Promenade nocturne [Pv Anton]

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Il faut savoir qu'Anton, bien qu'étant à Serdaigle et soucieux de sa réputation, était quelqu'un d'ouvert et de tranquille. Il était tout aussi chiant qu'un Serpentard, tout aussi tête brûlée qu'un Gryffondor et tout aussi intelligent qu'un Serdaigle. Son côté loyal, lui montrait un petit côté Poufsouffle, mais cela ne signifiait en aucun cas, qu'Anton était quelqu'un de pathétique, voir pitoyable. Non, bien au contraire. Anton était une personne superbement interessante. Non pas par son physique, mais par sa capacité à avoir un esprit ouvert et généreux.

Mais bon, les devoirs, c'était les devoirs. Et cette fois là, il les faisait seul. Ce qui était rare. Car étant un très bon élève dans quelques matières, Anton était une personne qu'on allait voir de temps en temps pour des explications, mais bon, ils ne venaient qu'en cas d'extrêment importance, car généralement, lorsqu'il partait dans des explications, Anton pouvait parler pendant plus de 10 minutes sans s'arreter ce qui était assez soulant à la longue. Néanmoins, il creusait tout ce qu'il disait pour mieux faire comprendre son point de vue aux gens, et notament au Professeur. C'était ainsi, et encore cette fois là, plongé dans son devoir de Sortilège, Anton parvenait à faire 50 lignes de parchemins supplémentaires à une question qui n'en valait qu'une bonne quinzaine. Mais ça plaisait à certains professeurs. Notament à Mme Mainella, une très bonne enseignante et Mr Fowl, qui était aussi son directeur de Maison.

Depuis 19h, ce soir là, Anton était plongé dans son devoir, et après avoir mangé un bout, Anton commençait sérieusement à avoir une profonde envie de bouger. Quittant Javis qui l'avait rejoint à la Grande Salle, Anton avait refait un saut dans la salle commune pour y ajouter une ligne avant de redescendre dans la bibilothèque pour y chercher un bon roman sorcier qu'il lui servirait avant de s'endormir. Non, je rigole. En faites, ce qu'il faisait, se rapportait plus à sa seconde passion qui était la musique et surtout le chant, dont il possédait une magnifique voix qui pouvait s'allier aux variétés comme aux rock ou au Punk. D'ailleurs, ce n'était pas pour rien qu'il participait au groupe Infinate avec qui Atreus, Claire et Yann faisaient partit. Des bons potes, certes, mais là, il ne voulait pas de leur compagnie. Ne trouvant aucun livre bien passionnant, Anton se décida donc, d'aller dans le parc pour se changer les idées, voir s'aérer tout simplement. Car même si il faisait toujours ses devoirs et qu'il les rendait dans les dates, Anton était quelqu'un qui aimait énormément se ballader, se dégourdir les jambes ou faire des fêtes avec ses potes. Il était ouvert. Il savait s'amuser quand il le fallait comme faire ses devoirs quand il le fallait également. Anton était responsable pour son âge.

Cette brise était de tout ce qu'il y avait de meilleur en plein mois d'Avril à Poudlard. Lui ébourrifant les cheveux aux passages, Anton eut un léger frisson avant de laisser ses lèvres s'étiraient en un sourire, chose qui montrait un sourire se dessinait sur les lévres du croisé asiatique. Anton observait la cime des arbres avec un interêt particulier. Dire qu'il y avait, parfois, des botrucs... Anton eut un sourire en pensant au Professeur Riké qui leur avait enseigné cette variété magique avec un interessement qui s'était vite transmi chez le serdaigle. Bon, c'est sur qu'il profitait aussi de ses cours pour faire le con avec Atreus ou Javis mais, il s'amusait bien et le professeur n'était pas pedant. Bref... L'esprit perdu, ne voyant pas grand chose car, absorbé par ses pensées, Anton rentra nez à nez dans un ou une élève. Le choc fut douloureux, mais aisément supportable. Car après s'être passé la main sur le nez, et que la jeune sorcière, oui, il avait compris au son de la voix est dit:

- Outch ! Tu ne sais pas faire attention où tu marches ?! Crétin.
- Je peux très bien te renvoyer la balle... Après tout, tu ne regardais pas plus devant toi, sinon, tu m'aurais évité, nan?

Nan, mais j'y crois pas... Serpentard à coups sûr.Pensa Anton, en se massant le nez. Il retira sa main puis il observa la jeune demoiselle qui était charmante en tout point. Anton eut un sourire polie, avant d'ajouter.

- Désolé. J'admirais la cime des Arbres...

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Visiblement, la demoiselle de Serpentard semblait ne pas aimer les contacts avec les autres. Peut être parce qu'il était d'une autre maison, sans doute... Etrange. Il connaissait certains serpentards, d'ailleurs, sa meilleure amie, Key Mcloyd y était, mais il était vrai que certains étaient très fermés sur leur petite communauté de serpent. Anton respectait cela, même si ça lui tapait un peu sur le système, ce système de caste entre les différentes maisons de Poudlard. Ce système qui s'était installé à cause de Salazar et Godric, et voilà que maintenant, les Serdaigles et les Poufsouffles en souffraient également. Des fois, il y a des choses incompréhensible. Des choses si étranges... Autant les laisser ainsi, après tout, Poudlard fonctionnait ainsi depuis près de 1000 ans...

Mais depuis quelques années, Anton avait remarqué que la magie noire était envahissante dans ce lieu magique réputé à la base, pour être contre la magie noire, ce qui était assez paradoxale. Néanmoins, Anton ne pouvait rien faire et, à part observer de sa place de simple élève de Serdaigle en 6ème année, Anton n'avait pas le pouvoir nécéssaire pour remettre Poudlard sur la voie de la neutralité, voir comme lorsque les fondateurs l'avaient laissé lors de leur mort et leur passation des répartitions au Choixpeau Magique. La Serpentard répliqua.

- Ce n'est pas grave, mais la prochaine fois fais attention où tu vas. Tu regardais les arbres ? Tu aimes la nature ? Moi je regardais simplement les étoiles. J'aime être seule dehors quand il y a trop de bruit dans ma salle commune.

Anton eut un sourire avant de répondre à son tour.

- J'aime beaucoup la nature, car elle possède une magie qui est époustoufflante... C'est relaxant de sentir le vent caressait son visage ou tout simplement se promener pour admirer le paysage que la nature a créé spécialement pour nous. Ca nous fait un point commun. Il lui fit un clin d'oeil. C'est vrai que les Salles communes sont très bruyantes le soir...

Finalement, la serpentard n'était pas si associable qu'elle n'avait voulu le laisser paraître. C'était tellement agréable de parler à quelqu'un que l'on ne connaît pas, mais qui de plus est, se montrait ouverte à une discussion de courtoisie. Néanmoins, Anton trouvait cette dernière légèrement tendu. Il ne saurait dire pourquoi.

- Je m'appelle Reira je suis à Serpentard. Et toi tu es ? Je ne t'ai jamais vue ici il me semble.
- Moi, c'est Anton Exley. On s'est aperçu en cours, je pense. Poudlard n'est pas si grand qu'il nous le laisse paraître. Enchanté de te rencontré Reira.

Puis, ne sachant pas si ça la mettrait à l'aise ou pas, et sachant que les Serpentards y attachaient beaucoup d'importance, Anton déclara.

- Je suis un sang pur. Tu n'as rien à craindre pour ta réputation.

Un sourire bienveillant s'afficha sur son visage.

Anton ne pouvait comprendre pourquoi les Serpentards y attachaient une telle importance. Anton, même de sang pur, avait fait ses études primaires dans une école moldue, et ce fut de supers années malgré le fait qu'il fasse mentir pour les pouvoirs magiques du padre ou pour les phénomènes étranges qui se passaient autours de lui et d'Emma. Néanmoins, Anton préférait le monde de la magie. Y a tellement de possibilité... Mais vivre dans le monde des moldus n'était pas sans utilité... Après, on peut voir ce qu'est exactement la définition du mot civilité, et non dire, sang de bourbe dès qu'on en croise un dans le monde de la sorcellerie. L'expression sur le visage de Reira lorsqu'il lui avoua ses origines eut l'effet d'une bombe de contentement chez la demoiselle.

- Enchantée Anton. Tu es un Serdaigle il me semble, non ? Ma grand-mère était à Serdaigle, elle a fini Auror...
- Je suis bien à Serdaigle... C'est vrai, Auror? Mon père l'est également sur la côte californienne, aux Etats Unis. J'y vais pendant les vacances... C'est phénoménal comme métier, tu ne trouves pas?

Anton revoyait toujours son père, le soir, lorsqu'ils étaient petit, lui et sa soeur au moment de se coucher, où le père Exley venait leur raconter des histoires qui s'inspiraient de sa vie de tous les jours. Anton l'avait toujours vénéré pour cela. Il était si fort son père... On aurait pu penser qu'il embellisait pour être toujours le héro des histoires, mais lorsqu'on voyait le nombre de récompense où de primes qu'il touchait grâce à son boulot, Anton ne faisait que d'y croire. Même sa mère qui pourtant était divorcée avec lui, ne cessait de dire que c'était un très bon auror...

- Mais personnellement, les métiers où il y a de la violence, c'est pas tellement mon truc... Je suis plus... Pacifiste. La nature est pacifique. Lorsqu'elle se déchaîne, c'est parce que nous ne la respectons pas... Respectons nous et il n'y aura plus de violence... Tu ne crois pas?

La nature est maître dans tout. Anton aimait lire, et tout ce qu'il disait, il l'avait appris au travers de bouquin. Peut être était ce faux... Peut être que non... Anton y croyait dur comme faire. Il n'avait jamais trouvé quiconque pour réfuter ce qu'un écolo sorcier disait, donc, cela ne pouvait être que veridic. Il continuait de marcher à ses côtés.

- C'est pas grave qu'il soit court. L'essentielle, c'est d'y prendre du plaisir!

- J'aimais vraiment beaucoup ma grand-mère. Mais mes parents n'étaient pas vraiment d'accord qu'elle soit Auror... Ils sont plutôt du genre à vénéré la magie noire, comme moi. Cependant, ma grand-mère n'a jamais trahi ma mère et mon père. Elle est même morte en nous protégeant. C'était un peu mon héroïne, le côté angélique de notre obscur famille...

A ces mots, Anton comprit. La demoiselle était l'une de ces descendantes de famille qui mettait en valeur le sang et le côté magique choisi. Anton n'avait jamais réellement compris pourquoi les gens s'obstinaient à faire ce genre de chose. C'était totalement absurde. Depuis l'antiquité, des hommes se sont battus pour qu'on soit libre de nos mouvements, de nos pensées, et certains continuaient toujours à nous enfermer dans ce qu'il appel "le bon chemin". Anton ne dit rien. Il ne la blama pas. Après, tout, elle adorait sa grand mère. Elle n'était peut pas si méchante que ça. Puis elle semblait si ouverte d'esprit... Un Serpentard est borné. Un point pour Reira. Anton eut un sourire à son encontre.

- Peut-être... Je ne suis pas vraiment Pacifiste. mais après tout chacun sa route et ses choix, non ? Au fait... Excuse moi de t'avoir bousculé et insulter.
- Oui, on est libre de ses choix tant qu'on n'essait pas de les imposer aux autres. Ca finit toujours en guerre, après. C'est nul, nan? Après tout, nous n'avons qu'une seule vie. Il serait bête de la perdre. Puis elle s'excusa. C'est pas grave. J'aurais réagi pareil, je pense.

Il lui fit un clin d'oeil avant de regarder les alentours. Anton lui montra les bancs près du saule pleureur, comme pour l'inviter à s'assoier en sa compagnie. Anton commença donc à avancer, en compagnie de la serpentarde.

- Soyons amis, veux-tu ? J'aimerais beaucoup discuter avec toi en dehors des cours.
- Pas de problème, Reira. J'en serais ravi.