PRESSE A SCANDALE? (pv)

Sujet: PRESSE A SCANDALE? (pv) Jeu 29 Nov 2007 - 22:12

18h24. Encore à la Gazette. Surprenant de ma part. Je suis sur un dossier intéressant. La plupart sont déjà partis si c'est pas tous. Il y a comme une drôle d'ambiance dans ces locaux quand ils sont vides. Le bruit de la plume qui gratte sur le parchemin. Je me balance tranquillement sur ma chaise. La plume à papote légèrement trafiquée griffe mes dernières notes. Mes recherches avances bien. Pas un mot ne sort de ma bouche. Il me suffit de penser. Tout le monde n'a pas à savoir ce que je fous de mes journées.

18h46. Si cette fois je ne suis pas le seul dans les locaux... Tant pis je fermerai. Un tour de clé à la porte de verre de mon bureau. Mes notes dans un attaché case très class. Toujours très class. Je passe devant le bureau du directeur. Tiens! Finalement je ne suis peut-être pas le seul.

OMBRE-On dirait qu'il y en a qui bosse plus que d'autre?

Je reste poliment sur le pas de la porte. Ishitzu Eloredia. Une femme tout simplement superbe.

Sujet: Re: PRESSE A SCANDALE? (pv) Ven 30 Nov 2007 - 22:09

Une plume à la bouche, les jambes croisées, le regard vide, fixant un morceau de papier, Ishitzu se trouvait sur le bureau du directeur. Pourquoi ? Tout simplement car ce dernier l’avait autorisé à utiliser des informations rangées dans ses dossiers personnels.
Un article destiné à un fait divers plus que banal : les nouvelles n’étaient pas très croustillantes en ce moment…
La rédactrice arborait un robe blanche à bretelle : il faisait plutôt chaud dans les locaux de la Gazette. Elle était coiffée simplement, lissée, ses cheveux noirs tombant en cascade dans son dos. Elle portait également de boucles d’oreilles.
Ishitzu fixa l’article qu’elle tenait entre ses mains :

UN MARIAGE GLAMOUR
Tout le monde aujourd’hui connaît Jordan Linpoua, le célèbre chanteur des Magiclaire. Chantant entre autre « Magie, oh ! » et « Vos idées de génie », le jeune homme d’à peine 25ans s’est marié hier dans le célèbre village de Stylieu, son village d’enfance. Fiancé à la jeune inconnue Sophie Faliva, le jeune couple s’est souhaité vœux de bonheurs hier, sous un ciel étoilé spécialement modelé pour cette occasion : ainsi, on pouvait voir les étoiles de la galaxie d’Andromède formées les lettres du nom de Sophie. Par ailleurs, un bon nombre d’écrivains, de mages ou de membres de ministère était présent pour fêter cet évènement.
Mais, la question est : est-ce que Sophie Faliva est-elle aussi blanche que son statut de « jeune inconnu » lui attribue ?

Un passage éclair chez les Moldus
D’après nos sources, Sophie Faliva serait apparu plusieurs fois dans des publicités télévisuelles Moldues, présentant des dentifrices, des marques de boîtes de conserves ; et autre…[…]

L’article se poursuivait ainsi, racontant des conneries et autres futilités, qui risquerait d’intéresser que les vieilles commères à la retraite. Mais les actualités récentes ne laissaient présager aucun fait digne de ce nom…
Alors que, lasse de réfléchir à un article, Ishitzu rangeait le bureau de son supérieur, elle entendit du bruit provenant du seuil de la porte.
- On dirait qu'il y en a qui bosse plus que d'autre?
Ishitzu leva ses yeux marrons vers cette ombre qui se tenait debout face à elle. D’un regard ténébreux et profond, elle essaya d’identifier la personne qui était là. Elle fit un léger sourire.
- Disons que j’avais des choses… « importantes »… à faire. A qui ai-je l’honneur ?

ISHITZU- Disons que j’avais des choses… « importantes »… à faire. A qui ai-je l’honneur ?

J'avance pour sortir de la pénombre du couloir. Qu'elle voit mon visage. Je ne serais pas surprise qu'elle ne me connaisse vraiment pas.

OMBRE-Yon Winchester. Reporter.

Donc plus souvent sur le terrain qu'au bureau. Je l'observe. Je n'ai pas souvent eu l'occasion de la croiser non plus. Une femme superbe. Je l'ai déjà remarqué. De beaux cheveux noirs de jais. Des yeux magnifique et une robe d'été . Blanche. Bien loin de la rigueur ennuyeuse de la rédac. Sexy. Mais pas provoquant. Naturellement sexy disons. Mais bon peut-être pas le moment de penser à ça non plus. C'est ma supérieure quand même. Et si je me rappelle bien... Il me semble l'avoir croisée ailleurs. Impossible de me rappeler où. Tandis que je m'interroge mes yeux seraient bien tentés de la déshabiller. Ce n'est pas de rigueur. Tenons nous.

OMBRE-Ishitzu Eloredia si je ne m'abuse?

L’homme fit quelques pas en avant, laissant apparaître son visage. C’était un homme plutôt beau et très charismatique, un charme indescriptible et mystérieux.
- Yon Winchester. Reporter.
Non, vraiment, ce nom ne lui disait rien. Ainsi donc, cet homme était reporter ? Elle n’avait jamais pris le temps de s’attarder sur les autres rédacteurs de la Gazette. D’ailleurs, elle n’en avait pas forcément l’envie : à ce qu’elle entendait dire par une amie qui était secrétaire, les gens ici étaient pour le moins ennuyeux et plutôt fermé d’esprit. Ils passaient, n’ayant qu’une chose en tête : le thème de leur prochain article. Parfois, ils ne prenaient même pas la peine de saluer les gens qu’ils croisaient. C’est grâce notamment à ces ragots qu’Ishitzu aimait travaillait sur le terrain, et de ne pas être obligé d’être cloîtré dans un bureau à supporter les humeurs du personnel.
Elle fixait toujours le visage de cet homme. La pièce était silencieuse, et seul le vent d’Octobre qui hurlait dehors et les derniers crépitements du feu qui s’éteignait peu à peu dans la cheminée constituaient les sons de la pièce. Au bout de quelques secondes, le reporter brisa le silence.
- Ishitzu Eloredia si je ne m’abuse ?
- Oui, c’est ça. Comment le savez-vous ?
Elle l’avait dit sur un ton soupçonneux et plutôt m »fiant : le fait que quelqu’un la connaisse sans qu’elle-même ne connaisse la personne lui était… pour le moins étrange. Mais bon : l’homme qui se trouvait en face d’elle n’avait pas vraiment l’air méchant, et il avait d’ailleurs un regard de braise envoûteur…

ISHITZU- Oui, c’est ça. Comment le savez-vous ?

Mes lèvres prennent ce pli charmeur qui leur est si naturel. Ma position m'oblige à savoir un certain nombre de chose. Par exemple le nom de tous ceux qui travaillent à la gazette. J'ai besoin de les reconnaitre. Le patron a un listing de tous les employers. Une photo pour chaque nom. Facilement consultable. Et même sans frauder. Un jeu d'enfant pour moi. Presque ennuyeux. Mais bon, il faut bien en passer par là...

OMBRE-J'ai vu votre nom sur le listing et même si je n'avais pas une bonne mémoire, vous n'avez pas le genre de visage qu'on oublie.

Sourire encore. Autant être honnête. Qu'elle n'aille pas se demander pourquoi je la regarde comme ça. Toute fois c'est dans le plus strict respect. Je suis quelqu'un de fin. La plupart du temps. On me doit rarement des abordages cavaliers et sans classe. Rictus. Ce serait mentir de dire que ça ne m'arrive jamais. Mais ça reste rare.

OMBRE-On ne vous voit pas souvent dans les locaux si je ne m'abuse?

Autant entâmer la conversation quelque part. J'ai comme envie de mieux la connaître. Et puisqu'on travaille ensemble...

(HJ : Ishitzu passe ministre en ce moment, pendant un RP. On continue ce RP là quand même, Ishi en tant que Rédactrice ^^)

- J'ai vu votre nom sur le listing et même si je n'avais pas une bonne mémoire, vous n'avez pas le genre de visage qu'on oublie.
Ishitzu rougit légèrement et se sentie gênée : mais rien ne se laissa apercevoir à travers les reflets du feu et les couleurs ombres de la pièce. Reprenant peu à peu son sang froid et sa dignité, elle lui dit :
- Merci beaucoup pour ce compliment, Monsieur Winchester.
Elle aurait voulu dire autre chose, entamez un peu plus la conversation, mais sur le coup, rien ne pouvait sortir : c’était évident, elle ne savait pas du tout quoi dire… Elle ouvrit la bouche, puis la referma aussitôt… Honteuse, elle se massa le front, avant que le rédacteur prit à nouveau la parole. Heureusement qu’il était spontané, la situation serait dans le cas contraire vraiment embrassante, si la personne n’avait pas été bavarde. Pourtant, Ishitzu était une femme habituellement spontanée, mais pas sur ce plan là : à vrai dire, elle s’était toujours éloignée de toute relation de ce genre, mais les issues du moment étaient plutôt restreint : la porte, où Yon se trouvait et la fenêtre… Elle hésita un moment sur la fenêtre…
- On ne vous voit pas souvent dans les locaux si je ne m'abuse?
Voilà une question « raisonnable » : elle savait quoi répondre. Elle posa les dossiers qu’elle avait dans les mains, et fixa son interlocuteur.
- C’est exact, je suis plutôt une reporter de terrain. J’étudie ce qui s’est passé, récolte les témoignages, et écrit en priorité chez moi. Je ne suis ici que pour déposer mes articles – quand je ne les envoie pas par hibou – ou pour faire des recherches, comme en ce moment. Et vous, que faites vous la majorité de votre temps ?
C’était la première question qui attendait une réponse relativement longue… Elle était fière d’elle… Ou pas…

ISHITZU- Merci beaucoup pour ce compliment, Monsieur Winchester.

Un petit signe de tête. Ce n'était pas pour la mettre dans l'embarras. Absolument pas intentionnel. Mais j'avoue que je savoure toujours ce genre de réaction. Un petit sourire paraît. Mais je ne vais pas laisser le silence ou la gêne s'installer. Ca marche semble -t-il.

ISHITZU- C’est exact, je suis plutôt une reporter de terrain. J’étudie ce qui s’est passé, récolte les témoignages, et écrit en priorité chez moi. Je ne suis ici que pour déposer mes articles – quand je ne les envoie pas par hibou – ou pour faire des recherches, comme en ce moment. Et vous, que faites vous la majorité de votre temps ?

OMBRE- Je voyage. Enfin je veux dire pour le travail bien sûr. Je pars chercher mes sujets à l'étranger. Je ne reviens ici qu'en temps que superviseur et de temps pour finir de rédiger. Je crois pas que pourrais me faire à la vie de bureau. Nos locaux sont très classe mais je ne suis pas du genre à gratter toute la journée enfermé ici.

Encore un sourire. Il n'y personne dans les locaux. A part nous. On devrait en profiter pour se mettre dans un endroit plus approprié à la conversation.

OMBRE-Ca vous direz d'aller profiter de la cafet? A cette heure ci je pense qu'on devra se débrouiller si on veut boire quelque chose mais au moins on pourra s'assoir.

(Bon, comme tu peux le voir, j’suis « officiellement » ministre. Mais on en tient pas compte ^^)

- Je voyage. Enfin je veux dire pour le travail bien sûr. Je pars chercher mes sujets à l'étranger. Je ne reviens ici qu'en temps que superviseur et de temps pour finir de rédiger. Je crois pas que pourrais me faire à la vie de bureau. Nos locaux sont très classe mais je ne suis pas du genre à gratter toute la journée enfermé ici.
Un autre point commun qu’ils avaient. Ishitzu non plus ne se ferait jamais à l’idée de devoir rester cloîtrer dans un bureau à attendre que le temps passe. Et visiblement, Yon et elle travaillait dans la même branche de la rédaction… Troisième point commun. Décidémment, ça n’en finissait pas…
- Ca vous direz d'aller profiter de la cafet? A cette heure ci je pense qu'on devra se débrouiller si on veut boire quelque chose mais au moins on pourra s'assoir.
Elle regarda l’heure au mur du bureau du grand patron. Voyant qu’il était tout de même de bonne heure, ou plutôt, pas trop tard, elle accepta.
Elle rangea à la va vite les différents dossiers du bureau, et suivit Yon en direction de la « cafétaria » de la Gazette. La pièce, rectangulaire, était remplie chaises et de tables. Des tableaux d’anciens rédacteurs plus ou moins célèbres jonchaient les murs blancs, qui faisaient contraste avec le sol sombre.
Ils s’assirent à la table près des bacs à viandes, et firent apparaître deux verres et différentes boissons : Jus d’œillets, Bièraubeurre, Jus de Citrouille, Whisky Pur Feu… Ishitzu se servit un jus d’œillet pendant que Yon se servait sa boisson.
- Vous travaillez depuis longtemps, ici ?
Pendant que Yon répondait, elle but une gorgée du contenu de son verre en cristal.

Un jus d'oeillet pour la demoiselle, moi ce sera un doigt de pur feu avec quatre glaçons.
La cafétéria a toujours une drôle d'ambiance le soir quand il n'y a plus personne.

ISHITZU-Vous travaillez depuis longtemps, ici ?

OMBRE- Deux ans. Enfin si on compte le nombre d'heure que j'ai du passer précisément ici, ça ne doit pas faire six mois mais vous savez ce que c'est apparement vous aussi. Et vous?

Amusant je sais pertinament que j'ai du le lire dans le listing mais je ne m'en souviens pas vraiment.
J'observe la jolie rédac'. Elle semble moins mal à l'aise.

OMBRE-Vous comptez rester ici à la gazette plus tard ou vous avez d'autre perspective de carrière?

Le verre toujours à la main. Je ne bois pas en fait, je préfère discuter. Ce doit être un de mes bons jours.

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