Bal - Banquet de Fin d'Année

{ Vous êtes libre de poster après ce message quand vous le voudrez ! Le Banquet ~ Bal de fin d’année est lancé. Il durera jusqu’au Banquet prochain, pour la Nouvelle année donc. }

Une année mouvementée, la première depuis que les Maraudeuses avaient repris la prestigieuse école Anglaise. Celle-ci s’était produite sans trop de dégâts. Elle devait être sympathique aux premiers abords, mais lorsque arrivera la prochaine, tout sera beaucoup moins simple. Mais ne dévoilons rien. Les huit heures approchaient bientôt, plus qu’une heure et le bal commencera. Tous les élèves fêteront fièrement la fin de leurs exams, ceux qui auront réussis la tête haute, les autres, beaucoup plus basse. Mais passons. La jeune Harada était à présent dans sa chambre, petite, mais confortable. A présent vêtus de sa plus belle robe, celle-ci était bleue, avec un fil Argenté. Tout comme Serdaigle. La maison dont elle était la Directrice. Même si ses élèves étaient arrivé seulement troisième, la jeune femme était fière, la plupart passaient leur années. Peu de redoublant, c’était déjà ça. Sourire. Elle se regarda une dernière fois dans la glace, elle qui était si peu coquette d’habitude, aujourd’hui, elle s’était pourtant embellie. Maquillage et tout objets féminins qu’elle n’avait pas l’habitude de porter. Elle qui était un garçon manqué depuis son enfance. Mais elle le supportait, et heureusement pour elle, son visage était saint et le naturel lui allait bien. Silence. La dame sortie de sa chambre, laissant dernière elle la porte close. Empêchant tous les fouineurs de se pointer quand bon lui semblent. Que ce soit un élève ou un professeur. Descendant les escaliers marche par marche, il n’y avait pratiquement personne dans les couloirs, juste quelques élèves en couples qui venaient de se donner rendez vous. La « Belle Epoque » pourrait-on la nommer. Mais c’était du passée, elle était maintenant ce qu’elle était et dieu sait au combien que ces enfantillage ne l’intéresse plus. Surprise. La voilà enfin arrivée devant la Grande Sale. Elle regarda autour d’elle, préférant vérifier que personne épié ses actes. C’est avec élégance qu’elle franchis le seuil de la porte. Mais !

Surprise !

Que se passait-il ? Tout était en désordre ! Rien n’était donc fait ? Pourtant le bal allait commencer dans moins d’une quarantaine de minutes. On pouvait déjà entendre les élèves faire du bruit en dehors de la pièce. Riku garda tout de même son calme, elle avait confiance. Il y avait seulement une chose présente comme elle le devrait. Le ciel. Celui-ci était magnifique. Magique. Habituellement, lors des Banquets de Début ou de Fin d’années, c’est un ciel étoilé avec plusieurs bougies qui est visible. Mais cette année, tout était modifié. Les Maraudeuses n’allaient pas suivre les traditions, ce n’étaient pas leur genre. Cette fois ci il était vert. Pourquoi vert ? Serpentard. C’était la maison gagnante de cette année. Des Serpents ornaient ce Ciel. Il y avait pourtant toujours autant d’étoiles. Sûrement qu’il n’y avait rien de plus beau que ce spectacle. Mais lorsqu’on baissait les yeux pour voir le sol, les murs, on changeait de visions des choses. Tout était bâclé. Les rideaux représentant le Serpent étaient à moitié déplié. Que se passait-il donc ? Les Elfes de Maisons avait-il encore fait n’importe quoi ? La Directrice des Serdaigles avouait ne pas avoir confiance en ces sales bêtes. Pourtant Mikomi semblait s’en satisfaire. Ca travail sans revenus, mais quel travail ! Eux qui étaient d’habitude si rigoureux. Quelque chose devait sûrement se produire. Elle accéléra donc le pas jusqu’à entrer dans la Salle « Cachée ». Entrant, elle vit le spectacle. Dispute ? Ils parlaient tous sauvagement entre eux. Quels sujets pouvait-il bien les bouleverser à ce point. Riku avança, les regardant quelques secondes. De ses beaux iris verts elle les fixa, aucun d’eux ne semblaient remarquer sa présence. Pourtant elle était bien visible. Lorsque soudain, la Magie arriva. Ils commençait tous a se battre. Quel massacre ! Riku fut choquée par un tel comportement de la part de ces vermines. Surtout sous ses yeux. Bien qu’ils n’eurent pas remarqués sa présence. Ils travaillaient tout de même pour elle. Si on pouvait appeler cela un emploi. Un regard haineux se lisait à présent sur son visage pâle. Elle ferma les poings dans sa poche et en sortis sa baguette pour la pointer vers les Esclaves.

* Hana~Bi * ~ « SUFFIT ! »

Cria-t-elle. Soudain le bruit se calma. Tous les regards se retournèrent vers elle. Prenant à présent compte de l’importance qu’avait la personne sous leurs yeux, ils commençaient à réclamer de la pitié. Ils s’écartèrent tous les un des autres, mine de rien, ils restaient silencieux. Riku les regarda plusieurs minutes. Elle aurait aimé avoir une explication, mais le temps n’était pas de leur coté bien malheureusement. Mais s’ils se dépêchaient tous, tout pourra être près à temps. A deux ou trois choses près. Soupirs. La pièce dans laquelle l’Ancienne Serdaigle se trouvait était immonde, elle qui avait perdus l’habitude de ces lieux qu’elle avait tant fréquenté étant jeune, cela la répugnait. Affichant un air de dégoût, elle les regarda tous une nouvelle fois, avant de reprendre la parole. Ce qui – bien entendus – rompit le silence.

* Hana~Bi * ~ « Bien. » Dit-elle calmement en regardant l’heure présent sur la pendule en face d’eux. « Il vous reste dix minutes, je dis bien dix minutes ! Pour tout mettre en place. Si ce n’est pas fait dans ces temps, attendez vous à la pire des tortures. Je reviendrais avant pour vérifier. » Expliqua-t-elle durement avant de reprendre : « Me suis-je bien faite comprendre ? »

Silence. Aucun d’eux n’osa répondre, mais tous ces petits êtres hochèrent la tête pour dire qu’ils étaient d’accord avec ses propos. Et dès qu’elle tourna les talons pour sortir de la pièce pour se rendre à travers l’un des tableaux (menant à la Salle des Professeurs), on put entendre un bruit sourd dans la pièce. Ils étaient tous d’entrain. Préférant éviter la promesse que venait de leur faire la Chef des Mangemorts qui n’était pas réputée pour sa douceur. Silence. La Salle où elle se trouvait désormais était – elle aussi – complètement vide et inerte. Il y avait juste quelques pancartes que certains professeurs avaient sans aucun doute fabriquées. Cela, simplement pour fêter la fin de l’année. Silence. Les dix minutes passèrent d’une lenteur extrême. Lorsque la grande aiguille rejoignit la dernière, Riku avança pour ouvrir la porte. Presque tous les élèves étaient déjà là. A attendre impatiemment que les grandes portes s’ouvrent. Normalement, ça aurait dut être Mikomi qui devait ouvrir ce Banquet, mais celle-ci étant en congé maternité chez son père, elle ne put assurer son poste. Bref. Sourire. Elle se fit facilement un passage à travers la foule, celle-ci se tassait pour laisser passer la Directrice de Serdaigle. Silence. La pression était lourde. Elle entra, sûrement pas gêné par l’ambiance régnant autour d’elle, elle fit attention a ce que personne ne puisse voir la pièce. Lorsqu’elle se retourna pour voir le résultat des dix dernières minutes.

Silence.

Tout était si .. Magnifique. En seulement dix minutes le désastre était devenus l’irréel. Riku en restait bouche bée. C’était impressionnant, ça sortait de l’imaginaire. Un miracle ! Un vrai miracle. Il y avait du vert, du vert partout. La Salle était imprégné de vert. Mais, ce n’était pas pour autant lassant. Non. Il y avait tellement de dérivés. Le turquoise par exemple. C’était vraiment l’un des plus beau spectacle que la jeune femme eut vu à Poudlard. Dommage qu’elle n’éprouvait pas les mêmes sentiments vis-à-vis de ça qu’auparavant. Fort dommage. Mais les élèves allaient tous être surpris. Il est vrai que ce fut rare à Poudlard de voir une telle festivité. Mais peut être qu’avant la fin de la soirée tout allé finir en carnage. Rien n’est évitable avec les Maraudeuses, mais tout ceci n’est que supposition, il faudra voir. La Directrice des Serdaigles affichait maintenant un sourire satisfait. Pour une fois qu’elle était sincère. Elle ne trouvait rien à redire à la décoration de la pièce. Bien que les Serpents qui ornaient les murs et le ciels n’était pas son point fort ceci était ravissant. Donc, d’un pas lent, elle se dirigea vers les Elfes de Maisons qui avaient tous un air craintifs. Sans doute par peur que la dame ne soit pas satisfaite par leur travail. Les regardant avec plus de compréhension que tout à l’heure, elle prit la parole :

* Hana~Bi * ~ « Et bien ça à l’air d’être bon. Vous avez tous fait du bon travail. Je vous félicite donc. Vous pouvez disposer, les élèves ainsi que les Professeurs vont bientôt entrer. »

Dit-elle tout de même d’un ton sec et distant. Elle les regarda se diriger vers la porte arrière puis détourna les yeux. Se dirigeant à présent une nouvelle fois vers la porte d’entrée. Un sentiment de curiosité émanait de son corps. Surprise. Elle empoigna la poignet et ouvrit d’un coup. Le vacarme que produisaient les élèves cessa immédiatement. La situation redevint tendue et tous les yeux étaient portaient vers la Directrice des Serdaigles. Riku. Silence. Elle regarda autour d’elle et elle ne trouva aucun endroit de « blanc », toute le Hall était « complet ». Sourire. Elle chercha sa baguette qui se trouvait dans sa poche interne, et la dirigea vers son cou.

* Hana~Bi * ~ « Sonorus ! » Exclama-t-elle en laissant sa baguette sur son cou. « Bonsoir. La Fin d’Année vient de se terminée. J’espère pour vous que celle-ci s’est bien produite et que vous passez à l’année supérieure. Lors de cette année vous avez tous travaillé avec acharnement pour faire gagner votre Maison. Et il semblerait que ce soit Serpentard qui ait le plus persévéré. Je félicite tous ses élèves en particulier les Préfets, ainsi que sa Directrice. Bref, adieu les long discours, je vois bien votre air las. Vous pouvez entrer. Bonne fin d’année et profitez de la soirée. » Silence. « Sourdinam. »

Résuma-t-elle d’une voix forte qui résonnait dans toute le Hall d’Entré. Les élèves l’écoutaient tous avec une attention exceptionnelle. Certains semblaient bien impatient d’entrer dans la salle, d’autre plus posés semblaient patient. La Directrice des Serdaigle se dirigea vers la table des Professeur après avoir rangé sa baguette et pris sa place habituelle. Et seulement après avoir fait quelques mètres, on put entendre le vacarme recommencer une nouvelle fois. Ils se poussaient tous pour entrer, enfin, il suffit qu’un seul élève pousse pour que ça dégénère. Riku se retourna donc une nouvelle fois pour les voir en face, apparemment ils n’avaient pas tous vus son geste.

* Hana~Bi * ~ « SILENCE ! Soyez donc plus calme. »

Dit-elle d’un air sévère. Se dirigeant cette fois ci vers le Banquet présent au fond de la salle, ou se trouvait plusieurs sorte d’apéritif. Les plateaux se remplissaient tout seul automatiquement. Magie. Elle prit un gâteau accompagné d’un verre alcoolisé et attendit que la soirée commence bien. Un air de musique était présent dans la pièce. Un morceau de métal – rock. Comme on en avait l’habitude dans le monde Magique.

Silence. La fête commence.

[magnifique rp ma Drey ^o^ Héhé, j'suis la première ]

Silence. Poussière, ocre, bancs de lumières éparpillés, mèche rouges sur un oreiller blanc immaculé. C'était ... le matin. Pourtant, pas banal. Non, quelque chose de pas banal. La fillette dans son lit ouvrit les yeux, doucement, encore plongée dans un demi sommeil commateux. Aujourd'hui, il y avait quelque chose ... d'autre. D'important. De triste ... elle leva les bras, s'étira longement, sans bruit. Les autres Poufsouffles dormaient encore, elle veillait à ne pas les reveiller. Elle était la lève tôt du groupe ; c'est pourquoi elle s'était imposé comme règle de ne jamais, au grand jamais, reveiller ses camarades. A quoi bon s'en faire des ennemis? Elle n'avait même pas d'amis ... alors, si en plus on la rejetait dans son propre dortoir ... Elle poussa doucement sa couverture, posa ses pieds pâles sur le sol. Le contact était rugueux, dur, comparé à la douceur des draps. Ses yeux s'ouvrirent complètement, découvrant un éclat rouge cerclé de noir. "Démonne", s'était son ancien surnom. Oh, comme elle reggrettait cette pigmentation rouge vif! Bien sûr, ici, on était chez les sorciers. Ce n'était pas pareil mais ... on l'avait déjà prise pour un vampire! Qu'elle humiliation! En fait, si elle se relatait son expérience à Poudlard, le résultat n'était pas brillant. L'émerveillement qui l'avait envahit au début, cette impression d'être dans un paradis, un palais, c'était vite évanouit. Tout avait commencé avec son premier échec de liaison. Eliott. Tout avait commencé avec Eliott. Elle s'était montrée tellement stupide, tellement ingrate, tellement inutile! Suite à cet incident, tout n'avait été qu'une longue chute vers la déprime. Pourquoi? Pourquoi ne pouvait elle plus se lier d'amitié, elle qui avant était si à l'aise, alors que tout était si façile?! C'était sa faute, oui, bien sûr. Elle ne pouvait pas, plus ... elle avait honte de tout, de sa famille, de son apparence, d'elle même ... peut être n'était elle pas faite pour être une sorcière? Peut être devrait elle retourner pour toujours dans sa petite banlieue, avec son frère, ses parents. Son frère ! Oh, comme elle avait envie de le voir à présent !

Elle lissa sa chemise de nuit blanche, enfila ses pantoufles, refit ses draps. Elle enfila ensuite un pull noir, et se dirigea comme à son habitude vers la cuisine. Le regard dans le vague, glissant sur le dallage étincelant, elle pensait aux vacances. Car oui, c'était presque les vacances : comment avait elle put l'oublier? Elle allait rentrer pour la première fois chez elle. Toutes les autres vacances, elle avait passées ici, à Poudlard.
Elle s'arrêta pile devant le tableau de la poire. Après l'avoir fixée un moment, elle entendit ses doigts blancs et la chautouilla légèrement, sans grande conviction. Le tableau coulissa, lentement, et la cuisine elfière se présenta à elle dans toute sa splendeur ... c'est à dire son désordre. Miatsy ouvrit de grands yeux, s'éveilla pour de bon. Quel remue ménage ... pensa t'elle distraitement. Y avait il un évènement particulier? Elle attrapa au passage un petit elfe portant une énorme crème glacée - à la framboise et au citron, à en juger l'arôme -, et l'attira dans un coin. Elle avait prit l'inévitable habitude de ne plus faire de manières avec ces êtres.

*Tit coeur rouge* ~ << Keskisspass? Y'a une fête ou quoi? >>

Chuchota t'elle. L'elfe eut un couinement déséspéré. Il passa une main griffue sur son visage ridé, gémit à nouveau. Miatsy remarqua qu'il tremblait. Il s'agitait comme un démené pour qu'elle le pose par terre. Elle fit la moue et le lâcha. C'était rare qu'un elfe se montre aussi "insolent". Elle lui fit un signe de la main pour qu'il réponde.

- Oh, oh, oh! Je dois y aller mademoiselle, je dois y aller! Dame Riku va encore se fâcher, il faut travailler, travailler! C'est le banquet ce soir, oh déjà, oh oh oooooh! Déjà le banquet!

Banquet ... banquet? Alors que Miatsy écarquillait les yeux, réfléchissait, l'elfe fila entre ses jambes, emportant sa crème glacée. La jeune fille posa une main sur son front. Vrai, elle avait entendut parler de cela. A chaque fin d'année, il y avait un banquet en l'honneur de la maison gagnante. Serpentard, en l'occurence. Un bal... encore un bal, toujours un bal! Sa dernière expérience avec ce genre de fête avait été désastreuse. Son plus mauvais souvenir. Et ce soir, il y en avait un ... un autre. Celui là, il fallait qu'elle y assiste pourtant. Il n'était plus question de fin d'année, c'était juste une fête. Est ce qu'elle en avait envie? Pas moyen de répondre à cette question. Elle croqua une pomme, puis sortit de la cuisine, laissant les elfes de maison à leur "travail". Elle fit un petit détour. Effectivement, la Grande Salle était fermée pour "préparatifs". Avec un soupir, les yeux à nouveaux rêveurs, elle rentra dans son dortoir, épuisée mentalement. Trop de choses en même temps. Il fallait qu'elle se repose ...
Elle se reveilla deux heures plus tard, dans un fauteil de la salle Pouffienne. Plus personne bien sûr. Il faisait un temps magnifique, tous les élèves devaient profiter de cette journée libre dehors, près du Lac. Elle, il fallait qu'elle se prépare pour la fête. A force, elle était devenue coquette. En fait, elle était même complètement différente. Son goût pour la bagarre avait pratiquement disparut. Son teint s'était fait plus pâle, ses membres plus fins. Elle était plus discrète, plus silencieuse ... et maintenant, elle allait à nouveau changer. Oui, il était grand temps . Elle tortilla une mèche rouge vive, pensive. Quelques secondes plus tard, elle se leva, marchant en direction du dortoir.

Elle en sortit quelques dix minutes plus tard, un peu plus souriante. Sur ses épaules, tombaient des mèches légèrement bouclées, et surtout, beaucoup plus courtes qu'auparavant, ce qui l'embelissait grandement. Sa tignasse emmêlée subsistait encore faiblement, car cela lui était naturel ; mais les mèches étaient coupées de différentes manières, formant une sorte de dégradé qui les lissait relativement bien. Un changement de coupe, elle y songeait depuis un certain temps. C'était l'occasion rêvée. De meilleure humeur, elle attendit qu'arrive l'heure d'aller se préparer ...

Ticatic ; ticatic ; ticatic ; ticaaaatic! Miatsy jeta un coup d'oeil à sa montre. Oui, il était temps d'y aller. Elle ajusta la barette glissée dans ses cheveux, les lissa rapidement. Voilà une demi heure qu'elle était prête. Il faut dire qu'elle n'avait pas eut à faire grand chose de sa journée. Elle s'était vêtue d'un t-shirt noir laissant nues ses épaules, et recouvrant ses bras jusqu'aux coudes ; et sûr ses longues jambes tombait parfaitement un jean bleu gris argenté, moulant, aux couleurs harmonieuses, et orné d'une petite chaîne en argent autour de la taille. Classique? Très très très classique? Oui, mais Miatsy en avait par dessus la tête des robes de satin. Et puis, une fête était une fête! Cette fois, pas question de rester dans son coin en attendant un cavalier : elle danserait toute la soirée! Seule? Tant pis! Elle fit tinter les deux petite boucles d'oreilles d'argent qu'une copine lui avait prêté. Oui, tant pis! Au fond, après les vacances commençerait une nouvelle année. Et là, elle avait interêt à assurer ...

Elle courut presque jusqu'à la grande salle ; la voix puissante de la jeune Riku Harada la stoppa dans son élan. Visiblement, celle ci avait utilisé le sortilège "Sonorus", et sa voix résonnait dans tous les couloirs. Miatsy pressa le pas. Etait elle en retard? Elle se fraya un chemin parmit les élèves, jouant des coudes avec forces, et déboucha sur la Grande Salle, dont les immenses portes étaient grandes ouvertes. Elle ouvrit la bouche un instant, sous le coup de la surprise, puis, lentement, sourit. Elle devrait être habituée. Mais ... non. La salle était toujours plus belle. Le ciel ... les couleurs ...
Elle se retourna vers la foule d'élèves ébahits par le spectacle. Pas possible ... elle était rentrée la première! Son sourire s'élargit, et elle s'avança vers le centre de la salle, écoutant la musique rock qui venait de commençer. Elle salua d'un signe de tête la directrice de Serdaigle, adossée au buffet, qui les observait. Attitude étrange? Non, pour Miat c'était tout simplement une marque de respect. Mais passons. Car la fête commençait .. vraiment.

Il était indispensable qu'elle se présente à ce bal de fin d'année. Non pas qu'elle apprécit particulièrement ce genre de rassemblement, mais ça faisait parti de ses plans. Elle entre dans la grande salle en même temps que la plupart des élèves. Elle entend le murmure fier de la plupart des Serpentard et celui admiratif des élèves des autres maisons, malgré qu'ils auraient tous espéré plus ou moins secrètement que ce soit une d'autre couleur. L'ensemble était effectivement, la décoration était plutôt jolie, voir magnifiquement verdâtre. Elz aurait sans doute dû être fière de sa maison d'avoir gagner la coupe, mais elle avait autre chose à penser. Elzykor Folayann avait des plans, des plans spectaculaires.

Cependant, elle ne devait aucunement attirer l'attention, du moins pas plus ni moins que d'habitude. Elle devait sembler parfaitement normal... enfin, aussi normal qu'elle l'a toujours été. Elle affiche donc un air de circonstance, l'air de celle qui a bien l'intention de s'amuser, de faire la fête, comme elle sait si bien le faire. Jacasser avec les élèves de sa maison, danser, lancer quelques paroles plus ou moins amicales aux autres, des trucs qu'on faisait lors d'un bal de fin d'année. Lorsque la joie se transformera en instants larmoyants de ceux qui se rendent compte qu'ils ne se reverront peut-être pas de l'été, ce sera le temps de s'éclipser. Elle n'avait de toute façon lier aucune amitié qui mérite ne serait-ce qu'une larme de tristesse de les quitter pour l'été. Oh, elle parlait à presque tout le monde, elle était d'un naturel amical, mais snas aucune profondeur. elle était celle que tout le monde voit, mais pas vraiment. C'était parfait ainsi.

Si tout le monde cherchait ce soir à bien paraître, Elz, elle, voulait paraître comme d'habitude, un rien de plus habillé, c'était quand même un bal. Elle n'aurait pas été admise si elle était entrée dans ses vêtements quotidiens. Elle avait opté pour la simplicité chic. Un pantalon évasé noir et un col roulé de lin orange brûlé en parti caché sous un veston noir au revers du même orange. Pour une fois, elle s'était obligée à un brossage de cheveux en règle, mais elle s'était permis de ne pas les attacher. Séparés au milieux, elle s'était dit, devant le miroir, que ça la changeait tout de même un peu. Habituée de se voir en salopette de jeans crasseuse par-dessus un t-shirt coloré ou tout simplement en jeans crasseux et t-shirt coloré, ça pouvait presque passer pour une métamorphose. Heureusement, le visage, bien qu'encadré par une mase de cheveux bruns bien lisse au lieu de sa botte de foin habituelle, était le même, avec la même étincelle rassurante dans le regard. Elle s'était dit que c'était parfait ainsi, puis elle était descendue avec les autres.

Maintenant, elle est dans la salle de bal et le bal vient d'être lancé. Lui restait à passer le temps avant de s'éclipser.

Lentement. Mark noua une serviette autour de sa taille. Des gouttes d’eau dégoulinaient lentement le long de son torse. Face à la glace, le jeune professeur s’admirait. Ce n’était pas vraiment son style de se regarder pendant des heures dans la glace, mais il remarqua, un peu à contre cœur, qu’il avait pris quelques kilos en trop et sa silhouette d’athlète avait un peu grossi au niveau du ventre. Peu lui importait à vrai dire. Il se sentait bien, dans sa peau, comme dans sa tête. Il prit une autre serviette qu’il passa négligemment dans ses cheveux. Il ouvrit aussi la fenêtre de la salle de bain afin de laisser la vapeur s’échapper de la pièce. Situé dans la tour de Poudlard, l’appartement du jeune professeur avait une vue splendide sur les jardins de l’établissement, il pouvait aussi voir quelques élèves traînés près du lac, en amoureux, entre amis, avec des pensées nostalgiques ou l’envie d’être en vacances. Que de bons moments qu’avait déjà vécu le jeune homme et dont il aimait se souvenir. D’ailleurs, son retour à Poudlard dans le corps enseignant lui avait procuré une joie immense et il se surprit souvent à flâner dans les couloirs comme lors de ses études.

Pour l’instant, c’est un autre grand moment de sa vie qui allait se jouer et cela n’avait aucun rapport avec le passé. Si en tant qu’élève, il avait participé à des bals de Noël ou de fin d’année, aucun ne serait aussi beau que celui-ci, pour la simple et bonne raison qu’il aurait à son bras, la femme la plus belle du monde et le plus beau dans tout ça c’est qu’il l’aimait comme il n’avait jamais aimé quelqu’un et il comptait bien faire de ce jour l’un des plus beaux de sa vie. Il passa sa main sur sa nuque pour se détendre et bougeait la tête en fermant les yeux. Il se sentait tendu, tout comme ses muscles et il aurait bien aimé un petit massage avant de rejoindre la Grande Salle mais il était seul (et faire un massage seul, pas évident). Il sortit de la salle de bains et se dirigea vers sa chambre. La pièce n’était pas très bien rangée. Le jeune professeur avait commencé à faire des cartons. Il devait bientôt emménager avec Valenna et juste après la soirée, il l’emmènerait dans leur petit nid douillet afin de terminer la fête de la plus belle des manières. Rien qu’à cette pensée, il espérait pouvoir s’éclipser discrètement de la fête avant la fin pour pouvoir partager leur bonheur et unir leurs corps.

Avec soin, il fouilla dans son armoire à la recherche de vêtements assez classe pour aller à ce bal. Bien sûr, seuls les élèves et le corps enseignant de Poudlard étaient invités mais il se devait de faire bonne impression surtout que ce sera la première fois qu’il apparaîtra avec Valenna en public. Finalement, après divers essayages, il opta pour un jean tout ce qu’il y a de plus normal avec une chemise noir et quelques dessins en gris. Il adorait cette chemise mais ne la sortait que pour les grandes occasions et c’était justement le moment. Il s’habilla sentant l’air froid provenant de la salle de bain lui parcouru le dos encore nu. Il se pressa un peu. L’heure tournait et il n’avait pas envie d’arriver trop en retard. Il s’habilla sans omettre de mettre un débardeur blanc sous sa chemise. Il se dirigea vers la salle de bain, ferma la fenêtre et s’attela à se cheveux. Il serait peut-être temps de passer chez le coiffeur, il ressemblait à rien. Il essaya tant bien que mal de se coiffer et après plusieurs essais, il y renonça. Il passa une main dans ses cheveux en bataille et, après un soupir de désespoir, il attacha sa gourmette à son poignet, remit sa boucle d’oreille et se dirigea vers la sortie.

A peine avait–il commencé à descendre les escaliers en direction du rez de chaussée, il sentait que ce jour était spécial pour tout le monde. Dans les couloirs s’était l’agitation qui régnait, et les couples affluaient de toutes part. On n’était pas obligé de venir au bal accompagné mais c’était toujours mieux vu et cela évitait de s’embêter.

En marchant, il se souvenait du bal de l’année dernière. Comment pourrait-il l’oublier ? Même si cela devait être un mauvais souvenir, il avait adoré la compagnie de Khal et avait appris à la connaître. Aujourd’hui, cette soirée les avait rapprocher mais plus question de recommencer. Il n’en aimait qu’un et lui serait fidèle, autant que possible. Il n’avait jamais reparlé de cette nuit avec le professeur, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient casés tous les deux et cela ne servirait à rien de détruire leurs deux relations.

Plus il s’approchait de ce lieu magique à ce moment de l’année et plus le bruit se faisait intense. Une douce musique style rock lui parvenait aux oreilles et il se laissa guider par la mélodie. Comme tout les fêtards, il fut très surpris de ce beau décor et resta plusieurs minutes à détailler la salle. Ce vert était parfait et même s’il aurait préféré voir la victoire de Serdaigle, il n’était pas déçu de voir avec quelle facilité et avec quelle beauté, les elfes avaient réussi à rendre hommage à la maison vainqueur. Il remarqua que beaucoup d’élèves avaient déjà envahi la salle et le buffet. Il se dirigea vers celui-ci mais ne regardait pas les petits fours. Il avait vu sa princesse et seule elle l’importait. Une fois dans son dos, il passa ses bras autour de sa taille. Après un rapide bisou dans le cou, il posa sa tête sur son épaule.
« Bonjour mon amour »

[Désolé c’est pas super et surtout pas très long, j’étais en manque d’inspi mais je voulais répondre avant de partir travailler la fin de la semaine ]

Fin juin. Et qui dit fin juin dit fin d'année scolaire et qui dit fin d'année scolaire dit banquet de fin d'année. Chaque élève ne l'aurait sûrement pas oublié, peut-être même chaque professeur mais une seule personne avait fait l'exploit d'oublier un moment aussi important de l'année et je vous le donne dans le mille, cette personne était Artemis Fowl, infirmier de Poudlard. Pour le moment, c'était la fin de l'après-midi et le jeune homme travaillait d'arrache-pied pour ses malades. Entre deux occupations, il avait quelques minutes et sortit de l'infirmerie en verrouillant soigneusement la porte puis descendit au rez-de-chaussée pour pouvoir prendre l'air quelques instants. Il avait besoin de faire respirer à ses poumons un air frais et pur, ce qu'il allait faire lorsqu'il remarqua qu'il y avait plus de monde qu'à l'accoutumée dans le Hall d'Entrée et que certaines filles avait pris un soin tout particulier à leur coiffure. Au fur et à mesure du temps, cette impression grandit en lui et finalement, ne put s'empêcher d'interpeller un élève d'environ 13 ou 14 ans d'une voix peut-être un peu trop cool :

- Hey mon gars, tu peux me dire ce qu'il se passe ici ? Il y a une fête quelque part ?

L'élève se retint de pouffer de rire car ce dernier sentait que s'il osait cela, il allait faire rapidement un tour à l'infirmerie et répondit d'un ton faussement sérieux :

- Vous n'êtes pas au courant monsieur l'infirmier ? Nous sommes à la fin de l'année et c'est le moment de la remise de la coupe des Quatre Maisons que Serpentard a gagné ! De toute façon, nous les Serpentard sommes imbattables. Vous savez que...

- Merci mon gars, pas la peine de me dire que Serpentard a gagné, je suis au courant. On verra ce que donnera mon ancienne maison, Serdaigle, l'année prochaine !

- Bah, vu que vous êtes tête en l'air, monsieur l'infirmier. J'aurais pensé vous rafraîchir la mémoire, dit l'élève en souriant d'un air goguenard.

- Eh bien, tu as alors mal pensé, mon gars ! La prochaine fois, ravale ta langue, ça t'évitera des ennuis. C'est un conseil que je te donne, répliqua d'une voix sèche le jeune infirmier.

Artemis allait même lui enlever quelques points s'il aurait continué mais il ne le fit pas. Apparemment, les Serpentard savaient mettre des limites à leurs paroles pour éviter les punitions ; ils étaient décidément très malins et comme l'avait le jeune homme, on verra ce que donnera Serdaigle l'année prochaine. Alors comme ça, c'était le banquet de fin d'année ? Artemis avait totalement oublié cet évènement où il devait se présenter comme tous les autres professeurs et directrices de maisons. Alors, le jeune infirmier remonta les marches quatre à quatre jusqu'à l'infirmerie, entra dans celle-ci et passa comme un coup de vent devant ses malades en allant tout au fond de l'infirmerie où une petite porte discrète l'amenait à un petit salon et plus loin, une petite chambre où il passait ses courtes nuits. Artemis resta dans cet endroit durant quelques minutes puis ressortit avec des vêtements somme toute normaux mais toutefois, assez élégants puisqu'il était habillé d'un pantalon de velours noir et d'une chemise totalement blanche qu'il n'avait pas rentré dans son pantalon, lui donnant un air décontracté.

Quand il sortit de sa "chambre", il vit ses malades et se demanda soudain comment il pourrait les surveiller. Peut-être qu'il allait remonter souvent à l'infirmerie pour voir si quelqu'un avait besoin d'aide mais Artemis eut une bien meilleure idée : le jeune homme ressortit dans le couloir du premier étage et descendit jusqu'aux Cuisines. Arrivé devant une sculpture qui représentait une coupe de fruits, il chatouilla la poire qui émit un petit gloussement puis une porte s'ouvrit. Le jeune homme pénétra dans la salle où plusieurs dizaines d'elfes travaillaient d'arrache-pied pour préparer les plats qui devront être servis aux élèves. Cette salle étant somme toute très grande pour des petits êtres vivants que sont les elfes mais, sans perdre de temps, il demanda d'une voix forte :

- Qui peut m'aider ?!

Une réponse sortit de la bouche d'un des elfes, presque immédiate :

- Qu'y a-t-il monsieur ?

- Je voudrais un volontaire pour me remplacer pour la surveillance de l'infirmerie. Un seul suffira.

- Je viens avec vous monsieur, avec plaisir... répondit le même elfe d'une voix aiguë et un peu surexcitée.

Apparemment, il était content de sortir des cuisines et sautait littéralement pour suivre Artemis qui se dirigeait de nouveau vers le premier étage, direction l'infirmerie. Quand le jeune homme rentra dans ce lieu avec l'elfe, où chaque coin de pièce était propre comme si le bâtiment venait à peine d'être construit, il comptabilisa les malades présents puis se tourna vers l'elfe et lui dit :

- Douze.... Le compte est bon. Alors, je te demanderai de bien surveiller ces douze personnes. Si l'un d'eux demande quelque chose, tu lui obéis, c'est compris ? Et si quelque chose ne va pas, viens vite me prévenir ; je serais dans la Grande Salle avec tous les autres élèves et professeurs. Tu m'as bien compris ?

- Oui monsieur, aucun problème monsieur. Monky va faire tout ce que demande les malades de monsieur.

Artemis eut un grand sourire et sortit à nouveau de l'infirmerie pour se rendre cette fois dans la Grande Salle pour rejoindre tous ses collègues de travail. Il en connaissait certains comme le professeur de Soins aux Créatures Magiques, Mr Sanca Haroche qu'il avait vaguement questionné au sujet des soins animaliers ou encore celui de Défense contre les Forces du Mal, Monsieur Rocstone. Le jeune infirmier avait d'ailleurs rencontré ce dernier dans des conditions un peu particulières puisque c'était le jour de la découverte d'un enfant dans le ventre de la Directrice de Poudlard en personne et que monsieur Rocstone était à l'époque le cavalier de Mikomi Tenshi durant le banquet de Noël dernier. Artemis était donc arrivé au Rez-de-chaussée et il n'attendit personne pour rentrer dans la magnifique Grande Salle aux couleurs de la maison gagnante c'est-à-dire Serpentard. L'infirmier passa plusieurs minutes à regarder en détail la magnifique pièce colorée en un vert fluorescent ; même le plafond, c'est-à-dire le ciel semblait être d'une couleur verdâtre. Le jeune homme se dirigea vers la Salle des Professeurs où Monsieur Haroche attendait sur une chaise, seul, pour l'instant. Il se dirigea vers lui et lui serra chaleureusement la main en disant :

- Monsieur Haroche ! Quelle joie de vous voir ! Comment allez-vous ?

[Réponse à Artemis ^^]

Assis sur sa chaise, il enfuit sa tête dans ses mains. Durant ce petit moment il repensa aux cours qu’il avait donnés à pas mal d’élèves de l’école. Cette année il avait réellement débuté et d’ailleurs ses cours n’étaient pas des plus disons passionnants. Mais l’année qui venait serait remplie de surprise pour ses élèves. Le programme pour les sixièmes et septièmes était extrêmement prometteur. Ils allaient étudié les dragons durant une grande partie de l’année.
Le jeune Haroche avait déjà rédigé une grosse partie de son cours portant sur ces étranges reptiles. Il devait en être à la moitié. Toutes les informations dont il avait pris note se trouvaient dans plusieurs ouvrages de la Bibliothèque. A son grand désespoir Mr Dragonneau n’avait pas rédigé tant de choses sur ces fabuleux êtres.

Il ressortir sa tête de ses mains histoire de voir si sa tendre n’était pas encore arrivée. Apparemment il n’y avait pas encore tant de personnes que cela. Mis à part la directrice des Serdaigle et le professeur d’Arithmancie – qui deviendra prof de potions- aucun autre professeur ou haut placé de l’école n’étaient encore présents.
Le regard du jeune homme se posait sur les élèves qui arrivaient. La plus grande partie présente était des Serpentards. Il y avait quelques Poufsouffles et un petit groupe de Gryffondors. Les Serdaigles quant à eux n’étaient pas encore arrivés en grand nombre. Après tout Aurel les comprenait : il est affreusement décevant de voir sa maison perdre la coupe surtout si nous avons bossé durant l’année.

A son grand étonnement il vit au loin l’infirmier de l’école qui n’était autre qu’Artemis Fowl. Aurel ne le connaissait pas tant que ça mais bien assez que pour dire qu’il était bien sympa. Le médecin de l’école semblait discuter avec un élève. Le jeune professeur de Soins Aux Créatures Magiques aurait bien aimé savoir ce que ceux-ci se racontaient. Il ne fallut pas beaucoup de temps à l’infirmier pour rebrousser chemin et remonter les marches des escaliers.
Aurel Raphael revit de nouveau le jeune guérisseur repasser par le Hall. Il descendait dans les cachots de l’école apparemment. Peut-être une épidémie avait elle attaquée une grande partie des Serpentards ? Même pas… Aurel le comprit quelques minutes après quand il vit Artemis remonter avec un elfe du collège.

A nouveau Aurel vit Artemis. Cette fois-ci il avait changé de tenue vestimentaire. Il portait une chemise blanche ainsi qu’un pantalon de velours noir matière qu’Aurel n’appréciait pas tant que cela. Le jeune infirmier semblait apparemment avoir quitté ses fonctions pour fêter la fin d’année et non la victoire des Serpentards. Si Aurel avait bon souvenir le jeune Fowl avait étudié tout comme lui à Serdaigle.
A son grand étonnement il vit l’infirmier venir lui serrer la pince. Le jeune Haroche se leva alors. Artemis lui demanda ensuite comment allait il.

- Monsieur Fowl ! C’est un plaisir de vous revoir ! Pour ma part je vais très bien merci. J’espère que vous aussi vous allez bien ?

Aurel resta debout. Cela lui faisait plaisir de voir qu’Artemis ne l’avait pas oublié. En début d’année Aurel espérait bien se faire un ami comme l’infirmier mais avec tout le boulot de l’année, tout deux n’avaient eu la chance de pouvoir énormément parler mis à part de discuter sur la pluie et le beau temps mais rien de plus.

- Alors vous vous êtes enfin décidé à sortir de l’infirmerie ? J’espère qu’elle est entre de bonnes mains pour cette soirée!

Raphael (second prénom d’Aurel) se demandait si Artemis attendait quelqu’un. Sûrement sinon le jeune homme ne serait peut-être pas venu. Il devait attendre tout comme Aurel sa cavalière ou même peut-être sa tendre fiancée.


- Dites moi, je vais peut-être paraître indiscret mais vous attendez quelqu’un ?

{ Désolé pour mon retard et pour mon RP qui est vraiment médiocre. }

Cris de joies. Dans la Grande salle régnait une bonne ambiance, il y avait déjà pas mal d’élèves qui étaient entré. Pas la totalité, mais plus que la moitié. C’était un spectacle réjouissant. Son verre alcoolisé à la Mangue à la main droite, elle fixait Soanala qui venait d’entrer dans la salle, lui faisant un sourire distingué. Portant une nouvelle fois sa boisson à ses lèvres, elle avala une nouvelle gorgée et se retourna. Elle vit une élève de septième année se dresser sous ses beaux iris verts et celle-ci commença à lui parler, d’une voix calme et reconnaissante.

Valenna – « Bonsoir, Madame Harada, dit-elle d’une voix douce propre aux Serdaigles d’un jour. Vous êtes rayonnante ce soir, je voulais vous remercier pour les quatre ans que j’ai merveilleusement bien passés au Château. Je le quitterai demain, donc je tenais au moins à vous témoigner ma gratitude. »

Ces paroles lui firent le plus grand bien. Elle pouvait voir que l’élève de Serdaigle était fière d’avoir était sous la gouvernante de Riku. Sourire. C’était rare de voir de tels élèves, et Valenna était sûrement l’une des meilleures de sa maison. Il était donc fort dommage qu’elle soit obligée de plier baguage. Mais peut être que l’année prochaine, il y aura de nouvelles recrus aussi aimables. La sorcière fixa son élève quelques secondes, puis elle lui fit un sourire charmé. Elle était encore dans le « bon » de sa personnalité. Schizophrène. Elle avait horreur de cette double personnalité qui la hantait, cette personnalité qui était digne du démon. Mais elle ne devait pas encore penser à celle-ci, c’était fort mal et il fallait profiter de la soirée. Silence.

Hana-Bi – « Oh, Miss Pemal. Je suis heureuse de vous l’entendre dire. Merci beaucoup, vous aussi vous êtes magnifique. Je suis fière de vous. Vous avez était une excellente élève ainsi qu’une bonne camarade pour vos amis. J’espère que vous resterez ainsi. »

Dit-elle en haussant un peu la voix, vu que le Fantôme des Serpentard venait d’entrer et que de ce fait, beaucoup d’élèves de premières années eurent des cris de surprises. Silence. A voir la jeune femme qui était sous ses yeux, Riku se reconnus facilement. Lors de sa septième année, c’était magnifique, mais c’était bel et bien la fin. C’était la fin de toutes ces années que l’on pourrait dire « Bonheur ». Vu qu’elle était devenus le Monstre. Le « Démon ». Et c’est pour cela, qu’elle avait rajouter la dernière de ses phrases à Valenna : « J’espère que vous resterez ainsi. » Car Riku aurait tout donné pour être normale, et non avoir cette double personnalité qui fait qu’elle est Mangemort. Silence. Oh ! Idée soudaine. Riku eut le sourire aux lèvres. Et puis pourquoi pas ? Elle serait là l’année d’après, non ? Non ce n’était pas vraiment une bonne idée que d’invité Amy ici. A bien y songer, elle y renonça. Puis se tourna vers Valenna une nouvelle fois. Et derrière elle se trouver un Professeur qui avait l’air de la chercher. Silence.

Hana-Bi – « Je crois qu’on vous cherche. Je vais donc vous laissez, bonne soirée, et profitez en bien. »

Dit-elle avec le sourire, avant de se retourner pour remplir une nouvelle fois son verre d’alcool qu’elle venait de vider. Heureusement pour elle, elle tient l’alcool beaucoup plus facilement que beaucoup de personne. { Le contraire de moi quoi *sors* }

[Réponse à Aurel]

Le professeur de Soins aux Créatures Magiques était un homme séduisant et à peu près de la même carrure qu'Artemis. Ils avaient pas mal de points en commun rien qu'en regardant déjà leurs métiers respectifs : ils soignaient tous les deux et utilisaient donc des sortilèges à peu près semblables sauf qu'à la différence du jeune infirmier, monsieur Haroche soignait toutes sortes d'animaux et devait sûrement être beaucoup demandé en ce qui concernait les blessures des nombreux hiboux des différents élèves de l'école. Par contre, Artemis ne savais pas l'âge exact d'Aurel même s'ils devaient être très proches, peut-être légèrement plus vieux que lui mais à peine. Quand l'infirmier lui adressa la parole, le jeune professeur se leva de sa chaise et répondit en lui serrant chaleureusement la main qu'il allait bien et qu'il lui retournait la question. Le jeune homme pensa à sa soeur qui était encore à l'école et qui avait réussi brillamment ses ASPICs. D'ailleurs, peut-être qu'elle allait venir, il n'en savait rien puisqu'il ne l'avait pas énormément revue pendant l'année. Il se souvint tout à coup de la question d'Aurel et répondit avec un grand sourire aux lèvres :

- Eh bien, quand vous rencontrez pour la première fois de votre vie un membre de votre famille que vous avez toujours cherché, on ne peut qu'aller très bien !

Ils restèrent tous les deux debout. Artemis avait une très bonne image de lui : il avait entendu dire par certains élèves qu'Aurel était un professeur cool et aimé de pratiquement tous les élèves. Le jeune infirmier avait même entendu dire dans le corps professoral de l'école qu'il avait un rêve secret : celui de devenir une star de la chanson pour sorciers. Mais il n'allait pas lui demander directement car peut-être s'était-il trompé et après tout, ce n'était qu'une simple rumeur. De plus, ce n'était pas ses affaires : encore une raison de plus. Quand Artemis avait quelques rares heures de libre, il n'avait jamais pu venir lui parler et le connaître car soit il faisait cours aux élèves, soit il était occuper à soigner des animaux blessés, soit il partait en voyage : c'était dommage car le jeune infirmier était sûr qu'ils allaient bien s'entendre puisqu'ils faisaient des métiers assez proches l'un de l'autre. Aurel reprit encore une fois la parole pour remplir le très court silence qui s'était installé et Artemis répondit d'une voix détendue :

- Eh oui ! J'ai pas mal de boulot à l'infirmerie, même en ce moment mais j'avais envie de profiter que toute l'école soit réunie pour parler aux professeurs et à quelques élèves que j'ai vu. J'espère d'ailleurs que ma soeur viendra, peut-être que vous l'avez eu comme élève cette année. Elle s'appelle Lily Fowl... J'aimerais beaucoup vous la présenter.

La question d'Aurel qui suivit était un peu plus personnelle mais bon, maintenant qu'il avait engagé la conversation avec lui et qu'ils commençaient à se connaître, ce n'était pas vraiment un problème. C'est vrai que le jeune infirmier avait comme disent les élèves "une petite amie" ou plutôt une aventure mais il espérait vraiment que cette aventure aille beaucoup, beaucoup plus loin que ça. Artemis se contenta de dire, toujours un sourire aux lèvres :

- Non je n'attends personne et c'est un peu dommage en même temps. Par contre, je suis avec quelqu'un en ce moment mais cette personne ne fait pas encore partie du corps professoral ou en tout cas, j'espère qu'elle va y être... Il continua en lui demandant : Alors ? Heureux que la fin de l'année soit arrivée ? Vous avez sûrement dû avoir beaucoup de travail. J'ai vu le nombre d'élèves qui étaient inscrits à votre matière : c'est tout simplement ahurissant....

Mark n’avait même pas fait attention de la grande discussion qui se déroulait entre Valenna et la directrice des Serdaigles. Il fut d’ailleurs surpris de la voir s’éloigner tandis que le professeur prenait sa chérie dans ses bras. Il se demandait si leur relation n’était pas connu de la direction de l’école et peut être aussi des élèves. Il haussa les épaules. Il avait le droit d’être heureux et il se fichait pas mal de ce qu’on pouvait penser de lui. Il avait toujours son boulot et aucune remarque ne lui avait été fait par la directrice ou ses assesseurs concernant son manque de discrétion. Mais à partir de ce soir, les regards incessants, les messes basses sur la succession de ses copines et surtout les bavardages sur sa vie privée seraient bientôt finis et il pourra voir Valenna quand bon lui semblera.

Le fait de sentir leur deux peaux en contact lui fit oublier tout le reste. La jeune femme avait le pouvoir de le transporter dans une autre planète à peine le regardait-elle, à peine l’embrassait-elle. Il se sentait comme hypnotiser et il ne pensait plus qu’à une chose, faire en sorte qu’elle soit heureuse. Lorsqu’elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes, il ferma les yeux, la douce mélodie de l’amour lui parvenant aux oreilles. C’est avec regret qu’il recula sa tête et plongea son regard vert dans celui de l’unes des ex-serdaigles. Il se contenta de répondre, ou plutôt de murmurer près de son oreille.
« Pas trop mal mais j’étais tellement de me retrouver seul avec toi. »
Sur ses mots, sincères, il l’attira à lui et l’embrassa dans le cou. Bien sûr, pour le professeur, les cours étaient finis depuis un moment mais il avait passé la journée à remplir des tas de dossiers. D’abord, il devait transmettre à la directrice les papiers concernant son changement de postes, il avait envoyé le chèque de caution concernant l’appartement qu’il avait loué pour y vivre avec sa chérie. Enfin, il avait dû descendre à Londres pour faire quelques achats et surtout des folies. Mais il les avait, cela vaudrait le coup, il fallait juste attendre le bon moment. Il prit la main de Valenna et l’entraîna sur la piste.
« Va pour une danse, mais une seule, je pense qu’on a mieux à faire dans notre nouvel appartement. J’aimerais être seul avec toi, juste toi et moi pour toujours »

Sur la piste, il passa ses mains sur sa taille et posa sa tête sur son épaule. Il avait tellement hâte de lui faire découvrir leur nouveau chez eux et de passer la fin de soirée ensemble.

[Vraiment désolé pour tout, je sais pas si j’arriverais à faire mieux pour l’instant]