~¤ De sapienta hominis ¤~

Invité

[Faut pas tout prendre au pied de la lettre. Ces textes restent avant tout des productions littéraires, visant avant tout une esthétique et non un quelconque dévoilement de mes sentiments.]

Polyester

*~¤ De sapienta hominis ¤~* Happiness3kx

L'éther s'est assombri et il est devenu nuit :
Tout comme dans mon âme s'est éteinte cette flamme
Qui me maintenait en vie et qui maintenant m'a fui,
Ton amour pour moi s'est transformé en larmes
Et il n'en reste qu'une sensation de souffrance infinie.
Tu as souhaité mon retour pour que je puisse mieux repartir
Et mon coeur, en milliers de morceaux de verre implose
Quand, du fin fond de ma solitude, j'entends ton rire,
Comme un poison que la mort propose, qui m'offre une dernière overdose.
Même mes pleurs d'encre traduisent mon envie de pire :
Il est devenu nuit l'éther qui s'est assombri.

Invité

"Cette lettre peut vous surprendre mais sait-on, peut-être pas...
Quelques braises échappées des cendres d'un amour si loin déjà.
Vous en souvenez-vous ? Nous étions fous de nous...
Je voudrais vous revoir mais pas par hasard..."

Ceux avec qui je parle de vive voix ne me comprennent pas,
Pour eux ce monde n'est point réel et ne mérite pas l'intérêt que je lui porte...
Mais, quand de leurs infâmes trahisons, je vois les lentes cohortes,
Je me réfugie dans le virtuel de ma vie, l'univers où vous êtes là...

Je ne saurais expliquer ce qui me vient à l'esprit quand je vous lis,
Mon coeur s'emballe à chaque marque d'affection accordée
Et cette distance, dont on dit qu'elle sépare et qu'elle affaiblit,
Me semble dérisoire quand vos mots naissent de votre clavier...

Je rêve de vous rencontrer, mettre une voix sur vos écrits,
Un visage sur une image, un nom réel sur un nom virtuel,
Concrétiser une affinité en une amitié indéfinie,
Pouvoir me complaire à dire que je suis l'amie d'une telle...

On me reproche de ne vivre que devant mon ordinateur
Mais c'est bien souvent ici que je me sens le plus en vie
Et ça, les autres ne le saisiront et ne le comprendront que si
Enfin, comme vous, ils contribuaient à mon bonheur...

[Bon j'l'ai fait en deux minutes trente alors un peu d'indulgence, lol. Dédicace à tout le monde ici... ]

Invité

Deux très belles créations Khâlina ...Très riches en sens, surtout sous certaines optiques et interprétations ...Étrange de pouvoir être aussi éloquente dans l'expression de sentiments, encore plus si le but n'est pas de vous dévoiler ...Prétérition peut-être?
J'aime beaucoup la deuxième oeuvre ...j'ai l'impression de me reconnaître ...du moins en partie ...
Si ces oeuvres ne parlent pas de la sagesse humaine en particulier, elles rendent compte de la votre ...

Invité

C'est très gentil... Prétérition...? Oui sans doute, j'ai été percée à jour je crois... mrgreen

C'est un moyen comme un autre de ne pas assumer l'entière responsabilité de ce que je pourrais dire dans d'autres textes un peu plus sujets aux polémiques... Mais merci du compliment, car je le prends comme tel... ^^

Invité

C'est... que dire? Très bien écrit, très bien exprimé? Ah non, ça me rappelle trop les livres d'école. Je dirais tout simplement magnifique alors.... Khâl... Kocham cie.

Edit Khal' : Jestem zadowolona i jestes moja kolezanka, moja ksiezniczka. Erf sans les accents c'est dur...

Invité

[Petit travail sur les oxymores, une figure de style que j’ai toujours rêvé de maîtriser... euh... ^^'

Bon y‘avait un essai de parallélisme de construction que j‘ai pas mené jusqu’où j‘aurais voulu mais bon... ^^'

]

OXYMORES...

“Gdzie mòj brat ?” (“Où est mon frère ?”)

Tu es la nuit qui éclaire mes jours trop lumineux,
Les ténèbres qui redonnent vie aux lumières mortes de mon âme
Mais, pour mourir heureux, les Inséparables doivent être deux,
Pour mourir en paix, ils doivent être consumés de la même flamme.

Tu es l’eau ardente qui brûle les terres en friches de mon coeur,
Le feu glacial qui éteint toutes ces larmes de cristal
Mais pour vivre en harmonie, les notes de la vie, pareilles à des fleurs,
S’épanouissent et puis se fânent comme autant de visages d’opale.

Tu es le messager de la mort qui vient me ressusciter,
L’archange maléfique qui me pèsera dans sa balance
Mais le temps assassin n’a pas encore fixé le jour du Jugement Dernier
Et, maintenant que je meurs, tel un chien dans la neige, tu es celui auquel je pense.

Il est l’obscurité effrayante qui vient tout envahir,
Cette noirceur soudaine qui jette un voile sur mes yeux mi-clos
Mais même dans cette épreuve je sais reconnaître ton sourire,
Même si les phrases que tu ne dis pas sont les pires de mes maux...

Invité

Oxymore ...Sans conteste l'une de mes figures de styles préférées ...Et je dois dire que vous vous en tirez bien Khâlina ...
J'essaye d'en intégrer quelquefois dans mes RP, mais je n'ai jamais songé à en faire un poème ...Je devrai peut-être essayer ...
Dans le même genre: le parhyponoïan, ou effet d'attente trompé est assez agréable.

"Par une Nuit illuminée par l'éclat argenté d'une Lune opaline, la Lumière de l'astre diurne brillait par son absence, et avait laissé sa place à son éternelle compagne. Sa beauté éphémère ne serait visible que quelques heures, le temps que Phoebus recouvre son ardeur frêle par cet Hiver extrême. Lors les villageois réveillés par un Soleil nocturne, se lèveraient en tremblant, et raidis de courbatures, leurs yeux pétilleraient d'une sottise compréhensible après une Soirée de fête ..."

Pas génial ...je laisse ma place d'autres plus doués ...

Invité

[Je ne connaissais pas cette figure, merci de me l'avoir faite découvrir, je vais m'entraîner...! Très joli texte que le vôtre en tous les cas...]

Sans titre...

Quel est ce sentiment bizzare dans ma mémoire, cette impression de déjà vu, déjà vécu ? L'on dirait que tel un ange venu du ciel, un souffle de glace a consumé mes ailes... Par quelques mots d'amour... Tu m'envoies tes naufrages, tu m'envoies tes plus grandes joies, tous ces mots, ces images que je ne savais pas. Les lumières, les ténèbres se mélangent dans ta voix et même mon coeur ne sait pas s'il t'aime ou t'aimeras. Pourquoi mes yeux ne te voient pas alors que mes regards te connaissent déjà ? Qui sauradécrypter les battements de mon coeur, qui pourra trouver un sens à ma douleur ? Juste quelques mots d'amour... Je t'envoie mes souffrances, ma bonne humeur et ma présence, toutes ces parties de moi qui t'échappent parfois. Quel est ce sentiment sans loi qui, a chaque fois que je lis ton nom, s'empare de moi, cette impression de te savoir plus que je ne te connais ? D'être à toi depuis toujours... J'espère en tes bras qui se refermeraient sur moi, ma peau frémirait sous tes doigts, je ne t'arrêterai pas. Je ne serai pas à toi, je t'appartiendrai toutefois et tu m'emmèneras... Un départ sans retour... Quel est ce sentiment bizzare dans ma mémoire, cette impression de déjà vu, déjà vécu ? Serait-ce que dans une autre vie l'on s'est connus ? Puisque l'oiseau qui vole n'a point de maître, coupons les ailes à nos deux êtres... Par quelques mots d'amour... Comprends ce que je suis comme j'apprends ce que tu es, prends tout ce qui te plais si tu peux peux l'emporter. J'habite tes songes la nuit, mais un rêve je ferais de ta vie, et puisque tu veux faire de même, alors c'est toi que j'aime. Tu guideras mes pas, tu deviendras ma voie, puisque je ne respirerais que par toi, tu m'aimeras... Comme il le fût et le sera toujours... Tu traverses mes pensées depuis des milliers d'années, je ne voyais que toi mais je ne le savais pas. Mes jours et toutes mes nuits ne passaient que pour me montrer le chemin de la vérité, qui à toi me conduisait...

[P'tit bout de prose poétique, pas forcément très cohérent, juste couché par ma plume sur le papier et dicté par le coeur... Y'avait un travail sur les sons mais je ne suis pas sûre qu'il rende bien, de même que ma tentative avortée de pseudo-rondeau... lol]

Invité

[Au détour d'un cahier, un poème retrouvé...]

Je rêvais de toi, pâle lueur éclaire mon coeur de glace qu'aucun feu n'a jamais su réchauffer.
Depuis des millénaires je rêvais de toi, ange de Lumière devenu le porteur de mon étoile,
Prince de Ténèbres à la voix si douce devenu une Parque, tisseuse de la tendre toile
Dans laquelle, consciente du danger, je fus constituée prisonnière de mon parfait plein gré.

Je t'appartenais et ce dans toutes les vies antérieures que j'ai déja vécues jusqu'ici.
Aux temps des anciens dieux, je me souviens que tu m'arrachas à l'autel du sacrifice de Mayaserana,
Tu rachetas aussi l'esclave que j'étais quand Schérazade comptait ses mille et une nuit,
Depuis la nuit des temps, je suis faite pour naître seule et mourir dans tes bras.

Tu as toujours su me rendre heureuse, me protégeant des tes sombres ailes angéliques,
Ô toi, le quatrième archange de Dieu, celui dont les Saintes Ecritures ont tû le nom,
Je t'avais offert mon coeur tandis que ton Créateur te confiait ses hordes séraphiques.
Tu préféras ma vie à celle de tes anges, succombant à ta passion, tu renias la raison.

Je suis marquée par le soleil noir de la mélancolie, qui constellait ton luth autrefois,
Et ma peau douce porte encore en elle le souvenir de mes frémissements sous tes doigts
Tout comme mon âme sait bien qu'elle ne sera entière que lorsqu'elle sera unie à la tienne,
Tout comme mon coeur reconnaît entre mille ta façon de me dire que tu m'aimes.

Comme un fantôme sans sépulture, je vais hanter ta vie, tes rêves et ta tête,
Pour que, comme tu le fis toujours, tu te mettes à nouveau à ma recherche.
Ne crains pas qu'il soit trop tôt, cherche-moi, trouve-moi puisque je suis prête.
De son arc, Eros m'a déjà faite la victime, il ne dépend que de toi d'en arracher les flèches...

Invité

[Petit texte écrit avec les tripes, à l'encre de mon coeur, sous le parrainage de mes larmes...]

Et si je pouvais...

Et tu n’es qu’un enfant, un petit ange sans ailes,
Depuis que tu es au monde, j’ai veillé sur ta vie :
Je t’aurais sauvé de la Terre ou même du Ciel,
Mais contre la fatalité je ne peux plus rien aujourd’hui.

Et quand le jour se meurt, dans ton petit lit de bois,
Je te regarde dormir, tu as presque l’air heureux :
De quoi rêves-tu quand tu peux avoir le choix
De mener ton existence comme tu le veux ?

Songes-tu aux nuages que tu aimes tellement
Et dont tu sais déjà que tu ne les reverras plus ?
Penses-tu à l’horrible course du Temps
Qui chaque jour de plus est une lame qui te tue ?

Et moi qui ne suis rien dans la trame de ton Destin,
Moi qui ne peux qu’essuyer les larmes sur ton visage,
J’aimerai mourir pour te donner ma vie et qu’enfin,
La torture que tu subis ne soit plus qu’un mirage.

Mais je ne peux rien faire, que rester impuissante
Devant cette flamme qui s’éteint sous mes yeux...
Mais je ne peux rien faire, que me montrer contente
Devant cette joie de vivre qui anime tes jeux...

Petit frère, je ne te l’ai jamais dit, mais tu es toute ma vie,
Depuis toujours, je t’ai aimé comme un morceau de moi.
Aujourd’hui, on veut m’arracher ce petit être que je chéris,
Ce petit frère que j’ai aimé plus que je ne m’aime moi...

Et si le Dieu, ne m’exauce qu’un voeu, je n’en aurais qu’un...
Je ferai tout ce qu’il faut faire, les sacrifices les plus gros,
Pour que ce petit gamin, pour que mon ange Romain,
Puisse vivre toute sa vie, comme la vivent ses héros...