Valenna P. de Crystal

Invité

~ Fiche de Valenna P. de Crystal ~

Identité :

Prénom et nom : Valenna P. de Crystal
Date de naissance : Cinq décembre 1963.
Sexe : Féminin.

Physique :

De longs cheveux d'un brun soyeux lui tombent sur ses épaules blanches ; soigneusement, elle les brosse chaque soir, car ils nécessitent beaucoup d'attention pour rester aussi beaux et suaves. Leurs reflets impressionnent par leur clarté et leur vivacité d'une rare mesure ; ils encadrent donc son visage sans failles. Lisses ou ondulés, ils leur arrivent de boucler - de belles boucles régulières - lorsque le temps devient humide. Leur mouvement grâcieux, quand elle marche, est souvent remarqué, et on la soupçonne d'utiliser une quelconque forme de magie pour cette soyeuse chevelure. Source d'incompréhension, son regard est le plus bel attout de Valenna, car ces deux diamants qui ont viré au gris avec le temps, et peut-être, avec la peine, étincellent comme les étoiles dans les cieux. Le seul lieu où l'on peut lire ses émotions, ses sentiments les plus profonds, c'est dans ce regard scintillant de sincérité et de clarté lisse et dure en même temps. Cette cascade paisible qui a si souvent laissé couler de longues et belles larmes, dans les si nombreux moments difficiles qu'elle a eu a passé, en a séduit certains. C'est comme une constellation, qui brille dans deux yeux, simplement, car l'on ressent la joie et la tristesse de toute une vie, qui l'a transformée, et rendue telle qu'elle est maintenant. Aussi, ce regard éclaire son visage qui diffère des autres par ce soupçon mâte de joie mêlée de souvenirs trop durs à supporter. Ses belles joues hâlées par le soleil, qu'elle aime à laisser filer sur sa peau, terminent en un menton lisse et doux, et non pas brutal. Son front est recouvert de mèches rebelles, qu'elle laisse retomber sur ses yeux, laissant seulement quelques rayons échapper de ce regard. Ca lui donne un côté mystérieux et en même temps avenant, et terriblement séduisante. De silhouette, elle est grande, un peu plus que la moyenne, dans le mètre soixante-douze, ou quelque chose approchant. Fine et approchant la maigreur, elle fait attention à rester mince, sans pour autant en faire une priorité, vivre est sa seule volonté. Sa cicatrice sur l'épaule droite et souvent remarquée avec un haussement de sourcils, mais elle tente de la faire oublier en passant sa main dessus : ça éveille de durs souvenirs, d'une enfance mouvementée.

Caractère :

Valenna est franche, la plupart du temps très directe, même si sa voix emplie de douceur fait parfois douter ceux qui l’écoutent : est-ce un commentaire désobligeant ou un compliment étrange ? Sa silhouette est un avantage dans la vie, mais elle ne s’y intéresse que pour la choyer, sans plus. Intelligente, elle a fait de bonnes études, et déterminée, ambitieuse, elle se lance là où elle veut aller, pour compléter ses désirs et ses rêves par la réalité. Le monde ne lui fait pas peur ; elle a approché de près la mort, et profite d’autant plus de la vie. Ses expériences lui ont permis de comprendre le coût du bonheur, et la peu de temps que l’on nous laisse en profiter. Sensible, elle est une oreille attentive, et parle seulement quand il le faut. Fidèle, on peut lui faire entièrement confiance. D'un autre côté, elle cache souvent ses moments de chagrin, par un sourire flamboyant qui ne laisse à personne la chance de voir la coquille triste qui sommeille en elle. Plutôt rancunière, elle est du genre à regretter quelque chose qu’elle a dit et qui a pu la mettre en froid avec quelqu’un qu’elle appréciait. Cependant, elle ne revient pas sur ce qu’elle a dit : trop fière, peut-être. Au fil du temps, elle apprend tout de même à parfois accepter qu’elle s’est trompée, ouvertement, pour ne pas perdre un être qu’elle chérit. Susceptible parfois, forte d’autres, elle est parfois un mystère pour certains, et laisse malmener sans souffler mot. Jusqu’à ce que le verre déborde…

En matière de goûts, Valenna est assez particulière, mais très ouverte aux nouveautés. La nourriture épicée ne lui pose aucun problème, étant donné ses origines mexicaines, et elle raffole des cuisines orientales. Ayant été sous-alimentée pendant un certain temps, elle profite maintenant de tout ce qu’elle mange avec un plaisir à chaque fois renouvelé. Elle n’a pas vraiment de plats favoris, mais a un péché mignon : la pomme verte. Valenna décide non pas de s’adapter à la mode, mais d’adapter la mode à ses goûts. Alors, elle a un
style très particulier, très difficilement analysable : ses habits et leur couleur varient toujours en fonction de son humeur, et parfois du temps. Travailleuse, ouverte, et curieuse, elle aime voyager plus que tout, et lire pendant chacun de ses moments libres, en bref : s’évader ! Découvrir d’autres mondes, d’autres façons de penser, d’autres univers. Elle cherche la diversité et aime les foules quand elle y trouve les scènes magiques où tout le monde se côtoie sans mépris ou dédain. Valenna est très attirée par l'art : elle joue du piano, et de la guitare, régulièrement, et très bien. Elle n'a jamais pris de cours, mais a l'oreille absolue, ce qui est rare, et qu'elle considère comme un cadeau du ciel. Valenna se prête aussi beaucoup au chant, car elle a une voix qui s'adapte à beaucoup de types de chants, et au dessin, car elle aime beaucoup voir son crayon défiler sur les feuilles. Elle raffole des promenades, que ce soit dans la ville ou dans la campagne, de jour ou de nuit, dans la foule ou sans personne, seule ou accompagnée, etc. Souvent, elle s'arrête quelque part, pour lire, ou pour ses autres passions, et ainsi, découvre de nouveaux horizons avec plaisir.

Enfin, elle voit un monde utopique comme un monde où la souffrance existe, même la plus extrême, mais où les joies peuvent être communiquées plus facilement. Elle cherche un monde où tous les
contrastes peuvent être exprimés, où la honte et la gêne ne dévorent pas les pulsions spontanées, et où l’art est plus mis en avant dans une société, qui, à ses yeux, se dégrade peu à peu. Elle espère qu’un jour une certaine paix règnera, même si elle pense que la joie ultime naît seulement lorsqu’on a connu la souffrance et la douleur.

Valenna déteste les gens antipathiques, et froids dès le premier abord. Si elle aime beaucoup le cynisme et l'ironie, les mots cassants, et les regards noirs ne sont pas de son goût. Petite, elle a vécu des horreurs mémorables, qu'elle n'a pas envie de recommencer. Les reptiles sont pour elle une source de frissons contenus, et les lieux sombres la font aussi frémir. Les mélodrames continuels, les déprimes qui n’en finissent pas, elle tente de les arrêter, en conseillant les gens, leur souriant, mais quand cela va trop loin, elle se lasse et devient renfermée.

Jeune, elle attachait et détachait ses cheveux à longueur de temps, mais, maintenant, elle passe simplement sa main sur sa chevelure, de temps en temps, pour vérifier qu'elle est nette. Sinon, elle fait quelques mimiques sans s'en rendre compte, quand elle est heureuse.

Histoire :

Origine / Nationalité / Ascendance (sang) : Père Irlandais. Mère Inconnue. Sang Pur.
Lieu d'habitation :
Localisation géographique : Angleterre - Londres.
Style d'habitation : Appartement en cohabitation avec Mark Jullien.

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Enfance :Le matin d'un froid hiver, où seuls les pas précipités d'un groupe de médecins retentissaient dans les couloirs de l'hôpital, naquit enfin Valenna, après de dures journées et nuits pour sa mère, qui perdit connaissance quelques minutes plus tard, avant de sombrer dans les ténèbres de l'au-delà. Restait le bébé, à la couleur rosé, et une feuille de papier, sur laquelle la défunte avait écrit simplement un nom, d'un Compte Irlandais, à qui on avait été remettre l'enfant. Celui-ci l'avait observé durant une minute à peine, avant de transplaner dans un orphelinat, où il avait convaincu le directeur de la donner à la première famille qui viendrait. Avec une certaine somme d'argent, il était simple de convaincre qui que ce soit, s'était-il dit en partant, un sourire amusé sur ses lèvres. Quelques jours plus tard, un couple sombre, et étrange par leurs disputes incessantes, lui si obscur et désagréable, elle si douce et aimante, étaient venus réclamer un enfant. Le directeur de l'orphelinat avait, sans imaginer même l'horreur de l'acte qu'il commettait, remit la petite fille à ce couple demandant, qui s'en alla sans plus en demander ; quelques mois plus tard, cependant, elle avait montré avoir des pouvoirs magiques. Ils ne s'y attendaient pas, car ils avaient été dans un orphelinat moldu pour éviter justement cela, et la femme apeurée tenta de nier, de cacher cela, mais il était trop tard : son conjoint savait, et il ne tarda pas à vouloir la tourner vers le mal. C'était un Mangemort. Sans foi ni loi, il considérait que ses parents l'avaient maltraîté, et qu'ils l'avaient influencé dès trop jeune vers les ténèbres, et, personne ne sut jamais pourquoi, il voulait reproduire exactement le même shéma sur sa jeune fille. Le regard cyan de Valenna ne le dissuadait pas ; il échaffaudait des plans machiavéliques dans son esprit pour lui rendre la vie la plus difficile possible, et s'énervait dès que la mère adoptive osait prononcer une objection à tous ces projets. Pourtant, lorsque la petite eut quatre ans, l'anniversaire fut si sombre qu'elle s'énerva, pour de bon, et lui rejeta à la figure tout ce qu'elle s'était retenue de dire pendant si longtemps ; la menaçant, et jetant des sorts en tout lieu, il était furieux, et voulait la jeter hors de chez lui. Elle refusa. Avec un sourire terrible, il avait tenté un Avada Kedavra, qui avait échoué, se brisant sur un vase, dont un morceau tranchant s'était envolé vers l'épaule de Valenna, qui avait pleuré sans relâche. Devant l'expression catastrophée de la femme, le père adoptif comprit le meilleur moyen de la vaincre, il prétexta qu'il tuerait sa fille si elle ne s'en allait pas, et qu'elle ne devait jamais essayer de la joindre pour son propre bien. Alors, elle avait renoncé, et était repartie au Mexique, où elle avait tenté de mener une vie paisible, meurtrie par un passé trop douloureux ; son innocence avait été tâchée, elle était victime de souvenirs qui la hantaient, et elle tentait chaque jour en vain d'oublier sa fille.

Le père, quant à lui, était ravi, car maintenant il pouvait mener à bien ses projets sur Valenna sans les regards assassins de sa conjointe. Il la mena donc avec lui partout où il allait, sans le savoir elle vit les Mangemorts en Chef, sans s'en douter, elle croisait les plus importants membres du Clan des Ténèbres, mais bientôt, elle vit avec un regard différent le monde. Il torturait des Moldus et des Sorciers, des coupables et des innocents, des vieillards et des gamins. Il tuait, ceux qui défendaient la liberté et le bien, ceux qui tentaient de le combattre. Et tout cela devant elle. Ses joues avaient supporté trop de larmes, ses poumons trop de sanglots, son coeur frêle était déjà bien trop mature, et elle avait vu tout ce qu'un homme ne devrait pas voir en une vie entière. Le jour de ses sept ans, pourtant, tout changea. Il allait tuer une adolescente de plus, comme toute autre, mais celle-ci avait supplié Valenna de faire quelque chose, et la fillette ne pouvait rien, seulement crier, et pleurer s'accrochant aux bras forts de son père qui la repoussait, pour faire son travail. Mais cette nuit, il en avait eu assez, il lui avait jeté un "Endoloris" pour qu'elle cesse d'être un poids sur lui, et avait tué l'autre ; travail effectué, il avait délivré sa fille et ils étaient rentré en transplanant, comme toujours. Inconsolable, elle pleura de longues heures durant, et quand il prit sauvagement sa main pour transplaner, elle ne cessa pas ses sanglots ; pourtant, quand ils parvinrent devant un immense manoir, en plein soleil, dans un jardin où de douces odeurs émanaient de chacune des fleurs, un soupir nouveau prit son esprit de petite fille, et elle regarda autour d'elle avec émerveillement. Le jour de son anniversaire était aussi celui de sa libération : il lui avait demandé de rester devant la porte, droite, sans faire un seul mouvement qui pourrait le trahir, et il avait transplané, sans rien expliquer. L'après-midi entier passa ainsi ; elle se tenait, endolorie,
immobile, comme pour ne pas troubler un sortilège qui pourrait l'envelopper ; et par ses yeux entrouverts elle voyait la porte en bois dont elle connaissait déjà de mémoire les motifs. Enfin, une vieille femme l'avait ouverte, et regardée avec étonnement, fronçant les sourcils, puis remarquant un parchemin enroulé dans la main droite de Valenna, c'était un mot que son père lui avait glissé là sans qu'elle le remarquât. La lettre expliquait que c'était sa fille adoptive, qu'il ne voulait jamais revoir, soi-disant parce que c'était une incapable qui avait gâché sa jeunesse.

Pourtant, la grand-mère adoptive de Valenna ne lui révélat jamais ce qu'elle contenait, et elle la recueillit avec beaucoup de douceur et de tendresse chez elle. Ce furent alors des jours et des semaines où elle ne prononça mot, elle se refusait à toute communication, ne rendait pas les sourires des vieux emplis d'amour qui la regardaient avec calme. Ils n'insistèrent pas, la laissant goûter à cette liberté à laquelle elle ne croyait pas ; elle ne voulait pas apprendre à les connaître de peur d'un jour devoir les quitter ; elle s'attendait à voir son père réapparaître à chaque virage. Elle ne voulait pas bouger de peur qu'il la repère, et pas respirer, de peur qu'il l'entende ; ses nuits étaient emplies de cauchemar, ses jours d'une terreur dont elle ne savait comment se détacher. Après un mois dans ce nouveau manoir, elle osa enfin passer dans les couloirs lumineux de la grande propriété et elle arriva dans la Bibliothèque ; c'était une pièce immense, très grande fierté de son grand-père, qui l'avait agrémenté au fil de sa vie. Elle avait alors pris des livres, au hasard, et tenté de comprendre ce que c'était ; elle plissait les yeux, les retournait, remuait les pages, et puis elle cessa peu à peu ses mouvements frénétiques, les touchant avec tranquilité, un sentiment qu'elle n'avait jamais vraiment connu. Elle tournait les pages très doucement, de peur de les froisser. Bref, elle se familiarisait avec les ouvrages, un autre monde qu'elle voulait connaître. Une semaine après, elle céda à sa curiosité, et alla voir sa grand-mère, tentant de lui parler ; mais sa voix était si enrouée, de ne pas avoir parlé depuis un mois, qu'aucun mot ne sortit de sa bouche. Elle se racla la gorge mais habituée à ce silence, elle ne parvint, encore une fois, à aucun résultat. Aussi, elle montra simplement le livre à sa grand-mère, l'amenant, à force de signes, à la suivre à la Bibliothèque. Alors, la vieille femme consciente du progrès immense qui avait été fait, commença à lui lire des histoires, et à lui faire écouter sa voix douce, et, peu à peu, Valenna retrouva usage de ses mots, et ses pensées trouvèrent un soupçon de joie. Elle ressentit quelque chose qu'elle ne connaissait pas : de l'amour. Les étreintes et les baisers, que ses grands-parents adoptifs ne manquaient pas un instant de lui faire découvrir, lui rendirent le sourire, et bientôt on l'amena se promener dans les environs, dans le grand jardin, et puis dans les villages d'à côté. Cependant, il restait encore une barrière entre eux, c'était le passé de Valenna, elle ne voulait jamais en parler, et les cauchemars continuaient de la hanter, à un certain moment, elle ne dormait presque plus, et ses grands-parents décidèrent qu'il était temps de lui parler.

Une fois qu'elle leur eût raconté tout, délivrant enfin ce secret qui pesait tant dans sa poitrine de jeune fille de neuf ans et demi, la vie s'améliora encore, et elle découvrait des couleurs et des nuances, des sentiments, des émotions. La lecture fut une de ses activités favorites, et elle dévorait les livres de son grand-père, connaissant bien les rayons de la Bibliothèque [Avec la forme de la Belle et la Bête : très grande, en rond, avec deux grandes fenêtres qui l'éclairent]. Elle se familiarisa aussi avec le chant et la musique, et se mit à écrire elle-même, se promenant à travers les arbres et les senteurs des jardins. Sa grand-mère lui faisait découvrir aussi la cuisine, elle développa son goût avec enthousiasme. De son côté, son grand-père l'amenait dans les villes, quelques fois même à Londres, mais ils ne la mettaient pas à l'école, car elle n'était pas le type d'enfant qu'on aime à mettre en société aussi jeune, avec autant de passé. Ainsi, l'école était à la maison, mais aussi dans chacune des promenades qu'ils faisaient ensemble, et dans chaque geste même qu'elle observait autour d'elle. Bref, cette période là de son enfance fut un la vision d'un soupçon de paradis ; des moments inoubliables, elle reprenait saveur à la vie.
Scolarité à Poudlard ou autre école de magie : A treize ans, alors qu'elle aurait du être en troisième année à Poudlard, ses grands-parents hésitèrent pour la dernière fois à la mettre dans l'Académie de Magie la plus réputée d'Angleterre. Ce ne fut qu'un an plus tard que finalement ils se décidèrent à l'envoyer là-bas, avec de nombreuses larmes versées au moment des adieux ; ses fournitures auprès d'elle, et une photo de ses grands-parents dans sa mallette, elle était partie à peu près rassurée, espérant que tout se passerait bien. Dès qu'elle arriva, elle sentit que l'ambiance était étrange, et dès qu'elle parvint au Château elle vit les Cinq Maraudeuses, qui expliquèrent avec force calme qu'elles avaient pris le contrôle de Poudlard, et qu'elles étaient ravies de les accueillir dans ce qui était depuis un certain déjà leur propriété. Cela n'avait pas été divulgué par la Gazette du Sorcier, trafiquée par le Ministère, et les grands-parents de Valenna n'avaient donc jamais pu le lui dire, et elle se retrouvait au milieu de ce dont elle avait le plus peur : le mal. Les Mangemorts étaient pour elle une source de terreur et d'incompréhension, et, pourtant, au fil des semaines et des mois, elle vit que le rythme était normal, et les professeurs étaient brillants. Une fois familiarisées avec le Château et l'idée qu'il avait été pris par les Ténèbres, elle se fit quelques copains, quelques connaissances, mais rien de consistant. Chaque soir, insomniaque, elle sortait de la Salle Commune, et allait passer sa nuit au Lac, où elle s'endormait sous la lueur paisible des constellations. C'était seulement là qu'elle pouvait profiter des soirées sans labeur ; et un jour, alors que la Lune était pleine, elle rencontra Serenity Moonlight. C'était une Septième Année, qui quitterait, l'année d'après le Château ; une jolie jeune femme douce, au regard tendre, qui avait partagé ses émotions avec elle, et, sous la Lune, elles avaient scellé leur âme dans un pacte éternel. Elles connaissaient chacune les pensées de l'autre, dès qu'elles voulaient y plonger. Leur amitié était ainsi, pour toujours, décidée, et quand la nuit se finit, elle vécurent encore, inséparables, une année inoubliable. Aussi, Valenna put se familiariser avec les gestes d'amitié, les regards, et les confidences, la vie en société pour faire bref. L'année d'après, quand Serenity partit, ses connaissances devinrent des amis, et elle put enfin briller au Château, non seulement par ses notes, mais aussi par sa douceur et sa maturité. Ses promenades dans le Jardin, ses chantonnades au bord du Lac, la rendaient comblée, car elle appréciait chaque seconde de bonheur, et elle envoyait régulièrement des lettres à ses grands-parents. La cinquième année fut donc une douce saveur de répit ; l'année d'après fut au contraire fracassée par une lettre. Celle de son père.

"Chère Valenna,
J'ai entendu dire que tu profites agréablement de ta nouvelle vie au Château de Poudlard ; ça ne te dégoûte pas d'être entre des personnes comme moi? Ne pleures-tu pas à chaque fois que tu croises les sublimes Mikomi Tenshi et Riku Harada? Je leur ai parlé, quelques fois, avant de faire mon travail, mes besognes durant lesquelles tu hurlais, petite. Si je t'ai un jour confié à mes parents, ce n'était pas pour t'accorder la chance du bonheur, c'était pour t'accabler de leurs petites douceurs pathétiques. Tu as eu l'air d'y prendre goût, puisque tu es maintenant satisfaite, d'après la lettre que j'ai intercepté. Eh bien, ma chère fille, je t'apprendrai deux choses : de une, tu n'as jamais connu de vraie famille - c'est une phrase que tu comprendras peut-être plus tard - et de deux, tu es une ratée, qui mourra comme tous ceux que j'ai tué avant toi.

Salutations,
Ton ‘père’"

Lettre inattendue qui avait troublé sa vie, faisant renaître un enfer de cauchemars, et de souvenirs qui de nouveau la hantaient à tout moment ; happant ses bons moments, les faisant disparaître sous des mélodies de souffrance. Ses insomnies, qui avaient cessé, reprirent de plus belle, lui donnant un aspect fantomatique, et ce fut une amie proche qui lui conseilla de montrer la lettre à ses grands-parents, ce qu'elle fit aux vacances de Noël de sa sixième année. Ils furent furieux, la renvoyant à Poudlard, prétextant trop de travail, alors qu'en fait c'était pour aller voir l'homme insensible qui créait toute cette peine chez elle. Son grand-père y périt. Dans un face à face contre le Mangemort, il était mort, d'un coup de baguette magique de son adversaire, sous les yeux de la grand-mère, qui avait transplané dans le Manoir, où avec vélocité, elle avait jeté un sort pour que l'homme avide de souffrance ne put l'atteindre. Elle avait aussi écrit à Soanala, la plus douce des Maraudeuses, pour qu'elle protégeât sa petite-fille, qu'elle disait en grand danger ; mais Valenna échappa à la surveillance du Personnel de Poudlard, et s'échappa. Ne sachant pas transplaner, elle dut payer un voyage pour aller jusqu'au Mexique, où elle trouva sa mère, qui terriblement émue de la revoir, avait nié cependant la connaître : elle ne voulait pas l'aider, de peur d'être tuée. Elle était remariée, et avait des enfants, elle disait vouloir protéger sa nouvelle famille, et se disait sincèrement désolée face au visage défait de Valenna, qui partit, tournant le dos à la femme apeurée qui l'avait une deuxième fois abandonnée. Après des longues recherches, elle avait une nouvelle fois fuguée de l'Ecole, pour aller en Espagne, combattre son père, avec la fureur du désespoir. Il ricanait, car il la surpassait largement, Mangemort réputé, et la mit à terre sans grande difficulté, la faisant pleurer en lui parlant de la mort de son grand-père. Elle avait simplement réussi à lui tracer une belle cicatrice sur la joue gauche, puis il avait transplané, la laissant inerte dans la boue, couverte de sang rouge éclatant. Sa grand-mère l'avait retrouvée et pansée durant tout l'été.

Invité

Elle s'était remise et était retournée à Poudlard, sans avoir été recalée, grâce à la bienveillance sans limite des Maraudeuses, dont certaines avait pris son parti. Elle rencontra alors, dans le Poudlard Express, Eliott Ferrand, un première année remarquable d'intelligence, qui ne connaissait rien à la magie, ou presque, et qui ne savait pas dans quel monde il était tombé. Puis, elle retrouva une ancienne connaissance, Nathalie Cerrada, et au fil de ses rencontres elle trouva de nouvelles amitiés précieuses. Par exemple avec Yoshino et Keiko. Espoir, Ensemble, Toujours. Et puis elle avait tissé des liens d'amitié avec la Professeur de Botanique Khâlina et des liens d'amour avec Mark Jullien, Professeur d'Arithmancie, matière qu'heureusement elle n'avait pas choisi. Elle fit avec des résultats satisfaisants ses Aspics, puisqu'elle eut trois O et quatre E.

Vie après sa scolarité : Valenna prévoit d’acheter un appartement où elle vivrait avec Mark, avec qui elle a maintenant le droit d’être, puisqu’elle n’est plus considérée comme une élève, mais comme une adulte à part entière. Elle pourra aussi entretenir ses liens avec Irina, sa jumelle, et tous ses frères et sœurs, sans oublier que peut-être elle pourra rencontrer son vrai père, le comte irlandais, et puis découvrir les raisons de ces multiples enfants successifs à chaque fois abandonnés – sauf Jade. Elle travaille à la Gazette du Sorcier, et veut devenir une grande journaliste, réputée pour ses bons articles. Mais pour l’instant, rien n’est fait, car elle sort à peine de Poudlard.
Famille : Tous mes Frères et Sœurs dans ce RP – Notre Rencontre

Baguette :

Description :
- Bois de saule pleureur.
- 25,6 cm.
- Plume de phénix.
Son acquisition : Pour ses huit ans, sa grand-mère cherche à lui faire oublier les cauchemars du passé, qui la hantent toutes les nuits, ne lui laissant jamais de répit. Chez Ollivander, elle essaye une baguette, et c'est tout de suite le coup de foudre : un lien se crée entre Valenna et la baguette.

Vie de votre personnage désormais:

Situation Familiale: Avec Mark Jullien.
Métier: Rédactrice à la Gazette (Politique et Femmes Actuelles)
Avez-vous le permis de transplaner ? Oui.
Quel camp: Neutre.
Ses rêves et ambitions pour l’avenir : Continuer sa belle relation avec Mark, devenir une bonne journaliste à la Gazette, et vivre heureuse dans sa nouvelle famille.

Question subsidiaire :

Comment avez-vous découvert ce forum ? Par Poudlard Magical.

Invité

Très belle fiche Val'. J'accepte le lien pour la famille même si il aurait été préférable d'avoir fait un résumé.
Il aurait aussi été préférable de diviser Physique et Caractère mais c'est tellement bien écrit que je ne te demande pas de changer.

En bref : Validée!

Invité

Mercii Rel ! Oui, j'avoue que pour la Famille, j'avais plus le courage de faire un résumé, tellement j'avais écrit avant, et puis notre RP de rencontre était si beau que je me suis dit qu'après tout, pourquoi pas. Pour ce qui est du Caractère et du Physique, j'attendais cette remarque, mais je t'avoue que j'en avais vraiment marre d'à chaque fois diviser, j'voulais faire une belle fiche qui me convenait, avec des longs paragraphes ; en plus j'ai fait attention à bien tout mettre dans mes résumes, de manière à respecter chaque division que je n'ai pas écrite, quoi. Bref, merci pour tout, quoi.

B'zous. wub

EDIT Rel: En plus tu as visé qualité et quantité Wink

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