RETROUVAILLES DESAGREABLES

William Slayers était ce genre de garçons que les autres filles s’arrachaient. On n’y aurait rien enlevé. Une gueule d’ange à vous faire tomber par terre. Ce qu’il fallait d’humour. Un brin (mais vraiment rien qu’un brin) de sérieux. Toujours de bonne humeur et surtout, très audacieux. Voilà ce que vous dirait n’importe quelle fille de Poudlard ou d’ailleurs à qui il n’avait pas encore mis le grappin dessus. Puis il y en avait d’autres, comme Arya Winchester (le genre de filles qui n’avait franchement rien à envier à ce genre de garçons), qui avaient suffisamment de fierté et de discernement pour ne pas tomber dans le panneau sans avoir revu les termes du contrat à leur avantage.

Si on le lui avait demandé (et surtout si elle avait pris la peine de répondre), Asphodèle aurait sûrement dit qu’elle était de ces dernières. Ça faisait presque un an qu’elle était à Poudlard maintenant. Elle avait beaucoup changé depuis son arrivée en Grande Bretagne et plus particulièrement ces derniers mois.

Au fond, elle était toujours la même Asphodèle Nospheratov que celle qui avait passé la grande porte de l’école de Magie en Septembre, c’est juste que depuis quelques mois elle s’autorisait de temps à autre à être plus naturelle ( de temps à autre seulement et pas avec n’importe qui bien sûr).

Elle connaissait William Slayer depuis un an déjà (à peu près) et dès le premier jour, elle s’était dit qu’il était exactement le genre de gars ridicule qui incarnait tout ce qu’elle pouvait détester chez un Serpentard. Puis finalement ils étaient devenus amis.

Il lui était arrivé la même chose avec Anne Rosenberg. Imaginez donc, une Gryffondor, sa meilleure amie (particulièrement depuis qu’elle avait giflé Slayer).

Heureusement pour Asphodèle, son amitié avec Anne ne lui posait pas autant de problème que celle qu’elle entretenait avec William.

* « Si seulement il pouvait sortir de son rôle de dragueur…rien que cinq minutes…rien qu’avec moi. » Se disait la jeune Serpentard qui n’arrivait décidément pas à rentrer dans son cour d’Histoire de la Magie. Même après une heure de tentatives malheureuses, elle n’arrivait pas à dépasser la première page. Ça faisait d’ailleurs trois fois qu’elle relisait la même phrase. « Peut-être que je pourrais essayer une potion…Non, ça ne serait plus tout à fait Will si je faisais ça…. » *

Il y a quelques temps, suite à un malencontreux incident dont elle ne voulait absolument pas se rappeler ( elle s’y efforçait si bien qu’elle y pensait très souvent en fait), Asphodèle avait décidé d’éviter son ami.
Prendre de la distance avait été la meilleure chose à faire à ce moment là.

* ‘Oui…J’ai eu raison de faire ça… donc en 1312 les Mange…je ne pouvais quand même pas le laisser…les Mangemorts… si on ne montre pas la limite à ne pas franchir après c’est …foutus Mangemorts…mais oui je le sais qu’en 1312 blablabla. Ça fait quatre fois que je relis le même passage !’ *

Bien sûr, elle ne l’évitait pas ouvertement (c’était quand même son ami) et c’était d’ailleurs assez difficile d’éviter quelqu’un qui était sans arrêt après elle, et qui, de plus, devait partager les mêmes lieux de vie qu’elle, que ça lui plaise ou non.

Il semblait quand même que depuis leur petit accident les choses se soient un peu calmées entre eux. Elle ne savait pas si c’était du à sa décision de prendre un peu le large avec lui mais, ils étaient devenus plus franchement complices à ce qu’il semblait. Mais Asphodèle n’était pas dupe, elle savait que tôt ou tard William remettrait ça. Il n’était pas dans ses habitudes de lâcher l’affaire comme elle l’avait cru dans un premier temps avant de se rendre compte de son erreur à ses dépends.

Elle devait trouver un moyen. Ce petit jeu commençait à l’agacer sérieusement. Elle en avait marre de l’éviter (il lui manquait un peu à la vérité). Marre de ne pas savoir à quoi s’en tenir. Un jour il ne la lâchait pas d’une semelle, l’autre il le passait à embrasser d’autres filles. C’était une torture, pire que retourner à Durmstrang,avec Vlad Alexandrei Nospheratov ! Elle en avait marre d’être toujours sur ses gardes avec lui, attendant le moment fatidique où elle aurait la preuve que la période bénie d’accalmie qu’elle connaissait en ce moment n’était rien de plus qu’une nouvelle façon de la mettre en confiance pour mieux l’avoir ensuite.

Elle souffla un bon coup pour chasser toutes les pensées parasites qui l’empêchaient de potasser ses cours. Les examens approchaient, elle devait se recentrer. Ça y, elle pouvait tourner la page.

* ‘Donc en 1313…’ *

Invité

Pff, quel ennui. Pourquoi fallait-il que tout le monde soit en train de bosser ? Grr, on se serait cru dans la salle commune des bouffon d’or. Partout dans la salle commune de Serpentard, le jeune homme voyait des gens révisant. Bon d’accord on était en mars et les examens approcherait vite. Et alors, ratait ses exam. y’avait pire quand même dans la vie. En plus, la plupart des filles étaient montés dans leurs dortoirs. Encore une règles qui énervait le jeune homme. Pourquoi les dortoirs n’était-il pas mixte ? Au moins, il aurait eut le plaisir de côtoyer les filles plus longtemps. Bien sûr il n’avait pas pensé qu’un dortoir mixte signifiait qu’il y verrait des filles en tenue légère. Non mais qui va croire qu’il n’avait pas pensé à ça.

Il s’apprêta alors à se diriger vers son dortoirs, puis en se relevant il aperçut Asphodèle…entrain de réviser. Normal pour Miss intello. Il s’en voulait un peu de ne pas l’avoir remarqué avant, car il venait de s’ennuyait depuis plusieurs heure pour rien. Il avait bien remarqué que la jeune fille l’ignorait depuis ses derniers jours. Sûrement était-elle encore vexé pour le Flavum Corpus. Rhoo petite nature, il allait lui faire oublier ça rapidement. S 'approchant d’elle avec un regard malicieux et il enleva le livre des yeux . Il tenait le bouquin avec le bout de ses doigts et le garder en l’air comme sil s’agissait d’une immonde peau de bananes.

- Qu’es-ce que c’est qu’ce truc ? Tu ne devrai pas lire autant, ce genre de machin sa fait des lésion irrécupérable au cerveau, surtout pour une femelle. Dit-il avec un air de dégoût.

Non mais s’est vrai quoi étudiait sa servait à rien. Surtout que Miss Distrayante était assez intelligente comme ça. Elle n’avait pas besoin de s’abrutir davantage avec des bouquin aussi soporifique. Puis comme il faisait avec tout le monde, il s’assit à côté de Lily sans lui demandait son avis. Il la regarda avec un grand sourire

- Hey Princesse, tes cheveux sont redevenu aussi beau que la neige alors pourquoi tu m’évite. Levant un sourcil provocateur. T’as peur de pas pouvoir éviter de succomber à mon charme ???

Le jeune homme était content il y avait beaucoup de gens autour d’eux, Miss Bouquin n’aurai jamais le toupet de lui lançais un sort. A contrecœur, il décida de se montrait plus gentil qu’a l’accoutumé,. Et oui il en avait marre de passer ses soirée à se faire chier. Seth avait mieux à faire avec Sally, et Arya….. enfin c’était Arya donc il n’avait aucune envie d’la voir pour l’instant.

- Aller quoi c’est vrai, tu va pas bouder tout un siècle pour si peu ? Il était trop gentil à son goût et il ne pût s’empêcher de rajouter quelque chose pour compenser. Sa ne serait pas digne de Asphodèle Mandragora Gillian Black Saint-Ange Nospheratov ! dit-il avec un petit air de chien battue.

William : Qu’es-ce que c’est qu’ce truc ? Tu ne devrai pas lire autant, ce genre de machin sa fait des lésion irrécupérable au cerveau, surtout pour une femelle.

Le bouquin d’Asphodèle s’envola sous son nez. Ça s’était le pompon !Elle avait été tellement accaparée par ses réflexions à propos de Will et des Mangemorts qu’elle n’avait même pas remarqué que Will était là, à côté. Si ça se trouvait, ça faisait une heure qu’il l’observait à se torturer l’esprit et il avait du bien se marrer. Elle était tellement en colère de s’imaginait qu’il avait pu la voir ainsi, que pour elle s’était comme s’il avait lu dans ses pensées. Elle n’avait qu’une envie : qu’il ferme son putain de clapet.

« FEMELLE »

Non mais pour quoi il la prenait. Finit les douces pensées aux sujet de William Slayers. Ce n’était qu’un goujat incapable d’éprouvait une once de respect pour elle. Elle avait été gentille avec lui et tout ce qu’il trouvait à faire s’était la dégrader en publique. Ce n’était vraiment qu’un enfoiré et pendant cinq seconde elle se dit qu’elle ne voulait plus jamais entendre parler de ce crétin. Comment avait –elle pu croire qu’ils étaient amis ?
Il en avait une belle lui de lésion au cerveau. Handicapé du sentiment.

Asphodèle n’avait pas encore levé les yeux sur Will. Elle savait que ça l’adoucirait si elle le faisait. Elle souffla , se calma : se débordement d’émotions (même négatives) n’étaient pas bons signe.

‘C’est bien ce que je pensais. En fait tu n’es qu’un pantin animé par sa seule testostérone. Incapable de reprendre le dessus sur tes instincts bestiaux. A peine bon pour flirter en gros…’
Elle avait dit ça du ton presque scientifique, froid et détaché.

William : - Hey Princesse, tes cheveux sont redevenu aussi beau que la neige alors pourquoi tu m’évite. T’as peur de pas pouvoir éviter de succomber à mon charme ???

Au fond d’elle même la Serpentard ne put s’empêcher de relever ce qui ressemblait à un compliment. Mais quand elle l’entendit se vantait à nouveau, elle leva le nez de son cour, et le transperça de son beau regard améthyste (la lumière du feu avait tendance à donné l’avantage à cette couleur sur la couleur sombre habituelle des yeux d’Asphodèle). C’est vrai qu’il était charmant, et si ça n’avait pas été lui, elle ne se serrait pas gênée pour lui montrer que le surnom de Reine des Glaces (que le Serpentard lui donnait de temps à autre) ne lui allait pas du tout en fait.

William : - Aller quoi c’est vrai, tu va pas bouder tout un siècle pour si peu ?. Sa ne serait pas digne de Asphodèle Mandragora Gillian Black Saint-Ange Nospheratov !

La jeune fille n’en revenait pas. Il connaissait son nom en entier. Il la connaissait elle !Il l’avait déjà montré en la faisant virer au jaune l’autre fois. Même les professeurs ne le connaissaient pas son nom en entier.
Elle ne savait pas bien si elle devait appréciait cette attention de la part du jeune Serpentard ou si sa poussait sa colère à son paroxysme. Un peu des deux sûrement mais elle se radoucit comme une idée lui vint en tête.

‘Tu sais j’ai bien réfléchi à notre problème.’, commença –t-elle.

C’était simple :William était un collectionneur. Et comme tout collectionneur qui se respecte, la seule chose qui avait de l’intérêt à ses yeux, c’était la nouveauté. Il suffisait de lui donner ce qu’il voulait tant et après elle serait débarrassée. Une fois que ça serait fait, il n’aurait plus besoin de faire semblant d’être son ami et elle aurait tout le loisir de l’oublier et de ne plus jamais se montrer faible.

Elle posa son cour. Se dirigea vers lui sans le lâcher des yeux. Il était vautré sur le canapé, elle se penchant sur lui et sans plus de cérémonie lui donna un baiser.
Insipide, sans chaleur, sans saveur. Si elle avait distribué des baisers à la chaîne elle n’aurait pas fait pire.

Elle se redressa et tourna les talons après avoir récupéré son bouquin, toujours aussi apparemment détachée.

‘Voilà ! maintenant que t’as eu ce que tu voulais tu vas pouvoir mettre mes innombrables noms au bas de ta liste interminable de conquêtes. Tu sais ces filles dont tu n’as plus rien à carrer et qui n’ont même plus le droit à un bonjour. Il te reste plus qu’à m’oublier, je ne peux pas tout faire à ta place. Mais ça ne devrait pas être trop difficile pour toi.

Elle s’éloigna à grand pas vers la bibliothèque, le cœur serré. Ce n’était pas le baiser dont elle avait rêvé. Celui là avait eu un sale goût amer mais au moins elle ne se ferait pas l’affront de tomber amoureuse d’un type qui n’avait pas la moindre considération pour elle. Au fond d’elle, elle était blessée en fait.

Invité

Asphodèle avait de toute évidence très mal pris le mot femelle. Mais à vrai dire il ne l’avait pas fait exprès pour l’énerver cela faisait partit de ses gênes et de son éducation voilà tout. Puis pour lui employer le mot femelle était aussi naturel que dire bonjour, à la longue il se rendait même plus compte que ce mot pouvait vexer les filles.

‘C’est bien ce que je pensais. En fait tu n’es qu’un pantin animé par sa seule testostérone. Incapable de reprendre le dessus sur tes instincts bestiaux. A peine bon pour flirter en gros…’

C’était totalement faux et il le savait. Puis de toute façon qu’est ce que ça pouvait faire si c’était vrai ? En tout cas ça ne dérageait pas tout les filles avec qui il était sortit. Mais décidément Lily était différente, elle voulait plus. Ce qui déçut un peu William c’est que comme toute les autres elle ne voyait que la façade et elle ne cherchait pas à creuser d’avantage.

- Peut-être mais ce qui t’énerve le plus c’est que je ne veuille pas flirter qu’avec toi dit-il avec un de ces habituel sourire.

Il n’avait trouver de mieux pour lui rabattre le claper. Non mais c’est vrai pourquoi est-ce que les filles étaient-elles toujours en train de se plaindre ? Avoir un mec irrésistible à ses côté ne leur suffisait pas ???? Miss-Grand-Air semblait très irriter, et William ne put s’empêcher de soupirer il avait encore fait tout de travers. Pour une fois qu’il voulait se montrer gentil, tant pis il ne ferai plus d’effort.

‘Tu sais j’ai bien réfléchi à notre problème.’

Notre problème ? Quel problème ? Il avait pas problème lui. Enfin si, Asphodèle s’obstinait à ne pas vouloir lui pardonner. Il s’écarta légèrement, qu’est qu’elle allait lui sortir comme baratin. En plus, il était dégoûté il avait dût passer au moins un bonne heure, heure qu’il put passer à s’amuser, à apprendre le nom en entier de la jeune file, et elle n’avait rien dit . A croire qu’elle s’en fichait. S’il l ’avait su il aurait continuer à l’appeler Aspho Nospheratruc . Puis soudain elle l’embrassa.

«* Son bouquin lui as vraiment rongé l’cerveau *

Ah moins qu’elle ressente réellement quelque chose pour lui. .Après tout il était irrésistible.
Puis il chassa cette pensée de son esprit quand il se rendit compte qu’il aurait embrassait une porte cela aurait revenu au même. Il avait beau surnommé la jeune fille Miss Glaçon, il savait qu’il pouvait mieux faire. Pourquoi avait-elle fait ça ? Il était intrigué,. Puis il était aussi un peu énervé. Il n’aimait pas se laisser embrassé.. Arya puis maintenant Asphodèle. Il n’était pas un jouet, et il ne se laisserait pas faire la prochaine fois. D’accord c’était un coureur mais ce n’était pas un gigolo pour autant. Un homme un vrai prend toujours les devants. Le jeune homme eut la réponse à sa question tout de suite après.

‘Voilà ! maintenant que t’as eu ce que tu voulais tu vas pouvoir mettre mes innombrables noms au bas de ta liste interminable de conquêtes. Tu sais ces filles dont tu n’as plus rien à carrer et qui n’ont même plus le droit à un bonjour. Il te reste plus qu’à m’oublier, je ne peux pas tout faire à ta place. Mais ça ne devrait pas être trop difficile pour toi.

Alors s’était ça ! Elle était profondément vexé et pensait être considéré comme « une de plus « ! Alors elle avait vraiment rien compris. Il n’y avait que deux filles que William se délecter d’embêter : Arya et bien sûr Asphodèle. Puis sa réplique prouvait bien que Lily ne le connaissait pas. Il se rappeler le nom, la maison, l’age et les détails physique de chacune de ses conquêtes.

Non il ne pouvait pas la laisser partir comme ça, se ne serait pas fair-play.

[ Suite dans le rp " Terreur à la Bibliothèque " ici ]

************************ RP FINI *************************

» Retrouvailles - PV
» Retrouvailles [pv]
» Retrouvailles? (Pv)
» Retrouvailles ~ { PV }
» Retrouvailles