Bureau du Directeur Istari de Menessi

Invité

Le bureau d'Istari était une pièce aux proporitions purement gigantesques, dont l'ameublement se résumait à une table de bureau, devant laquelle étaient disposés quelques fauteuils, à l'usage des visiteurs que recevait le directeur du département des Accidents et Catastrophes Magiques...

De part et d'autre de la salle, le jeune homme de 19 ans avait disposé des plantes, élancées, qui donnaient à la pièce un aspect moins austère, plus vivant, plus jeune aussi.

Istari avait d'ailleurs l'intention d'ajouter encore quelques tableaux d'arts, issus de la renaissance, histoire de briser définitivement le caractère morne des lieux, et de leur donner un souffle nouveau, bienvenu.

D'ailleurs, des réformes, il y allait en avoir. La place d'Oubliator allait être prochainement revalorisée au sein du gouvernement. Une longue campagne de recrutement serait lancée, afin de sensibliser les mages au travail effectué par les sorciers de Londres. Même entouré de sa réputation, le département des Accidents et Catastrophes d'ordre Magique devait se faire connaitre s'il voulait être fréquenté.

Tout juste nommé à son poste, le Directeur alla prendre place derrière son meuble de travail, et commença à rédiger un règlement interne, qui allait prochainement entré en vigueur.

Ensuite, il s'emploirait à créer différents registres, afin de s'assurer des hommes placés effectivement sous sa responsabilité.

Heureux, le magicien s'appliqua immédiatement à la mise en oeuvre de cette tâche, tout en songeant, encore rêveur, au moment où le parlemant avait pronconé sa nomination effective. Sur l'instant, il avait dû contenir ses émotions, mais un cri de joi déchirant avait raisonné en lui à l'annonce de ce verdicte. A son âge, ce poste... c'était une véritable utopie qui se concrétisait.

Représentation du bureau:
Bureau du Directeur Istari de Menessi Sanstitre18um

Bureau du Directeur Istari de Menessi Sanstitre18um

Diplômes du Directeur:

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BUSES
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Candidat: De Menessi Istari

Bureau du Directeur Istari de Menessi Avatariu7

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Date de l'Examen: 07.06.1976
Mention globale: O
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Astronomie: O
Soins aux Créatures Magiques: E
Défense contre les Forces du Mal: O
Arthmancie: O
Botanique: E
Sortilèges: O
Histoire de la magie: O
Potions: O
Métamorphose: O
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Signature de l'expert:

Bureau du Directeur Istari de Menessi Unterschrift_weiss_kl

Bureau du Directeur Istari de Menessi Unterschrift_weiss_kl

Suite à venir ( ASPIC)

Seule dans l'assenceur qui l'amenait au niveau 3, Iranoe se maudissait intérieurement. En effet, elle avait encore accepté de servir de message à l'une de ses "collègues"... Etant celle qui descendait le plus souvent aux archives pour diverses raisons, la jeune femme se voyait souvent assaillie par des demandes de ses collègues féminin... Il ne faut pas croire que ces demandes étaient tout à fait.... professionnelles... Non, au contraire. Il n'y avait rien de plus privé. C'était à qui confirmait un rendez vous, qui l'annulait.... Plusieurs fois, la jeune femme avait refusé mais elle s'était attirée les foudres de la gente féminine membre du magenmagot... En temps normal, elle n'aurait pas plié, mais là, elle n'avait plus le choix. Soit elle pliait soit elle se vengeait et perdait son emploi....

Une sonnerie cristaline accompagnée d'une voix qui se voulait charmeuse la sortirent de ses pensées. Elle était arrivée. La jeune femme sortit de l'assenceur avant de redresser les dossiers qu'elle portait. De ce fait, ceux qui flottaient derrière elle, eurent un mouvement de vague. Iranoe plissa le nez. Elle avait eut de la chance, aucune feuille ne s'était échappée des dossiers.... Il ne manquait plus que ça qu'elle passe des heures à les reclasser... La jeune femme retint un soupire avant de laisser son regard scruter ce qu'il se passait autour d'elle. Elle ne fit pas attention aux regards qui se dirigeaient vers elle, brûlants de curiosité. Iranoe finit par bouger, consciente que si quelqu'un s'arrêtait à ce niveau, elle le dérangerait avec ce qu'elle transportait.

De son pas gracieux, elle se dirigea vers le bureau d'acceuil du niveau. Elle n'eut même pas à prendre la peine de se présenter. La femme qui tenait le bureau l'avait reconnue. En effet, le fait de verser de l'encre indélébile même par magie sur le crâne de l'un de ses collègues ne peut rester inconnu longtemps. D'une voix mieilleuse, la femme demanda.

-Qui voulez vous voir?

-Le directeur. J'ai quelques dossiers à lui remettre.

-Couloir de gauche, premier virage à droite, porte au fond du couloir.

Iranoe se retint de lever les yeux au ciel. Elle n'aimait pas cet aspect labyrinthe du ministère.... et encore moins demander son chemin... Il était temps qu'elle apprenne le plan de chaque niveau... D'une voix neutre où perçait une certaine ironie méprisante, Iranoe répondit avant de s'éloigner, toujours suivie du cortège de dossier.

-Merci du renseignement...

Quelques minutes plus tard, elle était à la porte que lui avait indiqué la femme de l'acceuil. Iranoe ouvrit tant bien que mal la porte, sachant pertinemment qu'elle ouvrait sur le bureau -plus petit- de la secrétaire. Iranoe n'eut pas le temps de se diriger vers la porte du bureau du directeur qu'une furie blonde entravait son chemin. D'une voix aigüe, elle sermonnait la jeune femme.

-... Vous ne pouvez pas aller plus loin! Avez vous un rendez vous? Le directeur à un emploi de temps très chargé vous savez.... Mais où vous a t'on apprit la politesse?!

-Au Japon. Et non, je n'ai pas de rendez vous mais j'en ai pour deux minutes même pas.

-Non! vous devez avoir un rendez vous! Si vous n'avez pas de rendez vous, prenez en un! ....

Cette fois ci, Iranoe leva les yeux au ciel, vaguement exaspérée. D'un pas tranquille, elle se dirigea vers le bureau de la secrétaire, y déposa les dossiers qu'elle avait dans les bras et qui flottaient derrière elle. Quelques secondes plus tard, elle attrapait le registre des rendez vous. Elle haussa un sourcil en constatant qu'il était vide.... En même temps, d'après ce qu'elle savait, le directeur venait à peine d'être nomminé... Il ne fallait pas s'attendre à un miracle dès le premier jour. Iranoe jeta un regard ironique à la secrétaire qui la surveillait telle cerbère aux portes de l'enfer. Iranoe attrapa une plume et écrivit: "10 heures : Iranoe Sayuri, membre du Magenmagot".

Un sourire clairement moqueur aux lèvres, la jeune femme tendit le cahier à la secrétaire. Celle ci lu ce qu'Iranoe avait écrit. Quand elle redressa son visage, son menton tremblait d'une rage contenu face au sourire moqueur d'Iranoe qui ne put s'empêcher de dire.

-Vous voyez que j'ai un rendez vous... Et en plus, c'est écrit de votre main....

-Mais... Je ne l'ai pas écrit vous venez de le faire...

Iranoe prit une feuille qu'elle avait écrite et avança jusqu'à la femme à qui elle la montra.

-Vous voyez que ce n'est pas mon écriture...

-Vous... Vous...

Le regard gris d'Iranoe se durcit.

-Allez donc prévenir le directeur... Sinon, je vous fais renvoyer en deux temps, trois mouvements...

La secrétaire lui jeta un regard désamparé avant de partir vers la porte du directeur et frapper doucement, le tout, sous le regard ironique de la jeune femme.

Invité

La secrétaire frappa doucement mais sèchement contre le revêtement des deux portes à bâtants qui donnaient sur le bureau directoriel. Dans un premier temps, aucune réaction ne fut perceptible de l'extérieur, à croire que le nouveau propriétaire des lieux négligeait l'attention à porter à son personnel. La réalité devait finalement se révèler tout autre. Penché sur une pile de documents, comprenant entre autre une série de forumlaires qui se référaient aux employés de son service, Istari réfléchissait aux solutions envisageables pour redorer le blason du troisième sous-sol gouvernemental, le département des Accidents et Catastrophes Magiques. Une vingtaines de secondes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'il se décide enfin à délaisser son siège et son labeur, pour aller s'enquérir de la raison à même de pousser son employée à s'adresser directement à lui. Aussi, la porte du bureau s'ouvrit bientôt, au plus grand étonnement de la blonde qui faisait office de secrétaire... Un regard gêné caractérisa momentannément les traits de la jeune femme, avant de s'estomper. D'une voix claire, elle déclara alors...

- Je suis désolé de vous importuner Sir, néanmoins, on m'a demandé de solliciter un rendez-vous auprès de vous... Une certaine Iranoe Sayuri, membre permanente du Magenmagot souhaite un entretien dans les plus brefs délais. Elle s'est jouée de moi pour accéder à votre bureau...

Le jeune Ministre demeura figé un instant, pris un peu au dépourvu par la tournure des évènements et l'identité de sa visiteuse. Ses lèvres se mirent enfin à bouger, articulant une réponse favorable...

- Très bien, vous pouvez inviter Mrs Sayuri à entrer. Mon emploi du temps le permet si je ne m'abuse? Alors inutile de faire tergivercer Madame plus longtemps.

Istari recula, laissant le soin à son employée de libérer le passage afin de permettre à Iranoe de s'avancer. Pour sa part, le Ministre alla se placer à proximité de la baie vitrée qui donnait, par quelques procédés magiques dont la maintenance du Ministère avait le secret, sur le fleuve de la Tamise. Il l'aissa s'égarer ses pensées...

La vue dont il disposait s'y prétait plutôt bien. Des machines moldues de tailles moyennes glissaient sur les eaux du fleuve, avec une surprenante aisance, qui berçait admirablement le regard des spectateurs. En ce qui le concernait, Is' avait toujours été intrigué par tant d'ingéniosité en provenance d'individus défavorisés par les caprices de la nature. Un moldu, en comparaison d'un magicien, semblait bien frêle. Le monde était décidément injuste.

L'aristocrate se força finalement à réappliquer son regard sur son environnement proche. Iranoe l'avait maintenant rejoint dans la pièce, dont les proportions généreuses séduisait habituellement les rares convives.

Is', qui ne s'était jamais soucié de savoir si Iranoe l'avait ne serait-ce que considéré à l'époque où il était à Salem supposa rapidement qu'il serait un parfait inconnu à ses yeux. Dans le fond, c'était bien normal. Une seule rencontre, furtive... un contact bref... et une attention de sa part vis-à-vis d'elle toujours croissante, mais désespérément discrète et méconnue. Il soupira...

- Bonjour Madame Sayuri, enchanté...

commença-t-il, sur un ton enjoué.

- Vous avez demandé à me voir?

Hj En orange: un Zeugme, mon premier en rp mrgreen

Hj

Le regard ironique d'Iranoe s'accompagna d'un nouveau sourire moqueur tandis qu'elle entendait la secrétaire se plaindre au directeur du département des accidents et catastrophes magiques. Elle adorait la situation où elle avait mit la secrétaire. Ca restait assez drôle de la voir dire qu'elle avait été "maltraitée" par ses soins. Une lueur cruelle apparu dans ses prunelles grises pour aussitôt disparaître. Si la secrétaire se plaignait d'un tour de passe passe, qu'est ce qu'elle dirait si Iranoe décidait réellement de jouer avec elle.... La jeune femme allait commencer à imaginer toutes les choses qu'elle pourrait lui faire quand elle entendit l'accord du directeur. La jeune femme donna un coup de baguette aux dossiers qui étaient restés sur le bureau de la femme avant qu'ils ne se mettent à flotter et à la suivre fidèlement.

Quand elle passa devant la secrétaire, Iranoe lui jeta un regard à la fois moqueur et méprisant. Quand elle fut dans la pièce, elle se retourna pour fermer la double porte avec la main libre qu'il lui restait. L'instant d'après, son regard gris scrutait les moindres recoins de la pièce. Un fin sourire ne tarda pas à se dessiner sur ses lèvres, signe qu'elle appréçiait le lieu. Ce ne fut que quelques instants plus tard, qu'elle posa son regard sur le directeur. Son visage lui disait quelque chose... Elle haussa sensiblement un sourcil avant d'esquisser un sourire poli qui se figea quand elle entendit sa voix.

Un éclair de compréhension passa à une vitesse folle dans ses prunelles tandis qu'elle faisait un mouvement afin que les dossiers se posent sur le sol en colonne. Elle eut un sourire gêné avant de prendre à son tour.

-Bonjour, monsieur le ministre...

Un instant, elle eut envie de lui rétroquer que c'était "miss" par "madame". Elle n'avait pas encore l'âge de voir cette "chose" précéder son nom de famille. Néanmoins, elle répondit d'une voix calme.

-En effet... J'ai "demandé" à vous voir.

Elle avait volontairement accentué le "demandé". Elle ajouta.

-On m'a demandé de vous faire parvenir quelques dossiers qui auraient besoin de votre signature... D'autres qui ont besoin que vous en ayez connaissance....

Cette tâche aurait pu paraître digne d'une secrétaire mais ce n'était pas le cas. En effet, les dossiers que la jeune femme avait derrière elle étaient scéllés, signe qu'ils étaient secrets ou du moins, très importants. Iranoe eut un léger soupire avant de fouiller dans sa poche et de tendre un papier.

-L'une de mes collègues m'a demandé de vous le remettre personnellement.

Elle insista sur le personnellemement. Elle savait que si elle pouvait laisser les dossiers au cerbère blond, elle n'aurait jamais pu de ce papier... Or, sa "collègue" tenait par dessous tout à ce que sa demande de rendez vous ... privé avec le directeur du département lui soit remit en main propres...

Invité

Encore des dossiers... comme si la paperasse dont il avait déjà la charge ne suffisait pas. Il fallait encore qu'on lui fasse parvenir par le biais de l'une des rares personnes qu'il admirait, sans pour autant le dire, quantités de nouveaux documents. Certes, ces papiers qu'on lui transmettait ne revêtait qu'occasionnellement une valeur secondaire. La plupart du temps, c'était des rapports d'importance, liés à différents évênements dans le Royaume-Uni. Curieusement, ces derniers temps, de plus en plus de moldus repéraient l'activités de magiciens, d'un bout à l'autre du royaume. Une campagne de sensibilisation s'imposait, De Menessi irait plaider en faveur de crédits à débloquer dans cette perspective. Hélas, le parlement ne se réunissait que dans un mois... Il faudrait pacienter.

D'un geste de la main, le jeune homme prit le contrôle de la pile de dossiers, qui alla sagement se poser sur l'espace encore libre de sa table de travail.

Par contre, le "petit mot" qu'on lui remettait le laissait davantage scéptique . Entre le moment où les yeux du Ministre se posèrent sur le message et où celui-ci s'embrasa furieusement par la simple volonté du mage, il n'y eut un laps de temps que de quelques secondes. Les reste de parchemins se dispersèrent dans le somptueux bureau, aux si généreuses proportions.

"... J'aurais un service à vous demandez... Mrs Sayuri... bien que vous ne soyez nullement sous mon autorité d'une quelconque manière!"

Un sourir marqua brièvement la façe du sorcier... Ce genre de réaction était toujours éphèmère chez Is'.

"... Dans la mesure du possible, faites comprendre à la rédactrice du mot que vous m'avez remis, que je n'ai aucune affinité pour ce genre de correspondance. Je m'en serais volontiers occupé moi même, mais la plus laisée dans cette affaire, c'est sans doute vous! Qui que soit cette femme... elle est puérile.

J'espère n'offenser personne..."

Istari se dirigea promptement vers la fenêtre, afin de l'ouvrir. Une fois le geste joint à la pensée, le jeune homme usa d'une main pour indiquer le chemin de la sortie aux cendres qui jonchaient le sol.

Curieusement, elles comprirent bien vite le sens des propos de De Menessi et s'engouffrèrent dans la fraicheur exterieur, débarassant le plancher.

"Autre chose Mrs Sayuri?! "

En son fort intérieur, Istari s'avoua qu'il aurait été prêt à dépenser beaucoup pour s'assurer du fait que Iranoe Sayuri reste encore un peu en sa compagnie... dans la même pièce que lui.

Sans être étonnée, Iranoe regarda la pile de document s'éloigner d'elle pour se poser sur le bureau qui, grand miracle, ne plia pas sous le poids. Par contre, elle fut surprise de sentir le parchemin qu'elle tenait en main s'enflammer. Elle jeta un regard étonné au ministre avant de reprendre son masque habituel et de lâche le papier avant que les flammes euent atteint sa peau. Songeuse, elle regarda les cendres s'éparpiller avant de relever la tête vers le ministre qui lui parlait. Elle s'approcha du bureau de son pas habituel tout en l'écoutant. Quand il eut terminé sa demande, elle passa une main dans ses cheveux rouge sang avant de le scruter un court moment. Plus le temps passait et plus elle était sûre de le connaître... Elle finit par lui répondre, d'une voix où pointait une certaine gêne.

-Premièrement, c'est Miss, monsieur le ministre... Je ne suis pas encore mariée et je ne pense pas encore avoir l'âge de porter une telle "chose" avant mon nom de famille...

Elle lui fit un sourire doux et amusé avant d'ajouter, plus gênée.

-Vous ne m'offenssez pas en me demandant une telle chose... Mais, je suis contrainte à vous demander de lui signifier vous même... La rédactrice n'appréciera pas si je reviens sans un mot signé de votre main...

Elle lui fit un sourire gêné avant de terminer.

-Excusez moi, mais je n'ai pas vraiment le choix...

A nouveau silencieuse, elle regarda les cendres sortir tout en les enviant... Elle mourrait d'envie de passer sa journée dehors... surtout que pour une fois, Londres bénéfiçait d'un temps presque printanier pour la saison. Quand Istari lui parla à nouveau, elle murmura inconsciemment.

-Ballade...

Elle resta immobile, le regard plongé vers l'extérieur, un bon moment... Avant de prendre conscience qu'elle avait parlé. Ses joues se colorèrent d'un rose léger tandis qu'elle posait un regard radieux sur Istari. Elle murmura.

-Je suis désolée... J'étais en train de me dire que la journée était bien trop belle pour rester ici..

Elle eut un rire avant d'ajouter.

-Mais nous n'avons pas le choix, n'est ce pas?

Invité

Is' se senti ragaillardi en entendant la remarque d'Iranoe quant à la dénomination qu'il convenait d'apporter à sa personne. Ainsi, elle n'était pas encore liée à un quelqueconque autre sorcier. La nouvelle le réjouissait, comme si la jeune femme n'avait en rien changée depuis la fois où il l'avait croisé à Salem.

Pourquoi avait-il fallu qu'elle quitte l'établissement pour rallier Poudlard, le collège britanique de magie, alors que lui venait tout juste de l'abandonner au profit de l'institut?! Le destin avait plaisir parfois à semer un brin d'imprévu dans la vie de ceux qui lui étaient soumis. C'était la déduction à laquelle avait aboutie le jeune Comte, après s'être longuement penché sur la question.

Il s'excusa pour son erreur.

Le magicien s'engagea alors vers son bureau et prit place devant la table de travail. Il en sorti avec délicatesse un fin papier en parchemin, ainsi qu'une bouteille d'encre neuve, dont la couleur était violette. Trempant le bec de sa plûme qui gisait déjà sur la surface plane de son espace de rédaction, Istari entamma l'écriture d'un bref énoncé qui démontrait la ferveur de son antipathie pour les lettres de soit disant "Amour". Ceux qui les envoyaient ne prouvaient qu'une seule chose par cet acte... Il ne savait rien de ce sentiment.

Tout en signant, le Ministre releva la tête, attentif à l'expression inconsciemment divulguée par sa visiteuse. "Ballade..."

Son affirmation trahissait ses états d'âmes. Le labeur à effectuer par un temps si clément semblait injuste à bien des niveaux. Mais il n'en restait pas moins nécessaire.

"J'ai votre réponse Miss Sayuri!...."

Il remit son parchemin à Iranoe, qui s'en saisit d'un geste distrait, avant d'ajouter... "Je suis désolée... J'étais en train de me dire que la journée était bien trop belle pour rester ici..
... ... ...
Mais nous n'avons pas le choix, n'est ce pas?"

La mine songeuse, Istari ne se risqua pas à répondre immédiatement. Contemplant l'effectif printemps naissant, l'aristocrate se résigna finalement à apporter une réponse, qu'il formula sur un ton plus enthousiaste qu'il n'aurait voulu...

"Personellement, rien de particulier me retient au Département cet après-midi, et votre idée est séduisante. Je devrais peut-être m'y fier."

Il eut tout de même un regard pour les dossiers qui l'attendraient paciemment jusqu'à son retour. C'était ennuyeux... mais dans le fond, le Directeur n'en avait cure!

Iranoe eut un léger sourire quand Istari s'excusa, signe que sa remarque ne méritait pas vraiment d'excuses... Après tout, c'était un mot poli qui, certes, ne lui convenait pas... mais il restait poli. Son regard gris le suivit un instant, tandis qu'il prenait place à son bureau pour écrire la réponse à sa collègue. Elle était rassurée de le voir la faire... En effet, elle n'avait guère envie de s'expliquer avec la femme qui, immanquablement, penserait qu'Iranoe s'était débarrassé du papier pour ne pas avoir à le donner.... En temps normal, Iranoe ne se serait jamais posé de question. Sa collègue n'aurait jamais eu l'occasion de lui donner une telle chose à faire, la jeune femme se serait rapidement chargé de le lui faire regretter... Sauf que cette fois ci, elle n'avait pas vraiment le choix.Si elle voulait exécuter son projet, elle devait la filer douce.

L'instant d'après, elle regardait les cendres s'envoler par la fenêtre et laissait échapper le mot ballade ainsi que quelques mots qui laissèrent filtrer une certaine mélancolie. Elle serra doucement le parchemin qu'Is lui avait tendu, tout en songeant qu'elle devrait partir. Elle n'avait effectivement plus rien à lui demander. Aussi, quand il lui répondit, enthousiaste, elle haussa un sourcil, surprise. Son regard gris glissa jusqu'à Istari avant de le scruter un moment. La jeune femme finit par sourire puis à répondre, après avoir saisit son regard vers les dossiers.

-Je vous aiderais pour les dossiers, j'en ai fait la plupart et ceux que je n'ai pas fait, je les ai lu...

Elle passa une main dans ses cheveux et demanda d'une voix amusée.

-Pensez vous que votre secrétaire acceptera de descendre ceux qu'il reste dans ma poche, aux archives?

Invité

"Dans la mesure où ma secrètaire fera ce que je lui dirai, oui, elle acceptera."

Le jeune homme s'était relevé avec promptitude, se dirigeant vers la sortie. Il invita Iranoe à faire de même. Il était probable que sa secrétaire n'avait pas grand chose à faire pour l'heure. Ayant été nouvellement proclamé directeur, le travail du DACOM restait actuellement plutôt sommaire. Quelques petites affaires à régler, un fiasco sur les bords de la Tamise, et mis à part cela... le calme absolu. Istari remettrait à demain ce qu'il comptait faire aujourd'hui. Il n'appréciait pas autrement cette attitude, mais il ne l'adoptait qu'en des circonstances fort particulières. Là, il jugeait qu'il avait mieux à faire, qu'une autre affaire nécessitait sa présence en priorité.

Le Comte passa la porte de son office en premier, laissant ensuite la voie libre à Iranoe. D'un geste de la main, tout en murmurant une incantation, il fit en sorte qu'après le passage de cette dernière, son lieu de travail soit savamment scellé, protégé par une série de mesures fort habiles dont il avait été en grande partie l'investigateur. Le Ministre rallia sans autre le bureau de Mrs Dafflon, sa secrétaire, à qui il pria de bien vouloir se plier à un petit surplu de travail. Une affaire de dossierà classer, un coup de main inter-dépertamental, qui profiterait au relation entre deux organes du gouvernement. Bref, une affaire de première importance, que la jeune blonde effectuerait sans autre. D'un air maussade, cette dernière s'exprima comme suit...

- Monsieur le Ministre, vous me parlez de dossier à classer pour le Magenmagot, des archives importantes à trier, etc. Mais je ne vois rien qui puisse y ressembler.

Istari trancha d'une voix catégorique.

- Allez prendre vos renseignements auprès de Mrs Sayuri, ma visiteuse. Elle vous éclairera sur la tâche à accomplir.

Cette dernière ne tarda pas à rejoindre la secrétaire, alors qu'Istari s'éloignait, soucieux de ne pas déranger les deux demoiselles. Il s'immobilisa au fond d'un couloir, observant une oeuvre d'art qu'il n'avait jamais pris la peine de regarder avec suffisament d'attention. L'artiste avait exprimé nombre de sentiments dans un décor pourtant subjectif, flou, où l'on percevait à peine les contours d'un océan, d'une plage déserte... et de quelques palmiers désséchés. La noirceur du chef-d'oeuvre intriguait passablement. Probablement le résultat d'une vie troublée... C'est souvent de la sorte que s'exprimait les malheureux de ce monde, donnait ainsi naissance à ce que l'on désignait communément sous le terme "Art". Une belle plaisanterie en somme...

Istari se laissa envahir par les sensations que lui procurait l'oeuvre, projetant son esprit dans ce monde terrible, où la oule de l'océan grondait, où la nature reignait en maître absolu. Distrait, il était complètement déconnecté de son environnement, flottant dans l'univers sombre du peintre qu'on avait exposé dans les couloirs du Département des Accidents et Catastrophes Magiques.

A la réponse d'Is, un fin sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle ferma à demi les yeux, savourant le fait que le cerbère blond allait être à nouveau dérangé dans le carcan d'habitudes et de règles dans lequel elle tentait d'enfermer le ministre dont elle avait la charge des rendez vous. Sans un mot, la jeune femme suivit le ministre du département, sentant d'une manière tout à fait intuitive, qu'il avait clos son bureau autrement que physique. Quand ils furent dans le bureau de la secrétaire, Iranoe regarda le jeune homme demander à la secrétaire de s'occuper.

Iranoe ne fut pas vraiment étonnée de la réponse de la femme. Pourtant, elle ne bougea pas, laissant Istari lui répondre. Ce ne fut que quand il cita son nom qu'elle se décida à avancer sous le regard presque effrayé de la secrétaire. Iranoe eut un sourire ironique avant de mettre ses mains dans ses poches et d'en sortir une demi douzaine de piles de dossiers réduits par magie. Elle les posa sur le bureau, laissant à la secrétaire le soin de les agrandir. D'une voix neutre, elle lui expliqua.

-C'est simple, il suffit de les reclasser puis de les descendre aux archives... Il n'est pas nécéssaire pour vous de les ouvrir.

Sans attendre la réponse de la secrétaire, Iranoe lui fit un sourire puis se détourna d'elle en ajoutant.

-Merci.

Elle n'écouta pas la voix de la secrétaire, préférant rejoindre le ministre qu'elle trouva planté devant une oeuvre d'art. Il semblait perdu dans la contemplation d'une oeuvre torturée. La jeune femme le contempla quelques instants avant de dire:

-Monsieur le ministre?

Pas de réponse. Iranoe haussa un sourcil et réitéra sa demande deux ou trois fois avant de s'approcher un peu plus et murmurer à l'oreille du jeune homme.

-Tu n'as pas changé en quelques années, Istari...

Le dernier mot à peine soufflé au creu de l'oreille d'Istari, Iranoe se recula à distance respectueuse de lui. Elle ne savait pas comment il allait réagir et encore moins si elle avait eut raison de se fier à son intuition qui lui disait que le ministre du département était celui qui l'avait sauvé quand elle était plus jeune.

Invité

Perdu dans sa contemplation, il fallut plusieurs secondes pour qu'Istari se rende compte de ce que venait d'insinuer Iranoe au creux de son oreille. Pis... un contexte était requis pour percevoir correctement le propos, et ce dernier ne vint qu'après une deux secondes supplémentaires. Le Ministre laissa alors de côté son intérêt pour le tableau, rapportant son attention tout entière sur la jeune femme qui venait de lui avouer la présence de souvenirs, enfuis en elle. Des souvenirs où lui-même figurait, des traces de sa mémoires qu'il avait imprégné de sa présence. C'était plutôt flatteur, il s'en réjouissait, lui qui avait toujours porté une vigilance lointaine et discrète sur la jeune fille, depuis l'incident.

Le sorcier se retourna, effectuant un demi-tour sur sa personne. Son visage reflétait une certaine satisfacation, à laquelle était mêlée une crainte imperceptible, légère, mais néanmoins présente. Quelle sorte d'empreinte avait-il laissé dans l'esprit de la demoiselle qu'il aimait, sans même osé se l'avouer à sois-même?! Une pointe d'exaspération à son égard le gagna, puis fini par se dissiper. Iranoe Sayuri lui avait fait un magnifique présent à l'instant, en prononçant les paroles qui avaient été les siennes.

- Alors vous n'avez pas oublié?

déclara-t-il, plutôt gêné.

Is' contempla silencieusement les traits de son interlocutrice, savourant ce plaisir éphémère, cette disccusion qui finirait d'une manière ou d'une autre par trouver son terme.

Rien qu'à cette idée, le jeune aristocrate se sentait pris de nausées. Pourquoi avait-il fallu qu'il rencontre cette fille, aujourd'hui, alors qu'il venait à peine d'être exaucé dans le domaine de ses ambitions profesionnelles?! Arriverait-il à concillier un Amour vivace et un succès dans son domaine d'activité?! Un instant, il douta... il douta de tout, de lui, de ce qui faisait qui il était.

Puis, constatant qu'il s'égarait sur des chemins peu recommandables, Istari se ressaisit, reforgeant sa confiance et sa volonté, s'armant à nouveau des outils qui le rendaient forts. Il était redevenu lui-même, l'espace d'un instant, il avait perdu ses repères, et cru ne jamais être à même de les retrouver. C'était désormais révolu...

Iranoe ne broncha pas durant le temps qu'il fallu à Istari pour assimiler ce qu'elle lui avait dit et pour se tourner vers elle. Quand, enfin, il fit le mouvement, elle posa instantanément son regard gris sur lui, scrutant sans un mot. Il semblait étonné qu'elle se souvienne de lui.. Non... En fait, il semblait satisfait. Iranoe ne comprennait pas vraiment pourquoi il était satisfait qu'elle se souvienne de lui. Quoique... Cela lui prouvait peut être qu'il n'avait pas aidé l'une de ces filles qui oubliaient qu'elles devaient quelque chose à quelqu'un. Iranoe n'en faisait pas partie... D'autant plus qu'elle savait qu'il l'avait observé pendant un temps. Oh, elle ne l'avait jamais vu le faire mais son intuition lui faisait sentir son regard sur elle quand elle était dans des lieux publics.

Quand Istari lui parla, un sourire indéfinissable se dessina sur ses lèvres. Elle resta un instant muette avant de s'approcher de lui et de s'arrêter à seulement un pas. Elle pencha sensiblement la tête sur le côté et dit.

-Je ne fais pas partie de celle qui oublie celui qui lui a sauvé la vie... Ou du moins, quelqu'un qui l'a sauvé d'un danger certain... Me pensiez vous ainsi?

Son sourire s'adoucit tandis qu'elle sentait le regard d'Istari scruter les traits dans leur moindre détail. Elle semblait détendue, montrant légèrement le fait qu'elle était ravie de le retrouver. Elle ne retrouva son masque de neutralité que quand elle le sentit... chanceller dans ses convictions. Elle haussa un sourcil, lui jetant un rapide regard désamparé avant qu'elle ne se recule. Elle dégagea quelques mèches qui barraient son visage avant de briser le silence entre eux.

-Je suis désolée.... Je n'aurais jamais dû dire cela.Ce.... Ce n'était peut être pas le moment...

Invité

"S'il vous plait..."

Il déposa l'espace d'un instant une main qui se voulait appaisante sur les hanches de la jeune femme. Ce bref contact l'avait réconforté, il se sentait mieux, gagnait en confiance. Néanmoins, Istari savait à quel point il fallait se méfier de ses propres sentiments, à quel point ils pouvaient nous corrompre et nous tromper.

"...N'allez jamais croire que j'attends quelquechose de vous Iranoe, jamais... je pensais simplement qu'un individu aussi terne que moi ne disposait pas d'un charisme à même de marquer les esprits. Enfermé dans mon propre univers, quand j'étais à Salem, mes horizons étaient restreints. Je n'avais qu'une vue partielle sur le monde, une vue partielle sur vous. Je suis heureux ..."

Conclut-il, avec une pointe de fierté dans la voix.

Le jeune homme se remémorait maintenant le jour où il s'était rendu compte qu'Iranoe avait disparu définitivement de l'institut de Salem, et par conséquent, de son existence tout entière. Une vive douleur avait naquit au plus profond de son être, l'avait dévoré parfois, et maintenant, en cet instant, il venait de se pourvoir de l'arme qui lui permettrait d'abbatre ce monstre.

Le genre humain avait ses particularités, ses qualités et ses défauts. Il restait néanmoins impressionnant de voir à quel point l'être humain pouvait se pourrir de l'intérieur, intensionnellement ou non. Certes, Istari n'était pas de ceux qui s'étaient renfermés sur eux-mêmes, pour ne plus jamais porter le regard sur quoi que ce fut d'autre. Mais il n'en avait pas moins été occasionnellement la victime des tares de sa condition, à l'instar de toute personne. Ravi de s'être libéré d'un poids, il sourit. A l'heure actuelle, il se retrouvait auprès d'une femme qu'il admirait depuis toujours. A l'heure actuelle, il avait entre ses mains le pouvoir de la convaincre, de la surprendre, et peut-être, de se faire aimer. Hésitant encore, il garda le silence. Cet aspect de sa personnalité avait de tout temps constitué sa principale faiblesse. Bientôt, il le savait, il l'abbattrait au même titre que la précédente.

Un éclair de surprise passa dans ses prunelles grises quand elle sentit la main d'Istari se poser sur sa hanche. Ses joues se colorèrent d'un léger rose. Non pas que ce geste la gênait -il en était même curieusement agréable- mais elle avait été surprise qu'il fasse une telle chose. Elle plongea son regard dans celui d'Istari pendant qu'il lui parlait. Elle resta un moment ainsi, légèrement troublée. Elle finit par briser le contact visuel avant de répondre.

-Je sais que vous n'attendez rien de moi, c'est moi qui estime vous devoir quelque chose.

Elle lui fit un sourire avant d'ajouter en hésitant légèrement en disant son nom.

-Vous ne faisiez pas et ne faites toujours pas partie des personnes ternes, Istari. Quand bien même vous êtiez enfermé dans votre monde, vous avez trouvé le temps de m'observer dès que vous le pouviez.

Elle leva la main pour le faire taire. Elle n'était pas vexée du fait qu'il l'avait observé. Elle ne s'en fichait pas non plus et n'avait jamais pensé faire d'Istari un de ces adolescents qui étaient prêts à tout pour avoir un rendez vous avec la fille qu'ils ne cessaient de suivre. Iranoe n'avait jamais fait partie de ces filles là et s'était même amusée à les rendre folles dès qu'elle en avait l'occasion... car si la jeune fille qu'elle était alors aimait terroriser les autres, elle n'appréçiait pas vraiment de voir des sorciers au sang pur devenir des esclaves pour avoir l'occasion de sortir avec une fille.

Elle baissa doucement la main puis finit par sourire à Istari avant de terminer.

-Pourquoi vous ai je autant marqué, Istari? Je ne faisais pas partie des personnes les plus populaires de l'école même si je faisais partie des plus brillantes... Et je me souviens parfaitement de ce que l'on disait dans mon dos à l'époque...

Invité

Le ministre se remis en marche d'un pas lent, invitant Iranoe à faire de même. Ensemble, ils regagnèrent le hall du troisième niveau, là où se situaient les ascenseurs qui permettaient de voyager de part et d'autre des différentes partie de la structure gouvernementale britannique. Tout en avançant à un rythme modéré, calqué sur celui de Mrs Sayuri... Istari entamma l'ébauche d'une réponse à la question qu'elle venait de lui poser.

- Votre présence... , elle était et demeure fort différente de celle des communs. J'ai toujours trouvé agréable de déposer mon regard sur vous. Ca revêtait à la fois un aspect reposant, calme... mêlé à une indescriptible sensation d'aventure. Oui, ... c'est ça qui m'avait marqué...

Il se tut, cherchant à comprendre ce à quoi faisait référence Iranoe en évoquant les échos d'alors, traitant d'elle même. Is' avait prêté une oreille attentive aux commérages, de tout temps. Il se remémora des discussions qu'il avait avec certains de ses amis. Il se rappelait en tout et pour tout d'une vague rumeur à propos de "Sayuri", la fille "dangereuse" dont il fallait absolument se méfier. Cependant, l'aristo avait toujours préféré considérer lui même les gens avant de les affubler d'une étiquette déjà toute préparée. Aussi, il n'avait jamais rallié l'opinion publique sur la question de l'élève Iranoe Sayuri.

Ensemble, ils atteignirent bientôt leur objectif, les cages d'ascenseurs. Istari ne savait pas ce qu'il ferait... où il se rendrait. Devoir brisé ces pseudos retrouvailles ne le réjouissait nullement. Il allait devoir élaboré une parade, oui, c'était ca la solution!

Sans faire de commentaire, Iranoe se remit à marcher, laissant son regard vagabonder selon les choses qu'il voyait: un sorcier, une plante, un tableau... Si on la regardait faire avec attention, on pouvait dire qu'Iranoe notait mentalement la disposition des choses.... En vérité, c'était plus compliqué... Elle enregistrait tout afin de noter les endroits où pourraient se cacher quelqu'un, animagus ou pas. Sans en avoir l'air, elle écouta attentivement la réponse d'Istari. Elle rougit un peu plus qu'auparavant et prit le temps de laisser son sang refluer pour répondre à Istari tout en lui jetant un regard.

-Vous êtes le premier à me flatter sur ma présence... Généralement, on a peur de moi.

Elle eut un rire à la fois amusé avant d'ajouter.

-Ravie de constater que ma présence est reposante pour au moins une personne qui n'est pas mon frère ou mon grand père...

Elle se replongea aussitôt dans le silence, continuant à marcher avec son allure habituelle. Elle semblait à la fois sereine et songeuse. En effet, elle se souvenait avec exactitude des rumeurs qu'elle avait entendu et qui la concernait. Elle n'en avait jamais été choquée ou bien blessée. Son père avait fait bien pire que cela... Et puis, il y avait eut son frère durant ses premières années. Après... Après, elle s'était amusée à se tenir au courant de ce que l'on disait sur elle... En définitif, les rumeurs n'avaient jamais été réalistes. Certes, elle était dangeureuse... mais tout le monde pensait que c'était à cause d'autre chose que son intelligence et son don pour manipuler les autres. Elle avait réussit à laisser sa marque à l'école et c'était l'une des choses pour lesquelles elle était le plus fière... Maintenant, elle était bien plus réfléchie, plus calme et beaucoup plus indéchiffrable.

Elle s'arracha de ses pensées quand elle vit devant elle les ascensseurs. La jeune femme s'arrêta devant et se tourna vers Istari tout en restant silencieuse. Elle attendait qu'il lui dise ce qu'il comptait faire, désormais.

Invité

"J'ignore si le Magenmagot vous a pourvu ou non d'un travail quelconque durant l'après-midi, mais je dispose personellement d'un peu de temps-libre. Je serais ravi que nous fassions un peu plus connaissance, je regrette à présent le mutisme qui me caractérisait à l'époque. Les études, même si elles n'en avaient pas l'air tant je manifestais de la facilité pour tout..., m'accaparaient une bonne partie de mon temps..."

D'un geste parfaitement calculé, il repoussa la grille d'un ascenseur pour en permettre l'accès. Il s'y engouffra au même moment qu'Iranoe. La grille se referma, sans qu'un choix définitif ne fut fait pour l'heure.

"Si je peux me permettre, Miss Sayuri... qu'est-ce qui a provoqué votre départ de Salem?! Malgré vos impressionnants résultats, vous souffriez manifestement dans cet établissement, que ce soit par le fait de certains élèves, stupides... ou au travers d'autres causes que j'ignore.

J'aimerais beaucoup connaitre la raison qui justifie ce changement dans votre existence... *** et dans la mienne...***. Je serais également interessé de connaitre votre parcours, celui qui vous a mené ici, à Londres, et plus précisément au Ministère de la Magie."

Istari, pour sa part, concentrait toujours l'essentiel de son attention sur l'employée du Magenmagot, cette haute institution judiciaire. Il notait avec plaisir les moindres gestes d'Iranoe, la plus infime parole qu'elle pouvait prononcer. Il analysait ensuite ce comportement, tentait d'en définir les causes... mais aussi les conséquences. En agissant ainsi, il prenait constamment la tempéarture de la redoutable sorcière, prêt à agir une fois une ouverture jugée suffisante. Il restait persuadé qu'il trouverait le moment opportun pour lui faire part de ses véritables sentiments à son égard, de ceux qu'il cûltivait depuis des années, les rendant d'instant en instant plus renforcé qu'au préalable.

Néanmoins, le Ministre n'ignorait pas les capacités d'Iranoe, ainsi que son sens de la déduction, bien supérieur à la moyenne. En la regardant, alors qu'ils marchaient, il avait rapidement compris qu'elle se focalisait sur l'environnement du troisième étage, effectuant repérages sur repérages. En d'autres termes, elle appliquait au décor ce que lui appliquait à sa personne. Ils faisaient une belle paire...

Toujours est-il qu'en ce moment-même, Iranoe Sayuri persevait probablement les intentions profondes d'Istari. Ce dernier en avait conscience, et il craignait presque de voir le résultat qu'une telle découverte aurait sur leur nouvelle relation, pour l'instant d'ordre strictement profesionnelle. Prudent, il proposa l'idée qui l'habitait depuis un moment déjà...

"Peut-être que vous aimeriez déjeuner en ma compagnie?!..."

Elle ne fit pas déçue. Iranoe eut un sourire tout en franchissant la distance qui la séparait de l'intérieur de l'ascensseur. Se faisant, elle éffleura la main d'Istari sans vraiment faire exprès. Elle ne se recula pas comme si elle avait été brûlée mais baissa son regard, vaguement gênée. Elle l'écouta lui parler sans l'interrompre, s'imprégnant de ses paroles pour s'en souvenir quand elle devrait lui répondre. Quand il eut terminé de lui parler, elle leva les yeux vers lui et brisa son silence.

-Je n'ai rien à faire au Magenmagot cet après midi, si ce n'est faire des allers retours pour porter des messages comme celui que vous avez eut tout à l'heure. J'ai donc tout le temps que je veux... Je serais ravie moi aussi de faire connaissance avec vous...

Elle eut un sourire.

-Ne regrettez pas votre mutisme... J'aurais pu venir vous voir moi aussi... Mais je ne savais pas où vous trouver. Je savais quand vous m'observiez mais pas d'où vous le faisiez...

Elle passa une main dans ses cheveux tout en détournant son regard de lui. Elle n'aimait pas la question qu'il lui avait posé et à laquelle elle devait lui donner une réponse. Elle se composa un visage neutre et répondit d'une voix tout aussi.... dépourvue d'émotion.

-Mon père s'est fait muter en Angleterre. Il n'a jamais voulu me laisser à Salem pour que j'y termine mon année. Il voulait que je sois près de lui pour me surveiller à loisir. Quant à Salem, je ne souffrais pas dans cette école.... Au contraire...Lorsque j'ai été muté, je suis entrée à Poudlard, l'école de magie de ce pays... J'ai été admise dans la maison de Serpentard, je ne me suis liée avec personne, j'ai continué à avoir les mêmes résultats. Une fois mes ASPICS en poche, j'ai quitté le manoir familial, j'ai étudié non stop pendant trois mois pour parvenir à avoir une chance à passer le concours d'entrée au Magenmagot...

Une fois son court récit achevé, Iranoe jeta un regard rapide à Istari. Il était visible qu'elle ne lui en voulait pas.... Mais elle avait tenté de paraître le plus neutre en parlant de la décision de son père et de ce qu'il l'avait motivé à l'enlever de l'école de Salem. Elle lui fit un sourire, le sentant plus ou moins plongé dans ses pensées. La jeune femme fronça les sourcils avant de reprendre un visage serein. En temps normal, elle n'aurait pas hésité à faire le vide en elle pour écouter son intuition qui, dans la grande majorité des cas, lui était bien plus utilse que la legillimencie pour appendre des choses sur son interlocuteurs. Mais cette fois ci... Elle ne s'en sentait pas le droit. Et puis... Elle jugeait qu'Istari ne méritait pas qu'elle lui fasse ça.

Un éclair de surprise passa dans son regard quand il lui demanda de déjeuner avec lui. Elle resta un instant hésitante avant de lui faire un sourire chaleureux.

-Ce serait un plaisir et un honneur pour moi... monsieur le ministre... Si vous conssentez à m'appeler Iranoe....

Invité

Is' s'était fait une joie d'écouter ce que lui racontait Iranoe... Bien que l'histoire n'avait rien de trés réjouissant en soit, elle lui permettait de mieux comprendre ce qui s'était passé, et accessoirement, de mieux se comprendre sois-même. Inclus dans une perspective bien défini, précise, tout devenait logique et cohérent. Le Ministre prêta jusqu'au bout une oreille attentive à la jeune femme, et lorsqu'elle déclara être libérée pour la journée, il s'en fallut de peu pour qu'il ne crie son contentement. Chose qu'il se retint bien évidemment de faire.

Fixé sur son emploi du temps, Istari n'avait plus à hésiter quant à la direction que prendrait l'ascenseur. D'un geste, il appuya sur le minuscule bouton qui activait le système méchanique de la machinerie. L'appareil s'ébranla, remontant vers les strates supérieures du Ministère. Ils rejoignaient ensemble l'Atrium, d'où ils pourraient ensuite se rendre à l'endroit qui se révèlerait être le plus à leur goût.

"Iranoe..., oui, ce ravissant prénom vous sied à merveille. Je serais ravi de m'adresser à vous de la sorte. Par ailleurs, la réciprocité dans ce genre d'affaire est toujours requise, et je préfèrerais également que vous m'interpelliez par mon prénom."

L'ascenseur stoppa net. Il s'était immobilisé au niveau du département de la Justice magique, quelqu'un monta, un employé manifestement très pressé. Ce dernier lâcha un mince salut, qu'il ne s'était donné la peine de formuler qu'après avoir reconnu en la présence d'Istari de Menessi celle d'un Ministre britannique.

Is' fronça légèrement les sourcils, sans se plaindre pour autant. Il avait d'autres choses en tête, et si l'empressement faisait perdre les bonnes manières à un sorcier, ca ne regardait que lui. Une vingtaine de secondes plus tard, enfin, les trois passagers se retrouvèrent à l'étage qu'ils cherchaient tous à rallier.

Le bonhomme du département de la justice fonça à l'extérieur de l'ascenseur sitôt que les grilles s'étaient écartées. Il avait couru sur plusieurs mètres, avant de s'engouffrer dans un couloir, d'où on ne le vit plus.

Plus calme, les deux autres magiciens quittèrent l'élèvateur - dans leur cas-, se dirigeant vers la Fontaine de la Fraternité Magique.

"Je suis curieux de savoir vers quelles cultures se portent vos préférences culinaires, Iranoe..."

-Entendu.... Istari.

Après ces mots, Iranoe devint silencieuse, écoutant les bruits étouffés de l'ascensseur. Quand l'employé du departement de la Justice Magique pénétra dans l'ascensseur, Iranoe lui jeta un regard froid puis l'ignora royalement. Elle le connaissait seulement de vue et ne s'y était jamais intéressé... Et puis, il n'était pas rattaché au Magenmagot. Cependant, la jeune femme jeta un regard à Istari. Celui ci semblait prit dans ses pensées... presque préoccupé. Iranoe haussa un sourcil avant de se plonger dans l'intéressante contemplation des boutons régissant l'appareil.

Quand ils furent arrivés, Iranoe se retint de faire le moindre commentaire quant à la sortie de l'employé. La politesse aurait voulu qu'il laisse passer Istari et la galanterie aurait voulu qu'il la laisse passer elle.... La jeune femme se contenta d'un sourire à la fois ironique et amusé et le suivit tandis qu'il piquait un sprint digne d'un coureur olympique dans un couloir chargé de monde. La jeune femme se demanda un instant comment il avait fait pour ne pas percuter quelqu'un et faire tomber tous ses dossiers.

Sans un mot, la jeune femme suivit Istari jusqu'à la Fontaine où ses paroles l'arrachèrent à ses pensées. Légèrement confuse, la jeune femme leva les yeux vers lui et hésita un instant.

-Hum... Je pourrais vous dire Japonnais mais je ne suis pas sûre que cela vous plaise... Donc, cette fois ci ce sera... Français...

Invité

"J'ai déjà été sensibilisé à la cuisine japonaise de par les origines de ma maman, qui était issue de cette étonannte contrée. Je dois cependant avouer que dans l'ensemble, même d'un point de vue culinaire, j'ai largement plus été influencé par les coutûmes occidentales qu'orientales. C'est presque regrettable... Je ne me suis même jamais rendu au Japon. Et pourtant, mon sang est lié à cette terre, à l'instar du vôtre Iranoe, n'est-ce pas?!"

Malgré tout, Iranoe avait porté son choix sur la cuisine française. Bien qu'il la jugeait trop sophistiquée, elle ne lui déplaisait pas. Ca valait toujours mieux que le terrible manque de savoir vivre britannique en la matière.

Londres regorgeait d'établissements culinaires ayant traits au monde dans son exhaustivité la plus complète. En cela résidait le principale atout de la métropole anglaise, son ouverture sans précédent sur le planète dans sa plus complète unité, et paradoxallement, sa plus grand disparité, constituait une chance à ne pas rater.

" Vous avez certainement déjà vos habitudes auprès d'un tenancier de la ville, vous aimeriez vous y rendre? Personellement, je mange très peu et très mal, ce qui induit automatiquement le fait que je ne connais pas autrement les bonnes adresses de la métropole. Oh... et avant tout autre chose, il faudra que j'aille me changer si nous nous rendons dans un restaurant moldu. "

Depuis qu'il déambulait dans le ministère avec Iranoe, Istari disposait en permanence d'un léger sourir, qui marquait ses traits élégament. Il s'arrêta brusquement, fixant la jeune femme qui venait de faire de même. Son regard posé sur elle, une flamme légère animait les yeux du ministre.

"Alors?!"

-C'est mon père qui est japonais... J'ai grandit là bas avant d'aller à Salem. J'ai toujours mangé japonais dès que je le pouvais, contrairement à vous, Istari.

Elle lui fit un sourire lui montrant qu'elle ne lui repprochait rien. Elle déplaça quelques mèches rouges qui menaçaient de glisser sur son visage. La jeune femme scruta un instant le visage de son compagnon avant d'ajouter, légèrement gênée.

-Je n'ai pas de restaurants favoris à Londres. A vrai dire, j'ai la fichue manie de me déplacer dans le pays dont j'ai envie de manger la cuisine. Mais je reste persuadée que l'on devrait trouver un endroit digne de ce nom dans cette ville... Un endroit où vous pourriez manger correctement... mais je crains que ce soit forcément un restaurant moldu.

Iranoe n'avait pas manqué de remarquer le sourire, aussi léger soit il, d'Istari. Elle se demandait si elle en était la cause comme elle se demandait si elle était la cause de la légère flamme qui dansait dans ses yeux et qu'elle perçu quand il s'arrêta pour le regarder et qu'elle en fit de même. Elle eut un sourire avant de lui dire.

-Choississez. Si le problème est de vous changer, vous savez, un coup ou deux de baguette et c'est finit...

Elle eut un rire amusé mais pas moqueur et lui lança un regard brillant de malice. Reprenant un air sérieux et imitant à la perfection la secrétaire d'Istari, la jeune femme ajouta.

-Mais vous devriez prendre un rendez vous, Monsieur le ministre! Où vous a t'on apprit la politesse?

Invité

"Prendre un rendez-vous, à vraiment?!"

Finalement, il conclut qu'ils n'avaient que trop attendu, et qu'un après-midi, dans l'immensité du cursus temporel... ne représentait qu'une infime partie de temps. Il en profiterait au maximum, dès la présente seconde! Telle fut sa résolution d'un instant.

Le Ministre fit jaillir sa baguette de sa garde, si subitement que le geste étonna Iranoe. Il se rapprocha d'elle, suffisament pour pouvoir passer un bras autour de sa taille, alors que l'autre s'agitait furieusement. Il y eut ensuite une détonnation puissante, et ensemble, ils délaissèrent les locaux du gouvernement. Ils laissèrent derrière eux une foule de sorciers ajités, bien trop absorbée pour remarquer leur disparition.

En tant que responsable du service des oubliators, Istari savait mieux que quiconque qu'il fallait rester prudent en transplannant. Les moldus, qui avaient de plus en plus tendance à coloniser les espaces les plus reculés de la planète étaient susceptible de se trouver partout presque n'importe quand. C'est la raison pour laquelle le jeune homme avait opté pour un transplannage immédiat, dans un lieu reculé.

Deux silouettes jaillirent du néant en façe d'un petit bâtiment à l'allure rustique, en périphérie de la capitale du Royaume-Uni. Un homme, vêtu d'une façon décontractée, moldue, et une sorcière dont l'habillement s'intégrait admirablement aux coutûmes des non-magiciens.

Ils étaient prêts, ensemble, maintenant... ils pourraient aller déjeuner.

"Nous y sommes!"

consta-t-il, désignant d'un geste la bâtisse habritant le restaurant français.

"Le seul auquel j'aie pensé..., il parait que la cuisine y est raffinée. Mais je m'y rends en parfait novice, et j'ai horreur des rumeurs qui tendent à glorifier ou démonter un homme, une institution, quoi que ce soit... nous verrons bien!"

Istari s'était exprimé d'une manière hautement incompréhensible, s'accorchant sur chaque syllabe, ou presque. Il brandissait toujours sa baguette, ce qui lui donnait un aspect à la fois inquiétant... et ridicule. Inquiétant pour un magicien façe auquel il se serait apprêté à engager un duel... ridicule pour un moldu qui l'aurait pris pour une quelconque sorte d'abruti, assurément perturbé mentalement. Gêné, Is' ramena sa baguette à l'emplacement qu'elle avait quitté un peu plus tôt.

Le jeune homme regarda encore une fois Iranoe, qui semble-t-il était enfin parvenue à retransposer l'inaudible bafouement du ministre en une phrase à peu prêt sensé. En s'assurant de parler correctement, Is' déclara enfin...

"Iranoe, vous n'avez pas idée à quelle point la perspective d'enfin vous connaitre me rejouis, m'enthousiasme, et ... m'effraie. Vous savez, vous êtes une femme... que ... j'admire décidément en tout point!"

Heureusement, cette fois, son discours avait retrouvé de sa hargne et de son intensité, appuyant de ce fait la véracité des paroles qu'il avait tout juste prononcé.

[hrp: suite ici: https://mefaits-accomplis.forumactif.fr/viewtopic.forum?p=16305#16305 ]

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