LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts)

Dernière édition par le Lun 8 Oct 2007 - 15:37, édité 1 fois

05h05. Londres. Allée des Embrumes. Je viens de ramener ma petite vipère. Une nuit au Veritaserum pour oublier le mal que ça me fait à chaque fois. Même Carla n'était pas assez relevée pour me le faire oublier. Sang Dragon. Un autre Sang Dragon. Le petit goût amer sur ma langue me réssucite. 05h05. Londres Allées des Embrumes. Je sais bien ce qui m'a mené ici. Mais je ne rappelle pas avoir fait le chemin. Des rues. Les pavés humides. Les murs noirs. Personne. Rien que moi et elle. Elle. Ma haine. Je m'arrête devant une vitrine.Barjo et Beurk. Mes lèvres prennent ce pli si naturel pour elles et que les gens prennent pour une expression de bonté. L"expression la plus pure de ma cruauté. J'entre. La clochette d'entrée me signale. Pas de problème. On me connait ici.
Cet endroit m'a toujours paru poussièreux. Comme si un voile incertain posait sur la boutique sans qu'on puisse jamais l'en retirer. Pourtant tout est impeccable. Dommage. Il n'ont plus cette délicieuse petite stagière. Ces rayonnages je les connais. Ils m'ont déjà servis à tant de reprises. On trouve de jolies petites merveilles chez barjo et Beurk. Même des bizareries moldus. Mais j'en reviens à ma principale préoccupation. Elle ne risque pas de me quitter de si tôt.

Cette salope va me le payer. La vengence est un art que j'exerce en orfèvre. Je vais tisser ma toile avec toute la patience d'un exécuteur. Et quand je l'aurais prise je me délecterai de ses supplications. Comme pour les autres. Je contemplerais mon oeuvre dans son lent accomplissement. La perfection. L'esthétique de la mort et de l'agonie.

C'est pour ça que je suis venu ici. J'examine chaque objet avec attention. Un stylet de Stygoï. Une arbalète. Je cherche l'instrument de torture parfait. Celui qui me donnera le plus de plaisir.

Invité

La matinée brumeuse. Le temps n'est jamais au beau fixe à Londres, et encore moins avant le levé du soleil. Cheyen avait fuit le manoir familial. Son grand père recevait. Cheyen ne voulait pas faire l'affront de se présenter devant eux. Le petit fils surement sang mêlé dans une famille de mages noirs au sang pur... ça la fout mal! Il ne veut pas voir la gêne sur le visage de son grand père et encore moins l'obliger à dire "voici le gamin que mon fils a eut avec une sorcière dont je ne connais ni le nom, ni la qualité du sang, ni le milieu social! Reprendrez vous un peu de brandie?".... Cheyen était honteux de ce qu'il était et c'était là la principale raison qui le poussait à toujours faire plus. Ce n’était pas son grand père qui ne l’aimait pas mais lui-même qui se détestait. Le vieil homme avait apprit à adorer et être fier du petit Cheyen.

Toujours bon en tout à Poudlard, serpentard accompli et apprécié. Guérisseur doué…. Mangemort dévoué. Il avait tout fait pour devenir le parfait sang pur fier et prétentieux. Mais malgré tout ses efforts, le fait qu’il ne sache rien de sa mère et donc qu’il puisse imaginer que c’était une « sang de bourbe »… cela le hantait. Il se rendait lui-même malade. Il fuyait les miroirs, pourtant il n’était pas moche, au contraire. Ses yeux vert-de-gris et ses cheveux bruns et fins, sa peau pâle, sa haute taille et sa silhouette athlétique étaient agréables à regarder. Il fuyait aussi le regard des autres et l’image qu’il y voyait. Il se haïssait lui-même de tout son être. Etre différent, savoir qu’il n’avait rien à craindre sur la pureté de son sang, pouvoir enfin respirer et se dire qu’il méritait sa place…. Il ne voulait que ça.

Mais en attendant ce jour où il pourrait comprendre et savoir, il avait une mission. Tuer… lui qui détestait la violence, lui qui se réveillait la nuit en sueur, qui avait constamment l’impression d’avoir les mains souillées. Il se donnait bonne conscience en sauvant des vies le jour tout en sachant qu’il en tuerait la nuit qui venait. Comment pouvaient-ils dormir ? Les autres Mangemort ? Comment pouvaient ils être aussi froids et en même temps si réjouit par l’idée de tuer. La mort est fascinante mais Cheyen n’était pas fasciné par la mort des autres mais par la sienne. Il tuait par devoir, pour se cacher qu’il était dégouté de ce qu’il était. Mais il était plus encore dégouté par ce qu’il avait fait pour racheter sa carence de pureté sanguine.

Il marchait dans l’allée des embrumes. Où aller d’autre quand on est censé être un tueur sanguinaire qui s’ennui ? Il s’arrêta devant la vitrine de Barjo and Beurk. Il regarda l’étalage d’objets maléfiques et d’outils de torture. Un frisson parcourut son dos tandis qu’il se décidait à pousser la porte. La seule chose qu’il aimait dans les objets violents et maléfiques de ce magasin était les armes blanches. Couteaux, poignards, épées, katanas, dagues. Seuls ces objets trouvaient grâce aux yeux de l’irlandais. Il regarda l’homme qui se trouvait à l’intérieur. Il lui semblait le connaître. Winchester ! Il hésita mais le laissa finalement. Mieux vaut ne pas déranger un mangemort qui cherche l’instrument de torture parfait. Cheyen s’éloigna et examina avec attention la collection de poignards. Il regarda un petit moment, et mit une paire de gant. Il fallait être prudent avec ces trucs là. Il en prit un délicatement dans ses mains, le soupesa, examina le tranchant.

C’était un bel objet. Alliage très efficace, 1.7% de carbone, la limite maximale étant de 2% de carbone, pour le reste de fer souple. Lame effilée, parfaitement aiguisée. Le métal froid scintillait sous le peu de lumière glauque de l’endroit. Le reflet baignait le visage de Cheyen d’une lumière argentée et douce qui lui donne un air effrayant. Il eut un fin sourire, découvrant ses dents blanches. Il marche vers le comptoir en frôlant Winchester. La façon de se mouvoir des mangemorts leur donne l’air d’ombres flottant sans bruits.

Sujet: Re: LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts) Sam 6 Oct 2007 - 15:29

Quelque chose me tire de mes recherches. Je sens sa présence. Un des miens. Cheyen. Je ne le connais pas bien à vrai dire. Il m'a toujours paru...différent. Comme s'il était né pour autre chose. Mais c'est un bon élèment. Sans même me retourner je sais qu'il est là. Il y a comme une symbiose entre ceux qui font allégence à Mustang.
Une ombre passe derrière moi.
05h22. Le vendeur de chez Barjo et Beurk me sourit. Un type mauvais sous tous rapports. Comme je les apprécie. Mais il n'est pas des notres.
Je me retourne. Cheyen s'est enffoncé dans la pénombre de l'arrière boutique. Je glisse jusqu'à lui. Tel un Serpent. Toujours aussi discrêt.

YON-En affaire?

Pas besoin de déguiser plus que ça ce dont je veux parler. Il sait. Son regard s'échappe sans cesse. Insaisissable. Mais quelque chose me dérange la dedans. Je nous sens sur un pied d'égalité. Je n'en ai pas l'habitude; Surtout que son comportement ne colle pas. Pas avec cette conviction.
Une main séchée attire mon attention. A côté un crâne gravé de symbole tribaux. Les envoûtements. Une sience complexe. Mais moi je préfère travailler au corps.

YON- Qu'est-ce que tu en dis?

Je prend une dague d'argent. Le fil de la lame est noble. La prise est confortable. Le tranchant effilé et long. Idéal pour le genre de jeu que j'aime.
Quelque chose me saisi au bras. Aaargh! L'espèce de main momifiée qui ose me toucher! Je l'attrape sans ménagement et la curiosité à Cheyen.

Sujet: Re: LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts) Sam 6 Oct 2007 - 15:59

*dans le rayons bouquins.*

Halewyn vient ici régulièrement. Côté infos de trucs bizarres comme raretés sont facilement trouvables pour qui allonge la monnaie.

Pour le moment, il cherche un livre sur les enchantements de pendentifs. Et les pendentifs célèbres. Pour Shaylee... Un cadeau en quelque sorte, mais ca va lui servir. Voir si le truc de sa mère pourrait être puissant. Probablement, parce que c'est plus vieux que feu le père Holmes.

Ah... Il met la patte sur le livre. Pendentifs d'hier à aujourd'hui, les maléfices les plus rares au plus courant. Un livre d'anatomie sur le côté suit la même direction.

Un ptit détour dans le coin torture, alors il sent avant même de voir Cheyenne et Winchester. Il tourne l'allée, son lourd manteau de cuir sur les épaules, deux bouquins à la main, ses cheveux de neiges cachés par un chapeau taché de sang, trophé de chasse.

Tiens, l'Ombre et La Belette...

Il passe a côté d'eux et va prendre un genre de poing américain hérissé de fines aiguilles barbelées et l,observe attentivement.

Invité

(C'est Cheyen pas Cheyenne! Tu veux que mon perso soit une fille ou quoi? u.U)

Drole d'odeur. Ca sent le sang et le mal. Le sens de l'odorat de Cheyen a été considérablement développé par son côté animal. Et quand il dit que ça renifle la mauvaise aura, il ne se trompe pas. Ce n'est pas l'odeur de Winchester non! Son odeur à lui fleure la duplicité et l'ambiguité que l'on peut d'ailleurs voir dans son physique. Gueule d'ange, âme de démon. Cette aura là sens la terreur et le sang versé. Let me feel blood so more! Cheyen reconnait cette odeur. C'est le phoenix noir sans le moindre doute possible! Mais Cheyen se retourne vers Yon qui lui parle. Il a prit une dague dargent. Hum excellant choix. Bien effilée, parfaitement tranchante. C'est un instrument qui ne ratte pas sa cible. Mais Cheyen hausse un sourcil. Il prend la parole d'une voix calme et neutre.

"Tu devrait faire attention à cet objet. Il y a du poison impregnié sur la lame. La moindre érraflure et tu meurre dans d'atroces souffrances..."

Il arrete là son exposé car une main momifiée posée à coté du présentoir à couteaux a agrippé le bras de Winchester. Eh bien les objets sont suseptible dans cette boutique. Peut être est-ce une main vivante. Cheyen se retient de pouffer de rire devant l'air effaré de son camarade mangemort. Il prend le poignard qu'il avait commencé à examiner, le poignard à la lame d'acier, et le fait tourner dans ses doigts. Il est fasciné par cet objet, la lumière qu'il reflete malgrès l'absence d'éclairage de la boutique. C'est vraiment un objet maléfique pour lancer cette lumière alors qu'elle n'en a pas à refletter. Elle sens aussi le crime, la mort et la désolation. Cheyen tourne enfin le regard vers Halewyn qui déambule parmis les livres. Celui ci les voit enfin. Il avait déjà sentit leur présence. Cela se voit dans son regard. Il passe à coté d'eux et prend un poing américain. Cheyen lance de son habituel ton détaché.

"Ca c'est le genre de truc qui fait des dégats. Meme si j'avoue que je préfère les couteaux! Plus petit, plus pratique à planquer. Ca évite de se faire remarquer."

Sujet: Re: LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts) Dim 7 Oct 2007 - 15:52

Tu devrait faire attention à cet objet. Il y a du poison impregnié sur la lame. La moindre érraflure et tu meurre dans d'atroces souffrances..."

Petit sourire arrogant. Je n'aime pas qu'on me prenne pour un simple d'esprit. Je suis un Winchester. Pas un étudiant né de la dernière pluie. Susceptible. Sans aucun doute. Je l'ai toujours été. Mais je sais que Cheyen n'a pas cherché à me provoquer.
Une autre vibration dans l'air. Le phoenix. Reconnaissable entre mille. Tout comme Mustang son aura respire le Mal. L'essence pure du Mal.

Je jette la main vivante. Le poignard argenté. Je le prends par la lame entre deux doigts. Un regard pour Cheyen. Prendre des risques. Toujours. La vie n'aurait aucun sens. Le poignard va se ficher dans le rayon de bouquins. Le vendeur n'ose même pas me faire une réflexion. Rictus. J'observe le Phoenix. Un poing américain.

CHEYEN-Ca c'est le genre de truc qui fait des dégats. Meme si j'avoue que je préfère les couteaux! Plus petit, plus pratique à planquer. Ca évite de se faire remarquer."

OMBRE-Chacun ses méthodes. Moi tant que ça fait durer le plaisir... D'ailleurs qu'est ce que vous pensez de ça? Pour une garce d'Auror rien n'est trop bien non?'

La perle rare. L'instrument de ma vengeance. Je prend l'objet en question. Un long stylet époque XVIIIème. Très utilisé chez nos homologues russes à l'époque. La lame est comme une aiguille. Un dard asséré. Un sortilège de magi-couture. Je l'active. de longs fils d'argent se détachent. Comme si le stylet se désintégrait. quatre paire de ciseaux minuscules, perversement dissimulés dans l'arme. La torture dans la dentelle.

Sujet: Re: LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts) Dim 7 Oct 2007 - 16:37

hj: par pitié Yon, le mauve foncé sur du noir... c'est pas benben lisible.

rp

c'est le genre de truc qui fait des dégats. Meme si j'avoue que je préfère les couteaux! Plus petit, plus pratique à planquer. Ca évite de se faire remarquer.

Halewyn lève les yeux vers la belette. Des yeux gris, dur, qui veulent dire. De quoi tu te mêle toi? Il repose le poing américain sur son présentoir, prends une genre de vigne qui s'enroule prestement sur son avant bras, comme un serpent. Ca plairait à Ann ca.

Chacun ses méthodes. Moi tant que ça fait durer le plaisir... D'ailleurs qu'est ce que vous pensez de ça? Pour une garce d'Auror rien n'est trop bien non?'

Il jette un oeil, regarde l'instrument. Grogne et se détourne, caressant la vigne pour lui faire lâcher prise. Il aime ca ce genre de truc, plus que tu te débat, plus tu crève vite... Mais ce n'est pas ce qu'il cherche.

Qu'est ce que tu regarde comme ca toi? Tu veux ma photo ou ma bénédiction?

Il a un mouvement dédaigneux du menton envers l'arme.

Si tu utilise ca c'est que t'a aucune imagination gueule d'Ange...

Il dégaine Meurtrière. La lui présente par le manche. Un manche solidement recouvert de fines lanières de cuir et à la tête en forme de tête de Phoenix Noir ou le métal est noircit par l'âge?

Ca c'est la perfection... La perfection dans la simplicité.

Et il lui fout la dague à la lame noire dans la main, elle est légère, parfaitement balancée. La lame d'un noir mat permet la discrétion absolue tandis que les fins filigranes entrelacés de la lame permettent d'empoisonner l'arme sans risque de s'empoisonner soi-même. Pas comme la dague argentée au tranchant empoisonné.

Halewyn a trouvé ce qu'il cherchait. Un gant de cuir noir renforcé sur le dessus. Il le prends et l'examine attentivement.

Bingo.

Invité

Cheyen tourna lentement la tête vers le phoenix noir. Celui ci le regard de son air de dire "mele toi de tes oignons sale gosse". Ce en quoi il n'a pas tord... Cheyen n'est pas spécialement sociable mais ca ne l'empeche pas de parler souvent, le plus souvent pour sortir des horreurs aux gens. Présentement, il lève les yeux au ciel. Halewyn s'est tourné vers Yon qui montrait sa préférence en matière d'instrument de torture.

"Chacun ses méthodes. Moi tant que ça fait durer le plaisir... D'ailleurs qu'est ce que vous pensez de ça? Pour une garce d'Auror rien n'est trop bien non?"

Ce en quoi il récolte un hochement de tête poli de la belette et un air grincheux du phoenix. Il n'y a que les gentils qui font au moins semblant d'être "very friends". Halewyn, d'ailleurs, commence une tirade.

"Qu'est ce que tu regarde comme ca toi? Tu veux ma photo ou ma bénédiction? Si tu utilise ca c'est que t'a aucune imagination gueule d'Ange... Ca c'est la perfection... La perfection dans la simplicité."

Il a dégainé son arme en disant cela et la montre aux deux mangemorts. Cheyen regarde la lame d'un air expert et a un sourire. Il a raison! Pas de superflut mais une arme redoutable. Le tranchant semble parfaitement aiguisé. Mais en même temps, un petit couteau ou un vieux poignard maléfique.... rien de mieux pour Cheyen. Pour lui, plus l'arme est grande, moins elle est maniable malgré sa carrure athlétique et la force de sa jeunesse. Il préfère un objet discret et petit. Une dague lancée avec précision et force fait autant de dégat qu'une longue épée et Che aime la discrétion.

"C'est sur! Simple mais efficace. Mais rien ne vaut du discret et du léger.... C'est plus maniable, plus discret, plus......... plus pratique!"

En disant cela, il prend le poignard d'argent que Yon avait vu auparavant et renifle son odeur. Il ferme les yeux et se laisse envahir par l'aura malaifique de l'objet. Chaque chose dégage un parfum et une sensation particulière quand l'on sait le sentir. L'instinct animal développé par le "irish babe" lui fait prendre en compte même parfoit malgré lui ces choses. Un bon avantage lors d'embuscades ou de coups fourées divers.

Sujet: Re: LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts) Mar 9 Oct 2007 - 1:51

HALE"Qu'est ce que tu regarde comme ca toi? Tu veux ma photo ou ma bénédiction? Si tu utilise ca c'est que t'a aucune imagination gueule d'Ange... Ca c'est la perfection... La perfection dans la simplicité."

Gueule d'Ange. Mmmm. ça j'aime bien. ça me ressemble en effet. Gueule d'Ange. Par contre je n'aime pas beaucoup qu'on critique mes méthodes. Quand à l'imagination... Ah Hale si tu savais... L'imagination je n'en manque pas. J'observe la lame. Tu me la mets dans la main. Je mesure l'honneur tu me fais sûrement. Mais si je te respecte ce n'est pas pour autant que je te fais confiance.
Bel objet. La lame noire retient mon attention. Je dois dire que je suis étonné. C'est un objet d'un rare beauté mais ce qui me surprend c'est que le phoenix le mette entre mes mains. C'est beaucoup trop personnel. Il n'y a qu'à mes proies que je montre mon arme de prédilection. Il n'y a qu'une personne au monde qui puisse se vanter de connaître mes méthodes. Mustang. Même si je n'ai pas l'expérience de Halewyn, j'ai mes habitude. Je fais habilement retourner la dague dans ma main et la lui rend. Un pli étrange sur les lèvres.
LA BELETTE"C'est sur! Simple mais efficace. Mais rien ne vaut du discret et du léger.... C'est plus maniable, plus discret, plus......... plus pratique!"

Je l'observe. Ces mots parviennent à mon oreille avec une étrange dissonance. Il a reprit la dague qui avait d'abord attiré mon attention. Un instrument bien moins noble. Ce type est étrange. Même pour l'un des notre. Il a des instincts presque animal. Il est allé chercher la dague que j'avais envoyée se ficher un peu plus loin. Elle lui a taper dans l'oeil. Chacun ses goûts. Et ses méthodes. Regard à Halewyn. Il semble trouver son bonheur. Moi toujours pas. J'ai toujours mon idée qui me trotte dans la tête. J'y repense. Mainella. Ce mot me donne presque soif. Je me sens inspiré.

YON-On dirait que vous avez trouvé.

Rien de plus. Je vais encore traîner un peu ici. Mais je sais maintenant que ce que je cherche n'y est certainement pas.

Sujet: Re: LA VENGEANCE EST UN PLAT... (libre mangemorts) Mar 9 Oct 2007 - 2:37

Si Yon savait. Il n'a aucun scrupules à refiler Meurtrière pour une simple raison. Elle va lui revenir quoiqu'il advienne. De toute facon, une lame c'est une lame... Pas de sentimentalisme avec ca. Même si sa dague le suit depuis tout mioche... Ca ne reste qu'une arme.

Sentimentalisme = faiblesse = mort à plus ou moins longue échéance.

Il reprends sa lame et la met danss on étui d'un geste sur, sans flafla ni chichi. Il ne montre pas son adresse à n'importe qui et les deux minots l'irrite... Bon, c'est vrai que c'est plus simple d'énumérer ceux qui ne l'irritent pas mais bon.

C'est sur! Simple mais efficace. Mais rien ne vaut du discret et du léger.... C'est plus maniable, plus discret, plus......... plus pratique!

Pour un gars qui pue l'hopital et l'ether, t'a des opinions bizarres toi. Range ton roulements d'yeux, chuis pas d'humeur...

Halewyn fixe la Belette comme s'il descendait de la planète Mars. Un genre d'Alien particulièrement immonde. S'il savait la Belette tout ce qu'il trimballe sur lui et sont pas tous repérables olfactivement ses trucs. Un bref éclat rouge dans les prunelles grises et une bouffée de cendre

Retournant à ses préoccupations premières, l'assassin enlève son gant de cuir droit et enfile l'autre gant qu'il a trouvé. Faisant jouer ses doigts, il teste la souplesse du truc

-On dirait que vous avez trouvé.

Il ne répond pas tout de suite, examinant attentivement son truc. Ca lui prends un moment à piger, il faut placer le pouce en un endroit particulier. Il y a un léger bruit, et une lame d'un bon 30 centimètres, incluant la partie dans le gant, sort d'un coup.

Je sais pas...

Il prends son élan et frappe le plat de la lame juste à côté de la belette. L'arme se brise, signe d'une mauvaise qualité. Barjow se redresse derrièere son comptoir tandis que l'assassin enlève le gant.

Eho... On abime pas la marchandise

Si tu essayerais pas de refiler sans cesse de la camelote, on aurait pas besoin de tester...

Il prends la lame brisée et la lance avec précision sur le logo au dessus du commercant.

Est ou l'originale? Vendue j'présume...

Barjow acquiesce. Halewyn devient encore plus sombre si c'est possible...

Bon, j'ai assez entendu de conneries pour la journée. Barjow, emballe moi ca.

Et il va au comptoir non loin et lui tends les deux bouquins.

Invité

"Pour un gars qui pue l'hopital et l'ether, t'a des opinions bizarres toi. Range ton roulements d'yeux, chuis pas d'humeur..."

Cheyen a un semblant de sourire, il ouvre les yeux. Bouh le méchant. Ils sont tous fous! Tous plus les uns que les autres et ils rivalisent tous à celui qui sera le plus dégueu ou sanguinaire. Cheyen ne dit rien. Ce ne sont pas ses oignons mais il aimerait des fois savoir ce qui les poussent à être si mauvais... Il faut qu'il y est quelque chose. Les gens qui disent qu'on nait méchants.... Pfff c'est des conneries! On nait égaux, pareils... on ne sait rien. C'est ce que le monde nous renvoie comme image et ce que l'on nous apprend qui fait la différence. Cheyen est curieux, extremement curieux. Peut être même trop pour son propre bien d'ailleurs. Il regarde le phoenix noir du coin de l'oeil.

"Je pue l'ether parce que je suis guérisseur. Je sauve des gens la journée et je les tue la nuit. C'est peut être bon pour mon karma qui sait."

Il part d'un petit ricanement mais s'arrete vite pour regarder de nouveau le poignard qu'il tient entre ses doigts gantés. Il aimerais prendre ce poignard et se tuer avec. Pas tuer quelqu'un parce qu'on lui en donne l'ordre. Il n'a tué qu'une personne de son propre chef et cela avait été.... comment dire? Il savait pourquoi il le faisait mais il avait eut une bizarre impression. L'homme en face de lui était pareil que lui. Il était dans un camps et recevait des ordres. Et c'est pour avoir obéit à un ordre quinze ans auparavant qu'il mourrait d'un coup de poignard dans le coeur. Cheyen savait que tot ou tard il finirait pareil que cet homme, tué par une personne en soif de vengence. Il ne se faisait aucune illusion sur ce point.

Perdu dans ses pensées, Cheyen ne réalise pas tout de suite le plat de la lame qui vient de se casser à coté de lui. Il entend le choc sourd du métal de mauvaise qualité qui se casse et cligne imperseptiblement des yeux. Il regarde d'un air blasé l'échange entre Barjow et Halewyn. Il regarde le poignard qu'il n'a pas laché, même après la surprise du coup du phoenix noir. Il soupire ets'arache à la contemplation de l'objet et se tourne vers Winchester.

"Moi j'ai trouvé ce que je veux! Mais je ne vais pas faire de vieux os ici le devoir m'appelle."

Il a un sourire et va vers le comptoir. Il paye le vendeur qui regarde Halewyn d'unair méfiant et range le poignard ainsi que les gants dans une poche. Il se dirige vers la sortie etouvre la porte qui emet un grincement. Sans se retourner, il sort dans l'allée comme il était venu, solitaire et différent.

(désolé de vous planter là mais en fait..... je n'ai pas d'excuse ^^)

Invité

Le RP est il toujours d'actualité ? Si oui je supprimerai mon post. Sans réponse sous une semaine je déplacerai.

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