d’eux. La Bibliothèque, les livres, la rigueur de l’hiver bulgare et celle de Vlad A Nospheratov, tous ses souvenirs pénibles…plus rien de tout ça n’existait. Will et elle n’existait plus, ils n’étaient plus qu’un.
Ce baiser dépassait en intensité tout ce qu’Asphodèle connaissait ou pouvait imaginer.

Blottis dans la pénombre de la bibliothèque, aucun des deux ne virent les cheveux d’Asphodèle, à l’éclat d’ordinaire blanc de neige, virer peu à peu à un rouge profond et sombre. Les dérapages en métamorphomagie, ça ne lui était pas arrivé depuis la quatrième année. Ses cheveux avaient repris leur apparence normale avant que Will et Asphodèle ne rouvre les yeux.

Il la tenait serrée contre lui. Comme une petite brindille vulnérable. Elle était blottie contre lui, rien ne pouvait l’atteindre, elle se sentait protégée et elle appréciait. ça aussi s’était nouveau.
Les battements de son cœur s’espacèrent peu à peu pour retrouver un rythme normal. La magie s’envolait. A présent il lui faudrait gardait ce baiser dans la petite forteresse imprenable qui lui servait de cœur. Elle remerciait Will pour cet inestimable cadeau qu’il lui avait fait ce soir mais maintenant qu’elle avait repris ses esprits…
Ce souvenir n’appartenait qu’à elle. Elle n’était pas prête à s’engager ou à mener une vie qui pourrait la remettre dans l’état qu’elle venait de quitter.

‘Beaucoup trop intense…. Beaucoup trop sentimentale…ce n’est pas moi…Une Nospheratov ne ressent rien !’

Elle était là , comme sonnée, le baiser lui avait donné le vertige. Mais Asphodèle était de retour et son détachement habituelle aussi. Pas question de reconnaître que William Slayers lui avait fait de l’effet. D’ailleurs le mot « amour » ne faisait même pas partie de son vocabulaire, alors aucun risque pour elle qu’elle en éprouve. Et de toute façon il ne s’était rien passé…

- T’as vu l’heure, on va s’faire tuer par Melle Khâlin

‘C’est vrai, j’avais complètement oublié l’heure. Ça m’arrive tout le temps quand j'suis ici. De toute façon je crois que pour ton devoir tu auras assez d’éléments.’

Ouf, il ne lui demandait rien du tout, il n’essayait pas d’avoir une discussion avec elle. Ce n’était pas pour rien qu’ils étaient amis.

- Tu viens ?

Asphodèle se dirigea alors vers Will et se laissa entraîner. Par chance, la Bibliothèque était vraiment déserte, personne ne les vit sortir ensemble. Elle n’avait déjà pas envie de se justifier aux yeux de Will, alors aux yeux des autres…

*Et puis d’abord se justifier à propos de quoi ?*

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