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Aurore De Hurlevent

Aurore De Hurlevent


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MessageSujet: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyJeu 23 Aoû 2007 - 20:54

Son arrivée en Angleterre avait été quelque peu mouvementé. Tout d'abord, elle avait dû trouver un endroit où habiter. Avec son accent français et malgré son anglais parfait, elle avait eut quelques difficultés. D'autant plus qu'elle avait décidé d'habiter dans le monde moldu et, surtout, dans l'un des endroits les plus prisés de la capitale Anglaise... à savoir, La City, pôle économique de Londres. Elle avait quelque peu galéré avec les papiers mais son nom de famille lui avait tout de même ouvert un bon nombre de porte.

A sa grande satisfaction, cela faisait maintenant deux jours qu'elle était l'heureus propriétaire d'un loft en plein coeur de La City. Elle avait prit le temps de l'aménager à son goût avant d'aller à son entretien d'embauche chez les Aurors Anglais qui, malgré la mutation faite, avaient tenu à la rencontrer. L'entretien terminé, elle s'était alors consacrée à ce qui l'intéressait le plus: à savoir retrouver son mari. Cela faisait quatre ans qu'elle ne l'avait plus vu, depuis ce jour fatidique où elle avait décidé d'aller s'occuper elle même de ce qui risquait de pourrir son couple...

L'idée de cette rencontre l'inquiétait bien plus qu'elle ne le montrait. Elle savait que les retrouvailles allaient être bien plus compliquée qu'elle ne pouvait imaginer. Au fond d'elle même, elle craignait même que son "aventure" ait signé le glas de son couple.

Ce jour là, elle avait enfin obtenu l'information qui l'intéressait: son mari était devenu professeur à l'Ecole de Magie. Elle avait alors demandé l'autorisation d'y aller et l'avait obtenue. C'était pourquoi elle était dans les couloirs depuis bientôt deux heures, à chercher le bureau ou la salle de cours d'Henri. Elle finit par arrêter une jeune femme et par lui demander.


-Bonjour... Pourrais je savoir où est la salle de classe du professeur de Hurlevent?
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Andrea Sanchez

Andrea Sanchez


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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyJeu 23 Aoû 2007 - 23:09

Sept heures du matin. Andrea n’avait pas dormi beaucoup et s’était couchée assez tard mais elle n’arrêtait pas de se réveiller tôt ces derniers temps. A chaque fois à cause de quelque chose. Ici ? Elle avait seulement envie de sortir. Envie de s’aérer un peu et profiter du fait que tous les élèves présents dans l’Infirmerie dorment. Elle aimerait tellement rencontrer des personnes, ne plus être seule. Ca amènerait un peu plus de « changements » dans sa vie. Pour l’instant, tout son quotidien commençait à devenir un peu monotone. Certes, elle arrivait à réaliser son rêve dans Poudlard. Elle arrivait à tenir le coup comme elle l’avait prévu, mais ses proches lui manquaient beaucoup. Et si elle allait voir si elle n’avait pas reçu une réponse ? Nan. Si jamais il y avait lieu d’une réponse, le hibou en question serait venu directement la lui apporter. Elle était toujours allongée dans son lit. « Je me lève, je me lève pas ? ». C’était la question qu’elle se posait. Si elle se levait, elle allait faire un tour du château pour voir si tout le monde dormait encore. Possible ? Oh oui, étant donné qu’on était un Samedi. Tous les élèves en profitent pour dormir ou pour travailler au calme, mais ils dorment plus. Le Samedi, pour Andrea, ça signifiait un peu plus de travail. Pourquoi ? Car tous les élèves en profitaient pour tester leurs sorts, leurs potions, etc. Et, elle devait l’avouer, elle voyait un bon nombre d’élèves passer chez elle le Samedi pour cause de blessures dues à des accidents de sorts ou des malaises ou conséquences, dues à des potions ratées.

Allez. On se lève. Andrea ne supportait pas rester là, dans son lit, les bras croisés. Si elle pouvait se rendre utile, et si elle le voulait, c’était bien là la dernière chose à faire : Rester dans son lit. De toute manière, elle devait se bouger. Faire un tour du château ne lui ferait pas de mal et puis, elle pourrait tout aussi bien tomber sur un Professeur et faire la discussion avec. Et oui, elle était comme ça Andrea. Active, motivée. Elle cachait bien ce qu’elle ressentait, ça c’est vrai. Enfin, il n’était pas question d’elle pour l’instant. Quoique. Elle se leva et se dirigea vers sa valise, enfila un jean et un T-shirt bleu. Tenue décontractée bien sûr. C’était le Samedi pour elle aussi. Bon, d’accord, elle devait travailler, mais ce n’était pas une raison, elle pouvait prendre une tenue plus décontractée, elle ne voulait pas se presser.

Une fois habillée, elle se dirigea dans la « vraie » salle. Celle de l’Infirmerie. A vrai dire, elle ne devait pas aller bien loin, juste passer de l’autre côté du mur. Une fois dans l’Infirmerie, elle jeta un regard aux élèves présents. Pour une fois, la salle n’était pas trop remplie. Il n’y avait que peu d’élèves, ce qui était une bonne nouvelle. Andrea se dirigea ensuite vers la sortie de l’Infirmerie. Là, elle jeta un dernier regard en arrière. Petit sourire sur les lèvres. Elle prend alors la poignée, la tourne, et se dirige vers le Hall d’Entrée, en passant devant les Salles sans y prêter la moindre intention. Quoique, elle jète quand même un regard à l’intérieur, sait-on jamais ? Après quelques minutes, elle finit par arriver dans le Hall d’Entrée. Elle voulut se diriger vers la Grande Salle lorsqu’une jeune femme l’arrêta. Oh, la Salle du Professeur de Hurlevent. Sans problème, elle prend la parole, un petit sourire aux lèvres.


« Bonjour. Oui, bien sûr. Sa salle se situe au Premier Etage. C’est la Salle de cours d’Histoire de la Magie. Je veux bien vous accompagner si vous voulez, les salles peuvent porter à confusion. »
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Aurore De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyJeu 23 Aoû 2007 - 23:21

-Non merci, je devrais bien trouver toute seule...

La voix était toujours aussi aimable, tout comme le sourire. Mais elle était ainsi Aurore... Farouchement indépendante...enfin, tout dépendait de son humeur. Pour être totalement franche, elle n'avait pas envie de faire la conversation avec qui que ce soit aujourd'hui. L'apréhension de retrouver Henri et de la discution qui allait en découler la rendaient suffisamment nerveuse pour qu'elle ne prenne pas le temps de lier connaissance avec quelqu'un, si aimable soit il.

Elle était pressée de le revoir. Comment était il? Qu'avait il fait? Comment prendrait il son retour? ... Autant de questions qui ne cessaient de tourner dans son esprit depuis que le dernier membre du Cercle était tombé sous sa baguette. Elle passa une main dans ses cheveux et ajouta.


-Merci beaucoup, bonne journée.

[i]Elle lui adressa un léger sourire avant de se diriger vers son objectif... Qu'est ce qu'elle avait dit, déjà? Ah oui... Premier étage... Elle mit quelques minutes pour atteindre le premier étage et se mit en quête de la fameuse salle. Ce fut grâce à son intuition qu'elle se dirigea vers une porte et y frappa avant d'entrer doucement.[i]
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 24 Aoû 2007 - 5:55

« CONCENTRATION TOTALE ! » quelqu’un a dit un jour que quand on avait une marque de fabrique, on s’y tenait ; Henri n’avait étudié le marketing de manière poussée mais il arrivait facilement à se mettre à hurler ou à avoir l’air en colère. Pas de chances pour les élèves, m’enfin c’eut pu être bien pire « Grmphhh, décidément vous m’épaterez toujours : j’ai à chaque l’impression de repousser les limites avec vous. Bien, concentrez-vous un peu et tachez de retenir un minimum de ce que je vais dire » évidemment Henri De Hurlevent était toujours d’une manière de chien, ou plutôt de dragon mal luné ; y’avait des jours comme ça….

Le sujet de la leçon : les grands guerres des gobelins. En théorie il eut du se mettre à ânonner des tas de dates et de noms proprement imprononçables pour jalonner le parcours historique du sujet, mais malgré ce qu’il en disait il appréciait ses élèves et avait une certaine opinion d’eux. Aussi était-il parti sur le pourquoi du comment et les raisons politiques des guerres des gobelins : certains auraient beau de dire qu’on enseignait pas de telles choses à un si bas niveau d’étude mais Henri estimait que ses élèves avaient droit à quelques considérations et récompenses pour supporter ses hurlements à répétition.

« Et c’est donc ainsi que Gerdxitch III a assassiné son 5ème frère et finalement pris le pouvoir. Vous remarquez qu’au passage le sens de la famille chez cet individu fut particulièrement exacerbé. Notez bien ça vous autre : la famille et l’histoire, c’est toujours quelque chose d’intimement mêlée. Tiens à propos d’intime…. » il fit un geste de la baguette et apparut alors le portrait d’un gobelin, de sexe féminin, à l’air peu avenant et dur « Mes enfants voici Gorlda Vrendotch, la femme unique de Gerdxitch III ; le cas est suffisamment rare pour être mentionné, car les gobelins ne sont pas connus pour leur fidelté dans le mariage. Mais il y a beaucoup plus intéressant : figurez-vous qu’on s’accorde majoritairement à dire que l’ascension de Gerdixtch a été rendu possible uniquement grâce aux extraordinaires qualités de son épouse ; par exemple c’est notamment elle qui a convaincu l’assemblée des sages de soutenir la candidature de Gerdixtch au trone des Gobelins, et inutile de vous dire que ce n’était pas un mince exploit »

Le professeur sembla soudain légèrement perdu dans le vague, comme si un souvenir passait devant ces yeux. Enfin, quelques instants plus tard il sembla rependre son attitude revêche et son débit verbal rapide.

« Bref, tout ça pour vous dire que si vous pouvez je vous vous conseille de bien choisir qui vous marierez, à supposer que l’amour vous en laisse l’occasion…. CONCENTRATION CONSTANTE ! et alors, qu’est-ce que vous attendez pour noter ? 10 points pour serpentard, ce sont bien les seuls qui ont l’air de faire des efforts… »

Le silence et le grattement des plumes se firent alors entendre dans la pièce, puis il sembla à Henri que l’on frappa à sa porte. Il ne bougea pas et ne dit pas un mot ; c’était une règle pour lui : on-ne-le-dérangerait-pas-pendant-son-cours.

« Heu Professeur ? Je crois qu’on a frappé…. »


« Constatation stupide M. Dean ; vous apprendrez qu’il est strictement INTERDIT d’oser venir interrompre mon cours, sauf cas exceptionnel et urgence de première catégorie. Or je puis vous assurer qu’on ne m’a prévenu de rien tel au cours des dernières heures, ergo ce soi-disant tocquement n’est qu’un produit de notre imagination »

Le produit de leur imagination se fit alors soudain de nouveau entendre, et cette fois il n’était plus possible de l’ignorer. Henri grommela et laissa entrevoir son irritation, ce qui fit qu’aucun élèves n’osa ricaner.

« Hum, l’on dirait bien qu’un événement majeur vient donc de se produire. ENTREZ ! Je vous préviens, vous avez intérêt à ce que ce soit imp…. »


Il s’arrêta soudain au beau milieu de sa phrase, frappé par la foudre et incapable de faire ressortir un nouveau son, et ce dès l’instant où il avait découvert la première parcelle de l’éblouissante jeune femme blonde qui se tenait dans l’entrée.
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Aurore De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 24 Aoû 2007 - 19:45

-Je crois que c'est importanttenta innocemment une jeune fille du premier rang qui parraissait désarçonnée par celui qui, d'habitude, faisait preuve d'un aplomb tout à fait étonnant pour un professeur d'histoire de la magie.

Consciente de son éventuelle bévue, elle se tu en rougissant et tâcha de ses faire discrète sans pour autant cesser de regarder la cause du silence du professeur.

A l'invitation d'Henri, Aurore avait ouvert la porte et été entrée doucement. Apparemment nullement traumatisée ou inquiète du silence de son mari, elle observa ses élèves silencieux et visiblement étonnés comme leur professeur. Elle plissa discrètement son nez. Elle avait interrompu le cours, chose qu'elle avait littéralement oublié. Il était trop tard pour reculer. Elle fit quelques pas dans la salle et referma la porte derrière elle avant de dire d'une voix qui se voulait assurée.


-Je pense que vous devriez faire sortir vos élèves, professeur.

Elle avait volontairement homis de l'appeler "chéri" comme elle en avait l'habitude. Elle jugeait bon de ne pas montrer à ses élèves le lien qui les unissait. Et ce, pour plusieurs raison dont la principale était une question de vie privée et d'intimité. Elle eut un léger sourire puis s'écarta pour attendre la décision de son époux.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptySam 25 Aoû 2007 - 17:12

Un silence fracassant s’était maintenant établi dans la salle de cours, et l’on avait l’impression vivace que le monde avait cessé de tourner sur lui-même. De mémoire d’élèves on n’avait jamais encore assisté à un tel événement : quelque chose avait bel et bien réussi à provoquer une aphonie complète chez le professeur De Hurlevent. Cela ne faisait pas longtemps qu’il enseignait à Poudlard mais il avait pourtant assez vite acquis la réputation d’être pourvu d’un débit vocal et d’une puissance sonore à vous rendre sourd.

Et pourtant…, pourtant il semblait maintenant assez silencieux qu’une statue de marbre. Henri était immobile, totalement immobile, il semblait même ne plus du tout respirer. On eut pu croire qu’il venait d’être foudroyé sur place, et l’on aurait eut presque raison. Son corps ne répondait plus, son esprit avait l’air d’être court-circuité, et la seule chose d’encore vivante en lui restait son regard bleu acier qui brûlait d’une intensité absolument extraordinaire alors qu’il ne cessait de regarder cette inconnue à la beauté lumineuse qu’il aurait reconnu entre mille.

Pas un murmure ne s’échappait des élèves, qui observaient avec un silence religieux et mêlé de crainte l’incroyable scène qui se déroulait devant eux. Ils se demandaient ce qui se passait, conscients que quelque chose de peu banal avait lieu, et nul doute que certaines faisaient des hypothèses peu gracieuses en envisageant la gracieuse jeune femme blonde au regard ambrée qui venait d’entrer doucement, et qui elle n’avait pas l’air d’être autant sous le choc que leur professeur. Elle parla d’ailleurs d’une voix cristalline, qui sembla percer le mur de silence qui regnait en maître ; ses intonations étaient douces et rassurantes, mais on ne pouvait ignorer qu’elle ne s’adressait qu’à une seule personne.

-Je pense que vous devriez faire sortir vos élèves, professeur.

Le professeur ne répondit rien, le professeur ne bougea pas et le professeur n’avait pas l’air entendu quoi que ce soit à ce qui venait d’être dit, ce qui était bien dommage pour lui ; les élèves étaient dévorés par la curiosité et aucun d’entre eux n’auraient consenti à sortir sauf de par un ordre direct, qui ne semblait pas vouloir venir. Quelques un auraient peut-être pensé à essayer de lui parler et de le faire sortir de son mutisme mais l’instinct de conservation pouvait être puissant chez les jeunes, et il n’y avait pas à douter, en regardant les yeux d’Henri, que le « dérangeait » n’était pas la chose à faire ; ses yeux semblaient dévorer littéralement celle qui venait de doucement lui parler, comme si il cherchait à voir chaque détail, la plus petite parcelle de sa personne, presque de peur qu’elle ne s’effaça soudain.

Et dans ces yeux, enfin, on pouvait maintenant y lire la resurgence de souvenirs vivaces et durs qui trahissaient une emotion immense…..


*****
Flash

Il rentrait gaiement, encore qu’avec une certaine impatience, parcourant d’un pas vif la distance qui le séparait du lieu de travail à la maison où il vivait tous ces moments de bonheur immense auprès de celle qu’il aimait. Il traversait la petit colline qui amenait à ce magnifique terrain de cette terre des Carpates où ils vivaient ; leur maison était bâtit là, leur petit nid à tous les deux d’où ils pouvaient contempler toute la plaine et se retrouvait dans la grande en à peine quelques minutes. Aujourd’hui Aurore n’était toujours pas venu travaillé chez les aurors : depuis quelque jours elle était alitée et lui disait qu’elle se sentait fatiguée. Il mettait un point d’honneur à se dépêcher de rentrer pour ne pas la laisser seule, et puis elle lui manquait si vite….
Aujourd’hui il avait pourtant décidé de prendre ses 5 petites minutes, ces tous petits instants pour marcher à travers leur champ et profiter de la douceur de la fin du jour, de la beauté du paysage de cette magnifique région. 5 petites minutes, qui deviendront bientôt sa malédiction et l’expression e son dégoût le plus profond alors que finalement il est arrivé et qu’il annonce d’un ton gaie et enjoué qu’il est rentré.

Mais leur maison est vide, et ELLE a disparu………


Flash

Il tourne, tourne en rond et tourne encore dans la grande maison vide ; il n’y a plus que lui. Cela fait des heures qu’il est seul, non des journées peut-être. Elle n’est pas là, Elle n’est plus là, Elle a disparu…. ; il a hurlé son nom, encore et encore ; il a rameuté tous ces voisins, tous les aurors du ministère, et pratiquement la moitié de la ville ; mais ils n’ont rien pu faire, rien de plus qu’il n’a déjà fait et refait dix fois, cent fois, mille voix ! Elle a disparu…. Aucune trace, aucune lutte, rien ! comme un mirage ou une illusion qui s’est dissipée. A-t-il rêvé ? Est-il fou ? Non ! non, il se souvient, il se souvient de tout et de ce qu’il ne pourra jamais oublié ; il se souvient de son visage, de son regard, de chaque détail de sa peau, de son expression, il se souvient de tout. Mais elle n’est plus là…

Il n’en peut soudain plus, et quelque chose se brise irrémédiablement à ce instant ; en hurlant il ordonne qu’on le laisse seul ; il sort sa baguette, et attaque, attaque comme un furieux tout ce qu’il voit ; on s’enfuit mais lui est toujours là ; leur maison…, leur maison qui est maintenant si vide…. ; il ne le supporte plus, la colère, la rage et le désespoir l’envahissent ; les sortilèges fussent de partout, il dechaine tout ce qu’il contient de puissance, sans la moindre retenue ; il se sent comme une bête, un fauve à la douleur immense ; il ne désire plus qu’une chose : détruire, détruire encore et encore ; son esprit le quitte, la folie l’envahit ; il hurle, il hurle son nom, il hurle ce nom à la face du monde ; la maison est dévastée ; il part, il part dans les bois, semant encore la destruction autour de lui et hurlant toujours ce même nom.

On le retrouvera deux jours et une nuit plus tard, le visage devasté, ecrasé par la douleur et la fatigue, et dans un état proche de l’épuisement mortel ; autour de lui, rien d’autre que des arbres calcinés et des cadavres des dangereux animaux qui ont voulu l’attaquer ; son visage est fermé, ses traits tendus et ravagés, mais de sa voix alors brisé, bien qu’il soit dans un demi-coma, il continue à prononcer un nom, il continue à l’appeler : « Aurore,… Aurore,… »


*****

Henri semble revenir tout doucement à la vie. Le professeur a gardé son regard fixé sur la jeune femme, mais il s’est remis à respirer, et sa bouche grande ouverte articule difficilement ses premiers mots, qu’il prononce d’une voix si faible qu’on ne pourrait presque pas les entendre….

« Aurore…. mon dieu Aurore…. »


C’était alors comme si il se réveillait lentement, comme si il prenait maintenant conscience de ce qu’il vivait réellement, et que c’était réellement pour de vrai et non pas une illusion cruelle ou folle. Son attitude change alors, il carre ses larges épaules, durcit les dents et rend son regard plus pénétrant. Il s’adresse maintenant aux élèves, d’une voix féroce et terriblement tendue : on le croirait sur le point de commettre un meurtre.

« Dehors. » un silence, puis il reprend « DEHORS ! Tout le monde dehors, en quatrième vitesse ! Foutez-moi tous le camp d’ici et faites passer le message : je tue le premier qui ose faire un pas dans cette classe. HORS DE MA VUE ET TOUT DE SUITE !! »

Il y a sans doute une sorte de magie dans sa voix ou dans ses paroles car les élèves ont alors l’impression qu’un ouragan leur passe dessus ; et ils comprennent aussi que leur professeur semble à la limite de la crise d’apoplexie, au vu des veines saillantes qui palpitent dans son coup : mieux vaut faire ce qu’il leur « dit ».

Légèrement inquiets voire terrorisés, ils se dépêchent de laisser enfin seul Henri et Aurore, les époux De Hurlevent qui se retrouvent enfin après 4 années.
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Aurore De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptySam 25 Aoû 2007 - 22:10

Le silence était particulièrement pesant... Mais Aurore ne semblait pas en être affectée. Aux yeux de tous, sauf pour celui avec qui elle avait vécu, elle paraissait d'un calme exemplaire, presque joyeux. Non loin d'elle, les élèves qui ne perdaient pas une miette de ce qui se passaient sous leurs yeux. A vrai dire, il était tellement rare que l'on parvienne à clouer le bec au professeur De Hurlevent que cet instant méritait bien d'être gravé dans les mémoires pour être rapporté par la suite à tous ceux qui n'avaient pu y assister.

Après avoir observé une dernière fois les élèves, le regard ambré rencontra celui, bleu acier, du professeur. Brûlant, il semblait vouloir la transpercer ou du moins, retenir le moindre détail. Elle ne céda pas sous ce regard qui, elle le savait, dissimulait la colère qui naissait peu à peu au travers de la surprise sucitée par son arrivée après quatre ans d'absence. Elle ne voyait pas grandir cette colère avec plaisir. Elle en était l'objet, elle le savait, c'était prévisible. Mais plus elle la voyait grandir et moins elle était sûre qu'il comprenne ses raisons et qu'il lui laisse le temps de s'expliquer convenablement.

A l'aide d'un infime geste, elle s'assura qu'elle avait bien emporter l'objet qui pourrait peut être l'aider. Puis ce fut le gouffre. Son regard toujours plongé dans celui d'Henri, elle pouvait y lire comme si c'était un un livre ouvert... Avec horreur, elle pu voir combien il avait souffert. Elle s'en doutait, elle l'avait toujours su mais le voir face à elle, dissimulant avec brio ses sentiments à ses élèves pour ne les dévoiler qu'à elle, lui fit prendre conscience que c'était bien pire que ce qu'elle avait pu imaginer en partant.

Malgré son envie de fermer les yeux et de partir, elle resta immobile, continuant à lire ce qu'il lui dévoilait. Sa propre douleur lui reveillait la sienne. Sans qu'elle le veuille vraiment les souvenirs remontent, aussi vivaces que si elle était partie la veille.

***********************

Flash
La journée est magnifique. Ils ont pu tous les deux se libérer et elle est parvenue à le décider d'aller flâner à Athènes pour une journée. Pressée contre lui plus par envie que par nécéssité, elle l'écoute lui raconter mille et une petites choses avant de tenter de lui expliquer l'histoire de la capitale grecque. Soudain, elle s'arrête devant une devanture d'une boutique. Elle lui colle un baiser un coin des lèvres et s'évaounit au coeur de la foule qui s'engouffre dans le magasin. Elle en ressort une bonne dizaine de minutes plus tard avec un petit paquet au creu de la main.
Il est là, il l'a attendu patiemment en subissant le soleil de plomb de l'Attique. Elle lui offre l'un de ses plus beaux sourires qui se fige en voyant qui est derrière lui. Un homme aux cheveux noirs et à la peau basanée se tient pile derrière Henri. Elle l'observe, immobile, sous le choc. Ce visage en lame de couteau lui rappele l'enlèvement dont elle a fait l'objet il y avait quelques années. Devant ses yeux qui ne voient plus les gestes d'Henri, elle voit défiler les souvenirs de cette période. L'homme disparaît après l'avoir désignée.
Elle est glacée quand Henri la serre contre lui en lui demandant ce qui ne va pas. Elle lui répond que tout va bien mais au fond d'elle même... elle sait que son bonheur vient de prendre fin et qu'il va lui falloir lutter.


Flash
Aussitôt la porte fermée, signalant le départ de son mari, Aurore se lève pour aller dans la salle de bain où elle prend une douche. En se regardant dans le miroir, elle a une mine défaite. Elle grimace. Avec un soupir, elle regarde le lit encore défait derrière elle. Il lui rappele Henri... Henri qui l'a serré dans ses bras avant de partir. Henri dont l'odeur flotte encore dans l'air de leur chambre. Elle baisse les yeux. Sa décision est prise, elle n'a pas le choix ou sinon, elle sait qu'Henri se fera tuer pour elle... Parce qu' "on" la veut... Parce qu'il lui faut partir sinon, elle ne pourra jamais plus être avec lui.
Quelques minutes plus tard, elle est prête. D'un coup de baguette, elle met en ordre la chambre et pose un parchemin sur l'oreiller qu'elle occupait quelques minutes plus tôt. Elle n'a pas pu s'empêcher de lui écrire une lettre. Une fois sur le seuil de la porte, elle hésite un long moment puis fait disparaître le parchemin qui aurait pu tout lui expliquer mais aussi le faire partir à sa recherche.
Elle veut le sauvegarder. Elle l'aime.
Après un dernier regard à la maison où elle a été heureuse, elle disparaît....


***********************

Elle fut tirée de ses souvenirs par Henri qui l'appellait. Son regard ambré devint moins flou pendant qu'elle murmurer pour que lui seul entende.


-Je suis là, Henri.

A nouveau, elle avait évité de l'appeler par son petit nom, histoire qu'il garde tout de même son honneur de professeur. Elle observe son attitude changer avant qu'il ne hurle à ses élèves de sortir. Elle n'a pas frémit en entendant sa voix puissante mais compatit instinctivement avec les élèves qui en subissaient les effets. Elle attendit patiemment que le dernier soit sortit et, comme si elle prenait la menace de son mari au sérieux, clôtura la porte avec un sort de fermeture puissant auquel elle ajouta un sort d'insonorisation. L'entretien devait rester... strictement privé et elle n'était pas certaine que les élèves allaient directement rejoindre la cour. Après avoir rangé sa baguette, elle dit d'une voix plus ou moins calme.
-Bonjour, chéri.

Dans son regard, naquit la première lueur d'incertitude depuis qu'elle était entrée dans la salle de classe. La bataille pour s'expliquait s'annonçait âpre.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyMar 28 Aoû 2007 - 16:23

L’air qui les entoure tout les deux commence à se modifier subtilement, il devient plus orageux, plus électrique. Henri ressent ses émotions fortes et puissantes lui transperçaient le corps, alors que son cœur bat de plus en plus vite, que son souffle et sa respiration accélère de même que les palpitations de ses veines. Devant ses yeux les souvenirs continuent de défiler sous la forme de flash, moments vécus, heureux ou douloureux, où la présence d’Aurore est de plus en plus vivace. Aurore qui se tient maintenant devant lui, enfin, après toutes ces années, alors qu’il en venait à ne plus croire qu’il ne la reverrait jamais : il se sent comme en présence d’un véritable miracle ; mais la douleur et la souffrance le frappent aussi durement que la joie, et il sent son esprit se remplir d’une confusion extraordinaire. Il la regarde, amène ses yeux à la rencontre du regard ambrée où il avait coutume de se ressourcer, de puiser sa force et sa volonté ; elle est ravissante, elle a toujours été ravissante, et pour autant qu’il s’en souvienne il ne se rappelle pas l’avoir jamais regardé autrement qu’en la contemplant, qu’elle lui fasse la tête, qu’elle pleure ou qu’elle soit malade, lui il la voyait toujours sous son œil amoureux.

-Je suis là, Henri.

Les élèves sont enfin partis, et il peut l’entendre lui parler sans craindre qu’on ne les dérange ; il ne veut pas qu’on les interrompe, il veut être seul, tout seul avec elle. Il se moque que des rumeurs et du brouhahaha se répandant sur lui et sur cette femme qui le met dans un tel état, tout cela ce sera plus tard, mais maintenant, dans cet instant tout de suite, il ne peut pas imaginer que quelqu’un se mette entre eux : ils ont besoin d’être seulement tous les deux, car il sent déjà que sa vie est en train de prendre un tournant et qu’une fois de plus rien ne va être plus pareil. Il la regarde verrouiller la porte, il ressent sa magie s’échapper hors d’elle : elle est toujours aussi puissante, beaucoup plus qu’avant peut-être. Il se voit lui-même faire toutes ces choses pendant ces années, ces années où il la cherchait….

-Bonjour, chéri.

Une étincelle s’est allumée en elle, et il a pu voir lui aussi qu’elle revivait quelque chose…., elle lui semble inquiète, mais elle fait face bravement : son courage et sa volonté n’ont pas changé, mais à quoi peut-elle penser ? Il lui semble qu’il a un million de questions, mais même les mots ont du mal à se formuler, et ça le met en colère.
Son regard s’est illuminé, tandis qu’elle prononce ce petit mot, leur petit mot à tous les deux, utilisé par tous mais qui pouvait être si important….

******
Flash

Ils rient, ils rient tous les deux aux éclats alors qu’ils font les fous. On s’approche de Noël, il a neigé et il neige encore dans les Carpates. Leur maison est chaude et accueillante, avec un bon feu de cheminée où ils adorent se prélasser en regardant les flammes danser. Parfois c’est lui qui s’endort avant elle, il se sent si bien, si heureux quand il sait qu’elle est là, avec lu, et il se laisse aller dans ses bras…
Ils sont dehors, il neige et ils sont chargés de paquet : bientôt ils vont transplaner pour rejoindre la famille d’Aurore, la famille dont il fait parti ; mais pour l’instant ils jouent, ils s’envoient des boules de neige, ils font un bonhomme ; c’est leur premier hiver à tous les deux depuis qu’ils sont mariés et il a la saveur des moments particuliers. Ca y est, ils se sont encore retrouvés l’un dans l’autre, et cette fois ils vont vraiment arriver en retard……


Flash
Il ne supporte plus de regarder son reflet dans un miroir, il se déteste, se haït ; la haine l’envahit, il ne songe qu’à se détruire. Les aurors ne savent pas quoi faire de lui, l’un d’entre eux, lui dont il devient clair qu’il ne sera plus jamais le même ; la dernière fois ils ont du s’y mettre à 5 pour le maîtriser alors qu’il se remettait à démolir l’hopital. Cela fait 4 jours qu’Aurore a disparu et Henri a l’air tantôt d’un mort-vivant tantôt d’un démon ; on le surveille comme on regarde un naufragé se noyait, si il n’arrive pas à reprendre le contrôle il faudra bien que l’on ait recours au traitement de choc, mais personne ne veut encore y penser….

Il se méprise, il voudrait pouvoir s’arracher le visage pour expier ; il se maudit d’avoir pris ces minutes, ces 5 toutes petites, minuscules, minutes qu’il a prise pour marcher un peu avant de revenir chez lui. Si seulement il était revenu plus tôt ! Mais pourquoi est-il parti ? Pourquoi l’avait-il laissé seule ? Tout cela est de sa faute, il le sait, il le ressent de la manière la plus cruelle. On lui a arraché Aurore, il en est certain, elle ne serait pas partie comme ça ; on la lui a prit, on la lui a prit, on la lui a prit ! Il va les retrouver, il va les tuer, il va la retrouver ! Sa haine et sa colère s’étendent, viennent se focaliser sur eux : les mages noirs, les mangemorts ; ce sont eux, oui ce sont eux les responsables. Ils sont là, ils sont partout ! Il peut les sentir, il les voit qui l’entourent et qui rient de leur desseins maléfiques. Il est un misérable, mais eux…., il va les détruire, il va les trouver, les traquer un à un et les tuer, les effacer, les massacrer, annihiler jusqu’au souvenir même de leur existence. Les mages noirs, ces crétaures infâmes, la lie de l’humanité, il va les faire disparaître, il va les massacrer jusqu’au dernier, les exterminer comme les bêtes qu’ils sont : ils vont payer, ils vont lui parler, ils vont lui rendre Aurore et comprendre l’enfer.

Et pour commencer, il va sortir de ce foutu hopital : on l’abreuve de calmants et d’aller savoir quoi d’autre comme saloperie. Pas question de ça : il a besoin de toute sa rage, de toute sa puissance si il veut la revoir ; il se sent redevenir l’homme qu’il était avant elle, quelqu’un qui était dévoré, qui ne pensait à rien d’autre que sa vengeance et son but ; il a besoin d’être de nouveau celui-ci. Des hommes, des ennemis, partout partout ! Quiconque s’oppose à lui doit être maintenant anéanti, il n’a pas le temps de s’arrêter ; 4 jours, déjà 4 jours qu’on la lui a prit ! Vite, vite, vite ! Il va la retrouver, vite, il le doit.

Il se concentre, il fait appel à toute cette haine qu’il porte en lui ; il se sent puissant, invincible. Sortir, il doit sortir et la retrouver…


L’hôpital où Henri se trouvait subira des dégâts considérables de même que la destruction de toute une aile, seule où il se trouvait. De ce jour, et pendant deux longues années, personne n’entendra plus parler de lui. Le premier rapport envoyé au ministère conclut sur ces mots : « l’on peut penser que rendu instable, voire complètement fou par la disparition de son épouse, l’auror De Hurlevent s’est mis une fois de plus à se croire attaqué. Dans une dernière tentative il se sera certainement fait tuer par la magie qu’il a lui-même mise en œuvre. Cependant, on ne peut exclure, compte tenu de ses antécédents et de ses capacités, qu’il ait fort bien pu survivre. Si tel est le cas, nul doute que les aurors de la région sauront bien vite l’appréhender ».

*********

Il y a des mots qu’il ne faut pas prononcer à la légère, des mots qui sont puissants, qui signifient quelque chose de beaucoup trop important pour qu’on se laisse à les dire.
« Bonjour Chéri », ces deux mots là avaient fini par faire le jour dans l’esprit d’Henri. Il laissa cette fois la colère se répandre, dans son corps et sur son visage. Il avait mal et il lui en voulait : toutes ces années, ces années terribles où il semblait parfois avoir perdu son âme, mais il n’en avait cure car il n’avait toujours voulu que la retrouver, et peu importait ce qu’il eut à faire pour cela. Mais il n’aurait jamais, jamais pu croire que sa disparition soit due à autre chose qu’un enlèvement, qu’à ce qu’on l’eut forcée à le faire ; et maintenant elle se tenait devant lui, et lui disait « Bonjour Chéri »….

L’air crépita soudain dans la salle de classe, des éclairs de magie fusèrent hors de lui et autour de lui, les murs se mirent à trembler, et les meubles, bureaux, chaises, brosses, lévitèrent à plusieurs centimètres au-dessus du sol. La fureur d’Henri s’exprimait de manière violente, et n’avait d’égale que l’intensité de sa douleur vivace, alors que dans le même instant il éprouvait un bonheur immense à la voir, la voir enfin devant lui, vivante. Mais des deux sentiments l’un devait bien s’exprimer avant, et c’était la rage du professeur qui avait eu le hasard du dessus.

« Bonjour Chéri ? 4 foutues années d’enfer, et tu débarques avec un « Bonjour Chéri » ? Mais je rêve ! Tu n’as rien d’autre à me dire qu’un « Bonjour Chéri » ?! » il brandit soudain son annulaire devant elle lui montrant sa bague d’alliance qui est entouré de magie qui la font devenir rougeante, prête à exploser ; son doigt, sa main, le brule mais il n’en à cure « ça ne voulait donc rien dire pour toi ? Rien qui ne fasse que tu reviennes soudainement avec un « Bonjour Chéri » ?! Et c’est quoi la prochaine étape, tu viens divorcer sans doute ? » La douleur se reflète dans ses yeux, son visage est dévasté, et ses yeux ne quittent plus son épouse ; il s’est avancé, sans qu’il n’en sache ou n’en décide rien, comme porté par la magie, emporté vers elle ; mais il continue à hurler et alors qu’il prononce ce mot ignoble de « divorce » toutes les fenêtres explosent alors, et les meubles s’abattent sur le sol qui se craquèlent tandis que les murs ont l’air de se fissurer.

« Bon Dieu de bon Dieu, 4 années Aurore, 4 années….., mais pourquoi, comment, enfin pourquoi ? Je t’ai cherchée…., je t’ai cherchée partout ! J’en venais à croire qu’on t’avait tuée. Si tu savais… tu as intérêt à avoir une explication, une sacrée foutue bonne explication, la meilleure explication au monde même ! Et je me demande même pourquoi je devrais t’écouter ! »

Il est devant elle, il lui fait face, il a un geste pour la toucher mais il ne sait plus très bien ce qu’il fait ; tout s’embrouille dans son esprit, mais il a besoin, un besoin vital qu’elle lui parle.
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyMar 28 Aoû 2007 - 19:11

Il y a des choses qu'il ne fallait pas faire. Il y a des mots qu'il ne fallait pas pronnoncer... Aurore le savait mais pourtant, elle les avait pronnoncé, ces deux mots fatidiques qui sortaient Henri se son mutisme en larguant sa colère comme un avion peut larguer des bombes sur une ville ennemie. Qu'est ce qui l'avait poussé à les pronnoncer, ces deux mots? L'envie de le voir réagir, de ne pas lui laisser trop de temps pour accumuler sa colère. Simple réflexe de sauvegarde mais aussi de psychologie élémentaire d'un De Hurlevent. Sans la voir, elle sentit la colère gagner peu à peu Henri et éloigner la joie de la revoir... L'accueil heureux n'était pas d'actualité et elle l'avait toujours su. Muette, elle observa le changement sur son visage, dans sa magie même.

Au moment même où l'air crépita dans la salle, elle éleva sa propre magie. Non pas pour contrer celle d'Henri mais pour se protéger des objets volants encore identifiables et ceux qui ne l'étaient plus. Jamais elle ne l'avait vu autant en colère mais... après quatre ans passé à pourchassé des mages plus dangereux les uns que les autres, elle n'était pas vraiment impressionnée... Même si elle s'inquiétait pour lui, plus qu'elle ne s'inquiétait pour elle même. Henri aurait pu la frapper, elle n'aurait pas bronché et ne lui en aurait même pas voulu. Elle l'aimait encore plus que lorsqu'elle était partie et lui avoir fait autant de mal lui donnait envie de se jeter du haut de l'une des tours de l'école. Elle ressentait sa douleur et avait l'impression de pouvoir la toucher. La sienne, sa douleur propre, elle tâchait de ne pas la lui montrer.

Affligée du statut de "coupable" aux yeux de son mari, qu'est ce qui aurait pu la dédouaner? Entourée de sa magie qui tourbillonnait autour d'elle sans se faire sentir outre mesure, elle se laissa aller à ses souvenirs pendant que lui, exprimait sa colère et sa douleur.

***************

Flash

Elle est debout dans leur chambre. Un rayon de lune entre par les rideaux légèrement écartés et éclaire le lit où il dort paisiblement. Assise dans l'unique fauteuil de la chambre, elle le contemple. Cette nuit non plus, elle ne parvient pas à dormir... Elle préfère le regarder, afin de graver son image dans sa mémoire.
Il y avait deux jours encore, elle a vu l'homme quand elle sortait du ministère. Toujours habillé de noir, il était accompagné de deux autres hommes. Une fois encore, il l'a désignée. Pourquoi elle? Pourquoi maintenant? Elle avait fait semblant de ne pas le voir et été rentrée chez elle et n'avait rien dit... encore une fois.
Elle a encore l'impression de sentir son regard sur elle... comme quelques années auparavant. En entrant chez elle, elle avait lu attentivement ce qu'elle avait trouvé sur cette organisation...
Ce soir, en le regardant dormir... elle prend sa décision en soupirant doucement.


Flash

Quatre jours qu'elle est partie. Quelques heures après son départ, elle était allée chez un coiffeur moldu pour changer de coiffure. Une touche de maquillage et de nouveaux vêtements et Alexandra avait fait son apparition sur le sol français. Et cela faisait quatre jours qu'elle observait l'homme qui l'avait trouvée dans les Carpates. Quatre jours à le suivre de partout en remplissant son petit carnet de notes. Ce soir là, elle sent une main se poser sur son épaule. En se retournant, elle remarque un homme petit et bien en chair. Sans réfléchir et en voyant l'insigne du Cercle, elle l'assome.
Pendant qu'il est encore dans les vap, elle l'observe, attentivement.
Elle hésite à le tuer. Après tout, c'est un être humain, comme elle... Mais les souvenirs de ce qu'il lui a été fait durant son enfance et ce qu'ils ont prévu pour elle et pour Henri. Elle brandit la baguette qu'elle a volé à un sorcier anglais et murmure:

-Avada Kedavra...


***************

Au même moment, la voix d'Henri explosa, couvrant le bruit que faisait l'expression de sa fureur et de sa douleur. Sous la surprise, son regard ambré marque l'étonnement. Elle l'écouta, le regard rivé sur lui et suivant le moindre de ses gestes. Lorsqu'il lui montra son alliance. Ainsi... il la portait toujours. Elle, elle avait dû la retirer mais elle l'avait toujours eut sur elle et aujourd'hui, pour la première fois depuis quatre ans, elle l'arborait de nouveau à son doigts. Instinctivement, elle la fit tourner autour de son doigt.

Quand le mot "divorce" est pronnoncé, le regard ambré laisse entrevoir douleur, étonnement, tristesse. Mais elle eut le réflexe de le protéger et de se protéger elle même alors que les fenêtres explosaient. Elle continua à subir sa colère sans broncher. Elle savait qu'il avait raison... terriblement raison. Elle se sentait encore plus coupable, si cela était possible... Même si elle était persuadée d'avoir fait le bon choix, elle ne pouvait s'empêcher de le regretter amèrement. Ces quatre ans qu'elle a passé pour sauver Henri et se sauver elle même ont probablement détruit la chose à laquelle elle tenait le plus au monde: son couple.

Ca y est, il était devant elle. Elle regarda le geste qu'il fit pour la toucher et elle le laissa faire, se contentant de l'observer... Il lui a tant manqué. Jamais elle n'aurait cru qu'elle pourrait le revoir. Le nombre de fois où elle a faillit mourir avait finit par lui faire perdre l'espoir de le revoir. Sentant qu'il avait besoin qu'elle lui parle, elle conssentit à répondre d'une voix qu'elle voulait calme et apaisante mais qui dissimulait mal ce qu'elle même ressentait.


-Tu dois m'écouter parce que tu veux savoir à tout prix ce que j'ai fait pendant ces quatre années, Henri. Et si je suis là, aujourd'hui, ce n'est pas pour divorcer mais parce que j'ai finit par apprendre que tu étais dans cette école...

Elle n'osait pas lui dire qu'elle venait pour le retrouver lui, qu'à peine le chef du Cercle était mort, elle n'avait eut de cesse de le retrouver, lui qui l'avait accompagné tous les jours depuis quatre ans. Elle leva lentement la main pour lui montrer sa propre alliance qui luisait doucement. Elle ajouta.

-Et cette alliance que tu m'as offert a toujours voulu dire quelque chose pour moi, Henri. Je me souviens encore de la promesse que j'ai faite le jour où j'ai lié ma vie à la tienne. C'est d'ailleurs au nom de cette promesse que je suis partie et je n'ai pas pu faire autrement! Je peux tout t'expliquer, tout te dire sans rien de dissimuler mais vas tu m'écouter? Es tu réellement prêt à entendre ce que je vais te dire ou tu es déjà persuadé que je suis partie pendant quatre ans pour avoir la belle vie je ne sais où?! Je veux t'entendre dire que tu es prêt à m'écouter. Que tu juges que mon explication n'est pas bonne à tes yeux, tant pis. Mais ce sera la seule que j'aurais à te fournir.
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyMer 29 Aoû 2007 - 20:53

Il se sent mal, il se sent très mal soudain ; l’émotion en lui ne reflue pas, elle le submerge par vague, choc contre sa poitrine, lui coupe un instant le souffle fait s’emballer son cœur à un ryhtme beaucoup trop élevé. Il a envie de se laisser, il a envie d’être plus près d’elle mais il a appris à se fermer ; des années entières passées à verrouiller, à controler son esprit et ses réflexes, et la présence de sa femme disparue, elle qu’il n’a jamais cessé de chercher, elle qui se tient devant lui maintenant, sa présence le bouleverse à un point qui le dépasse ; il ne peut ni se contenir, ni le cacher, alors il a choisi de s’exprimer. Henri laisse sa magie fuser à travers lui, se dégager hors de ses sens sans aucun contrôle, réceptacle et amplificateur de ces pensées. L’air se fait suffoquant, orageux, mais rien ne semble vouloir se calmer dans la salle : ni le tremblement des murs, ni les meubles qui lévitent et viennent parfois s’écraser.

Aurore lui parle. Sa voix est vibrante mais il entendait encore ses chaudes inflexions, la douceur qu’elle pouvait mettre parfois au travers d’un son ou d’un mot : il a toujours aimé sa voix…., non c’était elle qu’il aimait, et ressentir à nouveau ce début d’affection lui fait de nouveau mal. Il l’écoute ses mots, et il lui semble ressentir une douleur à travers eux.

-Tu dois m'écouter parce que tu veux savoir à tout prix ce que j'ai fait pendant ces quatre années, Henri. Et si je suis là, aujourd'hui, ce n'est pas pour divorcer mais parce que j'ai finit par apprendre que tu étais dans cette école...

Il s’est rapproché d’elle, allant jusqu’à lui faire face, ne cachant plus la fureur sur son visage, mais il peut maintenant voir ce qui avant l’aveuglait. Aurore est devant lui, elle est calme et tente d’être apaisante mais il la connaît, il la connaît par cœur ; il voit les signes de sa tristesse, il peut sentir au frémissement de ses délicates oreilles qu’elle ait peinée, sa respiration est un peu plus rapide que lorsqu’ils ne sont que tous les deux, et enfin il y a ses yeux… Henri plonge son regard bleu acier dans celui ambré de sa femme. Les yeux d’Aurore lui ont souvent exprimé mille et une chose, que ce soit la colère, l’agacement, ou la tendresse ; mais jamais il n’y a lu un tel trouble et il a l’impression qu’elle a soudain peur. Cette pensée le frappe, aussi surement que si elle venait de le poignarder : quelque chose effrayait Aurore ; est-ce lui ? Pouvait-elle croire qu’il oserait, qu’il se laisserait aller dans sa colère à porter la main sur elle ? Non, non c’était impossible, il ne pouvait, ni elle, aucun d’entre eux ne pouvaient s’être éloigné au point de penser qu’ils se frapperaient !

La douleur se fait alors immense, aigue et torturante ; Henri expulse littéralement tout son pouvoir, et tout devient alors fou autour d’eux. Il ne contrôle rien, ne pense plus à rien pendant ces quelques instants, mais il voit soudain quelque chose, il voit le bureau foncer à toute vitesse sur elle ; il ne pense qu’elle peut parfaitement gérer cela, tout l’aveugle mais à travers la brouillard il tend alors ses mains vers le danger et hurle un mot. La puissance le transperce, alors que devant lui le bureau explose soudain. La colère, la rage, le dégout de lui-même le reprenne maintenant, comme 4 années auparavant…


******
Flash

Il est toujours un peu anxieux devant le château de ses parents, et comme à chaque fois il hésite à frapper. Elle lui prend la main, elle lui sourit tendrement et ensemble ils pénètrent dans la demeure des Castelnau, là où toute la famille d’Aurore les attend pour fêter Noël. Ils l’accueillent avec sincérité et joie, là aussi comme à chaque fois, lui qui a su rendre l’unique femme de la famille heureuse. Les fêtes vont commencer…

Aurore et lui sont enlacés, enveloppés nus dans un drap de soie blanche, dehors sur leur terrasse malgré le froid hivernal. Il se sent bien, quand elle est près d’elle et que sa chaleur l’envahit ; il aime regarder le paysage devant eux, le premier endroit où il l’a rencontrée, le premier lieux où il a compris, même si il y a mis le temps, qu’il était tombé amoureux fou de cette divine femme. La blonde chevelure d’Aurore ondule sous l’effet du léger souffle, il les sent contre sa peau, chatouillants et gracieux. Ils s’embrassent, heureux heureux heureux.



Flash

Il vient de tuer, encore. Encore un mage noir, ou du moins ce qu’il a pris pour un mage noir, qui n’a rien voulu lui dire. Depuis combien de temps est-il après eux maintenant ? Il ne le sait plus, mais une seule pensée demeure, gravée au feu dans son esprit : « retrouver Aurore ». Eux ils le savent, il sait qu’ils le savent ; il les fera parler, et si la mort ne les effraie pas alors il adoptera leurs méthodes. Il est prêt à tout pour retrouver sa femme, et son âme est devenu le dernier de ses soucis.

Mais pourquoi ne parlent-ils pas ? Que doit-il faire enfin ? Celui-ci il vient de l’enterrer vivant, et il n’a pas parlé ; malgré tout il a eu pitié et l’a tué vite, très vite. On dirait que quelque chose lui échappe, il faut qu’il comprenne…… il faut qu’il comprenne ! Toutes ces heures, tous ces jours qu’il perd loin d’elle, alors qu’elle est en danger ! Vite, il doit aller vite, beaucoup plus vite.

Il a vu un homme, un homme en noir qui lui semble plus vieux que les autres. Il en a entendu parler, de cet homme, ce sorcier ni mage noir ni mage blanc qui vivrait dans les hauteurs des montagnes. Lui, oui lui il saura. Il faut qu’il le trouve, qu’il le trouve et le fasse parler. Maintenant, maintenant maintenant ! Là, un autre sorcier ; celui-ci va parler, et si il ne sait rien il lui dira où, oui où se trouve l’autre sorcier, l’ermite…
Tuer, tuer encore, pour la retrouver. Vite.


*************

Henri ne contrôle décidément plus rien, il a l’impression qu’un voile s’est posé au travers de ses yeux. Des idées fixes se rappellent sans cesse à lui, et l’image du bureau vers Aurore…. il se sent dangereux, l’idée de lui faire mal lui est insupportable. Il détruit tout, s’acharne sur une chaise, brule un autre bureau, massacre le tableau et toutes les cartes, vaporisent les écats de verre. Il ne veut plus rien dans la salle, plus rien qui puisse lui faire du mal.

Enfin, enfin c’est fini. Tout à l’air propre maintenant, oui elle est en sécurité. Henri se calme un peu, il lui semble reprendre ses esprits. La colère et la douleur sont toujours là, mais il les contient mieux. Cela semble être passé.
Aurore lui montre maintenant son alliance.

-Et cette alliance que tu m'as offert a toujours voulu dire quelque chose pour moi, Henri. Je me souviens encore de la promesse que j'ai faite le jour où j'ai lié ma vie à la tienne. C'est d'ailleurs au nom de cette promesse que je suis partie et je n'ai pas pu faire autrement! Je peux tout t'expliquer, tout te dire sans rien de dissimuler mais vas tu m'écouter? Es tu réellement prêt à entendre ce que je vais te dire ou tu es déjà persuadé que je suis partie pendant quatre ans pour avoir la belle vie je ne sais où?! Je veux t'entendre dire que tu es prêt à m'écouter. Que tu juges que mon explication n'est pas bonne à tes yeux, tant pis. Mais ce sera la seule que j'aurais à te fournir.


Oh il se rappelle, il se rappelle avec émotion et une douleur poignante ce qui aura été l’un des plus beaux de sa vie. Il se rappelle de leur mariage, l’acte sacré parmi tous, le serment qui les unissait et qui lui avait permis de survivre en la cherchant en vain. L’écouter ? Explication ? Soit.

« Tu as intérêt à être très convaincante Aurore, et je mets tout de suite les choses au clair : si je t’écoute c’est parce que tu me dois en effet des explications, et ne va pas te mettre à penser que ça va passer tout seul ».


Il est de nouveau proche d’elle, mais maintenant il est calme et il attend de l’écouter ; il ne veut pas lui faire de mal mais il rajoute cependant, pour qu’elle comprenne sa douleur

« Je suis furieux contre toi Aurore, furieux et en même temps transporté de joie en te voyant vivante. Je ne sais pas encore lequel des deux sentiments et le plus forts mais tu dois t’attendre à ce que je ne te prenne pas dans mes bras. Et d’ailleurs tant qu’on y est, je dois m’attendre à quoi en terme de fidélité conjugale ? Pour couronner le tout tu n’as qu’à me dire que ma progéniture est derrière la porte tiens, ça serait parfait. Oh attends, laisse-moi deviner : c’est ta progéniture à toi qui est derrière la porte ? On a eu le coup de foudre y’a 4 ans, on m’a laissé tomber et maintenant on se pointe en me disant qu’on m’aime toujours peut-être ? Bon Dieu Aurore, dépêche-toi de parler ! »
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyJeu 30 Aoû 2007 - 14:15

La giffle partit sans qu'elle même s'en rende compte. Elle l'avait laissé s'approcher d'elle, montrer sa colère, sa douleur, tout détruire autour d'eux mais les derniers phrases qu'il venait de lui dire avaient fait partir la giffle sans qu'elle ne fasse le moindre effort pour la retenir. Qu'il pense qu'elle était partie pour lui cacher une éventuelle grossesse ou une éventuelle aventure, qu'il pense qu'elle a été infidèle pendant ces quatre ans... la mettait en colère tout en la blessant profondément. Le regard ambré flamboyait, devenu doré sous le coup de la colère et de la douleur qu'il lui infligeait plus que volontairement. L'idée qu'il le fasse pour lui faire mal, justement, lui passa littéralement à côté. Idem pour l'idée comme quoi elle devait faire profil bas jusqu'à ce qu'il ait comprit pourquoi...

Cette giffle signa la fin du contrôle qu'elle avait sûr elle même. Elle aussi avait mal, pour elle aussi, la séparation avait été dure. Maintenant, sa magie s'élevait de plus en plus. Elle la laissait s'évacuer d'elle comme Henri l'avait fait. Plus rien ne volait, sauf quelques débris mais les murs se craquelèrent encore plus. Elle ne se laissa pas le temps d'être surprise par le geste qu'elle venait de faire. Elle se retourna violemment et se retint de justesse de partir, de le fuir, de le laissé planté là avec ses questions et ses démons. Elle fit quelques pas dans la pièce. Elle se contenta de lui dire d'une voix glaciale.


-Hurlevent, tu n'es qu'un idiot doublé d'un inconscient!

Elle ne lui jeta pas le moindre regard. Autour d'elle, elle sentait sa propre magie faire concurrence à celle d'Henri. Elle ferma les yeux et prit sur elle de ce calmer, de faire taire cette colère. Elle posa une main sur un mur. Des craquelures débutèrent à l'endroit où sa peau touchait les pierres mais elle s'en moquait. Ce fut d'une voix "calme" qu'elle reprit.

-Tu penses que je suis partie pendant quatre ans par pur caprice et pour m'envoyer en l'air avec le premier venu? Tu penses franchement qu'il y a un éventuel enfant derrière la porte? Mais pour qui, pour quoi me prends tu? Le fait que je t'ai fait souffrir ne t'excuse en rien, Henri. Tu es censé suffisamment me connaître pour savoir que si j'ai prit une telle décision ce n'était pas de gaité de coeur... De quoi vas tu m'accuser encore? De t'avoir épousé pour ton argent? Pour ton statut ou je ne sais quoi d'autre?!

Elle soupira et secoua doucement la tête. Sa colère ne se calmait pas. Elle rouvrit les yeux et lui jeta un regard. Elle laissa le silence s'épaissir volontairement. Elle voulait qu'il réfléchisse ou qu'il déblatère encore l'une de ses suppositions totalements débiles.

******

Flash

La nuit tombe doucement sur la vallée. En préparant sa surprise, elle a eut l'occasion de voir le soleil se coucher paisiblement. Un coup d'oeil à l'horloge magique l'informe qu'il est bientôt de retour. Elle sourit doucement en allumant les dernières bougies. Sans vraiment de raisons valables, elle a décidé de lui faire une surprise. Elle a elle même préparé le repas (et Merlin seul sait combien elle a du mal avec la cuisine) qui n'a pas l'air trop raté et a illuminé le salon par une bonne centaine de bougies. Elle est impatiente de le voir. Il n'est partit que depuis trois jours et elle a l'impression que cela fait une éternité.
Lorsque la poignée tourne sur elle même, son coeur s'arrête. Il a à peine le temps d'ouvrir la porte et de faire un pas à l'intérieur qu'elle lui saute dessus, lui colle un baiser sur les lèvres et murmure à son oreille.

-Tu m'as manqué... Je t'aime.


Flash

Encore un qui s'effondre à la différence près que cette fois ci, il n'est pas dans la boue qu'un quelconque caniveau mais dans sa propre chambre. Elle l'a traqué jusqu'à ce qu'il se sente en sécurité au milieu de sa multitude de sorts de protection. Loupé. Elle sait comment les déjouer, l'un des leurs a parlé... Et plutôt bien. Elle sait aussi que le Cercle commence à paniquer. En même temps, c'est le vingtième qui est abattu sans que son Cercle ait pu faire quoique ce soit. Pour les tuer, elle était devenue une autre. Et même si les attraper lui prend du temps, elle mettra le temps qu'il faudra... pour tous les avoir.

Consciencieuse, elle s'assure quand même qu'il est mort avant de fouiller sa maison de fond en comble. Elle a le temps, personne ne viendra avant le matin... Pourquoi le Cercle n'a toujours pas mit de protection autour de ses dirigeants, une bonne question. Peut être parce qu'elle n'attaque jamais là où on l'attend.

Un passage dissimulé par une bibliothèque et elle se retrouve dans une salle éclairée par une simple torche. Elle fouille, fouille encore... Et finit par trouver un bon nombre de documents intéressants et... une photo qui l'intrigue. Elle l'observe un long moment puis s'en va après avoir mit le feu à la maison.


******

Son absence n'a duré que quelques instants. Elle fit à nouveau quelques pas puis reprend.


-Quatre ans, Henri! J'ai passé quatre ans par monts et par vaux pour trouvé ce satané Cercle des Purs! Quatre ans passé à tuer tout ce qui était lié au Cercle pour te protéger! Pour éviter qu'ils me séparent de toi! J'ai préféré passer quatre ans à faire ça plutôt que passer ma vie mariée à un membre du Cercle. Parce que oui... T'es peut être pas au courant mais c'est qui était prévu pour moi... après t'avoir tué comme ce foutu Cercle a massacré ta propre famille.

Elle reprit son souffle. Elle recommençait à s'énerver mais n'en avait cure.

-Je sais déjà ce que tu vas me dire. Que je n'aurais pas dû partir seule... Que j'aurais dû t'en parler... Mais, désolée... J'ai passé suffisamment de temps à te convaincre de cesser avec ton esprit de vengeance que j'ai préféré te laisser. Tu vas aussi peut être me dire que j'aurais dû te laisser au moins un mot ou quelque chose... Tu peux me dire aussi que j'aurais dû te laisser faire et que tu étais à même de me protéger et de survivre. Mais je ne voulais pas tenter cette "chance", Henri... Tu peux le comprendre?
J'ai choisit de partir seule sans t'en dire un mot parce que je pensais que c'était le mieux. Je ne voulais pas te perdre mais j'étais aveugle. Que je sois restée ou que je sois partie, je t'ai perdu.


Elle eut un rire désabusé et secoua la tête. Elle s'appuya complètement sur le mur qui manqua de s'éffondrer s'il n'était pas magiquement retenu. Elle reprit.

-Ne mens pas... Tu as beau être à la fois heureux et en colère de me voir vivante après quatre ans, tu as beau encore porter notre alliance de mariage... Tu n'es plus à moi....
Néanmoins... Que tu me crois ou pas, cela n'a pas d'importance... Si cela te facilite la vie de croire que je suis partie pour te tromper... Libre à toi. Je t'ai donné la seule explication dont je dispose. Je peux approfondir, si tu le souhaites ou te montrer ce que j'ai trouvé pendant toutes ces années... C'est à toi de choisir... Mais si tu l'ouvres encore pour m'insulter ou insinuer comme tu viens de le faire, je repars dans ma famille... Je suis revenue pour toi, pour te voir et pour t'expliquer... Pas pour que tu m'insultes.
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyMar 9 Oct 2007 - 22:44

Le coup qu’elle lui assène lui ait d’une violence indescriptible. Il n’a pas vu, il n’a rien vu, rien de ce geste qu’elle vient d’avoir contre lui et qui montre à quel point il vient de lui faire mal. La gifle, la gifle retentissante vient le frapper soudainement, au détour d’un mot trop dur qu’il a prononcé. Il la ressent dans tout son corps, dans toute son âme et en reste tout aussi foudroyé que lorsqu’il l’a rencontré son regard après ces terribles 4 années. Henri sent alors sa colère et sa rage s’évanouirent en un instant, disparaître d’elle-même devant l’énormité de ce qu’ils viennent de faire : Aurore l’a giflé….. jamais avant cet instant il n’a ressenti à quel point ses paroles l’ont blessée, à quel point sa douleur à elle est profonde, et à quel point il comprend qu’il l’aime encore, toujours. Un voile semble se déchirer et il envisage maintenant celle qui est sa femme avec tout le poids et la signification qu’un époux porte à son épouse. Son esprit refait le lien et ce n’est plus Aurore la femme qui l’a quitté qui est devant lui, mais Aurore, son épouse, sa femme, son unique amour.

-De Hurlevent, tu n'es qu'un idiot doublé d'un inconscient!

C’est peu de le dire : aveugle, comme l’on aurait pu dire ensorcelé, mais le maléfice se rompt devant les propres charmes d’Aurore. Sa magie envahie maintenant la salle, salle qu’il a pratiquement détruite dans sa fureur, mais elle non plus n’en est pas moins puissante. Une main sur l’un des murs, et les lignes de failles s’agrandissent ; s’ils n’y prennent garde ils vont finir ensevelis sous les décombres, mais qu’importe le futur quand l’instant présent est aussi lourd de signification… Il la regarde trembler sous la colère, la voit se retourner et hésiter, un temps, à s’en aller. Non ! Pas ça ! Henri semble vouloir se précipiter vers elle, lui hurler de ne pas partir, mais son geste se fige à mi-chemin, alors qu’elle se remet à parler. L’a-t-elle remarqué ? Sa voix est de nouveau calme, douloureuse à ses oreilles mais calme et posée.

-Quatre ans, Henri! J'ai passé quatre ans par monts et par vaux pour trouvé ce satané Cercle des Purs! Quatre ans passé à tuer tout ce qui était lié au Cercle pour te protéger! Pour éviter qu'ils me séparent de toi! J'ai préféré passer quatre ans à faire ça plutôt que passer ma vie mariée à un membre du Cercle. Parce que oui... T'es peut être pas au courant mais c'est qui était prévu pour moi... après t'avoir tué comme ce foutu Cercle a massacré ta propre famille.

Les mots entrent dans son esprit et s’y gravent au fer rouge. Il n’en comprend pas tout mais les détails n’ont aucune importance devant la réalité : elle est partie d’elle pour lui… Il se sent assommé, de plus en plus, comme si sa propre existence, ses recherches et sa quête n’étaient que d’abyssales illusions.
Elle lui parle, encore, elle montre leurs alliances, murmure quelque chose sur le fait qu’il « n’est plus à elle ». Elle lui dit de choisir, de savoir si il veut comprendre, la comprendre et la respecter.

Henri se sent terriblement désorienté, alors que les murs de ses quelques certitudes sont abattus sans le moindre ménagement, alors qu’elle le met face à ce qu’il a fait, ce qu’il lui a dit, et ce qu’il est. Chez nul autre qu’elle il se serait cambré, rebellé et aurait nié la vérité, mais devant cette femme, sa femme, qu’il connaît ou croyait connaître par cœur il sait qu’il doit faire face, entendre ce qu’elle lui dit et l’accepté. Cela lui est dur, trop dur peut-être…

« Tu as voulu me protéger…. Tu es partie pour me protéger…. Merlin tout-puissant… »


******


Flash


Il la regarde d’un œil amoureux, tendre et soupirant. Elle est derrière les fourneaux, s’acharnant à leur préparer un repas. Déjà 3 mois qu’ils vivent ensembles et il se demande encore comment il a pu se sentir jamais heureux avant de la connaître. Il a souvent ri quand elle lui a avoué qu’elle n’a jamais su cuisiner, pourtant, dans sa bouche, même le goût des lasagnes carbonisées a une saveur toute particulière, proprement infect, peut-être, mais il n’envisage pas un instant de lui faire remarquer et il mange, stoïque, ce qu’elle lui prépare. Aujourd’hui elle a encore décidé de se remettre, voulant à tout prix réussir à faire quelque chose de bon ; quand bien il ne lui ferait jamais aucun reproche, il comprend qu’elle a envie de lui faire plaisir, que c’est important pour elle. A la voir ainsi, jongler avec les légumes et les ustensiles, observer d’un air consciencieux et inquiet la casserole, il sent un sentiment d’amour l’envahir complètement. Il s’approche d’elle, tout doucement, et l’entoure de ses bras puissants autour de sa taille. Il se penche vers elle, dégageant sa nuque de sa cascade de cheveux d’or, et vient lui piquer un baiser à la base du cou ; ils frissonnent tous deux tandis que leurs gestes deviennent plus tendres et qu’elle l’embrasse à son tour, de ses lèvres nacrées et douces. Leurs respirations s’accélèrent, leurs odeurs se mélangent alors qu’ils respirent pleinement leur double présence ; une caresse, du bout des doigts sur le visage jusqu’aux lèvres.
Leur câlin est celui des amoureux qui s’aiment envers et contre tout, et le dîner attendra beaucoup plus longtemps alors qu’ils se dirigent, toujours enlacés, vers des pièces plus intimes…


Flash

L’Homme en noir lui fait face, le domine presque ; il est de petite taille mais la puissance qui s’épanche de son corps est la plus intense qu’il n’est jamais connu. L’Homme peut le foudroyer en un éclair, il le sait et lui aussi. Il y est enfin arrivé, enfin il a donc pu réussir à se retrouver devant cet Homme, mais le prix à payer peut désormais être sa vie. La rage et la haine reviennent de nouveau, sentiments bestiaux qu’il a appris à contrôler, à n’appeler que lorsqu’il en vient à se battre, à tuer. Lui, lui qui lui fait face, il sait qu’il a les réponses. Aurore…. cela lui arrive parfois d’oublier qui il est, et ce qu’il fait, mais à chaque fois son nom et son visage s’imposent avec une force indescriptible dans son esprit ; il la cherche, il la trouvera, et grâce à celui-là se sera bientôt chose faite.
L’Homme est un mage noir, le plus puissant de la région et sans doute l’un des plus redoutables au monde alors ; c’est un ermite, un homme différent des autres tueurs et mangemorts, mais c’est un mage noir et donc, il n’y a aucun doute à avoir, c’est un ennemi.
Depuis de très longues minutes maintenant ils se font face, aucun n’attaquant l’autre ; malgré tout il se sent impressionné par Lui, mais le temps est révolu : la bête en lui est désormais prête à attaquer, et il mettra à genoux celui-là, comme tous les autres, ou il mourra.


« Incendio ! »

Le feu a toujours l’une de ces deux magies dont il avait une affinité toute particulière…. L’enfer des flammes volcaniques se déchaînèrent contre l’Homme : bientôt il serait vaincu. Mais nul cri, nul son même ne sortit de lui ; le feu se dissipa et il était toujours là, invincible et intouchable : nul trace de l’effet de son sortilège sur lui. Il eut un choc, puis se reprit et s’avança en appelant son pouvoir, prêt à entonner un nouveau sort quand l’autre lui parla :

« Henri De Hurlevent, demeure ! »

Il fut soudain immobilisé, rompu à la force et la puissance du simple mot que l’Homme avait prononcé ; à sa merci, totale. Il allait mourir ici, et ne pourrait pas sauver Aurore…..
Une nouvelle rage l’envahit, et il commença à articuler un sort, encore un.

« …. »


*******


Le mur a fini par se briser, et même si par miracle il tient encore l’on peut maintenant distinguer un grand trou en lui. Les dégâts deviennent importants, pourtant un calme étrange se répand dans la salle.

Henri s’est approché d’Aurore, s’est approché de sa femme. Il sent encore toute sa colère et sa puissance alors qu’elle vient de fracasser le mur, mais il n’en a cure. Il est face à elle, et pose résolument ses mains sur ses épaules ; elle a un frisson, et il la sent plus tendue, plus nouée qu’il ne l’a jamais connue. Il prend peur soudain : et si on l’avait frappé, si elle avait été blessée dans son périple ? Il sait qu’il tuerait le premier qui aurait osé la toucher contre son gré, mais il n’est pas encore temps qu’ils en parlent. Lui aussi a ses nouvelles blessures, physiques, mais il ne s’occupe que d’elle.

« Aurore…. reste avec moi. Personne, et moi le premier, ne te manquera plus jamais de respect. Parle-moi, raconte-moi ce qui a pu t’arriver. » il s’arrête, et plonge de nouveau son regard en elle « Je veux savoir, explique-moi »
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyJeu 18 Oct 2007 - 16:55

Henri « Tu as voulu me protéger…. Tu es partie pour me protéger…. Merlin tout-puissant… »

Elle ne lui répond même pas. Seul son regard donne une partie de la réponse. Elle est partie pour le protéger parce qu'elle le voulait, parce qu'elle voulait le garder, parce qu'elle l'aimait... Et parce qu'elle l'aime toujours, elle entend encore les mots terribles qu'il a prononcé contre elle, les allusions qu'il a faite sont une nouvelle blessure qui s'ajoute à celle qu'elle s'est infligée volontairement pour ce qu'elle espérait être la survie de leur couple et qui ne s'est jamais refermée. Elle a soudainement envie de pleurer mais l'habitude qu'elle a prise depuis son départ de la demeure conjugale la retient. Elle se contente de soupirer. Un soupir lourd de sens, notamment pour elle.

Elle détourne son regard pour lui dissimuler tout ce qui s'agite dans ses pensées. Elle sent ses émotions la submerger peu à peu. La douleur s'ajoute à la colère, les souvenirs bons ou mauvais s'y ajoutent aussi. Elle a l'impression d'être au bord de la crise de nerfs. Elle qui avait pensé retrouver son époux et avoir une discution posée s'était leurrée elle même. Comme elle s'est leurrée pour beaucoup de choses comme notamment le fait que partir aller sauver son couple. Elle réalise qu'elle a échoué, qu'elle s'est trompée du début jusqu'à la fin. Le fait que si elle était restée et qu'Henri aurait pu être tué ne lui effleure même pas l'esprit.

Elle ferme les yeux, espérant réussir à reprendre le contrôle d'elle même.


*******

Flash

Enveloppée le couvre lit, elle le regarde dormir, son corps nu recouvert à partir de la taille par le drap qu'il squatte...comme d'habitude. Elle sourit doucement, attendrie. Il a l'air tellement innocent quand il dort... A croire qu'il est vraiment incapable d'être bûté... Mais elle est bien placée pour savoir que l'innocence de son adorable époux n'est qu'illusoire... parfois. Il peut être adorable comme il peut l'agacer profondément... et elle est quasi persuadée que cela l'amuse beaucoup. Elle sourit en bougeant de sa position.
Lentement, sa main effleure la peau de son dos. Comme prévu, il se réveille. Elle se rassoit sur le lit tandis qu'il s'étire et s'écarte pour lui faire une place. Avant même qu'il lui demande, elle constate:

-Tu as encore squatté le draps, Henri...

Le dit Henri reste un moment perplexe avant de dérouler le dit drap. Presque aussitôt, elle se blottit contre lui et ajoute.

-Et j'ai froid... c'est de ta faute...

*******

Flash

Le soir se couche sur ce petit village perdu au fin fond des Rocheuses quand elle apparaît, enveloppée de noir, comme c'est devenu son habitude. Il n'y a personne dans la rue principale qui semble d'ailleurs être la seule rue de cet endroit. Face à elle, à plus d'une centaine de mètres, elle distingue encore l'endroit visé. Elle l'observe ce qui lui semble un long moment mais cela ne dure en réalité que quelques secondes, deux minutes tout au plus. Elle finit par se diriger vers ce manoir tout en échafaudant un plan. Lorsqu'elle arrive à la grille, elle abaisse sa capuche et sonne.

Une demi heure plus tard, elle fait face à un homme d'une bonne cinquantaine d'années à la beauté encore ravageuse. Tous deux tiennent fermement leur baguette dans un silence pesant. Soudain, sans le moindre avertissement, les sorts commencent à fuser, détruisant tout autour d'eux. Enfin, un éclat de voix se fait entendre alors que l'un d'eux chancelle:

-Avada Kedavra !

La personne touchée ne peut l'éviter. Son visage se fige dans une expression de surprise et lentement, le corps s'effondre en observant la jeune femme qui s'est redressée et qui ne détourne pas le regard. Cela fait longtemps qu'elle ne détourne plus le regard après avoir tué quelqu'un. Tandis que le corps s'échoue, elle redevient doucement celle qu'elle ét0ait avant de partir de chez elle. Quand la tête touche enfin le sol, elle se permet un sourire. Elle peut enfin rentrer.


*******

Elle n'y est pas arrivée. Pour preuve: le mur est désormais orné d'un splendide trou. Elle ne sait pas quand elle l'a provoqué et s'en moque... d'autant plus que cela a eut pour effet de la calmer... un peu mais pas suffisamment pour que ses émotions ne soient plus détectables. Pendant qu'elle était plongée dans ses souvenirs, Henri s'est approché d'elle. Elle est surprise de le voir si près d'elle quand elle rouvre les yeux. Quand il pose ses mains sur ses épaules, elle frisonne. Elle est surprise qu'il fasse cela alors qu'il l'avait insulté il y avait quelques instants. Néanmoins, le geste l'émeut, l'attendrit. Ses émotions se calment un peu plus alors qu'elle retire sa main du mur.

Elle l'écoute lui parler, ne comprennant pas pourquoi il réagit ainsi, pourquoi il est soudainement aussi... attentif à elle. S'en veut il de lui avoir parlé ainsi. Elle le connaît suffisamment pour savoir que oui. Et pour savoir aussi qu'il s'inquiète pour elle en dépit de ce qu'elle lui a fait. Cela lui arrache presque un micro sourire. Lorsqu'il lui dit de rester avec lui, les prunelles ambrées marquent la surprise. D'ailleurs, elle reste immobile et sans réaction pendant un long moment. Se pourrait il qu'elle ne l'ait pas perdu, finalement? Pour un peu, elle y croit presque. Elle finit par sourire, vraiment cette fois ci. Un sourire sincère, ému et tendre. Et lentement, elle glisse ses doigts dans les cheveux de son époux en murmurant.


Aurore -Henri... Si tu savais... Je regrette tellement de t'avoir laissé... pardon.

En soupirant, elle retire ses doigts des cheveux d'Henri puis attrape ses mains et les serre. Elle sait qu'il attend qu'elle lui explique tout, qu'elle lui confie ce qu'elle a fait. Elle en meurt d'envie... mais cela lui paraît si dur, soudain... Pendant quelques secondes, son regard erre dans la salle dévastée tandis qu'elle continue à serrer les mains d'Henri comme si elles peuvent lui prouver qu'il est là. Elle finit par reposer son regard sur lui. Elle n'a plus envie de lui expliquer, soudain. Elle a envie de se blottir contre lui et de se dire que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. Mais le regard métallique d'Henri lui prouve que non. Elle baisse les yeux et commence d'une voix faussement tranquille

Aurore -Est ce que tu te souviens de notre journée à Athènes? Tu te souviens de la petite babiolle que je t'ai acheté ce jour là? En sortant de la boutique devant laquelle tu m'attendais... "Il" était là, derrière toi. Il faisait partie de ceux qui m'ont enlevée quand j'avais neuf ans. Il m'a observé puis désignée. Il était là pour moi, sa présence là bas avait tout de l'avertissement.
J'en ai parlé à mon père qui m'a répondu que j'avais rêvé. Il n'a rien voulu me dire sur ceux qui m'avaient enlevé... J'ai dû chercher par moi même... J'ai mit le temps qu'il y fallait, j'ai payé des informateurs et des espions mais je suis parvenue à savoir ce que je voulais...


Elle fait une pause, le temps de laisser Henri assimiler ce qu'elle lui dit puis reprend

Aurore -Quand je suis "tombée malade", quelques jours avant que je disparaisse, je venais d'apprendre le plus important. Ceux qui m'ont enlevé ne l'ont pas fait pour une rançon comme l'a prétendu mon père mais parce que de part mon sang, j'étais idéale pour épouser l'un d'eux. "Eux"... Du moins "lui"... Le Cercle des Purs qui vénéraient la pureté du sang et faisaient tout pour la sauvegarder. Mon père m'a récupérée en promettant que je marierais avec l'un d'eux...
Sauf que... Sauf qu'il y a eut toi. Mon père n'avait pas oublié sa promesse mais il a toujours voulu mon bonheur... Et il pensait que le cercle ne dirait rien puisque.... Puisque tu es le fils de deux de leurs anciens membres... Oui... des anciens membres. Je sais ce qui s'est passé pour ta famille...
C'est eux qui l'ont massacrée. Tu es resté vivant comme étant le dernier avatar de la pureté du sang de ta famille... En te mariant avec moi, tu t'es mit sur leur chemin sans le vouloir... Et comme je te l'ai déjà dit, ils voulaient te tuer pour me récupérer moi...


]Elle se tait. Elle omet volontairement de lui dire ce qu'elle avait fait pendant ces quatre ans. Elle préfère lui dire peu à peu la vérité plutôt que de tout dire en un seul bloc. Elle serre une nouvelle fois les mains d'Henri en attendant une quelconque réaction.
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptySam 20 Oct 2007 - 13:22

Il a retrouvé les gestes qu’il a toujours eu, qui lui venaient naturellement dès qu’il était en sa présence. Le jeune homme rougissant et maladroit de leurs premières rencontres avait ensuite fait place à un époux aimant et attentionné envers Aurore ; il n’avait jamais pu dire si il agissait ainsi parce que c’était elle ou parce qu’il l’aimait, mais quelle importante. Se serait-elle tenue face à lui la baguette levée, un sortilège de mort prêt à fuser, qu’il savait bien qu’il aurait continué d’aller vers elle, et qu’il se serait allé encore à poser ses mains sur elle, en toute confiance….

Henri avait ressenti un frisson, une sensation électrique, le traversait dès l’instant où ses doigts avaient effleuré le contact de la peau d’Aurore ; peut-être n’était-ce que la magie qu’elle dégageait mais il ne pouvait nier que retrouver le corps de sa femme après toutes ces années de séparation déchirante lui mettait l’âme à vif, et à nu. Lentement ils s’étaient tous les deux autorisés à se toucher, à se retrouver de nouveau ; ils s’étaient finalement rapprochés, après cette colère et les blessures qui s’infligeaient à eux deux. Aurore avait eu cet autre geste, ce petit geste qu’il aimait tant, qui leur était intime à tous les deux, ce petit geste qu’elle avait quand elle lui glissait doucement la main sur sa nuque, ses doigts gracieux dans ses cheveux. L’émotion et la joie de la retrouver laisse maintenant place aux froides murailles de rage qu’il dressait encore quelques minutes auparavant ; Henri se laisse aller à redécouvrir la tendresse de son épouse, et l’entoure de ses bras tandis qu’elle se tient maintenant près de lui.

Malgré la douce chaleur qui se diffuse, il sent que quelque chose est différent chez elle ; sous ses doigts il y a une croûte, un cicatrice est apparu derrière son épaule…. Qui lui a fait cela, qui a donc osé ? Il se sent malheureux et de nouveau triste, mais surtout c’est maintenant une nouvelle et sombre humeur qui l’envahit alors que la pensée, tranchante comme le cristal, envahit son esprit : « quelqu’un avait fait du mal à Aurore »
Mais le pire était qu’Henri ne pouvait ignorer que de ce mal qu’on lui avait fait il était tout aussi responsable que l’auteur même du crime, car elle était partie pour lui, pour le protéger….

Qu’avait-on pu lui faire d’autre, qu’avait-elle fait elle-même ?

*****************

Flash

C’était un jour joyeux, une belle journée pour tous les amoureux et ceux qui s’aimaient. Il avait débarqué au bureau des aurors de la meilleur humeur qui pouvait être, gaie comme un pinson, chantonnant à qui mieux mieux, charmant, aimable, et courtois comme on ne pouvait pas l’être plus. De mémoire nul ne l’avait jamais vu aussi heureux, et les collègues d’Henri le forcèrent à boire du véritaserum et le soumirent à divers sorts et enchantements de haut niveau, persuadé qu’on avait empoisonné l’auror mais il fallut se rendre à l’évidence flagrante : Henri était tout simplement formidablement amoureux de sa jeune épouse, et l’on était la St-Valentin.
Les heures passèrent, et ce ne fut qu’une succession d’un festival de hiboux emportant chacun des cartes et des messages d’amour à chaque fois plus fou les uns que les autres, puis l’on eut droit à l’avalanche de chocolat, des tas de chocolat déclinant à l’infini les variantes des formes de cœurs ; les roses et les fleurs se mirent de la partie, et quand Henri en vint à parler très sérieusement d’ours en peluche et de bijoux en diamants on lui ordonna (enfin) de s’en aller.

Il courut retrouver Aurore, les bras chargés de cadeaux, voulant faire d’elle sa reine, sa reine aimée de tous les jours, de toutes les heures ; un cortège de paquets lévitait autour de lui, et eut-il pu trouver un orchestre qu’il l’eut amené sur-le-champ. Enfin prêt il entama son entrée, hélas, à la vue de son épouse, si charmante, si jolie, si émouvante, si tout et tout, il en fut troublée, se sentit fondre et en perdit tous ces moyens comme lors de la première fois qu’il l’avait rencontrée. La salle fut alors envahie par tous les présents d’Henri, incapable de contrôler sa magie et tout d’un coup submergé par les paquets.

Il finit par émerger, honteux et rougissant comme un idiot, tenant fermement sa fleur préférée en main, et lui disant en la lui présentant :

« Joyeuse St-Valentin mon amour »



*********************

Flash

La grotte, ou plutôt la caverne, cet endroit qui deviendra pendant plusieurs années ce qu’il pourra le plus appeler son « chez soi » ; un homme, vieux, fatigué, et pourtant debout, droit, faisant face, et dégageant la force et la puissance ; un autre homme, jeune, remuant, à terre, lui aussi faisant face, mais immobilisé et ligoté, dégageant encore une autre forme de puissance, de la rage, de al colère, des sentiments d’animaux, et une douleur de dément.
Il lui parle, doucement, comme à un animal blessé et meurtri ; il lui parlera toujours ainsi, sachant toujours le ton a adopté avec Henri, un ton qui fera qu’il sera le seul dont il pourra dire qu’il l’aura écouté.

« Je t’observe depuis longtemps Henri…. oui longtemps, depuis ce jour où tu as fait trembler les montagnes »

Henri ne répond rien, ne laisse rien d’autre transparaître que cette haine qu’il voue à l’individu qui le retient prisonnier, mais les liens sont trop forts, trop puissants pour lui et il est enchaîné

« Je sais ce qui t’a poussé à faire cela, ce qui a dicté ton comportement, ce qui t’a fait devenir quelque chose plus proche de la bête que de l’homme…. La haine t’a aveuglé Henri, la haine née de cette douleur en toi. Perdre cette femme t’a presque détruit, et de fait tu es venu à moi ; mais je t’ai vaincu. »

Oui, oui il l’avait vaincu. Pourtant, alors que l’Homme Noir l’avait immobilisé, il avait pu sentir son propre pouvoir, mû par la force que lui donnait le visage d’Auror ; il avait articulé un mot, un mot unique, le mot qui lui eut assuré de la victoire… ;

« Finite, c’est ce mot là que tu as prononcé Henri. Mon sort t’avait paralysé, et malgré cela tu as trouvé la force de lancer encore une incantation. N’importe quel autre charme m’aurait tué, ta force à cet instant était plus grande que la mienne, mais tu as choisi de dire Finite. Tu pouvais me tuer, pourtant quelque chose en toi, ce qui t’a donné cette force, a choisi de ne pas le faire. Cela prouve que l’on peut encore te sauver toi aussi…. »

Il se penche vers le prisonnier, lui parle encore de cette voix douce et persuasive ; il le calme, le rassure presque, et fait baisser cette colère en lui

« Je t’ai vaincu, et j’ai épargné ta vie Henri. Désormais celle-ci m’appartient. Tu vas devenir mon élève, mon disciple, car je suis un maître, le maître Ermite de la Montagne Blanche. Lèves-toi mon enfant »

Et il se leva, débarrassé des liens et de sa colère, conquis par la voix de cet homme. Un visage vint apparaître dans son esprit, le visage de cette femme qu’il aimait par-dessus tout et dont l’absence le rendait fou….

« Elle n’est pas ici Henri, et si elle l’est tu ne peux la retrouver. Tu as besoin d’apprendre, de devenir le véritable sorcier que tu dois être. Je ferai cela de toi, et après rien ne saura t’empêcher de la retrouver. Sois mon disciple et je t’en fais le serment »

Ils lièrent leurs mains, par une magie ancienne et perdue. Le maître et le disciple étaient désormais un, unis par le serment d’une douleur éprouvée et d’un bonheur qui serait retrouvé.


**********************


Il l’écoute, il l’écoute avec plus d’attention, plus de concentration qu’il ne l’a jamais fait au cœur de toutes ces années. Les mots lui transpercent le cœur alors que, seconde après seconde, Aurore déchire son monde de soupçon, de faux semblants et de mirages de fumée dans lequel il se débat depuis qu’elle l’a quitté. Il la tient contre lui, la ramenait auprès de sa présence, inconsciemment décidé à ne plus jamais la lâcher, à ne plus la laisser partir. Il l’écoute, encore et encore, lui montrait que leurs deux destins ont été liés, sont liés depuis le jour où ils ont décidé, seulement tous les deux, d’être heureux ensembles malgré ce qu’on leur dirait ou ce qu’on avait décidé pour eux.

Malgré le cercle des purs…..

Aurore -Quand je suis "tombée malade", quelques jours avant que je disparaisse, je venais d'apprendre le plus important. Ceux qui m'ont enlevé ne l'ont pas fait pour une rançon comme l'a prétendu mon père mais parce que de part mon sang, j'étais idéale pour épouser l'un d'eux. "Eux"... Du moins "lui"... Le Cercle des Purs qui vénéraient la pureté du sang et faisaient tout pour la sauvegarder. Mon père m'a récupérée en promettant que je marierais avec l'un d'eux...
Sauf que... Sauf qu'il y a eut toi. Mon père n'avait pas oublié sa promesse mais il a toujours voulu mon bonheur... Et il pensait que le cercle ne dirait rien puisque.... Puisque tu es le fils de deux de leurs anciens membres... Oui... des anciens membres. Je sais ce qui s'est passé pour ta famille...
C'est eux qui l'ont massacrée. Tu es resté vivant comme étant le dernier avatar de la pureté du sang de ta famille... En te mariant avec moi, tu t'es mit sur leur chemin sans le vouloir... Et comme je te l'ai déjà dit, ils voulaient te tuer pour me récupérer moi...



Il la serre un peu plus fort, puis ils s’écartent lentement du trou dans le mur, et vont vers les fenêtres détruites ; le ciel est bleu, d’un bleu lumineux alors que le soleil les éclaire dans cette journée d’Avril. Il fait un peu froid, mais ils n’en ont cure.

Henri – « Personne n’aurait pu me faire renoncer à toi Aurore, il aurait fallu me tuer et ils devaient le savoir…. Le « Cercle des Purs », tu as passé quatre années à les en empêcher. Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ? J’ai cru devenir fou, d’ailleurs je suis devenu fou sans toi…. Et surtout, je t’ai cherché, je t’ai cherché dans ceux de la magie noire, et maintenant…. »


Il respire profondément, songeant à sa propre situation, sa situation d’espion auprès des maîtres de Poudlard….. toutes ces années, toutes ces années où il s’est fourvoyé, du moins c’est ce qu’il pense alors.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 21:59

PJ Aurore De Hurlevent


Que peut on dire au sujet de deux êtres qui se retrouvent après que l'un ait fait souffrir l'autre jusqu'à le rendre fou, jusqu'à ce qu'il perde tout ce qu'il fut?

Que dire quand les raisons sont les plus pures du monde? On dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions...

C'est peut être cela. Ou peut être pas.

Elle avait eut les meilleures intentions du monde, les meilleures raisons aussi...Oui... Du point de vue de son coeur, de l'amour qu'elle lui portait et qu'elle lui porte encore...Comment peut elle le nier? Blottie entre ses bras, elle s'autorise à se détendre peu à peu, à ressentir à nouveau autre chose que de la nervosité et tout ce qui n'est pas... Lui. Lui qui la tient dans ses bras, lui qui semble aussi s'abandonner au moment. Leur colère à tous les deux s'est apaisée, les laissant en quête de l'autre, en quête de ce qui leur a manqué pendant toutes ces années. Juste la sensation de ses bras autour d'elle et de ses cheveux entre ses doigts lui donne l'impression qu'elle est de retour plus de quatre ans en arrière. Les quatre plus belles années de sa vie qu'elle a sacrifié en pensant qu'elle faisait bien.

Le coeur a ses raisons que la raison ne comprend pas.

Elle a voulu le protéger. Elle a voulu pouvoir l'aimer jusqu'à ce que la mort l'emporte... Elle l'a voulu et elle le veut encore. Mais elle ne peut nier qu'elle a peur de l'avoir perdu. Il est là, elle le sent... Celui qu'elle a toujours connu est en train de renaître malgré la blessure qu'elle lui a infligé par ignorance ou par fierté... malgré ces quatre années sans elle... malgré tout. L'amour qu'elle lui porte est d'autant plus grand que la séparation a été dure. Mais la peur de le perdre lui pèse. Elle ouvre une nouvelle blessure en elle, juste à côté de celle qui s'est ouverte il y a quatre ans quand elle a revu un des membres du Cercle. Les deux blessures se joignent, fusionnent et l'intensité la submerge un instant. Au même moment, il touche sa cicatrice, elle se crispe.

Henri -Je suis là, je suis là, Aurore. Plus personne ne te touchera, je te le promets

Elle frissonne sous l'intensité des émotions dans sa voix. Elle veut le croire, elle le croit. Il est effectivement là, à la tenir contre lui dans cette pièce dont le chaos semble être devenu qu'accéssoire. Tout ce qui compte, c'est eux. La vue, l'air froid et tout le reste ne sont que secondaires. Ils se retrouvent au milieu de cette ambiance de guerre qui ressemble à s'y méprendre à celle avec laquelle elle a vécu tout ce temps. Lui est devenu fou sans elle. Elle est devenue folle sans lui... Mais pour survivre, elle est devenue une autre. Pour survivre, elle a dû oublier et s'oublier... Mais lui... Lui est resté dans son esprit chaque jour, chaque heure, chaque minute.... Maintenant qu'il est à nouveau là, devant elle... Elle ne sait pas si elle doit relâcher toute la tension qui la tient encore debout, pourtant, elle en a envie... Elle a envie de se laisser aller contre lui... Elle soupire, doucement.

Aurore -Serre moi, Henri... Serre moi fort...

*****************

Flash

Une bonne dizaine de jours est passée après leur premier rendez vous qui s'est soldé par une phrase qui deviendrait immanquable dans leur couple: "Henri, tais toi, tu m'agaces". Le tout, dit avec une voix proche de la température du Gröenland. Aurore s'était retournée et l'avait laissé planté là tandis que la porte de sa chambre s'ouvrait avec fracas. Lorsqu'Henri se décida à bouger, la porte de la chambre d'Aurore tremblait encore sur ses gonds.
Ce soir, Aurore s'est installée sur la terrasse. Simplement éclairée par une bougie, elle lit entourée de silence et nimbée à la fois par la lumière dorée de la bougie et celle, argentée de l'astre nocturne. Un sacré mélange qui la rend semblable à une déesse païenne des temps anciens. A la fois angélique et dangeureuse. Elle ne lève les yeux de sa lecture qu'en sentant une présence auprès d'elle. Son regard ambré s'assombrit légèrement en voyant qui était là, sa fleur préférée à la main. Dans d'autres circonstances, le geste lui aurait arraché un sourire... mais pas ce soir. Froide, pour ne pas dire carrément glaciale, elle observe Henri avant de fermer son livre, de faire disparaître la bougie et de se lever. Sans plus un regard, elle le laisse planté là.
Pour comprendre la situation, il faut revenir en arrière... Quelques minutes avant qu'Aurore laisse Henri planté dans le Hall:


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le rendez vous avait été tout simplement divin. Tout s'était déroulé à merveille. Lorsque, parvenus dans le Hall de la demeure Castelnau, les deux (futurs) touteraux se retrouvèrent face à face et près l'un de l'autre, Aurore n'avait pas bronché. Elle avait sourit, tout simplement... et elle avait laissé s'approcher Henri de quelques centimètres. Ils s'étaient regardés durant un long moment... jusqu'à ce qu'Henri dise la première chose qui lui passait alors par la tête:

-Je vais aller me coucher...

Le regard d'Aurore s'était alors dangereusement assombrit sous l'affront et la colère. Elle s'était raidit et avait répondu:

-Bonne nuit, Henri.

Puis s'était détournée et avait commencé à monter les marches menant à l'étage et à sa chambre tout en maudissant intérieurement cet idiot chronique qui avait le bonheur de lui plaire. C'était alors qu'Henri avait demandé bêtement:

-Mais Aurore... Qu'ai je dit de mal?

Elle s'était retourné, lui avait adressé l'un de ses regards assassins puis avait reprit sa montée sans rien ajouter. L'incident aurait été clos s'il n'avait pas ajouté:

-Aurore... Réponds moi.

Pas de réponse. Il réitéra la manoeuvre.

-Aurore... Dis le moi...

Et c'était là que le fameux "Henri, tais toi, tu m'agaces!" était tombé.... Bref... Revenons à aujourd'hui...
~

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Elle avance sur la terrasse d'un pas rapide. Il est clair qu'elle n'a pas digéré l'incident. Sans surprise, Henri la poursuit... Mais contrairement à son habitude, il ne la supplie pas de s'arrêter. Il attrape son poignet et la contraint à le faire... Tout comme il l'oblige à se tourner vers lui. Elle est étonnée de lire de la détermination sur son visage et se laisse immobilisée pendant qu'il lui dit:

-Aurore... Je suis désolée pour l'autre soir.

-Ne vous excusez pas Henri, ce n'est rien.

-Je...

-Ce n'est rien, je vous dit!

-Mais...

-Henri... Oubliez voulez vous?

-...

-Bien.

Elle va pour s'éloigner de lui. Elle n'a pas le temps de faire un mouvement qu'il pose ses mains sur ses épaules et murmure:

-Aurore, tais toi, tu m'agaces!

Surprise. Elle entrouve les lèvres pour protester mais ses mots s'évanouissent sur les lèvres d'Henri qui, en proie à un curieux dilemne, semble hésiter un moment, ses lèvres à quelques milimètres de celles d'Aurore. Elle par contre, n'a aucun problème à résoudre. Les yeux à demi clos, elle laisse ses mains errer le long du torse d'Henri puis sur ses épaules et enfin de sa nuque où le bout de ses doigts fins effleurent délicatement une parcelle de peau... puis une autre... encore...et encore... Jusqu'à ce qu'il réagisse enfin. Les mains d'Henri quittent les épaules d'Aurore pour glisser le long de son dos et se nicher au creux se ses reins. Il la serre contre lui. Tous deux frissonnent sous ces premiers contacts "intimes".
Doucement, Henri carresse le bas du dos d'Aurore jusqu'à ce qu'il lise dans le regard ambré la permission qu'il n'avait pas vu quelques jours plus tôt, quelques secondes plus tôt. Un sourire aux lèvres, il franchit les dernièrs milimètres qui séparent ses lèvres de celles d'Aurore.
Le baiser est timide. Ils prennent le temps de se découvrir pour ce premier baiser qui sera unique dans leur mémoire. Plus les secondes passent et plus ils s'enhardissent. Les lèvres de l'un caressent celles de l'autre dans une danse qui leur est propre avant que la timidité ne s'efface et fasse place à un baiser passionné qui les laisse haletants quelques instants plus tard, lorsqu'ils se séparent.
Les joues d'Aurores sont rouges mais son regard est littéralement lumineux. Durant leur baiser, ses doigts ont joué avec les cheveux d'Henri et continuent tandis qu'il la serre contre lui. Elle se blottit entre ses bras et murmure, le visage caché au creu de son cou.

-J'ai cru que tu n'allais jamais te décider...


Flash

Est elle perdue...Allongée sur le dos, elle sent la pluie tomber sur son visage et à côté d'elle. Le jardin n'est devenu qu'une immense flaque de boue. Depuis combien de temps pleut il? Depuis combien de temps est elle allongée de la boue? Elle n'en sait rien. Tout est silencieux autour d'elle. Pourquoi est elle là, déjà? Elle ne s'en souvient plus... Elle plisse les yeux. Elle a mal à la tête... mais les souvenirs reviennent peu à peu.
Elle a trouvé la cachette du Grand Ordonnateur du Cercle et bien qu'elle ait préparé son plan à l'avance, tout ne s'était pas passé comme prévu. Il y avait beaucoup plus de personnes que prévu. Elle a finit par se retrouvée encerclée. Les sorts avaient fusés de part et d'autres mais au bout du compte, elle avait finit par tous les tuer avant de s'effondrer dans la boue.
Elle se maudit... Elle avait été bête. A cause de cela l'Ordonnateur avait probablement filé... Elle tourna difficilement la tête vers le manoir...désert. Evidemment... Une fois elle tenta de se relever...pour s'effondrer aussitôt dans la boue. Elle finit par parvenir à se tenir debout, sa baguette à la main. Elle ferme les yeux et parvient à transplaner chez ceux qui l'hébergent. Par chance, ils sont encore vivants, elle a eut raison de brouiller les pistes avant de débarquer chez le second du Cercle. A bout de forces, elle s'effondre dans les bras de l'épouse.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 21:59

PJ Aurore De Hurlevent



Elle est plongée dans ses pensées, blottie contre lui à n'en faire plus qu'un. Comme une affamée, elle se nourrit de lui, de son odeur, de sa présence. Quelques chose lui dit que cela ne durera pas. Que l'intermède va bientôt prendre fin. Les retrouvailles se sont qu'éphémères, finalement. Cette intuition, comme la peur qui l'a etouffé un peu plus tôt, grimpe en elle jusqu'à la faire se presser un peu plus contre lui, si c'est possible. Elle ne veut pas le perdre... pas après tout ce qu'elle a fait, pas après tout ce qu'ils ont subit. Néanmoins, elle parvient à lui parler à peu de choses près et lorsque Henri commence à lui répondre, son intuition se fait plus forte, plus.... présente.

Henri - « Aurore, Aurore…. je suis heureux, je suis si heureux de te tenir dans mes bras. J’avais perdu tout espoir, j’en venais parfois à souhaiter de mourir pour pouvoir enfin savoir ce qui t’était arrivée. Tu m’as manqué plus que ma propre vie, mais je ne pouvais pas t’abandonner comme ça, pas sans avoir tout tenté, et malheureusement c’est ce que j’ai fait….. »

Un instant, les paroles d'Henri la rassurent. Elle a envie de répondre qu'elle aussi, elle avait perdu tout espoir... Mais elle a l'impression que ce n'est pas ça qu'il souhaite. Elle hésite à lui répondre qu'elle regrette mais elle ne peut pas lui mentir sur le fait que si c'était à refaire, elle n'est pas sûre de ne pas recommencer. Elle tient trop à lui pour laisser leur couple en proie à un hypothétique coup du sort. Elle soupire doucement tandis qu'il la serre un peu plus fort et cache son visage dans ses cheveux dorés. Ses doigts continuent à caresser sa nuque en un mouvement apaisant. Elle est à deux doigts de chantonner pour le rassurer quand il ajoute.

Henri -Tu es en danger Aurore. J’ai changé, j’ai accepté de devenir un autre pour avoir une chance de te retrouver…. Poudlard est gouverné par des mages noirs, des sorcières extrêmement puissantes. Et moi…. je suis l’un d’entre eux.

Elle se crispe involontairement au mot "danger". N'a t'elle pas éliminé l'épée de Damoclès qui restait au dessus d'eux? Alors pourquoi parle t'il de danger? C'est en entendant la suite des paroles d'Henri qu'elle comprend. Par Merlin... Tout est de sa faute... Lui... ce qu'il a fait... ce qu'il dit être devenu... Mais elle a du mal à le croire. Serré contre elle, elle sent, elle sait qu'il n'a pas changé... Alors pourquoi lui dit il tout ça? Elle ne comprend pas ou ne veut pas comprendre. Il le la lâche pas... Il n'a pas envie qu'elle le quitte... Mais pourquoi a t'il peur qu'elle parte? Absente, absorbée par ses questions, elle continue à jouer avec ses cheveux. Elle veut le rassurer, prouver qu'elle est encore là. Elle ne sort de son absence que lorsque la voix d'Henri s'élève à nouveau.

Henri -Aurore, Aurore je t'aime; je le sais et je l'ai toujours su ...

Pas bon. Son intuition refait surface. Elle se laisse submergée par celle ci mais par aussi par la peur de ce qu'il va lui dire. Elle sent, elle sait que ce n'est pas ce qu'elle veut entendre. Elle a envie de fuir, elle ne veut rien entendre, ses doigts s'arrêtent de jouer avec ses cheveux. Elle tente de le faire taire mais il continue à dire ce qu'il a à dire.

Henri -... Mais je crains qu'à un instant je ne l'ai oublié...

*Non tais toi... TAIS TOI! Je ne veux pas entendre. Je veux pas savoir. Pourquoi... TAIS TOI, par pitié. * Elle en est là, intérieurement, elle lui hurle de se taire mais extérieurement... elle le laisse parler. Chacun de ses mots la frappe, se gravent dans sa mémoire alors que tout ce à quoi elle tient, tout ce qui l'a fait tenir jusqu'ici: son couple, l'amour d'Henri pour elle, l'amour qu'elle lui porte... tout est réduit en poussière par les mots qu'il pronnonce.

Henri -J'ai rencontré quelqu'un, une sorcière fantastique. Elle a calmé ma peine et j'ai pensé retrouver le bonheur avec elle. Mais...

Aurore -Tais toi Henri[/b]

Sa voix résonne dans la pièce, emplie de douleur et de colère. Colère contre lui mais surtout contre elle. Pourquoi? Dans un mouvement de colère, elle se détache de lui et fait quelques pas, pour s'éloigner. Mais sa colère n'est rien par rapport à sa douleur. Sans réagir, elle laisse tout ce qui la tenait debout jusqu'ici s'effondrer. Sa magie s'élève à nouveau mais elle n'y exerce aucun contrôle si ce n'est pour éviter qu'elle ne l'atteigne lui... Lui pour qui elle se serait laissée tuer... Lui pour... Non, pas la peine de retracer ce qu'elle a fait, ce qu'elle aurait pu faire... Elle a mal mais ne pleure pas... Pas encore. Elle inspire un grand coup qui ne l'apaise pas pour rien au monde. Sa douleur, sa détresse sont presque palpables et dans sa tête, résonnent les mots qu'il vient de lui dire...

"Aurore je t'aime... rencontré quelqu'un...calmé ma peine... Aurore je t'aime... retrouvé le bonheur avec elle.... je t'aime... je t'aime... quelqu'un..... je t'....*

Aurore -NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!

Elle hurle et tandis qu'elle le fait, sa magie s'élève encore et encore, de plus en plus forte, de plus en plus douloureuse... de plus en plus incontrôlable. Elle s'en rend compte, elle risque de le blesser. Dernier réflexe de son espirt qui s'effondre: elle frappe le mur près d'elle de toute ses forces. Sa magie suit le mouvement, créant un nouveau trou dans le mur et dévastant une partie de la salle vide derrière. Au moment où son poing entre en contact avec le mur, elle sent les os de briser un à un, en plusieurs morceaux. La douleur est fulgurante. Elle ne fait pas taire celle qu'elle ressent en elle mais elle a au moins pour effet de calmer sa magie. Elle ramène son poing en sang vers elle et s'effondre lentement sur elle même. Ce n'est que lorsqu'elle touche le sol qu'elle laisse libre cour à ses larmes. Entre deux sanglots, elle se murmure à elle même.

Aurore -Aurore, je t'aime... quelqu'un... fantastique... calmé ma peine... je t'aime...

Lentement, elle se balance d'avant en arrière, comme pour se bercer. Elle continue à murmurer ce qu'il lui a dit, de manière hâchée... Comme une littanie. Elle a littéralement oublié qu'il est présent dans la pièce. Intérieurement, elle a mal, elle culpabilise. Derrière les murs qui l'ont soutenue jusqu'à maintenant, elle sent se dessiner un abîme dans lequel elle se plonge sans hésitation.

Le fait qu'il ait parlé au passé... lui a complètement échappé.


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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 22:00

PJ Henri De Hurlevent


L’on dit que l’on peut mesure l’affection que deux êtres se portent à la douleur et à l’intensité des réactions qu’ils peuvent avoir l’un envers l’autre. Aucun amoureux ne peut regarder sans ressentir ce terrible pincement au cœur l’expression de la déception qu’il a pu créer chez son amant, et le fautif découvre de lui-même les affres du malheur, blessé deux fois non seulement en découvrant le regard de l’autre sur lui, et en regardant sa propre œuvre qui a entrainé toute cette douleur…..

Si il avait été indifférent, si il ne ressentait rien ou plus rien pour elle il n’aurait pas passé tout ce temps à l’appeler à travers ses propres cauchemars, et même dans ses actions ; car sa vie depuis n’avait été qu’une errance fantomatique où il se cognait contre les murs d’une prison dont il ne pouvait trouver la clé. Terrifié par l’idée de passer à coté de quelque chose qui l’eut délivré, qui l’eut ramené à elle, il avait choisi de s’enfoncer plus profondément sur la piste qu’il croyait être la bonne ; mais cela n’avait pas été sans qu’il y perde beaucoup, sans qu’il ne s’affaiblisse plus qu’il ne l’aurait pensé, si proche de céder définitivement à cette part d’ombre qu’elle seule avait su guérir. Même absente elle avait continué à le protéger, à lui éviter le pire ; hélas, son esprit et son âme avait été meurtris et il avait succombé à quelque chose d’autre.

Henri avait continué à la serrer près de lui depuis le moment où il s’était abandonné à l’immense joie de l’avoir retrouvée ; il l’avait serrée plus fort quand il avait découvert sa blessure, et encore un peu plus quand il se mit à comprendre qu’il allait lui en causer une autre, peut-être plus vive ou plus terrible. Il l’avait tenue contre lui, tentant de la rassurer par sa présence et le fait qu’il était là, pour elle et seulement pour elle, comme cela avait été le cas avant, comme cela l’était maintenant, toujours.

Mais elle l’avait quittée soudain, elle s’était arrachée à son contact, elle l’avait rejetée violemment ; elle l’aimait comme il l’aimait et ce qu’il venait de lui dire ne pouvait pas la laisser indifférente. Il venait de la faire souffrir, plus durement qu’aucun de ses ennemis et cette pensée lui était aussi insupportable que l’idée de la perdre. Elle semblait maintenant comme un fantôme alors que les larmes apparaissaient sur ses magnifiques yeux ambrés. Merlin, qu’avait-il fait ?! aurait-il du se taire, lui cacher cela ? Non il ne l’aurait jamais pu, mais devant la douleur de son épouse il en venait à souhaiter que ce soit possible… son propre cri remplit la pièce, tel l’appel du naufragé qui se noyait et qu’on venait de rejeter à l’eau.

Henri – « Non…. Non Aurore, ne me quitte pas ! »


*****************

Flash

« Sagittae Argentorum ! »


La flèche d’argent vient se planter dans le bras de l’animal rugissant, le distrayant suffisamment pour qu’un autre sorcier l’atteigne par stupéfixion. Voilà, la bête est enfin maîtrisée. Cela fait plus de 3h qu’ils sont six sorciers à la traquer, et ça le rend furieux d’avoir été obligé de rester avec les aurors jusqu’à une heure pareille alors qu’il pourrait être avec Aurore depuis un bon moment déjà. Enfin, c’est finalement terminé et il peut tout compte fait rentrer chez eux. Ses collègues l’enjoignent à venir prendre une bieraubeurre mais il décline : il n’a qu’une seule envie c’est de rejoindre Aurore le plus vite possible. C’est une vrai chance qu’ils travaillent tous les deux dans le même département : il peut passer presque toute sa journée à être avec elle. Une de ses collègues s’approche, le félicite pour la précision de son sort, et lui dit au revoir en l’embrassant sur la joue ; le baiser est un peu prononcé mais il ne s’en rend pas du tout compte, tout occupé qu’il est déjà à se préparer à transplanner.

Il arrive, et se dépêche de franchir la porte ; il s’est arrêté quelques minutes pour lui cueillir ces fleurs qu’elle aime temps, pour se faire pardonner de son retard. Dans quelques instants, une fois passé leur douces retrouvailles, ils vilipenderont ensembles leurs maudits horaires de travail.
Il y a quelque chose de bizarre : Aurore n’est pas venue l’accueillir, et elle n’a pas répondu quand il l’a appelé…. ; il s’inquiète et se précipite dans le salon. Soulagement : elle est bien là. Mais son doux visage lui semble glacial, ses yeux le transpercent, et sa voix est vibrante de colère.

Ils se disputent, ou plutôt elle lui dit ce qu’elle a sur le cœur. Cela fait des heures qu’elle l’attend, alors qu’il lui avait promis de rester. Où est-il, qu’avait-il fait, et pourquoi l’avait-il planté ainsi ? Elle aperçoit la marque du rouge à lèvres de l’autre sorcière sur son coup et se fige soudain. Il ne sait que faire face à cette tempête qu’elle déchaîne et tente maladroitement de lui expliquer, de s’excuser, de lui dire qu’il n’avait qu’une envie et que c’était elle. Elle pleure, se met en colère et sa magie remplit alors la pièce. Elle lui dit qu’il l’a trahie, il ne comprend pas.

Il passera la nuit derrière sa porte, refusant catégoriquement de s’en aller. Chacun de ses pleurs lui déchirera l’âme, lui meurtrira le cœur. Ce sera leur première dispute, la première où il sentira à ce point tout l’amour qu’ils se portent. Car la peine d’avoir été séparé, et la peur qu’ils se perdent, les fera souffrir à la mesure de leur immense affection.

*************************

Flash

Cela fait longtemps, très longtemps maintenant qu’il est avec l’Homme Noir. Trop longtemps. Il sent de plus en plus que le visage aimé et chéri qui l’accompagne et lui donne la force de continuer perd maintenant de sa vigueur, de son intensité. Il n’aime pas ça, il n’aime pas non ce qu’il devient : il n’utilise toujours pas de sorts impardonnables car il s’est juré de l’éviter mais sa noirceur est grande cependant ; la magie noire prend de plus en plus de place en lui, et il ne compte plus le sang qu’il a versé à l’aide d’elle. Il s’enfonce de l’autre coté, et il n’a toujours aucune nouvelle d’Aurore….

Son maître est satisfait, heureux même ; à eux deux ils ont dépassé plusieurs types de magie, et en ont expérimentés des nouveaux. L’Homme Noir lui a enseigné là devenir un animagus, un être ailé dont les pensées se bousculent et se mêlent aux siennes propres ; il a maintenant connu l’ivresse du vol, et de la sensation de liberté qui s’y associait. Ce don est important, il le sait : il pourra désormais scruter des espaces entiers de sa vue acérée, et si Aurore se trouve dans son champs de vision alors il la verra.
Mais ce n’est pas tout : il a aussi appris à fermer son esprit, à être un occlumens. Son maître ne peut plus lire ses pensées, ses projets, ses rêves ; peut-être est-ce pour cela que parfois il a l’impression de se couper d’Elle….

L’Homme Noir lui a assuré que ce n’était qu’un début, que ses talents sont encore peu exploités et qu’il peut le rendre encore plus puissant. C’est peut-être vrai, mais lui sent que cela fait trop longtemps. Il a suivit ce maître pour retrouver Aurore, mais après ces deux années il a acquit la certitude qu’elle n’est plus dans les Carpates. Seuls les mangemorts peuvent savoir, mais les torturer ne lui apprendra rien. Sa décision est prise depuis quelques temps maintenant : il va quitter son maître et s’engager auprès des mangemorts, pour découvrir où ils retiennent son épouse.

Il ne lui reste qu’à remercier son maître….


Plusieurs jours plus tard des aurors découvriront une étrange créature, semblable à un dragon, mort étouffé dans une caverne qui s’était effondrée. La version complète du rapport mentionne la présence de magie, et le fait que la mort véritable de l’animal inconnu soit en vérité du à un brasier.

**********************


Henri – « Non…. Non Aurore, ne me quitte pas ! »


Il a crié les mots de toute la force de sa douleur, de toute la peur qui l’habite. Non, non ! Il ne supportera pas de la voir s’en aller une fois encore, il ne peut pas vivre si elle le rejette et s’arrache à son étreinte. Il ressent toute la magie qui vient d’elle, hors de contrôle, expression de sa blessure, du coup peut-être fatal qui vient de lui asséner. Merlin ! Il donnerait tout pour qu’elle lui pardonne, tout pour qu’ils aient évité de subir tout cela. Il se sent misérable, sali, le dernier des monstres de cette terre ; lui qui s’était juré de ne plus jamais la faire pleurer. Il voudrait la reprendre dans ces bras mais il a peur, peur que tout ne soit fini entre eux désormais, peur qu’elle ne veuille plus de lui.

Mais pourquoi a-t-il fallu qu’il lui parle ainsi ? mais parce qu’il l’aime, qu’il ne pourra jamais lui mentir ou lui cacher quelque chose d’aussi important. Sa perte l’avait rendu fou, sensible à un ensorcellement dont il ignore encore tout ; pourtant, quand il lui dit qu’il l’aime et qu’il l’a toujours aimé là aussi il est sincère et ne ment pas.

Aurore -NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!

Elle frappe le mur devant elle, le réduit une fois de plus en poussière ; Henri a peur, peur pour elle et de ce qu’elle pourrait se faire. Et si en ne se retenant pas elle se blessait, ou pire si elle se mettait en danger. Non, pas de ça, plus jamais : il lui avait promis qu’on ne lui ferait plus de mal. La magie l’atteint de plein fouet, des ondes de sortilèges viennent découper comme des flèches ses vêtements et lui coupe comme des jets certaines parties du visage, mais il s’en moque ; il est insensible à ce qui lui arrive, celle la douleur d’Aurore se grave dans son esprit. Il n’a aucun réflexe de protection, mais il parvient à être de nouveau devant elle ; la magie crépite autour d’eux, un instant Henri a la vision qu’il va être détruit par la puissance de son épouse. Il la prend dans ces bras, il la ceinture de force, malgré la douleur des sorts qui s’abattent alors sur lui et son corps totalement à nu magiquement. Il la force à rencontrer son regard, à cesser de se faire du mal. Ses yeux pénètrent ceux d’Aurore qui semble lui accord une seconde d’attention, juste une seule, pendant laquelle Henri prend conscience de tout le mal qu’il vient de lui faire.

Henri – « Regard-moi, regard-moi Aurore. Je t’aime, je t’ai toujours aimé et il n’y aura que toi que j’aimerai ainsi. Tu le sais. REGARDE-MOI ! »

Et pour la première fois depuis qu’il est occlumens il ouvre maintenant son esprit, de lui-même, totalement et sans aucune protection ; il lui offre toutes ses pensées, ses peurs, son amour, ses douleurs, ses cauchemars, ses rêves. Elle peut lire en lui, elle peut le comprendre, elle peut voir qu’il l’aime.

Mais elle est la seule qui doit décider si elle le veut.


Dernière édition par le Ven 2 Nov 2007 - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 22:02

PJ Aurore De Hurlevent


A genoux sur le sol, elle continuait à se balancer, à se bercer. Son esprit s'était totalement déconnecté de la réalité. Tout ce qui l'intéressait, c'était sa douleur... Pas celle qu'elle s'était provoqué pour le sauver... Non... Celle que lui avait provoqué. Le fait qu'elle s'y attende n'avait rien changé. Jamais elle n'avait songé que cette annonce lui ferait aussi mal. Au cours de sa vie, aussi courte soit elle, elle avait déjà souffert... Mais là... C'était pire que tout... Et elle ne parvenait pas à la faire taire. Elle avait si mal... Elle voulait s'allonger pour ne plus se réveiller, pour ne plus souffrir, pour ne plus être là. Qu'il lui ait crié de ne pas le quitter ne changeait rien.

Elle n'avait jamais voulu le quitter... mais elle n'avait pas eut le choix à l'époque... Et maintenant... Que devait elle faire?

Elle ne sait pas, elle n'en sait rien. Tout son être est concentré sur sa douleur tant physique que mentale. Elle ne sait plus quoi dire, ne sait plus quoi penser... Peu à peu, l'idée de mourir s'impose à elle. Sans lui, sans l'idée qu'il était là pour elle, elle ne se voyait pas aller plus loin. Elle n'en avait plus la force... ni l'envie. Autour d'elle, sa magie s'évacuait sans qu'elle n'y exerce le moindre contrôle. D'ailleurs, elle n'avait pas envie de la contrôler. Comme Henri quelques temps plus tôt, elle avait envie de tout détruire... Elle voulait qu'il ne reste plus rien de cette salle maudite où elle a apprit que ce pour quoi elle s'était battue n'existait plus.

Elle tremblait lorsqu'il la prit de force dans ses bras. Elle resta un instant immobile avant de commencer à se débattre. Elle ne voulait pas qu'il la touche, elle ne voulait plus le voir, plus l'entendre. Tout en elle se révoltait contre celui qui était à l'origine de ce chaos. Plus d'une fois, elle tenta de se dégager et ne se figea que lorsqu'il la força à le regarder en face.

*********************************************

Flash

Tout est prêt.... Le feu, les bougies, le thé qu'il aime prendre en la serrant dans ses bras... tout. Elle regarde une dernière fois le salon avant de s'arranger quelque peu dans le miroir. Un sourire, quelques mèches réarrangées... Elle est prête. Elle bénit son patron qui l'a autorisée à terminer plus tôt et, par conséquent, lui a permis de préparer cette surprise... Ce petit moment à deux qui lui manque de temps en temps parce que leurs horaires sont tellement mauvais, qu'ils sont souvent plus fatigués qu'autre chose. Ce moment, elle en rêve depuis quelques jours déjà. Etre tranquille avec lui, blottie au creux de ses bras et l'entendre lui raconter mille et une choses... C'est ce qu'elle veut pour sa soirée.

Les heures passent... L'heure de son retour est passée depuis longtemps. A l'entrée du salon, elle regarde sans le voir, le feu qui s'est éteint faute d'avoir été nourrit. Les bougies se sont éteintes en laissant place à une petite flaque de cire. Lorsqu'une nouvelle heure sonne à l'horloge, elle fait tout disparaître: cire, thé et cendres. Elle fait même disparaître le repas qu'elle a fait et qui ne semble pas raté pour une fois. Elle soupire en passant une main dans ses cheveux. Il n'est pas là, pourquoi... Elle n'a pas de réponse à se fournir.

Enfin, il arrive. Sa colère n'a cessé de croître au fil des heures qui constituent son retard. Il l'appelle, elle ne répond pas. Elle ne lui fera pas son plaisir. Elle l'entend se précipiter dans le salon où elle est restée après avoir tout fait disparaître. Glacée, elle le transperce du regard. Elle vibre sous le coup de sa colère. Elle lui en veut...

Le ton monte. Elle lui dit tout: sa colère, sa déception... Tout y passe. Et lui... Il tente de s'expliquer. Elle ne l'écoute pas mais se tait lorsque son regard se poser sur la marque de rouge à lèvres. Elle se fige. Dans sa tête, l'explication d'Henri se complète... Il n'est pas allé chasser elle ne savait quoi... Il était avec ... une femme... Une autre... Quelqu'un d'autre qui lui a laissé cette marque sur la joue. Cette marque qui est une insulte pour elle, cette marque qui lui prouve qu'il lui ment. Elle l'a attendu pour rien... Il l'a trahit.

Sa colère laisse place à sa douleur tandis qu'elle perd le contrôle de sa magie et, par extension, d'elle même. Lorsqu'elle sent qu'elle peut le blesser, elle lui tourne le dos et va se réfugier dans leur chambre qu'elle clot. Il la suit, elle lui en interdit l'accès et lui demande de s'en aller. Il reste... A nouveau seule, elle s'effondre sur le lit et pleure toutes les larmes de son corps.

*********************************************

Flash

Lorsqu'elle se réveille, elle ne reconnaît pas l'endroit où elle est. Autour d'elle, de la lumière. Elle plisse les yeux le temps que ses pupilles s'habituent à la lumière. Elle finit par distinguer une tapisserie bleue, des meubles, des rideaux aux fenêtres... Et une femme qui la regarde en souriant.

-Vous êtes enfin éveillée?

-Où suis je et qui êtes vous?

-Vous êtes chez moi... Et je suis la femme de celui que vous avez tenté de tuer...

Oh... Pas bon. Elle se redresse et va pour disparaître lorsque la femme pose une main sur son épaule.

-Restez. Pourquoi lui?

Aurore la regarde pendant un long moment. Elle n'a pas l'air méchante. Elle décide alors de confier une partie de l'affaire.

-Il veut tuer mon mari pour me faire épouser l'un de ses "collègues".

-Ainsi, c'est vous qui tuez tout le monde?

-Je n'ai pas le choix.

La femme se lève. Aurore se prépare à une quelconque attaque mais l'autre murmure.

-Je vous comprends. Je vais vous aider parce que je hais mon mari et ses manigances... Mais je vous hais pour avoir tué mes amies.

-Désolée.

C'est à la fois vrai et faux. Faire souffrir la femme qui lui a sauvé la vie l'insupporte... Mais en même temps, elle devait tuer tout le monde... Sans exception... Elle regarde la femme sortir puis se rallonge et se rendort.

*********************************************

Henri -« Regard-moi, regard-moi Aurore. Je t’aime, je t’ai toujours aimé et il n’y aura que toi que j’aimerai ainsi. Tu le sais. REGARDE-MOI ! »

Son absence n'avait duré qu'une seconde mais elle lui permit de revenir légèrement à la réalité. La voix d'Henri lui parvint de manière étouffée mais elle comprenait ce qu'il voulait lui dire. Lorsqu'il lui dit qu'il l'aimait, elle se retint d'éclater de rire, complètement hystérique. Elle avait du mal à le croire. Elle ne le croyait carrément plus. Pourtant, elle se forçait à continuer à le regarder. Elle avait toujours adoré son regard... Et maintenant qu'elle s'apprêtait à se jeter dans un abîme de douleur et de folie, le regard de son époux, si elle pouvait encore le nommer ainsi, était sa dernière bouée de sauvetage. Aussi, lorsqu'il lui ouvrit son esprit, elle s'y engouffra sans réellement le vouloir.

Malgré sa colère et sa douleur, elle prit soin de ne rien saccager. Elle était simplement une présence dans l'esprit de son époux qui lui offre tout ce que son esprit pouvait contenir. Effrayée par l'idée qu'elle pouvait faire du mal, elle se retira aussitôt non sans emporter avec elle le souvenir de ce qu'il lui avait montré. Pendant un moment, son regard resta flou. Elle finit par fermer les yeux et les rouvrir. Elle avait toujours mal, voir plus à cause de ce qu'elle venait d'apprendre mais elle était suffisamment lucide, désormais. De sa main intacte, elle effleura la peau d'Henri en murmurant.

Aurore -Par Merlin, Henri... Tu saignes...Qu'ais je fait?

Elle posa franchement sa main sur ses joues. Elle ajouta.

Aurore -Pardonne moi... Je ne voulais pas te faire mal....


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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 22:04

Quelques gouttes de sang viennent s’épancher sur le sol de ce qui était quelques heures encore auparavant une salle de cours parfaitement banale ; maintenant on y trouvait des débris, des décombres, une poussière drue recouvrait tous, des bris de verre restait figés dans certaines parties des murs qui n’étaient pas encore tombés en lambeaux, et enfin, au milieu de tout cela, se tenait un couple enfin réuni qui semblait s’acharner à éviter de sombrer dans ce qui pourrait être le naufrage de leurs retrouvailles.

Leurs regards s’étaient finalement mêlés, fondu dans l’un dans l’autre comme au temps de leur union. Chacun qu’entre eux savait que l’autre ne pourrait jamais lui mentir quand ils se regardaient ainsi, d’une telle intensité, plongeant dans l’âme de leur compagnon. Le monde s’était arrêté pour eux deux, il s’était arrêté pour Henri depuis qu’il avait été privé de sa présence, ne comptant alors pour plus rien la course du temps et des événements ; le gouffre s’était refermé sur lui, ne lui laissant que cette pensée enflammé et dévorante, la pensée d’Elle. Il lui avait fallu être mis de force devant ce qu’il était devenu pour que quelque chose se fit en lui, pour que les ténèbres dans lesquels il errait s’évanouissent devant la détermination de sa pensée, et dès lors il avait pu recommencer à « vivre », plus comme un demi-fantôme obsédé par une seule chose certes, mais revenu malgré tout à la vie, envisageant de nouveau l’acte présent et l’avenir. Mais pour cela il avait du admettre la possibilité que peut-être, oui peut-être elle était définitivement perdue pour lui, première et unique faille dans sa volonté d’acier, doute pernicieux que les êtres du mal s’acharnerait à développer, l’un après l’autre, pour finalement le laisser vulnérable à la propre sensibilité et à la sincérité de la sorcière qu’il avait fini par rencontrer. Ce qu’il avait ressenti pour elle était vrai, il l’avait compris et c’était ce qui faisait autant de mal à sa femme : le fait qu’un temps il ait pu véritablement la croire perdue et se soit tourné vers un autre avenir dont elle n’aurait pas fait parti……

Mais d’autres événements étaient intervenus, des actes de la vie, des occurrences, qui les avaient tous deux amenés à autre chose, à comprendre que peut-être….
Et elle lui était finalement réapparu, après toutes ces années on lui rendait Aurore, sa femme devant les hommes et les dieux, son unique et véritable amour et il avait suffi de porter un véritable regard sur elle pour savoir, au plus profond de son âme, que les sentiments qu’il lui portait étaient de ceux qui ne pouvaient mourir sous les coups les plus violents ; incomparables avec ceux qu’il avait pu éprouver avant de la retrouver. Mais le comprendrait-elle, voudrait-elle le comprendre ? Sa force était immense, mais il pouvait lui en demander beaucoup trop……

*************************

Flash

Ca avait été une merveilleuse journée, encore une de plus et comment toutes celles qu’il avait maintenant connu depuis qu’il avait offert à Aurore et qu’elle l’avait accepté. L’impression extraordinaire de baigner dans un doux cocoon de félicité, où tout était merveilleux, où quelque que soit ce sur quoi il portait son regard cela lui semblait rempli de beauté et de sacré ; mais rien n’arrivait seulement à la cheville de la jeune femme dont il avait reçu les sentiments, et il lui suffisait de laisser ses yeux se déposer sur sa perfection, allant jusqu’à rencontrer son intense regard ambré, pour de nouveau sentir à quel point elle était fantastique.

Ils n’avaient pourtant rien de spécial, ne s’étaient offert que le plaisir simple d’un petit pique-nique en amoureux dans la campagne environnante du domaine de sa famille. Le paysage verdoyant parsemés de collines et de douces clairières aux animaux peu farouches et adorables avait été un enchantement, de même que la douce lumière de l’astre solaire qui les avait éclairé tout le jour sans jamais leur faire sentir l’aplomb de sa force ou la fraîcheur de son absence ; une petite brise avait accompagné leur déjeuner, leur faisant respirer toute la senteur de la région, le souffle de la campagne vallonnée.
Biches et lapins venaient à leur rencontre, sensible à l’harmonie qui se dégageait d’eux, ou peut-être tout simplement à la douceur et à la beauté d’Aurore…….

Ils sont tous les deux, l’un dans les bras de l’autre, et se sentent en communion parfaitement. Il a beau commencé à connaître son corps il est à chaque fois stupéfié par elle, par la douceur de sa peau de nacre à la senteur de miel ; ses bras l’ont entouré, la gardant auprès de lui, autour de sa taille agréable, alors qu’il peut sentir sa chevelure d’or. Son odeur naturelle l’atteint, et il ressent l’émotion qu’elle lui fait se transmettre dans tout son corps, le faisant frissonner comme à chaque fois qu’il se sent ému ; il caresse le beau bras d’Aurore, minuscule et tendre chatouille alors qu’il vient lui piquer un bisous partant de sa nuque et se propageant jusqu’à son cou de cygne ; un instant il s’arrête, surpris par la force de la propre sensation qu’il éprouve, et finalement il remonte sur son visage et vient mêler le goût de ses lèvres aux siennes, vermeilles.

Un peu plus tard c’est maintenant elle qui l’enferme de ses bras, alors qu’il s’est un peu allongé et qu’elle le berce presque en gardant la tête d’Henri sur ses genoux. Ses doigts légers caresse les cheveux blonds du jeune homme, la sensation lui procure un bien-être extraordinaire, et alors que le soleil commence à redescendre il sent qu’il s’abandonne à la présence d’Aurore. Une pensée extraordinaire, d’une clarté limpide, lui vient alors, et il songe, oh oui il songe avec passion qu’elle est la femme avec qui il veut vivre toutes ses journées, Aurore est la femme qu’il aime et qu’il veut épouser. Il s’assoupit dans ses bras, émerveillé une fois de plus par cette découverte : il vient de trouver la femme de sa vie.

**************************

Flash

Cette fois-ci ça y est, il est parmi eux. Henri est devenu un mangemort, mieux un membre éminent des mangemorts, dans cette petite communauté de sorciers on le respecte dorénavant. Il fait parti du premier cercle des intimes du chef, on l’écoute et on l’en trouve ses avis pertinents. Avec lui les mages noirs savent qu’ils ont une bonne recrue, et ils en sont fiers, oh oui ils sont fiers d’avoir cet homme au regard vert d’acier et à la chevelure brune, plus noir qu’aucun d’entre eux.

Aucun ne peut soupçonner qu’Henri est en réalité redevenu un auror, un auror infiltré parmi eux. Et aucun ne peut imaginer que ce soir, le masque tombera, et leur chute précipitera. Les aurors vont débarquer, soudainement, alors qu’ils auront justement découvert leur crime leur plus important : faire des sacrifices à la gloire des Ténèbres. Dans la bataille qui s’ensuivra il verront tous Arlow, le nom qu’a prit Henri, s’effondrait sous les coups d’un auror ; ils seront ensuite capturés, pour ceux qui auront survécu à l’attaque, et enchaînés à la plus terrible des prisons.

La mission aura été un vrai succès, et l’on félicitera chaleureusement Henri pour avoir permit de faire tomber ce groupe qui depuis deux ans sévissaient maintenant. Hélas, pour lui, c’est un échec : il n’a pu trouver la moindre information sur Aurore. Et il s’agit du groupe le plus influent, le plus important des Carpates…. Tout au plus a-t-il appris que « là-bas », en Angleterre, « Elles » régnaient.

Sa décision est prise, il va demander son transfert des aurors et partir au Royaume-Uni : peut-être va-t-il enfin trouver une piste digne d’intérêt.
Mais avant il y a cet homme, un certain Folw, qui lui a demandé de le retrouver, lui assurant qu’il doit lui parler de choses importantes. Il ne lui faut négliger aucune piste.

*******************

De sa main intacte, elle effleura la peau d'Henri en murmurant, et celui-ci comprend maintenant qu’elle lui est revenue, revenue de la folie qui l’a atteinte quand il a asséné son coup. Mais ce premier véritable contact, qui lui rappelle tellement leur vie ensemble, le rend muet et le pétrifie, dans la peur que tout s’évanouisse soudain dans un mirage.

Aurore -Par Merlin, Henri... Tu saignes...Qu'ais je fait?

Elle posa franchement sa main sur ses joues. Elle ajouta.

Aurore -Pardonne moi... Je ne voulais pas te faire mal....


Il en est certain, car il a maintenant compris que tout ce qu’elle a pu faire était pour lui, pour le protéger ; que ce qu’il est devenu, que la douleur qu’elle lui a causé, n’a jamais été de son propre fait et que cela lui a coûté plus qu’elle ne l’avouerait d’avoir du le quitter ainsi. Pendant cet instant où il lui a ouvert son esprit, où il a senti le toucher de sa femme sur son âme, il a retrouvé cette sensation d’abandonnement qu’il ne connaissait qu’avec elle. Lui-même a pu apercevoir un peu de ce qu’elle a ressenti au cours de toutes ces années, ces années où elle a assassiné un à un tous leurs ennemis. Il en tremblerait presque, non pour lui, mais bien pour elle, et pour les dangers auxquels elle s’est exposée. Et maintenant qu’il l’entendait dire qu’elle ne voulait pas lui faire de mal…

Henri – « Ce n’est rien, ce n’est rien du tout Aurore. Je sais que jamais tu ne pourrais me blesser volontairement…. et moi non plus. »

Il hésite à la reprendre dans ces bras, maintenant qu’il est en sang. Il fait un geste vers elle mais semble se sentir trop honteux pour se laisser aller à l’envie qu’il a de la retrouver près de lui…

Henri – « Je… je te pardonne Aurore, oui bien sur je te pardonne ! Je t’aime, tu es ma vie et mon soleil, je ne peux pas vivre véritablement sans toi. Ne me quitte pas, pardonne-moi de t’avoir presque oubliée, pardon pardon…. »
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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 22:08

PJ Aurore De Hurlevent



Du sang...Elle qui a tout fait pour éviter que le Cercle ne fasse couler le sang d'Henri, vient de le faire elle même... sans le vouloir vraiment. Elle s'en veut terriblement de lui avoir infliger cela alors qu'elle n'a aucune raison si l'on retire tout l'amour qu'elle lui porte. Parce que oui, elle l'aime de tout son coeur, de toute son âme. Se séparer de lui a été un véritable calvaire dont les blessures ne se sont jamais refermées. Et c'est cet amour qui ne veut pas comprendre qu'il ait pu faire la connaissance de quelqu'un d'autre, qu'il ait pu l'oublier... En revanche, sa raison elle, comprend. Elle comprend que pour lui non plus, les quatre ans n'ont pas été une sinécure... Elle accepte ce qu'il a fait... elle ne veut que son bonheur.

D'ailleurs c'est pour cela qu'elle est partie. Pour son bonheur... Parce qu'elle a eut la prétention de croire qu'il était heureux avec elle et qu'il ne voulait pas que ça s'arrête un jour. Et au vu de ce qu'elle a vu dans son esprit, elle sait qu'elle a bien vu. Elle sait qu'il l'aime encore, qu'il l'a toujours aimée... Mais elle sait aussi ce qu'il a dû subir après son départ. Sa culpabilité grandit encore. Elle s'en veut tellement mais elle ne parvient pas à regretter réellement son choix. Elle préfère le voir vivant devant elle et avec quelqu'un d'autre que mort et enterré à quelque part dans les Carpates. Cette pensée l'a toujours fait souffrir. Elle a toujours eut peur de le perdre... Et aujourd'hui... Cette peur semble s'être réalisée. A quelques part, elle aimerait croire qu'elle l'a mal comprit, qu'il a rencontré quelqu'un mais que c'est terminé, désormais.

Son regard littéralement fondu dans le sien, elle se laisse entraîner vers ce qu'il lui montre et en échange, elle lui montre tout ce qu'elle peut... car certaines choses sont encore bien trop fraîches pour qu'elle puisse les montrer sans risquer de sombrer à nouveau. Lentement mais sûrement, elle se laisse aller, elle se laisse à ne penser qu'à lui et à oublier tout ce qui les entour, ce champ de bataille qui ressemble étrangement à ce qu'à été leur vie sans l'autre pendant quatre ans. Peu à peu, il n'y a que lui... D'ailleurs, il n'y a toujours eut que lui. Quoiqu'elle fasse, il a toujours été dans un coin de son esprit. Le jour où elle a réalisé ses sentiments et accepté les siens, elle s'est donnée entièrement à lui.

Et maintenant... Elle sait toujours qu'elle l'aime, qu'elle est encore à lui... malgré tout. Malgré l'autre, surtout. Peu à peu, elle réalise qu'elle accepte ce qu'il lui a dit. Elle ne veut pas le perdre.

*************************

Flash


Elle tourne en rond dans sa chambre depuis... combien de temps déjà? Un coup d'oeil à l'horloge lui donne l'heure: 17.30. Deux heures qu'elle tourne en rond. Elle va devenir folle... Et son frère qui la regarde confortablement assit dans l'un des fauteuils... Tout irait bien si ce maudit Xavier n'arborrait pas un large sourire prompt à lui mettre les nerfs en pelote. Elle le fusille du regard, va à la fenêtre, regarde le jardin, va à son lit, feuillette un livre, le jette, va vers la cheminée, s'immobilise deux secondes, part vers la porte, l'ouvre et la referme avec une foce qui augmente au fur et à mesure que son impatience grandit. Et cela fait depuis qu'elle attend qu'elle exécute ce manège invariablement.

Une nouvelle fois, la porte claque. Son frère éclate de rire.

-Etre amoureuse ne te va pas du tout, Aurore.

-La ferme, Xavier!

-Il va arriver tu sais.

-LA FERME JE TE DIS!

La colère contenue dans la voix de la jeune femme est à la mesure de son impatience. Surpris, son frère se tait et elle reprend son manège. Le frère, la fenêtre, le lit, la cheminée, la porte.... encore... et encore. Une heure s'écoule. Cette fois, la porte a manqué d'être retirée de ses gonds. Xavier se lève attrape sa soeur par les épaules et la force à s'arrêter. Il plonge son regard dans le sien et lui dit d'une vox calme.

-Il va arriver... calme toi.

-Mais il est en retard!

-Il a eut un empêchement... Il viendra.

-Un empêchement?! Et si c'était un accident? Je...

La forte poigne de Xavier la retient de justesse avant qu'elle n'aille à la recherche de l'idiot qui a la mauvaise idée d'être en retard. Il secoue un peu sa soeur en répondant.

-Ne t'inquiète pas... Il va bien.

-Et si...

Le regard ambré s'emplit de larmes. L'attente et l'inquiétude qui l'ont rongé jusque là l'ont épuisé. Xavier a un sourire rassurant avant de la serrer contre lui. Si par bonheur il peut tomber sur cet idiot avant sa soeur, celui ci allait comprendre son malheur. Soudain, Aurore redresse la tête, s'arrache de l'étreinte de son frère qui soupire, désespéré. Elle est rapidement à la porte qui s'ouvre sur Henri, trempé de la tête au pied et qui s'apprête à frapper. Pendant un court instant, elle l'observe avant de se jeter dans ses bras, strictement indifférente au fait qu'il soit trempé. Un instant surpris, il la rattrape et s'étonne de l'entendre pleurer, le visage caché contre son cou. Un regard au frère l'informe qu'il va avoir droit à une discussion en règle avec celui ci juste après... si Aurore le lâche un jour. Désirant la rassurer, il commence à lui caresser les cheveux et murmure à son oreille.

-Par Merlin... Qu'est ce qu'il y a Aurore?

Entre deux sanglots, elle parvient à lui répondre.

-La prochaine fois que tu es en retard, je te tue.

**************************

Flash

Les jours ont passés. Elle s'est rapidement remise de ses blessures, notamment grâce aux soins de cette femme qui lui a donné tout ce qu'elle doit savoir pour aller enfin le tuer... Lui... Le Grand Ordonnateur qui est devenu le chef du cercle... parce que oui. Elle a tué le grand chef plutôt facilement et sans vraiment le vouloir. Elle s'était attendue à un gars difficile à atteindre... mais même pas... Elle l'avait eut le jour où il avait décidé de se fondre dans la cohorte des acolytes... le jour où elle en avait tué un bon paquet... Elle en est toujours dépitée, de cet "incident"... Elle hait tellement le Cercle qu'elle aurait été ravie de massacrer son chef... Au lieu de ça, il est mort comme les autres... tant pis, il est mort aussi...
Reste donc le Grand Ordonnateur. Celui qu'elle a déjà tenté d'avoir et qu'elle n'a pas eut. Sa femme lui a tout dit... C'est d'ailleurs grâce à elle qu'elle se retrouve face à cette grande bâtisse noire datant du 19ème, quelque part en France. Comme prévu, elle boit le polynectar qu'elle a préparé et où ont été jeté des cheveux d'un acolyte qu'elle a tué quelques jours auparavant. Devenue un homme pour faciliter son entrée, elle pénètre dans la bâtisse.

Une heure plus tard, le silence règne sur l'endroit. Au pied d'Aurore redevenue femme, celle qui l'a aidé. Le Grand Ordonnateur vient de la tuer parce qu'elle l'a trahie. Aurore n'a pas pu faire autrement que de le laisser faire... Elle était trop occupée avec des acolytes pour aller la sauver. Autour d'elle et du Grand Ordonnateur règne un chaos indescriptible. Il n'y a plus rien de ce qui rendait charmant l'intérieur de l'hôtel particulier. Il n'y a plus personne de vivant non plus... Sauf eux deux qui s'observent.

-Aurore... Aurore... Pourquoi refuser ce que l'on a prévu pour toi?

-Prévu? Vous êtes encore en état de prévoir quelque chose?

-Le Cercle est bien plus grand que tu ne l'imagines...

-Le Cercle n'est plus. J'y ai veillé et j'y veillerais.

-Tu ne pourras pas tous nous tuer.

-Oh... Vous pensez? Pourtant c'est bien vous qui disiez qu'il était vraiment dommage d'avoir perdu les registres...

Le regard du Grand Ordonnateur se trouble et elle en profite pour lancer les hostilités. Un temps indéterminé plus tard, elle est debout, haletante et couverte de sang. A ses pieds, le Grand Ordonnateur qui respire encore mais qui est trop faible pour bouger.

-Aurore... sauve moi.

L'interpellée le regarde... Elle semble hésiter un moment puis s'accroupit près de lui en dégainant une dague. Tandis qu'elle la lui plante dans la gorge, elle répond.

-Non.

**************************

Sa main sur la joue en sang d'Henri, elle se demande s'il pourra lui pardonner tout ce qu'elle a fait. Tout le mal qu'elle a bien pu lui faire en quatre ans et même maintenant. Elle s'en veut de l'avoir quitté et de l'avoir blessé parce qu'elle n'a pas maîtrisé sa magie. Profitant de pouvoir encore le toucher, elle ferme à demi les yeux.... pour les rouvrir quelques secondes plus tard quand il lui parle. Il a raison, jamais elle ne pourrait le blesser volontairement... Enfin, jamais... L'avoir quitté il y a quatre ans, elle sait que c'était lui faire du mal.. Et le fait que c'était un mal pour un bien n'excuse rien, n'excusera jamais rien.

Il va pour la prendre dans ses bras mais elle le voit hésiter. Elle ne dit rien, elle comprend.

Henri -Je… je te pardonne Aurore, oui bien sur je te pardonne ! Je t’aime, tu es ma vie et mon soleil, je ne peux pas vivre véritablement sans toi. Ne me quitte pas, pardonne-moi de t’avoir presque oubliée, pardon pardon….

Dans son regard ambré, un éclair de surprise passe dans son regard tandis qu'il lui dit qu'il lui pardonne et mieux, qu'il l'aime. Jamais elle ne s'est attendue à ce qu'il lui pardonne. Elle reste muette un long moment, son regard plongé dans celui d'Henri. Peu à peu, les prunelles ambrées se noient sous les larmes. Un sourire aux lèvres, elle caresse doucement sa joue en prenant soin de ne pas lui faire mal. Elle se rapproche de lui, grimace légèrement en bougeant sa main blessée et cale son front contre le sien. D'une voix où ses émotions sont palpables, elle murmure.

Aurore -Je t'aime, Henri De Hurlevent... Ne l'oublie jamais.

Son regard dans le sien, elle semble hésiter... Elle finit par se pencher un peu plus vers lui. Quelques secondes plus tard, elle dépose ses lèvres sur les siennes... pour les retirer l'instant d'après en rougissant. Elle bégaya.

Aurore -Dé... Désolée... Je..n'.. Je n'aurais... pas du...


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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyVen 2 Nov 2007 - 22:10

Le sang peut être ce qu’il y a de plus précieux, symbole le plus fort du partage et de la communion de deux êtres ou d’une génération entière. Les hommes et les femmes se sentent parfois plus unis par les liens du sang que ceux de l’âme ou de l’amitié, le sang transcende les sentiments, les frontières, et les blessures ; malgré la plus ignoble des horreurs le sang restait le sang, il ne pouvait s’effacer, quelque soit la volonté que d’aucun eurent pu y mettre. Le sang était le lien vers le passé, le pygmalion du présent, et la promesse de l’avenir ; « Chair et Sang », c’était un credo scandé et ressenti par tous les êtres qui comprenait la magie de cet héritage, et même pour les plus ignorants le sang révélait son caractère sacré. Les moments les plus importants d’un être se gravaient dans son sang, se transmettaient par ce biais aux générations qui en étaient issus ; rêve, puissance, blessure et balafre, douleur, espoir, joie, c’était ainsi que se composait le sang des hommes et des femmes, c’était par lui que la vie même s’écoulait……
Tout se ramenait au sang.

Que des sorciers, que même les plus grands des sorciers eussent voulu en faire un symbole, eussent voulu bâtir leur monde sur cette image d’un sang parfait, d’un sang à la pureté et à la noblesse transcendant celle de l’univers, c’était un rêve et la plus terrible des folies ; le sang n’était pas seulement un instrument, un outil dont on pouvait user au gré et aux vents de sa volonté, non, non. Le sang était bien au contraire un compagnon, une entité intrinsèque de l’être soumis à la toute-puissance de l’âme qui le forgeait : nul sang n’aurait pu signifier quelque chose sans la force de caractère, sous les peines et les bonheurs que ressentaient l’esprit, et qui venaient s’imprégner dans la marque la plus canonique, s’imprégner dans le sang de l’être.
C’est ce qu’ils ne pouvaient pas comprendre, c’était ce que le Cercle n’aurait jamais pu admettre ou seulement envisager : le sang fort, le sang pur, le sang noble, tout cela n’existait pas. Seul comptait les sentiments de l’individu, seul comptait l’intensité de ce qu’il vivait et ressentait. Peu importaient les manipulations, les menaces, les tortures, et peu importaient toutes ces unions imposées ou provoquées : le sang n’en devenait pas plus fort.

Henri et Aurore s’étaient aimés, et s’aimaient toujours. Des années de souffrance et de recherches acharnées pour l’un et l’autre n’avaient pu venir à bout de cet amour, qui se nourrissait de lui-même, qui pouvait être blessé et meurtri, mais qui restait aussi indestructible que l’univers. Eprouvés, tiraillés, mis à terre, parfois si près de mourir, mais malgré tout cela ils en étaient enfin arrivés à se retrouver, tous les deux et seulement tous les deux. Ils s’étaient unis devant les Hommes et les Dieux, mais il y avait encore plus, un lien plus sacré que la divinité elle-même : la force de leurs esprits, la communion de leurs deux âmes, leurs deux esprits fusionnés au-delà de l’entendement humain. Et cette force-là s’était inscrite dans leurs deux sangs, et se transmettraient à ceux qui en seraient dignes….

Le sang….. Le sang d’Henri avait maintenant cessé de couler hors de lui, tout comme l’essence de son âme. Aurore s’était enfin laissée aller à être dans ses bras, à lui faire confiance, à croire en leur amour indissociable. Ils étaient enfin tous les deux, et personne ne les sépareraient jamais plus sans qu’ils ne le choissent.

Et Henri ne voulait plus la perdre.

*****************************

Flash

Des heures ! Cela fait des heures qu’il arpente toutes les plus belles places et les plus beaux magasins de chacune des capitales d’Europe, à la recherche du bijou le plus parfait, le plus digne d’Elle. Mais cela semble sans espoir, tout lui semble fade et sans goût quand il pense à elle, à ce qu’il aimerait lui offrir ; il faut que ce soit parfait, à son image, qu’au premier coup d’œil elle apprécie et qu’elle aime son présent.
Et toujours rien…

La présence de Xavier et d’Alexandre n’arrange pas non plus les choses.

    - et bien moi je trouve que la bijouterie de Prague vaut bien celle de Londres !
    - tu plaisantes Alexandre, rien ne se compare au magasin de Rome
    - Henri tu aurais du prendre le collier de perles qu’on a vu à Moscou
    - ou plutôt l’écrin de nacre d’Olso
    - faut aussi avouer que le diadème de Madrid n’était pas mal
    - et l’œuf de Fabergé à Ankara, c’était nul peut-être ?

Et ils ne cessaient de disserter ainsi à l’infini…. Il en eut soudain marre

    - Rappelez-moi pourquoi je vous supporte déjà ? Me semblait pourtant pas vous avoir dit de venir avec moi…..
    - Oh mais ne t’inquiètes pas Henri
    - Ca nous dérange pas du tout d’être avec toi

Pour ne rien arranger ils avaient en plus décidé de ne pas saisir son ironie….


Le miracle eut finalement lieu à Paris, place Vendôme ; c’était évident, pourquoi diable n’avait-il pas commencé par là ? Enfin, maintenant il pouvait se présenter devant elle sans rougir : il avait véritablement trouvé ce qui existait de plus beau et de plus précieux au monde, exactement ce qu’elle était pour lui


------

Henri s’agenouille devant Aurore, après qu’ils eurent contempler un feu d’artifice qu’il avait tout spécialement commandé pour elle ; il n’y a pas de musique dans l’air, mais ce n’est pas faute d’avoir essayer de trouver un orchestre qui accepta de jouer en pleine nuit et dans la campagne.

Il ouvre enfin l’écrin, et révèle une bague dont le motif est taillé dans un diamant rose à la pureté exceptionnelle : ce sont des fleurs de lys que l’on découvre dans la pierre.

« Aurore De Castelnau, je t’aime. Veux-tu m’épouser ? »


*************************************

Flash

« On les appelle « Les maraudeuses » Mr De Hurlevent, elles contrôlent Poudlard et sont les chefs de tout ce que le pays compte de mages noirs. Elles ont également des appuis dans le ministère de la magie et les ramifications de leur domination s’étendent et s’exercent très loin dans toute la société des sorciers »

Cet homme est étrange. Il lui parle depuis maintenant longtemps, il lui parle de ces sorcières qui ont pris le pouvoir et imposé leurs règles en Angleterre : pratiquement un coup d’état. Les mages noirs qu’il a jusqu’ici combattu ne ressemblent en rien à ce qu’on est en train de lui décrire, cela semble presque irréel…. et fascinant, déjà.

Mais ça ne l’intéresse pas, non ça ne l’intéresse pas du tout de, de nouveau, s’infiltrer auprès de mages noirs ; il vient de le faire pendant de très longs mois, les dangers et le stress occasionné étaient terribles, même pour lui, et il ne sait toujours pas où se trouve Aurore…. alors pourquoi, oui pourquoi irait-il de nouveau mettre son existence au milieu de si graves périls, pourquoi devrait-il encore se jeter dans la gueule du loup et risquait de se faire dévorer ?

« Vous rendriez un service à votre pays, et peut-être même au monde…. Sans compter que vous trouveriez peut-être des réponses »


Son pays…. peuh ! Que lui importe le monde ? Si il ne peut la retrouver, si il ne peut vivre avec à ses cotés alors le monde peut bien s’enflammer et disparaître, cela n’aurait aucune importance. Mais les paroles de cet homme, Fowl, ont cependant attiré son attention… des réponses, oui il a besoin de réponses, il lui faut savoir. Ces maraudeuses gouvernent ainsi donc les mages noirs ? Alors elles doivent savoir ce qui lui est arrivée.

Et si il se trouvait qu’elles étaient également responsables et qu’elles l’avaient tuée… il deviendrait sans pitié, fusse au prix de sa vie elle-même.

************************


Il l’a finalement prise dans ses bras, il s’est laissé aller à ce geste tout simple qui signifie pourtant tant pour eux deux. Ce geste qu’il avait pris l’habitude de faire souvent, oh oui très souvent, dès qu’il en avait l’occasion, jamais rassasié ou seulement ennuyé de sa présence, ou d’elle-même. Quatre années, douloureuses et terribles, quatre années ont passé depuis la dernière où il ne l’a de nouveau serrée contre lui, en ressentant tout cet amour qu’il avait pour elle. C’était long, très long, mais finalement ce n’était rien, un simple feu de paille, devant l’immensité et les promesses de leur vie à eux deux, réunis.

Si ils venaient à s’en sortir……


Aurore est contre lui, il peut ressentir les battements de son cœur et son propre souffle ; malgré leurs retrouvailles peut-être peuvent-ils se sentir un peu étranger l’un à l’autre, depuis tout ce temps. Mais ce n’est pas une réserve qui les tient maintenant hésitants, c’est au contraire comme une timidité, pour eux deux qui se connaissent si bien ; une timidité avant l’acte qui les réunira encore un peu plus…
Elle est restée muette un long moment, son regard plongé dans le sien, les yeux toujours aussi beaux, aussi doux, et qui portent maintenant une petit ombre par derriière ; a-t-il la même, a-t-il lui aussi cette petit ombre qui témoigne de leurs années d’errance ? Il ne le sait pas, et il n’y pense pas, pas encore. Peu à peu, les prunelles ambrées se sont noyées sous les larmes. Un sourire aux lèvres, elle caresse doucement la joue d’Henri en prenant soin de ne pas lui faire mal, lorsqu’elle survole les coupures et son sang répandu. Elle se rapproche de lui, grimace légèrement en bougeant sa main blessée et cale son front contre le sien. D'une voix où ses émotions sont palpables, elle murmure.

Aurore -Je t'aime, Henri De Hurlevent... Ne l'oublie jamais.

Ces simples mots le bouleversent, avec la même intensité et la même passion que lors des tout premiers jours de leur rencontre, quand il est tombé amoureux d’elle. Les lèvres d’Aurore se sont déposées sur les siennes, en un geste naturel et gracieux, comme elle l’a toujours fait avec lui. Son baiser est très doux, très léger, extraordinaire. La sensation lui traverse l’échine en le faisant frissonner.


Aurore -Dé... Désolée... Je..n'.. Je n'aurais... pas du...


Non, non elle n’aurait pas du ; elle n’aurait pas du lui rappeler ce qu’ils étaient, lui rappeler ce qu’on lui avait ôté tout ce temps, lui rappelé jusqu’à qu’elle point elle lui avait manqué. Mais Henri ne peut pas non plus la repousser, alors qu’il l’aime. Il est étrangement calme, pour une fois, et ses mots ne bafouillent pas trop ; pourtant ce qu’il lui dit alors est ce qu’il y a de plus important en ce moment.

Henri – « Je ne pourrais jamais oublier que je t’aime Aurore, ni ce que nous sommes l’un à l’autre. Je… je veux être avec toi, je veux te retrouver et être et vivre avec toi. Mais c’est si soudain, c’est si miraculeux ! Tu devras m’aider, m’aider avec le temps. »

Il la serre un peu plus fort, pour qu’elle comprenne qu’il ne veut pas qu’elle le quitte ou qu’elle s’en aille ; il ne peut pas non plus tout abandonner pour venir avec elle, bien qu’il en ait envie, mais quelque chose bloque en lui. Et l’ombre des maraudeuses ne le quitte pas non plus……
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Aurore De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyMar 6 Nov 2007 - 0:49

Il paraît que le temps efface tout... Les cicartices, les souvenirs, les blessures... Est ce vrai? Pourra t'elle en dire autant dans quelques années quand elle songerait à nouveau à cet instant? Elle en doute. Elle sait qu'elle n'oubliera jamais et lui non plus. Peut être est ce cela qui l'inquiète, le sentiment d'avoir sacrifié à l'autel de leur couple, leur amour ou du moins quelque chose qui va leur manquer si un jour, ils en viennent à reformer un vrai couple. Pourra t'il la regarder sans se demander si elle ne lui dissimule pas quelque chose? Pourra t'elle vivre avec lui en sentant cette question dans chacun de ses regards? Elle n'en sait rien et évite de trop penser à cette question. Pour l'instant, elle est blottie contre lui et elle profite, avant qu'il ne la repousse. Même si elle sait qu'il l'aime, il va forcément le faire. Elle trouve ça logique malgré le fait qu'elle sait parfaitement qu'il va la blesser à nouveau en le faisant. Pourtant, elle l'accepte.

Son regard ambré plongé dans l'océan métallique du sien, elle sent lentement l'envie de déposer ses lèvres sur les siennes. Elle sait qu'elle ne doit pas le faire, il est trop tôt... Elle résiste autant qu'elle le peut mais finit par s'approcher et caler son front sur le sien pour lui murmurer qu'elle l'aime. Un aveu sincère. Oui, elle l'aime et l'a toujours aimé... Jamais la culpabilité d'être partie sans rien lui dire ne la quittera. Elle s'en veut trop et plus que ce qu'elle a fait durant ces quatre ans, c'est la culpabilité de lui avoir fait vivre l'enfer qui la ronge. Elle finit par laisser libre court à son envie. Elle dépose ses lèvres sur les siennes. Elle n'est même pas déçue de ne pas le sentir lui répondre. Elle le savait avant même de l'embrasser. Elle ne lui en veut pas mais elle, elle s'en veut. Elle ne regrette pas de l'avoir embrassé... mais elle regrette ce qui a mené Henri a refuser l'un de ses baisers.

Ne sachant que dire, elle s'excuse tandis qu'il lui répond.


Henri – « Je ne pourrais jamais oublier que je t’aime Aurore, ni ce que nous sommes l’un à l’autre. Je… je veux être avec toi, je veux te retrouver et être et vivre avec toi. Mais c’est si soudain, c’est si miraculeux ! Tu devras m’aider, m’aider avec le temps. »

**************************************************
Flash

Emerveillé, le regard ambré ne quitte pas le ciel noir où, quelques instants plus tôt, c'est déroulé un feu d'artifice magnifique. Elle a toujours aimé cela et elle sait qu'il le sait. Encore sous le charme, elle met quelques secondes à réaliser qu'il s'est agenouillé devant elle. Les prunelles encore pétillantes, elle baisse les yeux sur lui, prête à le taquiner mais quelque chose lui dit qu'il est terriblement sérieux. Elle réprime donc sa taquinerie et son sourire mutin pour plonger son regard dans le sien autant qu'elle le peut.

-Aurore De Castelnau, je t'aime. Veux tu m'épouser?

Son regard ne quitte pas celui d'Henri. Il ne se pose même pas sur la bague qui est délicatement mise en valeur dans son écrin. Non... Elle préfère le sonder. Les mots qu'il a pronnoncé s'évanouissent dans la nuit mais ils restent gravés dans sa mémoire et son esprit n'a de cesse de les faire tourner pour qu'elle réalise. Lentement, elle entrouve les lèvres. Elle ne parvient pas à saisir puis finit par rougir et par se précipiter à son cou avec un petit cri. Le visage blottit dans son cou, elle murmure:

-Oui. Oui. Oui. Oui... je le veux.

Elle éclate de rire et se dégage. Elle l'observe un moment en riant avant de l'embrasser passionément.

-----

Le lendemain, ils font face à ses parents et à ses frères. Aux sourires niais que ses deux idiots de frères font, elle sait qu'ils sont déjà au courant... Pas vraiment étonnant en fin de compte. Elle leur jette un regard noir puis déclare d'une voix sereine.

-Je vais épouser Henri.

Sa mère a un hoquet de surprise tandis que son père se renforgne. Aurore sourit doucement tandis que sa mère demande.

-Si tôt?

Elle acquiesse.

-Mais... Et les fiançailles.... Personne n'a été prévenu, le...

-Elles seront aussi courtes que possible. Je voulais simplement votre bénédiction.

Sa mère la contemple puis vient lui donner sa bénédiction. Son père vient aussi le faire quelques instants plus tard mais elle est trop heureuse pour se rendre compte de l'inquiétude au fin fond du regard de son père.

**************************************************

Flash

Devant son regard hagard, la dernière planque du Cercle brûle. Des flammes purificatrices pour détruire un lieu a vu naître le projet de la mort d'Henri... Son coeur se serre. Où est il... Que fait il? Elle n'en sait rien. Elle se demande même si elle va le retrouver un jour. Elle ouvre les doigts et lentement, la baguette qu'elle avait volé au premier acolyte qu'elle a tué tombe sur le sol. Elle n'en a plus besoin. Dès demain, elle récupère la sienne qui ne pourra jamais témoigner de ce qu'elle a fait. Elle soupire puis se détourne du lieu en flamme. Son pied se pose sur la baguette qui se brise en mille morceaux. Bien habile sera celui qui sera capable de la réparer et de trouver à qui elle appartient. Elle transplanne sans avoir besoin de baguette puis réapparaît là où elle a tué sa première victime quatre ans plus tôt. Elle récupère ses affaires et disparaît à nouveau pour réapparaître dans le parc de la demeure familiale. Rien n'a changé. Dissimulée derrière un buisson, elle se change et fait disparaître les vêtements pleins de sang à l'aide d'un sort.

Une demi heure plus tard, elle est installée dans l'un des fauteuils du bureaux de son père, une tasse de thé à la main et entourée de sa famille... sauf d'Henri. Elle baisse les yeux tandis qu'ils la pressent de question. Epuisée nerveusement et physiquement, elle craque et leur raconte tout. Elle termine son récit quelques heures plus tard, en larmes. Xavier la réconforte tandis qu'elle pose la question qui lui tient à coeur.


-Où est Henri?

Le regard que lui jette son autre frère répond à la question aussi sûrement que la voix de son père.

-Il a disparu.

**************************************************

Elle se fige légèrement tandis qu'il la serre contre lui. Oui du temps... Il lui en faut, elle le sait mais a du mal à l'accepter à quelque part. Elle ne s'était jamais attendue à ce qu'il lui tombe dans les bras après son retour. Mais la manière dont il lui dit lui laisse présager encore des moments à se sentir seule. Elle frissonne et baisse les yeux. Elle respire profondément et d'une voix calme qui dissimule parfaitement ce à quoi elle pense, elle répond.

Aurore -Bien sûr, Henri... Je comprends que tu aies besoin de temps. Je suis désolée d'être venue comme ça... Je... J'aurais du te prévenir par lettre...

Elle s'enfonce. Elle préfère se taire et fermer les yeux. Son poing valide se ferme non pas pour le frapper mais pour l'aider à ne rien dire de plus. Elle sait qu'il ne la rejette pas ou du moins sa raison le sait mais son coeur lui... le prend comme tel. Elle finit par rouvrir les yeux. Son regard dissimule parfaitement ce qu'elle ressent intérieurement même si elle sait qu'il l'a parfaitement deviné. Elle sourit puis ajoute en dissimulant mal sa tristesse.

Aurore -Je devrais peut être te laisser tranquille...
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: A la recherche de...   A la recherche de... EmptyMar 6 Nov 2007 - 21:19

Il sent comme un grand silence qui entoure maintenant la pièce où ils se sont retrouvés ; pourtant il ne s’est en soi rien passé d’extraordinaire, et cependant il a l’impression de pouvoir palper un recueillement quasi-religieux, un peu comme si le destin se tenait suspendu au moment qui passait, aux mots qu’il prononçait et qu’il allait prononcer. Mais c’était
stupide, car Henri ne croyait pas, ne croyait plus, que désormais tout lui
était à recommencer : la présence, miraculeuse, d’Aurore dans ses murs,
avait entraîné leurs fameuses retrouvailles, et ce n’était peut-être que le
début mais il comprenait que désormais quelque chose d’inexorable les ramènerait l’un vers l’autre, et ce ne serait plus ce qu’il dirait qui viendrait briser cet élan.

Henri se sentait épuisé, presque comme si il venait de mener un combat à mort qui l’eut vidé de toutes forces ; et dans le même temps il ressentait tout aussi profondément les pulsations et le rythme de son cœur, qui se donnait à une vitesse folle. L’instant et le moment présent étaient beaucoup trop précieux, trop redoutables et importants pour qu’il se soit
laissé aller à l’inclinaison démente qui l’envahissait peu à peu. Il n’avait
pas le sentiment de jubiler ou d’être en extase et cependant, la fatigue qu’il ressentait était si étrangement similaire à celle qui accompagné la fin d’un ébat ou d’un moment particulière heureux.

Aurore était revenue, peut-être même pour lui ; elle ne l’avait finalement jamais quitté, ni pour un autre homme ni pour courir le monde ou un trésor qui l’aurait plus satisfaite que lui. Ses cauchemars les plus noirs et ses craintes les plus intenses avaient toujours pris cet aspect des choses, cette peur qu’elle l’eut finalement trahie ; et pourtant, au plus profond de lui-même, et par son cœur et par sa raison, il n’avait jamais véritablement cru une seule seconde que sa disparition se fut expliquée ainsi. Comme
il avait eu raison de lui faire confiance, comme il la connaissait bien, cette
femme qui était celle de toute sa vie. Même ses quelques mots d’explication, sa vengeance et ses actes préventifs contre un cercle qui voulut sa mort, tout cela lui semblait presque justifiable. Qu’il lui avait été difficile de ne pas la garder dans ses bras quand elle l’avait embrassée, de ce geste si naturel et si intime qu’ils ne pouvaient avoir que l’un envers l’autre ; jamais il n’avait connu une telle symbiose avec quelqu’un d’autre, et il mourrait d’envie de la retrouver, maintenant, tout de suite, immédiatement.

Mais rien n’était et ne serait jamais plus important aux yeux d’Henri que la propre sécurité d’Aurore ; et si elle avait mis en péril et tout sacrifiait pour s’assurer que personne ne vienne pour lui-même le tuer, alors elle comprendrait qu’il lui était impossible de faire passer son désir d’être avec elle avant qu’il n’eut pu s’assurer que rien ne viendrait contre elle. En ce lieu, Poudlard, la forteresse des maraudeuses, l’un des endroits les plus dangereux au monde de par la puissance des sorcières qui s’y trouvaient, il ne pouvait se permettre de se laisser et d’oublier ce qu’il avait appris pendant toutes ces années où il l’avait cherché.

« Cache ce que tu possèdes de plus précieux, car dès l’instant où tes ennemis le découvriront ils n’auront de cesse de te l’arracher pour te posséder »

Tel était le leitmotiv des infiltrés, des aurors, et de tous les sorciers qui s’engageaient dans une cause ; et rien ne pouvait être plus juste.

*******************

Flash

C’était une immense église, une cathédrale qui se trouvait dans l’ancienne Lombardie, sur le lieu historique de la capitale médiévale d’Aix-La-Chapelle : une terre magique de grande et puissante signification pour les sorciers qui étaient issus d’une certaine race et dont les origines pouvaient se mêler à l’histoire. L’on disait qu’un mariage célébré en un tel lieu était protégé par les entités divines et que même la force du destin ne pourrait s’opposer aux désirs des époux, pour peu que ceux-ci soient toujours sincères dans leur amour.

Il y avait foule, un très grand nombre de sorciers et sorcières, constituée très majoritairement de toutes les branches de la famille De Castelnau ; les cousins, les vieilles tantes, les oncles aux 14ème degré, ils étaient tous venus car les occasions de réunion étaient finalement rares et le mariage de la fille unique de la branche aînesse était un événement
beaucoup trop important pour le manquer. On murmurait, on chuchotait, et tous évoquaient avec un air complice le « mari » sur lequel les plus
folles histoires et rumeurs avaient déjà commencé à naître.


Il n’y avait guère qu’une dizaine de sorciers qui ne participaient pas au lynchage en règle de l’intrus : c’était à peu près tout ce qui avait survécu au carnage de la famille De Hurlevent, la famille d’Henri. Il n’y avait absolument personne qui lui fut véritablement proche, et les cousinages commençaient au 4ème degrés. Tous les membres de sa famille s’étaient fait assassinés quelques années auparavant, le laissant unique héritier et seul et dernier représentant de sa branche. Le mystère planait encore sur les raisons de ce massacre, et bien souvent Henri avait cherché la lumière sur ce qui c’était passé.

Mais en ce jour il n’avait d’yeux et de pensées que pour sa sublime promise.

« Henri François Edward De Hurlevent, vous engagez-vous à épouser Aurore De Castelnau, à l’aimer, à la chérir, à être près d’elle, dans le meilleur et dans le pire, maintenant et jusqu’à l’heure de votre mort ? »

« Je le veux »



« Aurore Victorine Eléonore De Castelnau, vous
engagez-vous à épouser Henri De Hurlevent, à l’aimer, à la chérir, à être près d’elle, dans le meilleur et dans le pire, maintenant et jusqu’à l’heure de
votre mort ? »


******************

Flash

C’était un imposant château, vaguement familier, qui se détachait de la plaine brumeuse entouré d’un grand lac et recouvert de neige. L’on était en Décembre, et Poudlard était semblable à lui-même ; revoir son ancienne école lui serrait le cœur et l’emplissait d’une certaine émotion, par comme chaque sorcier d’Angleterre, Henri avait passé des années au château, et des années heureuses et précieuses.

L’homme à ses cotés avait un sourire, comme si il lisait dans ses pensées. C’était quelqu’un d’agréable et de plaisant, malgré son caractère de chef et les décisions qu’il savait imposer le moment venu. Henri l’appréciait, et le côtoyer allait sans doute développé ce sentiment ; sans compter qu’il s’agissait pratiquement du seul sorcier qui serait son allié dans les murs du château.

Artemis – « Heureux de revoir Poudlard Henri ? C’est
toujours ce bon vieux château, qui n’a guère changé si l’on excepte que les maraudeuses et la magie noire le contrôlent. »


Henri – « Au moins elles ont enlevé l’étude des Runes anciennes, je n’ai jamais connu une matière aussi épouvantable. Et moi je vais enseigner l’Histoire de la Magie…. Je me demande comment je vais faire avec tous ces élèves, je suis nul en professeur ; il faudrait que tu me files des tuyaux »

Artemis – « Allons, tu sais bien qu’à partir du moment
où tu seras dans les murs nos rapports seront sensés exprimer toute l’animosité du monde ; tu penses que tu vas y arriver ? »




Henri – « ça sera facile, je n’aurais qu’à repenser à
ta cuisine au square grimmaud. Tu penses vraiment que ces femmes peuvent m’aider ? »


Artemis – « les maraudeuses sont incontournables dans
la magie noire, si la disparition de ta femme y est liée alors tu tomberas sur elles. Je te conseille de te rapprocher de la directrice Tenshi ; ça ne
devrait pas être trop pénible, elle est très jolie après tout… »




Henri – « attend un peu que je répète ça à ta femme »

********************

Ils se sont un peu éloignés l’un de l’autre, peut-être en un geste inconscient qui leur fait prendre conscience de l’écart qui s’est un peu creusé entre eux, de par les circonstances et les années où ils se sont perdus. Leurs deux regards se sont de nouveau accrochés, chacun buvant les yeux de l’autre, comme si il craignait soudainement de le voir disparaître. Il leur faudra un peu de temps, juste un peu de temps
tous les deux, pour combler ce qu’il y a entre eux ; et recommencer à
vivre.

Aurore -Bien sûr, Henri... Je comprends que tu aies besoin de temps. Je suis désolée d'être venue comme ça... Je... J'aurais du te prévenir par lettre...

Par lettre ? Avec un hibou ? C’était de l’humour, elle plaisantait certainement : ils avaient déjà passé bien assez de temps éloignés l’un de l’autre pour qu’elle n’ait pas eu besoin d’en plus lui envoyer une satanée lettre. Il aurait sans doute transformer le messager en rôti à broche, et fait exploser la moitié de la salle dans laquelle il se trouvait, sans même parler de ses hurlements qui se seraient entendu jusqu’à Pré-Au-Lard. Une lettre….

Cela dit il était heureux qu’elle le comprenne, même si l’éclair de déception et de tristesse avait un instant ravagé ses traits ciselés.

Henri – « Ne m’écris jamais de
lettre quand tu peux venir me voir Aurore…. s’il-te-plait »


Un silence, leurs deux regards, un frémissement, un pas l’un vers l’autre, leurs lèvres qui s’entre ouvrent, leurs respirations qui s’accélèrent, et un demi-pas qu’il ne franchit pas, honteux.

Henri – « je… écoute nous devons être prudent et moi…. Je veux te voir, te voir et qu’on soit seul tous les deux. Nous avons tant de choses à nous dire ! Même si l’on sait maintenant l’essentiel »

Un nouveau regard, rassurant et aimant. La route de leur avenir s’ouvre de nouveau devant eux.



TERMINE
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